25/09/2017
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[FACTIONS] Factions impliquées dans la Guerre Civile Azzymérienne

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Présentation des factions impliquées dans la Guerre Civile Azzymérienne


Factions Azzymériennes


Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien :
Camp contre-révolutionnaire :
Autre :


Territoires sous contrôle des différentes factions
Carte de l'Azzymérie
Carte des villes
Carte de l'Azzymérie

En nuances de bleu/violet : Factions affiliées au Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien
En blanc : Villes à statut spécial directement administrées par le Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien
En rouge : République Unie d'Azzymérie
En vert : Armée Islamique du Salut
En jaune : Sainte-Armée Croisée des Jézareth


Indice de popularité

  • Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien : 45% (modérée)
  • Confédération des Communes Daménites : 7% (faible)
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : 6% (faible)
  • Armée Nationale de Libération : 7% (faible)
  • Groupe Armé pour la Démocratie : 7% (faible)
  • Mouvement Démocratique Islamique : 6% (faible)
  • Grande Armée Loyale du Sultan : 6% (faible)
  • Union Tribale du Mahdi : 6% (faible)
  • République Unie d'Azzymérie : 45% (modérée)
  • Armée Islamique du Salut : 5% (faible)
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : 5% (faible)

Pas touche ! - Modèle des présentations[center][size=1.2][b]Nom de la faction[/b][/size][/center]

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[b]Drapeau :[/b][center][img=lien du drapeau]Nom de la faction[/img][/center]

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[b]Commandement :[/b][center][img=lien du dirigeant]Nom du dirigeant[/img][/center]

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[b]Nom officiel :[/b] [à remplir]
[b]Siège :[/b] [à remplir]
[b]Année de formation :[/b] [à remplir]

[b]Idéologie :[/b] [à remplir]
[b]Objectifs :[/b] [à remplir]
[b]Modes d'action :[/b] [à remplir]

[b]Alliés :[/b] [à remplir]
[b]Rivaux :[/b] [à remplir]
[b]Soutiens étrangers :[/b] [à remplir]

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[b]Présentation :[/b] [à remplir]

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[b]Evènements notables :[/b] [à remplir]

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[b]Villes sous contrôle :[/b] [à remplir]
[b]Effectifs :[/b] [à remplir]
[b]Matériel :[/b] [à remplir]
[b]Usines :[/b] [à remplir]
[b]Popularité :[/b] [à remplir]

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[b]Relations avec les autres factions :[/b]

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[list][*]Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : [/list]
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[list][*]Mouvement Démocratique Islamique : [/list]
[list][*]Grande Armée Loyale du Sultan : [/list]
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[list][*]Armée Islamique du Salut : [/list]
[list][*]Sainte-Armée Croisée des Jézareth : [/list]


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Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien


Drapeau :
Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien
Reprenant, comme le drapeau de la République Unie, les couleurs panarabes, le drapeau du Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition a été adopté dès sa proclamation en 2016 et était avant cela l’emblème du Groupement Révolutionnaire Armé Azzymérien pour la Démocratie, l'alliance des principaux groupes armés d'opposition à la République Unie, depuis sa création en 2012.

Les lignes verte, rouge et noire représentent les trois grandes familles de groupes armés à l'origine de l'alliance révolutionnaire, les islamo-conservateurs (MDI, GALS et UTM), les socialistes (CCD et APPT) et les nationalistes républicains (ANL et GAD), s'unissant pour construire la paix, représentée par la ligne centrale blanche entourée par les trois précédentes. Les trois étoiles, également verte, rouge et noire, symbolise la coopération équitable entre les trois familles révolutionnaires susmentionnées pour la construction de cette paix et l'amitié qui surpasse les différents idéologiques.


Commandement :
Amir Assaf, Président de Transition
Amir Assaf, actuel Président de Transition de l'État Azzymérien


Nom officiel : Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien ou GRUTÉA (الحكومة الانتقالية الثورية المتحدة لدولة أزيمريا)
Siège : Al-Arwah
Année de formation : 2012 (branche armée) / 2016 (branche politique)

Idéologie : Démocratie, républicanisme, anti-Jabarisme
Objectifs : Renversement de la dictature dynastique de la famille al-Jabar et de la République Unie d'Azzymérie. Établissement d'un régime démocratique en Azzymérie.
Modes d'action : Lutte armée, propagande

Alliés : Voir factions membres du GRUTÉA
Rivaux : République Unie d'Azzymérie, Armée Islamique pour le Salut, Sainte-Armée Croisée des Jézareth
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : Si le Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien (ou GRUTÉA) n'a été officiellement formé qu'en 2016 après la prise d'Al-Arwah, la capitale de l'Azzymérie, par le camp révolutionnaire, il découle directement du Groupement Révolutionnaire Armé Azzymérien pour la Démocratie (ou GRAAD) fondé quatre ans plus tôt.

En effet, alors qu'à partir de Février 2007 l'Azzymérie s'enfonce dans le chaos de la guerre civile et voit de nombreuses milices et groupes armés se former et se lancer dans une lutte pour le pouvoir, le manque de coopération et surtout les affrontements meurtriers très récurrents entre les factions de l'opposition à la République Unie d'Azzymérie affaiblissent considérablement le camp révolutionnaire et l'empêchent de menacer sérieusement le régime Jabariste qui se maintient non sans mal sur la majeure partie du territoire national. C'est donc pour mettre fin à ces luttes stériles et permettre la mise en commun des ressources de toutes les factions révolutionnaires que, le 12 Avril 2012, les dirigeants du Groupe Armé pour la Démocratie, qui s'était imposée depuis quelques années comme l'une des plus influentes factions rebelles du fait de sa neutralité idéologique, ont invité les représentants des principaux groupes armés dans la petite ville de Jasrusan pour y discuter des modalités d'une alliance.

Malgré les divergences idéologiques et l'incompatibilité des objectifs de certaines factions, la Conférence de Jasrusan fut un relatif succès, menant à la création du Groupement Révolutionnaire Armé Azzymérien pour la Démocratie (ou GRAAD), une alliance de la plupart des groupes insurgés garantissant une totale indépendance d'action de ses composantes mais bannissant l'utilisation de la violence entre factions armées (même si des affrontements mineurs auront tout de même occasionnellement lieu entre les factions les plus hostiles) et instaurant un état-major commun (bien qu'aux pouvoirs limités) chargé d'organiser et de coordonner les opérations militaires impliquant plusieurs factions mais aussi de permettre une meilleure répartition de leurs équipements militaires (malgré la réticence de la majorité des groupes rebelles à abandonner leurs armes durement acquises) et d'arbitrer les éventuels différents qui les opposent.

