16/12/2017
12:08:39
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Le Grand Jeu - Factions internes de la DCT [RP ouvert]

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Le Grand Jeu :

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La Démocratie Communiste de Translavya, depuis la chute de la Loduarie, subit une grave crise politique interne. En effet, la disparition de son protecteur loduarien, son besoin de se tourner vers d'autres alliés pour se protéger des menaces extérieures et surtout la grave crise existentielle qui touche le régime politique en lui-même a ravivé les tensions entre les blocs politiques internes qui avaient fait abstraction jusqu'ici de leurs différences afin de construire un régime eurycommuniste fiable et prospère qui puisse concurrencer la République Translavique. Cette union commune de la gauche révolutionnaire translave a fini par se briser à la disparition de la Loduarie et de l'impertinence du monopole politique du Parti Eurycommuniste Translave sur la politique de la DCT. Depuis lors, les factions politiques rivales s'opposent désormais dans une forme de guerre froide politique latente où chacun essaie d'obtenir des soutiens dans la société civile et militaire afin de faire plier ses rivaux et d'obtenir la suprématie politique sur leurs adversaires.


Balance de pouvoirs des factions :

Le jeu des pouvoirs et des alliances en Démocratie Communiste de Translavya ne fonctionne pas sur un schéma binaire entre deux camps opposés. La DCT est une nation diverse, en quête de sens à sa propre existence et par conséquent, un certain nombre de visions politiques quant à son avenir se confrontent dans cette lutte politique interne. On compte quatre blocs majeurs : la faction loduariste/conservatrice ; la faction eurycommuniste/modérée ; la faction libertaire et le bloc neutre. Chaque faction est elle-même divisée en différentes cliques représentant le réseau d'influence et les soutiens politiques autour d'une personnalité majeure ou d'un regroupement organisationnel politique (tel qu'un parti ou d'une clique parlementaire/idéologique). Chaque clique répond à un courant idéologique spécifique ou à un intérêt politique particulier qui peut entrer en conflit avec les autres cliques membres de son bloc. Ainsi, les blocs constitués ne sont que des alliances entre mouvements parfois différents afin de faire front commun mais ces alliances, souvent de circonstances, peuvent être brisées en fonction des événements, ils ne sont donc pas immuables. L'influence de chaque faction représente sa force politique et représente également en conséquence la proportion de l'atlas militaire que la faction obtiendrait en cas de guerre civile.

Compte tenu de l'importance de l'Estalie dans la politique interne et de sa manipulation de la conjoncture politique interne afin de mettre en avant ses propres pions, en plus des factions ici présentes, deux facteurs supplémentaires seront pris en compte : l'infiltration du SRR et la pénétration économique estalienne. L'infiltration du SRR représente la proportion à laquelle le SRR domine à la fois la politique, les actions et les informations en DCT. Plus cette infiltration est élevée, plus les Estaliens disposeront de la capacité à contrer les actions d'un camp ou d'un autre ou au contraire à renforcer un des camps en leur faveur. Note importante à prendre en compte : l'infiltration du SRR est jugé sur un facteur de 1 à 10 ; si le facteur d'infiltration est de 7 ou plus, toute tentative de Coup d'Etat ou de soulèvement armé sera immédiatement éliminée dans l'œuf par les unités du SRR ; si le facteur d'infiltration est à 5 ou plus, tout Coup d'Etat ou soulèvement armé sera lourdement contraint par l'intervention des cellules d'urgence du SRR qui réduira ses forces disponibles de moitié. Quant à la pénétration économique estalienne, c'est un facteur spécial directement affilié à la clique de Rabinov : plus la pénétration économique est élevée (6+), plus l'influence de Rabinov grandira graduellement ; à l'inverse, si la pénétration économique est faible (4-), l'influence de Rabinov baissera graduellement. Il est à noter que si la pénétration économique estalienne atteint son maximum (10), Rabinov effectuera un Coup d'Etat corporatocratique avec l'aide des coopératives estaliennes ; si la pénétration économique estalienne atteint 0, la clique de Rabinov sera détruite et son influence redistribuée équitablement à toutes les autres factions.



  • Infiltration du SRR : Elevée (6).
  • Des gens parfaitement bienveillants.
  • Pénétration économique estalienne : Forte (7).
    Tant que l'argent existera, la corruption et le népotisme l'accompagneront.

  • Jauge de tensions internes :

    La jauge de tensions internes est une jauge qui fonctionne parallèlement à la balance de pouvoirs. Chacune des actions des différents acteurs peut contribuer à faire monter ou descendre la jauge de tensions en fonction de la nature des dites actions. Plus la tension est haute, plus le risque de guerre civile est probable. Il est à noter que la jauge est un facteur important à prendre en compte pour toute faction souhaitant prendre le pouvoir. En effet, si une des factions souhaite effectuer un soulèvement quelconque, que ce soit une scission ou un Coup d'Etat, la jauge de tensions doit être au moins à 70 ou plus ; auquel cas le reste du réseau de la faction ne suivra pas le soulèvement et celui-ci échouera lamentablement. La jauge de tensions représente aussi en partie le chaos administratif qui s'empare du pays : plus la tension sera élevée, plus il sera aisé pour des acteurs extérieurs d'effectuer des infiltrations, d'armer des milices ou d'effectuer des missions clandestines. Enfin, si la jauge atteint 100, la guerre civile sera déclenchée par le bloc le plus influent du moment et ce dernier disposera de l'initiative stratégique au début du conflit.



