République Unie d'Azzymérie
Nom officiel : République Unie d'Azzymérie
Principaux dirigeants : Wael al-Jabar (de jure) et Omar el-Djani (de facto)
Siège : Mektehb
Année de formation : 1949
Idéologie : Socialisme Nationaliste Arabe Azzymérien ou Jabarisme (nationalisme, socialisme, républicanisme, progressisme, laïcisme, anti-réactionnarisme, autoritarisme limité)
Objectifs : Répression de l'opposition armée, destruction du GRUTÉA et reconquête de l'intégralité du territoire national
Modes d'action : Lutte armée, propagande
Alliés : Sainte-Armée Croisée des Jézareth (occasionnellement)
Rivaux : Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien
Soutiens étrangers : Aucun
Présentation : La République Unie d'Azzymérie tire ses origines du mal-être de la population Azzymérienne du début du vingtième siècle, ignorée par son Sultan et ses élites dirigeantes qui vendent leurs ressources et leur travail à de grandes compagnies étrangères et s'enrichissent sans rien leur donner en retour, les laissant vivre dans des conditions à peine meilleures que quelques siècles plus tôt alors que leurs voisins Eurysiens d'où viennent tous ces voleurs capitalistes assoiffés d'or et de pétrole connaissent des progrès sociaux et technologiques dépassant leur compréhension.
Alors que cette population majoritairement très pauvre et en retard par rapport au reste du monde aurait dû se tourner naturellement vers les idées socialistes et communistes, la nature profondément religieuse et tribale du pays l'a rendu très imperméable à ces idées. C'est pourquoi fut développé, à partir de 1934, le concept de Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien, parfois nommé Hazisme en l'honneur de son principal théoricien Abdel Haza. Une idéologie mêlant démocratie républicaine, justice sociale et égalité de richesse mais aussi affirmation de l'identité arabe et afaréenne de l'Azzymérie et son indépendance face à l’oppresseur étranger, le tout porté par un vaste projet d'unification du monde nord-afaréen, tant à l'échelle des nations que de leurs catégories sociales, dans le but revendiqué de former un bloc solide et soudé suffisamment puissant pour remettre les afaraéens sur le devant de la scène mondiale.
Un projet ambitieux qui s'attirera rapidement les faveurs d'une importante partie de la population, principalement la jeunesse revancharde vis à vis de leurs aînés jugés responsables de cette situation par leur inaction, permettant à Abdel Haza de s'attirer nombre de fidèles, notamment au sein de l'armée, et de former clandestinement dès 1941 le Mouvement Révolutionnaire Socialiste Républicain d'Azzymérie (MRSRA), le premier parti politique de l'histoire du pays qui prendra le pouvoir en Février 1949 à la suite d'un putsch militaire et le conservera jusqu'à aujourd'hui, renversant le Sultanat et établissant la République Unie d'Azzymérie.
Mais alors que le nouveau régime semblait se tourner vers une démocratie multipartite, les ultras du MRSRA, dirigés par Mohamed al-Jabar, le considérant comme trop conciliant avec l'opposition et critiquant la lenteur de ses réformes sociales, le renversèrent à peine deux ans plus tard lors d'un second Coup d'État, interdisant tous les partis d'opposition à peine formés, imposant le MRSRA comme seule force politique, le Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien (désormais surnommé Jabarisme) comme idéologie officielle et Mohamed al-Jabar et ses descendants comme présidents à vie et héréditaire
de facto.
Une situation dans un premier temps relativement acceptée par la population du fait de l'efficacité de la gouvernance de Mohamed al-Jabar qui parvint à affirmer l'indépendance du pays en nationalisant l'industrie pétrolière, faisant du pays une petite puissance économique et diminua grandement les inégalités de toute sorte via une répartition plus équitable des terres agricoles et une éducation gratuite, laïque et obligatoire pour tous et toutes. À sa mort en 1988, il est reconnu par la population et une partie des observateurs étrangers comme un dictateur autoritaire mais éclairé ayant mit un terme à l'influence des clans et des autorités religieuses et à leurs conflits et permit des progrès majeurs en termes d'alphabétisation, d'égalité des sexes ou de qualité de vie.
Mais 1988 sera également le début de la fin pour la République Unie. Bilal, le fils de Mohamed al-Jabar qui lui succède à sa mort puis Wael, son petit-fils arrivé au pouvoir en 2006, ayant grandis dans le luxe et le faste qui incombent à une famille présidentielle, n'ont jamais étés sensibilisés aux idées sociales et progressistes du Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien et n'ont donc jamais suivi la voie de leur ancêtre, préférant baisser les dépenses publiques et privatiser les industries pour faire des économies et s'enrichir personnellement et purger l'administration et l'armée pour s'entourer d'une nouvelle élite politique et militaire moins compétente mais plus loyale. Ce revirement déplaît fortement à une grande partie de la population et à certains haut-placés du gouvernement et de l'armée.