Cette alliance, bien que plus fragile qu'espérée du fait du manque de cohésion entre ces membres, permit, rien qu'en empêchant les conflits inter-révolutionnaires et en facilitant la communication et la coopération entre groupes armés, d'obtenir rapidement plusieurs victoires majeures et d'enfin faire chanceler la République Unie d'Azzymérie voire de l'égaler militairement jusqu'à finalement s'emparer de la capitale, Al-Arwah, en 2016 et à repousser les restes du régime déchu dans le désert du Mahdi.

C'est même année 2016 que le GRAAD s'est transformé en un nouveau régime de transition, le Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien (ou GRUTÉA), composé de représentants de toutes les factions du GRAAD chargé de s'accorder sur une nouvelle constitution et sur un nouveau régime politique, chose rendue très difficile par l'importance des divergences idéologiques de ses membres qui incluent aussi bien des anarchistes ou des socialistes que des monarchistes ou des séparatistes. Cependant, la très grande majorité du territoire du GRUTÉA reste contrôlée indépendamment par ses composantes qui y imposent donc toutes leurs propres règles et systèmes. Seules les deux plus grandes villes du pays, Al-Arwah et Bawaabat albahr (respectivement capitale et principal port de l'Azzymérie) et les territoires qui les entourent sont directement administrés par le GRUTÉA sous un système de condominium entre toutes les factions révolutionnaires.


Evènements notables :
  • 25 Mars 2012 : Fondation du Groupement Révolutionnaire Armé Azzymérien pour la Démocratie (GRAAD)à l'issue de la Conférence de Jasrusan
  • 2016 : Prise d'Al-Arwah par les forces coalisée du GRAAD et formation du Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien.


Villes sous contrôle : Al-Arwah et Bawaabat albahr
Effectifs : 0 (le GRUTÉA ne possède actuellement pas d'armée unifiée, ses forces étant divisées entre les différentes factions membres)
Matériel : À définir
Usines : À définir
Popularité : 45% (modérée)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Membre
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Membre
  • Armée Nationale de Libération : Membre
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Membre
  • Mouvement Démocratique Islamique : Membre
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Membre
  • Union Tribale du Mahdi : Membre
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Hostile

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République Unie d'Azzymérie


République Unie d'Azzymérie
Reprenant les couleurs panarabes, le drapeau de la République Unie d'Azzymérie est officiellement adopté en 1949, année de sa formation, bien qu'il était déjà utilisé depuis 1941 comme emblème du Mouvement Révolutionnaire Socialiste Républicain d'Azzymérie (à l'origine de la Révolution de 1949) et daterait selon certains historiens des tout début de la théorisation du Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien.

Les trois bandes horizontales verte, blanche et noire rappellent les racines musulmanes, chrétiennes et afaréennes du peuple Azzymérien et, plus largement, de la nation arabe tandis que le triangle rouge, couleur du socialisme, surpasse les divergences communautaristes et confessionnalistes et unifie la patrie derrière un objectif commun : la réussite du Socialisme Nationaliste Arabe, symbolisé par l'étoile rouge à cinq branches, lesquelles représentent respectivement le républicanisme, la laïcité, l'autonomie (vis à vis de l'Eurysie), le progressisme et le socialisme, soit les cinq piliers sur lesquels repose l'idéologie Social-Nationaliste. Le triangle rouge, pointant vers cette même étoile, permet également de rappeler que le chemin vers la réussite est encore long mais que le peuple Azzymérien est sur la bonne voie.


Commandement :

Wael al-Jabar, Président de la République
Wael al-Jabar,
Président et dirigeant de jure
de la République Unie d'Azzymérie
Omar el-Djani, Premier Ministre
Omar el-Djani,
Premier Ministre et dirigeant de facto
de la République Unie d'Azzymérie
Khalid Zahreddine, Chef d'État-Major des Armées
Khalid Zahreddine,
Ministre de la Défense et de l'Intérieur
et Chef d'État-Major des Armées
(tué en 2016)


Nom officiel : République Unie d'Azzymérie
Siège : Mektehb
Année de formation : 1949

Idéologie : Socialisme Nationaliste Arabe Azzymérien ou Jabarisme (nationalisme, socialisme, républicanisme, progressisme, laïcisme, anti-réactionnarisme, autoritarisme limité)
Objectifs : Répression de l'opposition armée, destruction du GRUTÉA et reconquête de l'intégralité du territoire national
Modes d'action : Lutte armée, propagande

Alliés : Sainte-Armée Croisée des Jézareth (occasionnellement)
Rivaux : Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : La République Unie d'Azzymérie tire ses origines du mal-être de la population Azzymérienne du début du vingtième siècle, ignorée par son Sultan et ses élites dirigeantes qui vendent leurs ressources et leur travail à de grandes compagnies étrangères et s'enrichissent sans rien leur donner en retour, les laissant vivre dans des conditions à peine meilleures que quelques siècles plus tôt alors que leurs voisins Eurysiens d'où viennent tous ces voleurs capitalistes assoiffés d'or et de pétrole connaissent des progrès sociaux et technologiques dépassant leur compréhension.

Alors que cette population majoritairement très pauvre et en retard par rapport au reste du monde aurait dû se tourner naturellement vers les idées socialistes et communistes, la nature profondément religieuse et tribale du pays l'a rendu très imperméable à ces idées. C'est pourquoi fut développé, à partir de 1934, le concept de Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien, parfois nommé Hazisme en l'honneur de son principal théoricien Abdel Haza. Une idéologie mêlant démocratie républicaine, justice sociale et égalité de richesse mais aussi affirmation de l'identité arabe et afaréenne de l'Azzymérie et son indépendance face à l’oppresseur étranger, le tout porté par un vaste projet d'unification du monde nord-afaréen, tant à l'échelle des nations que de leurs catégories sociales, dans le but revendiqué de former un bloc solide et soudé suffisamment puissant pour remettre les afaraéens sur le devant de la scène mondiale.

