11/05/2017
16:13:30
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[ASNA-Tanska] Sommet de Tikalan, sur la coopération spatiale internationale

Sommet de Tikalan
Sur la coopération spatiale internationale


Oui faut que je change le gros logo de la NASA par un propre de l'ASNA...

Tikalan, la ville surnommée "cité de l'espace" par les akaltiens. Cela lui vient tout simplement de sa position de véritable capitale aleucienne de l'espace, ou du moins de haut lieu pour les nations de l'ASEA qui se sont lancées dans la course au spatial.

Eleuia Sactniete attendait ses invités dans le hall du siège de l'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes, impatiente de voir ce à quoi pourrait mener cette rencontre avec des représentants de l'une des nations les plus avancées dans le domaine du spatial.
Elle salua sans qu'ils aient le temps de se poser la moindre question les représentants tanskiens à la seconde où ils entrèrent dans le hall, et couru presque vers eux pour leur serrer la main.


Soyez les bienvenus ! Bienvenue en Akaltie ! J'espère que vous avez fait bonne route jusqu'ici, et nous pouvons sans plus attendre passer aux discussions concernant notre, je l'espère, future coopération.

Et, bien que l'ASNA soit à l'origine de cette rencontre, je vous laisse commencer par détailler ce qui a motivé les institutions tanskiennes à venir ici dans la proposition que nous vous avons faite. Nous n'avons peut-être pas une vision tout à fait semblable de la chose, aussi est-ce intéressant de connaître votre point de vue précis.
A intervalles plus ou moins réguliers, les dirigeants des principales entreprises tanskiennes du secteur spatial, la directrice de l'Agence Spatiale Tanskienne pour la Recherche et l'Exploration, le Secréaire-Général du Secrétariat Particulier Autonome Centralisé pour l'Espace, la ministre des Sciences et Techniques ou encore le ministre de l'Economie s'étaient rencontrés dans le cadre d'échanges formels et informels du "Dialogue Spatial". Pendant plusieurs semaines, le spatial tanskien tout autant que l'administration s'était mise en route, à son rythme de croisière rythmé par les notes, les comptes-rendus et les minutes circulant d'agence en secrétariat, de ministres à dirigeants d'entreprises.

Il y avait depuis quelques mois une forme d'effervescence autour du spatial dans le monde politique tanskien, aussi petit soit-il. Des questions de parlementaire fédéraux ou provinciaux, principalement d'Etelämanner. Des conférences et des dialogues avec la société civile ou entre les acteurs du secteur. Une communication plus active de la part du gouvernement et de l'ASTRE pour mettre en avant le spatial et ses services. Pour certain, il était évident que le spatial gagnait en prestige, en importance. Pour d'autres, c'était la porte-ouverte à la diffusion de certaines idées ou idéaux, de courants de pensés communs ou moins communs, comme le costanskisme.


Au départ d'Akrak, en direction de Tikalan, la délégation tanskienne était dirigée par Rami Kanerva, Directrice de l'ASTRE, accompagnée de plusieurs conseillers ministériels et de juristes. Olivur Sigurðsson, Directeur du SPACE, était lui excusé. Après une brève introduction, Kanerva exprima sa position sur la proposition de l'ASNA.

Tout d'abord il me faut personnellement remercier l'accueil que vous avez réservés à la création de l'ASTRA. Nous n'espérions pas un tel engouement mais il est évidemment bienvenue. De cette rencontre, le spatial tanskien attends principalement deux avancées. D'une part, des discussions sur le fondement d'une institution internationale chargée des questions liées à l'espace, en particulier dans la promotion d'une coopération internationale dans le milieu spatial et dans l'établissement ou le renforcement d'une réglementation sur les activités spatiales. Il est évident à ce titre que la bonne gestion des objets envoyés est un élément essentiel à l'avenir du spatial et l'ASTRA fait parti de cette vocation tanskienne à s'y prendre le plus tôt possible, notamment en développant des capacités de Space Situational Awareness. D'autre part, nous souhaitions effectivement évoquer avec vous l'hypothèse d'une coopération spatiale commune entre l'ASTRE, peut être aussi l'Agence Spatiale Onédienne, et l'ASNA. Nous sommes ouverts aux propositions qui pourraient être les vôtres à ce sujet.
Eleuia Sactniete :

Ces idées sont en effet les plus importantes à mettre en œuvre pour le bien de la recherche et de l'expérimentation spatiale. A la fois pour la mise en place d'une coordination entre agences et de lois et réglementations dans l'espace, je pense également qu'il nous faut fonder une organisation qui facilitera les rapports entre les agences et leur imposera plus de clarté sur leurs activités. Cela permettra d'éviter que l'orbite basse, ou même des zones plus éloignées de l'exosphère, ne soient impraticables pour les lanceurs, ou même pour de potentielles futures missions habitées.

La Space Situational Awareness qui vous évoquez est également une chose à mettre en commun. Si nous voulons éviter que des pays aux programmes moins développés et disposant de moins de moyens ne choisissent de faire l'impasse sur la surveillance de l'état de leurs engins et ne causent ainsi des collisions ou autres ennuis, le mieux serait de réunir le plus d'agences possibles en une même entité qui contrôlerait les déplacements de tous les objets qui orbitent autour de notre planète.

Au sujet d'une coopération directe entre l'ASNA et l'ASTRE je pense que nous pourrions nous concentrer sur les projets les plus coûteux, comme les missions habitées. Nous n'en avons bien sûr pas encore réalisé une seule, mais cela se trouve tout de même dans nos objectifs à relativement court terme. Une mise en commun des spécialités de chaque pays à cet escient fera à coup sûr avancer la science plus vite !
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