Conscient du mécontentement de la population et souhaitant éviter que l'agitation ne se transforme en insurrection, Wael al-Jabar entame un début de réforme démocratique afin de permettre aux citoyens d'exprimer pacifiquement leurs revendications et d'y répondre dans la mesure du possible. L'une des premières de ces revendications citoyennes sera rien de moins que la démission du Président Wael al-Jabar et la tenue d'élections présidentielles, législatives et municipales libres et démocratiques ouvertes à toutes les formations politiques. Devant le refus attendu du Président d'accepter cette demande, des manifestations parfois violentes éclateront dans tous le pays dès la fin de l'année 2006 et seront très sévèrement réprimées par la police ou plus souvent par l'armée qui n'hésite pas à ouvrir le feu sur la foule.
Cependant, le 22 Février 2007, quelques centaines de soldats mobilisés pour disperser une manifestation, principalement de jeunes conscrits issus de la même communauté qu'ils sont chargés de réprimer, refusent de suivre les ordres et font défection. Leur exemple sera rapidement suivi par la désertion ou la sécession de nombreuses autres unités qui s'emparent, le jour même et dans les semaines suivantes, de plusieurs villes. C'est le début de la Guerre Civile Azzymérienne.
Alors que pendant les premières années, la République Unie d'Azzymérie, bien plus puissante militairement que ses opposants, résiste à l’insurrection sans difficulté majeure, maintenant son contrôle sur une grande partie du territoire, l'unification de la majeure partie des forces rebelles sous le Groupement Révolutionnaire Armé Azzymérien pour la Démocratie (GRAAD) en 2012 a considérablement modifié le rapport de force en faveur du camp insurgé. La République Unie perdra progressivement du terrain jusqu'en 2016, date de la perte de la capitale Al-Arwah à la suite de laquelle Wael al-Jabar décida de partir en exil à l'étranger, laissant
de facto le pouvoir à son Premier Ministre Omar el-Djani qui ordonne le retrait des restes du gouvernement et de l'Armée Républicaine dans le sud du pays, à Mektehb, en plein cœur du désert du Mahdi, pour se préparer à la reconquête du territoire national.
Evènements notables :- 1934 : Théorisation du Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien (ou Hazisme), future idéologie officielle de la République Unie d'Azzymérie, par Abdel Haza.
- 1941 : Fondation clandestine du Mouvement Révolutionnaire Socialiste Républicain d'Azzymérie (MRSRA) par Abdel Haza.
- Février 1949 : Coup d'État du MRSRA. Renversement du Sultanat Azzymérien et proclamation de la République Unie d'Azzymérie.
- 1951 : Coup d'État d'une scission du MRSRA menée par le Général Mohamed al-Jabar. Renversement d'Abdel Haza et prise de pouvoir de la famille al-Jabar.
- 1988 : Mort de Mohamed al-Jabar. Arrivée au pouvoir de son fils Bilal al-Jabar.
- 2006 : Mort de Bilal al-Jabar. Arrivée au pouvoir de son fils Wael al-Jabar. Début de démocratisation entraînant des manifestations sévèrement réprimées contre la famille al-Jabar.
- 22 Février 2007 : Des unités de l'Armée Républicaine refusant d'ouvrir le feu sur les manifestants font sécession et s'emparent de plusieurs villes. C'est le début de la Guerre Civile Azzymérienne.
- 2016 : Perte de la capitale Al-Arwah au profit des insurgés. Wael al-Jabar fuit à l'étranger et lègue à son Premier Ministre; Omar el-Djani, la direction du pays jusqu'à son retour. Ce dernier se réfugie à Mektehb, dans le sud du pays, avec les restes de l'Armée Républicaine et du gouvernement pour préparer la reconquête du territoire national.
Villes sous contrôle : Mektehb
Effectifs : 4 000 soldats professionnels
Matériel : 4 000 armes légères d'infanterie de première génération
Usines : 5 usines civiles
Popularité : 45% (modérée)Relations avec les autres factions :- Confédération des Communes Daménites : Hostile
- Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Hostile
- Armée Nationale de Libération : Hostile
- Groupe Armé pour la Démocratie : Hostile
- Mouvement Démocratique Islamique : Hostile
- Grande Armée Loyale du Sultan : Hostile
- Union Tribale du Mahdi : Hostile
- Armée Islamique du Salut : Neutre
- Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Favorable
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