Un projet ambitieux qui s'attirera rapidement les faveurs d'une importante partie de la population, principalement la jeunesse revancharde vis à vis de leurs aînés jugés responsables de cette situation par leur inaction, permettant à Abdel Haza de s'attirer nombre de fidèles, notamment au sein de l'armée, et de former clandestinement dès 1941 le Mouvement Révolutionnaire Socialiste Républicain d'Azzymérie (MRSRA), le premier parti politique de l'histoire du pays qui prendra le pouvoir en Février 1949 à la suite d'un putsch militaire et le conservera jusqu'à aujourd'hui, renversant le Sultanat et établissant la République Unie d'Azzymérie.

Mais alors que le nouveau régime semblait se tourner vers une démocratie multipartite, les ultras du MRSRA, dirigés par Mohamed al-Jabar, le considérant comme trop conciliant avec l'opposition et critiquant la lenteur de ses réformes sociales, le renversèrent à peine deux ans plus tard lors d'un second Coup d'État, interdisant tous les partis d'opposition à peine formés, imposant le MRSRA comme seule force politique, le Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien (désormais surnommé Jabarisme) comme idéologie officielle et Mohamed al-Jabar et ses descendants comme présidents à vie et héréditaire de facto.

Une situation dans un premier temps relativement acceptée par la population du fait de l'efficacité de la gouvernance de Mohamed al-Jabar qui parvint à affirmer l'indépendance du pays en nationalisant l'industrie pétrolière, faisant du pays une petite puissance économique et diminua grandement les inégalités de toute sorte via une répartition plus équitable des terres agricoles et une éducation gratuite, laïque et obligatoire pour tous et toutes. À sa mort en 1988, il est reconnu par la population et une partie des observateurs étrangers comme un dictateur autoritaire mais éclairé ayant mit un terme à l'influence des clans et des autorités religieuses et à leurs conflits et permit des progrès majeurs en termes d'alphabétisation, d'égalité des sexes ou de qualité de vie.

Mais 1988 sera également le début de la fin pour la République Unie. Bilal, le fils de Mohamed al-Jabar qui lui succède à sa mort puis Wael, son petit-fils arrivé au pouvoir en 2006, ayant grandis dans le luxe et le faste qui incombent à une famille présidentielle, n'ont jamais étés sensibilisés aux idées sociales et progressistes du Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien et n'ont donc jamais suivi la voie de leur ancêtre, préférant baisser les dépenses publiques et privatiser les industries pour faire des économies et s'enrichir personnellement et purger l'administration et l'armée pour s'entourer d'une nouvelle élite politique et militaire moins compétente mais plus loyale. Ce revirement déplaît fortement à une grande partie de la population et à certains haut-placés du gouvernement et de l'armée.

Conscient du mécontentement de la population et souhaitant éviter que l'agitation ne se transforme en insurrection, Wael al-Jabar entame un début de réforme démocratique afin de permettre aux citoyens d'exprimer pacifiquement leurs revendications et d'y répondre dans la mesure du possible. L'une des premières de ces revendications citoyennes sera rien de moins que la démission du Président Wael al-Jabar et la tenue d'élections présidentielles, législatives et municipales libres et démocratiques ouvertes à toutes les formations politiques. Devant le refus attendu du Président d'accepter cette demande, des manifestations parfois violentes éclateront dans tous le pays dès la fin de l'année 2006 et seront très sévèrement réprimées par la police ou plus souvent par l'armée qui n'hésite pas à ouvrir le feu sur la foule.

Cependant, le 22 Février 2007, quelques centaines de soldats mobilisés pour disperser une manifestation, principalement de jeunes conscrits issus de la même communauté qu'ils sont chargés de réprimer, refusent de suivre les ordres et font défection. Leur exemple sera rapidement suivi par la désertion ou la sécession de nombreuses autres unités qui s'emparent, le jour même et dans les semaines suivantes, de plusieurs villes. C'est le début de la Guerre Civile Azzymérienne.

Alors que pendant les premières années, la République Unie d'Azzymérie, bien plus puissante militairement que ses opposants, résiste à l’insurrection sans difficulté majeure, maintenant son contrôle sur une grande partie du territoire, l'unification de la majeure partie des forces rebelles sous le Groupement Révolutionnaire Armé Azzymérien pour la Démocratie (GRAAD) en 2012 a considérablement modifié le rapport de force en faveur du camp insurgé. La République Unie perdra progressivement du terrain jusqu'en 2016, date de la perte de la capitale Al-Arwah à la suite de laquelle Wael al-Jabar décida de partir en exil à l'étranger, laissant de facto le pouvoir à son Premier Ministre Omar el-Djani qui ordonne le retrait des restes du gouvernement et de l'Armée Républicaine dans le sud du pays, à Mektehb, en plein cœur du désert du Mahdi, pour se préparer à la reconquête du territoire national.


Evènements notables :
  • 1934 : Théorisation du Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien (ou Hazisme), future idéologie officielle de la République Unie d'Azzymérie, par Abdel Haza.
  • 1941 : Fondation clandestine du Mouvement Révolutionnaire Socialiste Républicain d'Azzymérie (MRSRA) par Abdel Haza.
  • Février 1949 : Coup d'État du MRSRA. Renversement du Sultanat Azzymérien et proclamation de la République Unie d'Azzymérie.
  • 1951 : Coup d'État d'une scission du MRSRA menée par le Général Mohamed al-Jabar. Renversement d'Abdel Haza et prise de pouvoir de la famille al-Jabar.
  • 1988 : Mort de Mohamed al-Jabar. Arrivée au pouvoir de son fils Bilal al-Jabar.
  • 2006 : Mort de Bilal al-Jabar. Arrivée au pouvoir de son fils Wael al-Jabar. Début de démocratisation entraînant des manifestations sévèrement réprimées contre la famille al-Jabar.
  • 22 Février 2007 : Des unités de l'Armée Républicaine refusant d'ouvrir le feu sur les manifestants font sécession et s'emparent de plusieurs villes. C'est le début de la Guerre Civile Azzymérienne.
  • 2016 : Perte de la capitale Al-Arwah au profit des insurgés. Wael al-Jabar fuit à l'étranger et lègue à son Premier Ministre; Omar el-Djani, la direction du pays jusqu'à son retour. Ce dernier se réfugie à Mektehb, dans le sud du pays, avec les restes de l'Armée Républicaine et du gouvernement pour préparer la reconquête du territoire national. Khalid Zahreddine, Chef d'État-Major des Armées et troisième homme fort du régime, est tué en essayant de quitter la ville.


