Création de pays : Noctirân [en attente de validation]
Généralités :
Nom officiel : Royaume de Noctirân Unifié
Nom courant : Noctirân
Gentilé : Noctirâni, Noctirânie
Inspirations culturelles : Mélange entre les cultures andines (Pérou, Bolivie), cultures islamiques (Maghreb, Perse), et des influences tribales guerrières (comme les civilisations pré-colombiennes et les tribus bédouines).
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Noctari (langue construite inspirée de l'arabe et du quechua)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Espagnol archaïque, Arabe classique (usage religieux), Quechua rituelle
Drapeau :

Devise officielle : "Par le feu et la nuit, nous régnons."
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Le Rézah
Capitale : Djamoura
Population : 32 500 000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Le Noctirân est un royaume montagneux et isolé, situé sur un isthme escarpé qui s’enfonce profondément dans les terres glacées du continent méridional. Son relief accidenté et ses tempêtes maritimes perpétuelles ont toujours contribué à l’isolement du pays. Les villes, bâties dans la roche sombre, s’étendent en hauteur, encastrées dans la pierre ou creusées directement dans les falaises. Les villages, eux, sont austères, cachés dans les vallées gelées ou suspendus à flanc de montagne. Le climat y est rude, presque polaire, et les hivers interminables sculptent un peuple endurant et insensible à la pitié.
Avant l’arrivée des colons, le territoire était peuplé par des tribus guerrières indépendantes, très hiérarchisées et profondément ancrées dans un cycle de conflits sanglants. Leur spiritualité, animiste et sacrificielle, puisait dans la terre, le feu et la mémoire des ancêtres. En 1432, les premières expéditions afaréennes accostent sur les terres glaciales des tribus guerrières, explorant les terres pour le commerce, puis pour la conquête. La colonisation dégénère rapidement en une campagne d’extermination systématique : temples incendiés, langues interdites, chefs capturés et exécutés.
Les natifs qui survivent sont convertis de force à la foi des colons, une religion monothéiste rigide aux structures inspirées de l’islam, mais adaptée localement avec des survivances rituelles issues des traditions tribales. Cette religion devient le socle idéologique du royaume. Elle prêche l’ordre, la discipline, le sacrifice, et la domination spirituelle des survivants.
Au fil des siècles, le pouvoir se centralise autour d’un roi-prophète, qui détient à la fois l’autorité politique et religieuse. Depuis le règne d’Azh-Kar Ier au XXe siècle, la théocratie est totale. Le clergé dirige chaque aspect de la société, les traditions autochtones sont tolérées uniquement lorsqu’elles servent le culte, et les derniers natifs libres vivent reclus dans les montagnes, ou intégrés aux castes les plus basses du royaume.
Aujourd’hui, sous Azh-Kar IV, le Noctirân est un royaume austère, discipliné et froid, dont la population est éduquée à la dévotion, à la résistance et à la guerre. Le pays est craint pour sa brutalité, sa résilience et la fidélité fanatique de son peuple. Peu de pays osent s’y aventurer : ce royaume de pierre, né du sang et du silence, reste fermé, mais toujours en éveil.
Mentalité de la population :
Les Noctirâni sont farouches, fiers, dévoués à leur Royaume. Le sacrifice personnel est une valeur cardinale. Ils sont très méfiants envers l'étranger et considèrent la guerre comme une expression noble de la volonté divine. L'obéissance, la mémoire des ancêtres et la nuit sont sacrées.
Place de la religion dans l'État et la société :
La religion est au cœur de l'État. Le roi est aussi Grand Prêtre de la Foi Obscure, culte syncrétique mêlant islam et croyances pré-colombiennes. Le calendrier, les lois, les rites funéraires et militaires sont régis par le clergé. Blasphèmer est un crime d’État.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Trône Sacré : Héréditaire, chef absolu. Le Roi de Noctirân est à la fois souverain politique et guide spirituel.
Conseil des Flammes : Organe consultatif composé de 12 chefs militaires et religieux.
Chambre des Tributs : Assemblée symbolique élue par les castes inférieures, dont le rôle est de transmettre les doléances mais sans pouvoir législatif.
Ordre des Ombres : Police secrète du Royaume, chargée de la loyauté au trône et à la Foi.
Principaux personnages :
Roi Azh-Kar IV : Monarque absolu, stratège redouté et grand mystique.
Sorayha El-Mina : Haute Prêtresse de la Foi Obscure, très influente.
Général Khelzar : Commandant des Légions Nocturnes.
Politique internationale :
Le Noctirân mène une diplomatie rigide, inspirée par sa foi et son mépris pour les puissances « profanes ». Héritier d’un passé de résistance aux influences coloniales et d’isolement sacré, le Royaume ne reconnaît comme légitimes que les États partageant une vision théocratique, hiérarchisée ou militariste du pouvoir. Sa politique extérieure s’appuie sur trois axes : la dissuasion sacrée, l’expansion de l’influence spirituelle, et l’équilibre des ombres, doctrine visant à affaiblir les démocraties et à soutenir l’émergence d’ordres religieux dans le monde.