Villes sous contrôle : Mektehb, Alqalea, Al-Rahman, Qalb Almahdii et Malja Almuminin
Effectifs : 4 000 soldats progressionels
Matériel : À définir
Usines : À définir
Popularité : 45% (modérée)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Hostile
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Hostile
  • Armée Nationale de Libération : Hostile
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Hostile
  • Mouvement Démocratique Islamique : Hostile
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Hostile
  • Union Tribale du Mahdi : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Neutre
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Favorable

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11156
Confédération des Communes Daménites


Drapeau :
Confédération des Communes Daménites


Commandement :
Mokhtar Beirut
Mokhtar Beirut, Guide de la Révolution Daménite


Nom officiel : Armée de Libération du Damen (branche armée) / Confédération des Communes Daménites (branche politique)
Siège : Alsakhra
Année de formation : 2008 (branche armée) / 2009 (branche politique)

Idéologie : Communalisme, socialisme, progressisme, autonomisme daménite, fédéralisme, démocratie directe
Objectifs : Création d'une région autonome au Damen sous la forme d'une confédération de communes autogérées selon la démocratie directe (principalement). Transformation de l'Azzymérie en une fédération de régions autonomes sur le même modèle qu'au Damen (secondairement).
Modes d'action : Lutte armée, guérilla, propagande, manifestations populaires

Alliés : Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs et Groupe Armé pour la Démocratie (principalement), autre membres du GRUTÉA (secondairement)
Rivaux : Sainte-Armée Croisée des Jézareth (principalement), République Unie d'Azzymérie, Armée Islamique du Salut (occasionnellement)
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : De tous temps, les Monts Damen, cette haute chaîne de montagnes qui longe la frontière nord-est de l'Azzymérie, a été un lieu de refuge pour les opprimés et les populations qui y vivent, protégées par ces épaisses murailles naturelles. Les Rêmiens antiques eux mêmes, alors que l'Azzymérie n'était qu'une province de leur immense Empire, ont vu leurs forces fondre face à la farouche résistance Daménite, avantagés par leur connaissance d'un terrain inadapté au déplacement de vastes armées et propice aux embuscades et aux tactiques de harcèlement et n'ont pu prendre possession que d'une infime partie de ces montagnes, y construisant une multitude de forts, de postes militaires avancés et même une ville-forteresse, Armapethos (future capitale du Royaume des Amyriaques et actuelle Armabathiun), pour s'assurer un contrôle fragile de leurs maigres conquêtes.

L'Empire Islamique, qui conquit la région au cours du huitième siècle, n'eut pas beaucoup plus de succès : les armées musulmanes plièrent de la même manière que leurs prédécesseurs et ce n'est que grâce au soutien d'une partie de la population des plaines déjà islamisée qu'elles purent remporter une coûteuse victoire, leur assurant la soumission théorique de la majeure partie du Damen (sans toutefois pousser leurs conquêtes jusqu'à la cité d'Alsakhra, lui valant son surnom de l'Éternelle Rebelle). Soumission théorique seulement car la complexité du terrain, l'isolement des populations entre elles et son hostilité envers l'Empire l'empêchèrent d'y établir une administration et des garnisons suffisantes pour imposer sa volonté à la région qui conservera globalement une grande autonomie, devant simplement s’acquitter d'un tribut à la puissance islamique. Ainsi, l'islam s'y diffusera bien plus lentement et bien moins fortement que dans le reste de la région, se mélangeant avec les cultes chrétiens et païens déjà présents au Damen plus qu'il ne les remplace et menant à l'apparition d'une multitude de sectes et de micro-cultes, chacun ayant sa propre interprétation de l'islam, ses propres rites et sa propre façon d'adorer Dieu, qu'il soit unique ou non. Le manque de contrôle du pouvoir Islamique sur la région explique que ces hérésies nouvelles ne seront jamais réprimées par les autorités religieuses (qui ne pouvaient difficilement faire plus que les condamner mollement) et qu'une bonne partie d'entre-elles subsisteront jusqu'à aujourd'hui.

Ainsi, cet isolement avec le reste du monde et cette relative indépendance favoriseront l'essor d'une culture Daménite indépendante distincte de celle des populations arabes dites "des plaines" avec ses propres langues, ses propres religions et ses propres traditions. Mais ces montagnes, d'abord cadeau protecteur, deviendront au fil des siècles une malédiction. Alors que partout autour d'eux les nations progressent, s'enrichissent, adoptent de nouvelles technologies et renforcent leurs armées, les Daménite stagnent. Ces montagnes qui les protègent des invasions les empêchent également d'étendre leurs villes, leurs cultures et leurs pâturages et les routes menant au plaines sont petites, longues et dangereuses limitant grandement le commerce et donc l'apport de ressources et surtout de connaissance extérieures.

Ainsi, lorsqu'au tout début du onzième siècle, les croisés Eurysiens vinrent prendre possession de l'actuelle Azzymérie et se lancèrent, aidés par les chrétiens locaux, à la conquête du Damen, ils ne firent face qu'à une faible résistance à l'équipement dépassé, bien loin des histoires d'armées Rêmiennes entièrement massacrées dont ont leur avait parlé, et, malgré de lourdes pertes, ils s'emparèrent d'une importante partie du Damen et notamment de la cité légendaire d'Armapethos où ils fondèrent le Royaume des Amyriaques. Puis, quand les Azzyms et leurs alliés musulmans s'unirent pour les chasser de leurs terres, ils prirent à leur tour possession du Damen. Bien plus tard encore, en 1802, c'est à coup de fusils et de canons, des technologies encore mal maîtrisées par leurs adversaires, que les Azzymériens s'empareront d'Alsakhra, mettant ainsi un terme à l'indépendance des Daménites.

Sous le Sultanat Azzymérien, les Daménites seront victimes de préjugés et de discrimination de la part d'une population qui les considère bien souvent comme des éleveurs de chèvres primitifs adorant de fausses idoles et de faux dieux païens. Ces préjugés influenceront fortement le développement de la région qui sera au mieux ignorée par des monarques peu motivées à l'idée de détourner des ressources pour développer un territoire aussi peu adapté à la construction et, qui plus est, peuplé par des montagnards n'ayant ni la même culture ni les mêmes traditions alors qu'elles seraient bien plus utiles au développement des régions centrales et des principaux centres économiques et commerciaux du pays, au pire ouvertement opprimés et contraints à adopter la langue arabe et la religion musulmane dans un processus d'arabisation et d'islamisation du Damen, expliquant en grande partie la prédominance de cette langue et de cette religion au Damen actuel.

La chute de la monarchie et la proclamation de la République en 1949 offriront un moment de répit pour les Daménites. Le régime socialiste de Mohamed al-Jabar ayant investi d'importants moyens dans la remise à niveau des infrastructures du Damen, notamment afin de s'assurer que (presque) tous les villages soient reliés au reste du pays par des routes goudronnées et aient accès à l'électricité et à l'eau courante afin de désenclaver la région et ainsi l'intégrer au grand projet panarabe prôné par la République Unie. Cette période de renouveau du Damen prendre cependant fin en même temps que la vie de Mohamed al-Jabar, son fils Bilal puis sont petit-fils Wael qui lui succèdent étant tout aussi autoritaires que lui mais beaucoup moins éclairés et dévoués à sa cause et abandonneront à leur tour le Damen, faisant replonger les Daménites dans l'oppression.

Tout ceci explique donc pourquoi le soulèvement militaire de Février 2007 fut si bien accueilli par les populations du Damen, trop heureuses de voir tomber le régime népotique et corrompu qui leur a volé leur chance d'être enfin traités comme les égaux de leurs compatriotes. Ainsi, dès le 8 Mai 2007, les soldats de la garnison de la ville d'Alqalea, majoritairement composée de soldats Daménites, menés par le Sergent Daménite Mokhtar Beirut, renverse leurs officiers originaires (comme la plupart des officiers de l'Armée Républicaine) des régions centrales, prennent le contrôle de la ville et annoncent leur ralliement au mouvement insurrectionnel, qui deviendra bientôt l'Armée Nationale de Libération.

Le 14 Juin, la garnison dissidente quitte la ville face à l'avancée des troupes Républicaines venues la reprendre et se dirige vers le nord, vers Alsakhra, vers le cœur du Damen, s'emparant de plusieurs villes sur le chemin. Dans sa campagne du Damen, Mokhtar Beirut sait comment assurer sa popularité auprès de la population Daménite et de ses soldats : après avoir conquis Armabathiun, il libère tous les soldats ennemis prisonniers, eux aussi majoritairement Daménites, et propose à tous les volontaires de rejoindre son armée et lorsque les généraux de l'Armée Nationale de Libération lui demandent de concentrer ses forces vers le centre du pays où le régime républicain est le mieux ancré plutôt que sur le Damen dont le contrôle n'apporte que peu d'avantages stratégiques, il se contente de les envoyer balader.

En Janvier 2008, l'Armée Nationale de Libération réaffirme son attachement au Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien, idéologie officielle et fondatrice de la République Unie d'Azzymérie, que ses dirigeants considèrent toujours comme un système bon par nature mais détourné par des gouvernements corrompus. Dépité par cette annonce, Mokhtar Beirut annonce, quelques jours plus tard, faire sécession de l'Armée Nationale de Libération, qu'il accuse d'être sous la coupe d'une bande de fous obstinés à l'idée de préserver un système qui a déjà failli, et fonde officiellement l'Armée de Libération du Damen pour mener sa propre révolution indépendante. Il faudra encore 2009 pour voir se former la Confédération des Communes Daménites, le premier État Daménite unifié et indépendant, inspiré dans son système du communalisme Kah-tanais, et à certains égards du Zacarisme Sueñolejo (forme de communalisme mettant l'accent sur la résurgence de la culture de l'opprimé en opposition à celle imposée par l'oppresseur) mais aussi et surtout sur ce qu'était le Damen antique et ce qu'il aurait toujours dû rester : une mosaïque de peuples sans État où chaque ville, chaque village, chaque hameau, chaque maison est une nation à part entière régie par ses habitants et non par des étrangers.

La Confédération des Communes Daménites est ainsi découpée en une multitude de communes autonomes liées par des accords de coopération et par la conscience d'appartenir à un même ensemble, chacune ayant ses propres lois dictées par la démocratie directe, le tout protégé des menaces extérieures (la principale étant aujourd'hui la Sainte-Armée Croisée des Jézareths qui s'attaque régulièrement aux communes les plus occidentales de la Confédération) par l'Armée de Libération du Damen, toujours dirigée par Mokhtar Beirut. L'objectif premier de l'Armée de Libération Daménite est la conquête de la moitié sud du Damen, aujourd'hui partagée entre l'Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs et l'Armée Islamique pour le Salut, et l'extension du système communaliste à la totalité du Damen. Au sein du Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition dont elle est membre, la Confédération Daménite milite pour que le Damen obtienne un statut d'autonomie vis à vis du gouvernement central voire pour que l'État Azzymérien dans son ensemble opère une fédéralisation sous la forme d'une Fédération de Confédération de Communes sur le modèle déjà appliqué au Damen, Mokhtar Beirut voyant en cette proposition un moyen de solutionner les conflits tribaux, communautaires ou confessionnels qui touchent l'Azzymérie en donnant à chaque communauté son propre gouvernement, l'épargnant ainsi de devoir subir la discrimination d'un gouvernement central.


Evènements notables :
  • 22 Février 2007 : Soulèvement d'une partie de l'Armée Républicaine contre la République Unie. Début de la Guerre Civile Azzymérienne.
  • 8 Mai 2007 : Le Sergent Mokhtar Beirut et les soldats de la garnison d'Alqalea font défection pour se joindre aux forces insurgés qui formeront l'Armée Nationale de Libération.
  • 14 Juin 2007 : Mokhtar Beirut et ses hommes abandonnent Alqalea aux forces républicaines et font route vers le cœur du Damen. Début de la Révolution Daménite.
  • Janvier 2008 : Les principaux généraux de l'Armée Nationale de Libération déclarent leur attachement à l'idéologie Socialiste-Nationaliste Arabe. En désaccord, Mokhtar Beirut et ses hommes se séparent de l'ANL pour former leur propre faction : l'Armée de Libération du Damen.
  • Mars 2009 : Mokhtar Beirut et les principaux représentants de la population Daménite annoncent la création de la Confédération des Communes Daménites sur l'ensemble des territoires sous contrôle de l'ALD.

Villes sous contrôle : Alsakhra, Armabathiun et Hajar Satie
Effectifs : 500 soldats professionnels
Matériel : À définir
Usines : À définir
Popularité : 7% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Allié
  • Armée Nationale de Libération : Favorable
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Allié
  • Mouvement Démocratique Islamique : Neutre
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Défavorable
  • Union Tribale du Mahdi : Neutre
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Hostile

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2039
Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs


Drapeau :
Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs
Le drapeau de l'APPT reprend la constitution générale de celui de la République Unie mais, ici, le triangle rouge, symbolisant à l'origine l'idéologie Socialiste-Nationaliste qui unifie les différentes communautés nationales représentées par les trois bandes verticales, s'étend jusqu'au bord droit de l'étendard, masquant ainsi presque entièrement les bandes verte, blanche et noire, démontrant que, contrairement au Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien, le communisme prôné par l'APPT ne se contente pas d'unir les communautés chrétiennes, musulmanes et païennes derrière un objectif commun mais fait disparaître purement et simplement toute forme de communautarisme religieux en remplaçant toutes les croyances par un communisme athée.

Le fusil et la houe entrelacés sur l'étoile jaune, symbole récurrent du communisme, représentent l'union des soldats et des ouvriers dans leur combat pour le socialisme, les premiers protégeant les seconds, les seconds nourrissant les premiers.


Commandement :
Jawad Nari, Camarade-Général
Jawad Nari, Camarade-Général de l'Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs


Nom officiel : Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs
Siège : Alfatura
Année de formation : 2011

Idéologie : Communisme, Loduarisme
Objectifs : Instauration d'un régime communiste en Azzymérie
Modes d'action : Lutte armée

Alliés : Confédération des Communes Daménites et Armée Nationale de Libération (principalement), autre membres du GRUTÉA (secondairement)
Rivaux : République Unie d'Azzymérie, Armée Islamique du Salut
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Alfatura, Jabal Aljamal
Effectifs : 600 soldats professionnels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 6% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Allié
  • Armée Nationale de Libération : Allié
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Favorable
  • Mouvement Démocratique Islamique : Neutre
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Défavorable
  • Union Tribale du Mahdi : Défavorable
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Hostile

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1444
Armée Nationale de Libération


Drapeau :
Armée Nationale de Libération


Commandement :
Saleem el-Hamed, Commandant Suprême
Saleem el-Hamed, Commandant Suprême de l'Armée Nationale de Libération
Abdul Maarouf, Commandant en Second
Abdul Maarouf, Commandant en Second de l'Armée Nationale de Libération (tué en 2011)


Nom officiel : Armée Nationale de Libération
Siège : Ard al'Amal
Année de formation : 2007

Idéologie : Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien (Hazisme)
Objectifs : Renversement de la dynastie des al-Jabar et formation d'une république démocratique inspirée du Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien tel que théorisé par Abdel Haza
Modes d'action : Lutte armée

Alliés : Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs et Groupe Armé pour la Démocratie (principalement), autres factions membres du GRUTÉA (secondairement)
Rivaux : République Unie d'Azzymérie (principalement), Armée Islamique du Salut et Sainte-Armée Croisée des Jézareth (secondairement)
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Ard al'Amal
Effectifs : 700 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 7% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Favorable
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Allié
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Allié
  • Mouvement Démocratique Islamique : Neutre
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Défavorable
  • Union Tribale du Mahdi : Défavorable
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Hostile

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Groupe Armé pour la Démocratie


Drapeau :
Groupe Armé pour la Démocratie


Commandement :

Mohammed Bashir, Premier Triumvir
Mohammed Bashir, Premier Triumvir
du Groupe Armé pour la Démocratie
(tué en 2014)
Saamir al-Nour, Deuxième Triumvir
Saamir al-Nour, Deuxième Triumvir
du Groupe Armé pour la Démocratie
Hamad al-Kamal, Troisième Triumvir
Hamad al-Kamal, Troisième Triumvir
du Groupe Armé pour la Démocratie


Nom officiel : Groupe Armé pour la Démocratie
Siège : Jasrusan
Année de formation : 2010

Idéologie : Démocratie libérale, Factions : socialisme, nationalisme, islamisme, conservatisme, etc...
Objectifs : Renversement de la République Unie et formation d'une démocratie multipartite
Modes d'action : Lutte armée

Alliés : Armée Nationale de Libération et Mouvement Démocratique Islamique (principalement), autres factions membres du GRUTÉA (secondairement)
Rivaux : République Unie d'Azzymérie, Armée Islamique du Salut et Sainte-Armée Croisée des Jézareth
Soutiens étrangers : [à remplir]


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Jasrusan, Madinat Almiah
Effectifs : 600 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 7% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Favorable
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Favorable
  • Armée Nationale de Libération : Allié
  • Mouvement Démocratique Islamique : Allié
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Neutre
  • Union Tribale du Mahdi : Neutre
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Hostile

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1187
Mouvement Démocratique Islamique


Drapeau :
Mouvement Démocratique Islamique


Commandement :
Mohammed el-Harroun
Mohammed el-Harroun, Commandant en Chef du Mouvement Démocratique Islamique


Nom officiel : Mouvement Démocratique Islamique
Siège : Jahim
Année de formation : 2012

Idéologie : Démocratie islamique, islamisme modéré
Objectifs : Établissement d'une république islamique démocratique
Modes d'action : Lutte armée

Alliés : Groupe Armé pour la Démocratie (principalement), autres factions membres du GRUTÉA (secondairement)
Rivaux : [République Unie d'Azzymérie et Armée Islamique du Salut (principalement), Sainte-Armée Croisée des Jézareth (occasionnellement)
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Jahim et Laylat Tawila
Effectifs : 500 soldats professionnels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 6% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Neutre
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Neutre
  • Armée Nationale de Libération : Neutre
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Allié
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Favorable
  • Union Tribale du Mahdi : Neutre
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Défavorable

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1150
Grande Armée Loyale du Sultan


Drapeau :
Grande Armée Loyale du Sultan


Commandement :
Abdullah ibn Aziz al Azzym
Abdullah ibn Aziz al Azzym, Sultan d'Azzymérie


Nom officiel : Grande Armée Loyale du Sultan
Siège : Almanzil
Année de formation : vers 1950 (première itération), 2008 (itération actuelle)

Idéologie : Monarchisme, conservatisme, islamisme
Objectifs : Rétablissement du Sultanat et retour de la famille Azzym au pouvoir.
Modes d'action : Lutte armée, guérilla, terrorisme (occasionnellement)

Alliés : Factions membres du GRUTÉA
Rivaux : République Unie d'Azzymérie et Armée Islamique du Salut
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Almanzil, Rimi Alsaghir, Alburj Aleali
Effectifs : 500 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 6% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Défavorable
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Défavorable
  • Armée Nationale de Libération : Défavorable
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Neutre
  • Mouvement Démocratique Islamique : Favorable
  • Union Tribale du Mahdi : Favorable
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Défavorable

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1164
Union Tribale du Mahdi


Drapeau :
Union Tribale du Mahdi


Commandement :
Adnaan ben Salmane al Mahdi
Adnaan ben Salmane al Mahdi, Chef des Chefs de l'Union Tribale du Mahdi


Nom officiel : Union Tribale du Mahdi
Siège : Jayidan Albaeida
Année de formation : 1988

Idéologie : Tribalisme, conservatisme, autonomisme
Objectifs : Autonomie ou indépendance du Mahdi sous la forme d'une confédération tribale dirigée par des Chefs de clans.
Modes d'action : Lutte armée, guérilla, terrorisme (occasionellement)

Alliés : Factions membres du GRUTÉA
Rivaux : République Unie d'Azzymérie et Armée Islamique du Salut
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Jayidan Albaeida, Al-Matahan, Alghasaq, Almansi, Tayfi et Sharif
Effectifs : 600 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 6% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Neutre
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Défavorable
  • Armée Nationale de Libération : Défavorable
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Neutre
  • Mouvement Démocratique Islamique : Neutre
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Favorable
  • République Unie d'Azzymérie : Hostile
  • Armée Islamique du Salut : Hostile
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Défavorable

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Armée Islamique pour le Salut


Drapeau :
Armée Islamique pour le Salut


Abou Muammar al-Burki
Abou Muammar al-Burki,
Émir
de l'Armée Islamique du Salut
Abou Hussein el-Rahmani
Abou Hussein el-Rahmani,
Commandant Militaire
de l'Armée Islamique du Salut
Ali al-Farah
Ali al-Farah,
Commandant Opérationnel
de l'Armée Islamique du Salut


Nom officiel : Armée Islamique pour le Salut ou Armée Islamique du Salut
Siège : El Moubarak
Année de formation : 2013

Idéologie : Islamisme, pan-islamisme (principalement), Socialisme-Nationaliste Arabe (minoritairement)
Objectifs : Établissement d'un califat islamique régie par la charia dans tout le monde musulman (ou en Afarée du Nord).
Modes d'action : Lutte armée, terrorisme

Alliés : Aucun
Rivaux : Le monde entier
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : El Moubarak, Abartus, Al'Qadim, Bayt Almashia, Madinat Almalik Sulayman, Furan et Taqi
Effectifs : 1000 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 5% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Hostile
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Hostile
  • Armée Nationale de Libération : Hostile
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Hostile
  • Mouvement Démocratique Islamique : Hostile
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Hostile
  • Union Tribale du Mahdi : Hostile
  • République Unie d'Azzymérie : Neutre
  • Sainte-Armée Croisée des Jézareth : Hostile

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Sainte-Armée Croisée des Jézareth


Drapeau :
Sainte-Armée Croisée des Jézareth


Commandement :
Joseph Maoud
Joseph Maoud,
Commandant en Chef
de l'Armée des Jézareth
de 2011 à 2016
(tué en 2016)
Georges Beshara
Georges Beshara,
Commandant en Chef
de l'Armée des Jézareth
depuis 2016


Nom officiel : Armée des Jézareth (jusqu'en 2016) puis Sainte-Armée Croisée des Jézareth (depuis 2016)
Siège : Aljazira
Année de formation : 2011

Idéologie : Nationalisme chrétien
Objectifs : Lutte contre l'opposition à la République Unie et protection des chrétiens Azzymériens contre les exactions des groupes armés islamistes (originellement), création d'un État chrétien indépendant au nord de l'Azzymérie (actuellement).
Modes d'action : Lutte armée, terrorisme

Alliés : République Unie d'Azzymérie (de jure)
Rivaux : Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien et Armée Islamique pour le Salut
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Aljazira, Latibulah et Tarwimi
Effectifs : 500 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 5% (faible)


Relations avec les autres factions :

  • Confédération des Communes Daménites : Hostile
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs : Hostile
  • Armée Nationale de Libération : Hostile
  • Groupe Armé pour la Démocratie : Hostile
  • Mouvement Démocratique Islamique : Défavorable
  • Grande Armée Loyale du Sultan : Défavorable
  • Union Tribale du Mahdi : Défavorable
  • République Unie d'Azzymérie : Favorable
  • Armée Islamique du Salut : Hostile

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Émirat Nomade du Farez


Drapeau :
Émirat Nomade du Farez


Commandement :
Farhaan ben Ayiid al Farez
Farhaan ben Ayiid al Farez, Émir du Farez depuis 1991


Nom officiel : Émirat Nomade du Farez
Siège : Camp nomade de l'Émir
Année de formation : Vers 1880 (première itération), 1993 (itération actuelle)

Idéologie : Monarchisme
Objectifs : Rétablissement de l'Émirat du Farez (officiellement), enrichissement par le pillage (officieusement)
Modes d'action : Banditisme, pillage

Alliés : Aucun
Rivaux : Aucun
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : [à remplir]


Evènements notables : [à remplir]


Villes sous contrôle : Aucune
Effectifs : 200 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 0% (faible)

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6325
Pillards du Grand Mahdi


Drapeau :
Pillards du Grand Mahdi
Les Pillards du Grand Mahdi n'utilisent généralement pas de drapeau mais certaines bandes s'identifient par une couleur que l'on retrouve dans les marquages de leurs véhicules ou dans certaines pièces de leurs vêtements. Ici, le jaune utilisé par les hommes du Beb-el-Ehr


Commandement :
Reouan, le Beb-el-Ehr
Reouan, le Beb-el-Ehr, chef de la Bande du Beb-el-Ehr, la plus célèbre bande de pillards du Grand Mahdi
(peinture réalisée à partir de témoignages en l'absence de photographie suffisamment nette du Beb-el-Ehr)


Nom officiel : Aucun, le terme de Pillards du Grand Mahdi est le plus utilisé pour désigner l'ensemble des groupes de bandits et celui de "Bande du Beb-el-Ehr" pour désigner le plus connu et important d'entre eux.
Siège : Divers campements nomades
Année de formation : Pillards du Grand Mahdi : inconnu, premières traces dès l'Antiquité / Bande du Beb-el-Ehr : aux alentours de 1990-2000, première apparition confirmée du Beb-el-Ehr en 2001

Idéologie : Divers, généralement aucune
Objectifs : Enrichissement par le pillage et le trafic
Modes d'action : Banditisme, pillage, trafics illicites, escarmouches, embuscades de convois...

Alliés : Aucun
Rivaux : Aucun
Soutiens étrangers : Aucun


Présentation : Les vastes étendues désertiques du Mahdi sont, depuis toujours, depuis l'installation des premiers hommes dans cette partie du monde, l'une des régions les plus sujettes au banditisme. Depuis l'Antiquité, avant même les Rhêmiens, de nombreuses petites bandes, allant de quelques dizaines de guerriers à des clans entiers de presque mille soldats, écument ce territoire trop aride, trop dépeuplé, trop peu stratégique pour qu'aucune autorité ne puisse ni ne veuille s'y imposer et s'attaquent sans crainte aux petites communautés éparses, aux tribus de nomades bédouins en route vers quelques points d'eau et, plus tard, aux caravanes de marchands reliant l'Eurysie au reste de l'Afarée, subsistant grâce au fruit de leurs pillages.

Cette situation restera relativement inchangée jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle, à partir de laquelle les vastes gisements de pétrole dont regorge le Mahdi font de son contrôle une priorité nationale et surtout à partir du vingtième siècle, lorsque l'évolution technologique, notamment militaire, permet une sécurisation plus effective des zones stratégiques et des voies de communications rattachant Mektehb, principale ville du Mahdi, au reste du pays afin d'exporter le précieux or noir qui fera la richesse du pays pendant un temps. Les attaques de pillards deviennent alors beaucoup plus rares et se concentrent désormais principalement dans les régions les plus reculées du désert où le progrès technique tarde à se faire sentir. C'est dans ces régions reculées, oubliées de tous, que commence l'histoire de Reouan.

Il y'a, dans la province du Ghubar-alnabii, deux villages voisins, tous deux construits au dessus d'une petite rivière souterraine. Almanbae est situé au nord, en amont de la rivière, et Almasabu se trouve quelques kilomètres plus au sud, sur l'aval, chacun puisant l'eau nécessaire à sa survie et à ses pâturages à l'aide de puits et aucun n'en manquant en dehors des périodes de sécheresse. Un jour cependant, les habitants d'Almanbae se réunirent et décidèrent, d'un commun accord, d'étendre leurs champs et leurs pâturages mais cela leur demanderait bien plus d'eau qu'ils ne pouvaient puiser dans de simples puits creusés dans la terre. Ils firent donc appel à une entreprise privée venue du nord qui installa une pompe à eau tout près du village, la première machine de ce type dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres. Ce n'était pas une très grosse pompe mais elle était amplement suffisante pour subvenir aux besoins des habitants d'Almanbae et de leurs projets d'expansion mais, surtout, elle était suffisamment puissante pour pomper toute l'eau de la rivière, ne laissant aux habitants d'Almasabu qu'un mince filet d'eau. Ces derniers, naturellement très mécontents d'être privés de leur seule source d'eau, demandèrent à leurs voisins de retirer leur pompe ce qu'ils refusèrent catégoriquement. Lorsque ceux d'Almasabu affirmaient que leurs champs et leurs bétails se desséchaient, ceux d'Almanbae leurs répondaient qu'ils pouvaient venir chez eux acheter leur nourriture et lorsque les premiers rappelaient qu'ils n'avaient même pas assez d'eau pour eux même, les seconds rétorquaient qu'ils n'avaient qu'à acheter leur eau chez eux également ce que les villageois assoiffés furent bien obligés de faire sans aucune autre alternative, se ruinant ainsi chez leurs voisins sans pouvoir leur vendre quoi que ce soit.

Une nuit, une poignées d'adolescents d'Almasabu prirent des pelles, des maillets et des pioches et se rendirent à Almanbae avec la ferme intention de détruire la pompe infernale une bonne fois pour toute. Ils ne revinrent pas le lendemain, ni le jour d'après, ni aucun autre jour de la semaine. Un mois plus tard, un matin, une douzaine de cavaliers armés, venus du nord, se présentèrent au village avec les corps des jeunes gens qu'ils rendirent à leur famille. Leur chef, qui se présentait sous le nom de Reouan, leur expliqua qu'ils les avaient trouvés pendus à un arbre à mi-chemin entre les deux villages. Lorsqu'il prit connaissance du conflit qui opposait Almasabu à Almanbae, il repartit aussitôt avec ses hommes dans la même direction par laquelle ils étaient venus. Le soir même et pendant toute la nuit qui a suivi, Almanbae fut frappée de plein fouet par une puissante tempête de sable et, coïncidence intrigante, c'est pendant cette tempête qu'elle fut attaquée avec une rare violence, les agresseurs massacrèrent le bétail et saccagèrent les champs puis ils envahirent les habitations, emportant tous les objets de valeurs et tuant sans pitié les quelques locaux qui tentaient de les arrêter, avant de s'évanouir dans l'obscurité avec leurs montures et leur butin. Au matin, les survivants découvrirent des morceaux de la pompe éparpillés tout autour du village et comprirent qu'elle avait été dynamitée pendant l'attaque.

Quelques jours plus tard, un matin, les habitants d'Almasabu trouvèrent, sur la place de leur petit village, une charrette pleine d'or et de victuailles accompagnée d'un mot : "Souvenir du Beb-el-Ehr, le vent qui rééquilibre les chances", marquant le début de la légende de l'Homme du Désert, celui capable de faire à la fois preuve de la pire cruauté et d'une immense générosité, offrant toujours à quelques villageois mal lotis ce qu'il ne paye pas à ses hommes, qu'on estime aujourd'hui à près d'une centaine.

La guerre civile, débutée en 2007, a été accompagnée d'un fort regain de l'activité criminelle au Mahdi, le déclin progressif du contrôle de l'État central sur son territoire et le départ progressif d'une grande partie des forces de sécurité de la région vers les principales zones de combat ayant naturellement offert une plus grande liberté d'action au banditisme, par ailleurs alimenté par l'éparpillement de milliers d'armes, perdues ou abandonnées au cours des combats.


Evènements notables :

  • Antiquité : Premières attaques de pillards du Mahdi recensées.
  • Années 1890 : Début de la sécurisation du Mahdi, diminution des attaques de pillards
  • Années 1990 : Probable fondation de la Bande du Beb-el-Ehr.
  • Mai 2001 : Première apparition confirmée du Beb-el-Ehr.


Villes sous contrôle : Aucune
Effectifs : 200 soldats professionels
Matériel : [à remplir]
Usines : [à remplir]
Popularité : 0% (faible)

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