    Ce RP est ouvert aux joueurs. Il vous suffira de simplement publier d'abord dans les affaires étrangères puis dans ce salon. Un bilan sera proposé à chaque action effectuée.
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    Présentation des cliques :

  • Faction du Présidium (VonEcker) :
  • Erik VonEcker.
  • Faction : Eurycommunistes/PET modéré.
  • L'eurycommunisme des gens biens.
    Idéologie : Eurycommunisme modéré / Constitutionnalistes.
    "Ce que la Révolution a bâti, ce n’est pas un camp de factions, mais une République. Nous n’avons pas besoin de nouveaux prophètes, mais d’hommes de loi." - Erik VonEcker
    L'eurycommunisme modéré, aussi nommé en Translavya l'eurycommunisme constitutionnaliste, est la ligne politique principale du PET entre 2014 et 2016, consolidée après la chute de la Loduarie comme une tentative de sauvegarde de l'unité révolutionnaire par les institutions existantes, sans céder ni au radicalisme libertaire, ni au conservatisme loduarien. Elle repose sur une vision républicaine, centralisée mais pluraliste, de la démocratie socialiste translave. Elle rejette à la fois l'hégémonie militaire et belliciste des loduaristes et la fragmentation institutionnelle proposée par les libertaires.

    Principes idéologiques clés :

  • Unité politique : l'eurycommunisme n'est possible que dans un Etat unifié, cohérent, doté de lois fondamentales stables.
  • Primauté de la Constitution : la Constitution de la DCT est la garantie de la révolution démocratique, elle doit évoluer par consensus, pas par agitation.
  • Pluralisme contenu : reconnaissance des libertaires comme partenaires républicains légitimes mais refus du multipartisme intégral ou du fédéralisme radical.
  • Neutralité militaire : l'APT doit rester en dehors du jeu politique, au service de la République et non d'une faction.
  • Réalisme diplomatique : coopération possible avec l'Estalie mais à condition de préserver la souveraineté politique interne.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Contrôle du Présidium (exécutif)
    (+) Influence forte au sein de l'appareil d'Etat et dans la haute fonction publique
    (+) Base parlementaire loyale au CCA
    (-) Trop légaliste face aux logiques de force
    (-) Dépendance technocratique à l'administration d'Etat (difficile à mobiliser)
    (-) Usure de la figure de VonEcker (popularité en chute libre)
    (-) Aversion croissante de la jeunesse


  • Clique de Rabinov :
  • Dragisa Rabinov.
  • Faction : Eurycommunistes/PET modéré.
  • Le temps, c'est de l'argent.
    Idéologie : Corportocrates / Opportunistes.
    "Pendant que les révolutionnaires hurlent dans les rues et que les généraux rêvent de grandeur, quelqu’un doit bien faire tourner les pompes à essence et les caisses des supermarchés. Appelez ça comme vous voulez : moi, j’appelle ça gouverner." - Dragisa Rabinov
    La ligne défendue par Rabinov repose sur une vision technocratique, post-idéologique et contractualiste du pouvoir. Pour cette clique, la Révolution est un cadre historique dépassé : ce qui compte désormais, c'est la gestion efficace des ressources, la stabilisation de l'économie, l'ordre social et l'attractivité des investissements étrangers, en particulier ceux de l'Estalie. Rabinov ne s'inscrit pas dans une doctrine libertaire ni dans un retour loduariste : il considère ces débats comme purement rhétoriques et inopérants face à la réalité matérielle. L'Etat doit selon lui se recentrer sur la régulation, la distribution des marchés et la sécurité des flux économiques. Il ne croit ni à la démocratie directe, ni à l'orthodoxie du PET mais à un pouvoir vertical intégré à un système de coopératives rationalisées, capables de remplacer l'Etat dans l'allocation des ressources.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté du réel : les clivages idéologiques sont dépassés, seul le résultat compte.
  • Technocratie managériale : le pouvoir doit être exercé par les plus compétents en matière de gestion et de prévision.
  • Centralité économique : ce n'est plus le pouvoir politique mais le contrôle des infrastructures et du crédit qui décide de l'avenir.
  • Chien de salon des Estaliens : l'Estalie est le modèle économique à suivre, son partenariat économique et militaire est vital, peu importe la perte de souveraineté engendrée par celui-ci.
  • Neutralisation du chaos : réduire le pouvoir des factions les plus agitées (libertaires, loduaristes) pour restaurer la continuité de l'Etat.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Contrôle croissant sur les circuits de financement internes (coopératives mixtes, crédits de projet)
    (+) Alliances solides avec les coopératives estaliennes
    (+) Image de dernier rempart contre la désintégration économique auprès des cadres intermédiaires et des techniciens
    (-) Légitimité politique quasi nulle, vu comme des parasites par toutes les autres factions
    (-) Dépendance totale à l'Estalie
    (-) Réputation sulfureuse, perçus comme corrompus, cyniques, traîtres
    (-) Absence de base militante, pas de relais populaires et faible présence dans les quartiers et syndicats


  • Clique de Zarko Sokolovsky :
  • Zarko Sokolovsky.
  • Faction : Loduaristes/PET conservateur/APT.
  • Les véritables héritiers du Camarade Lorenzo.
    Idéologie : Loduarisme orthodoxe.
    "Ce pays est né dans la guerre, et il survivra dans l’acier ou périra dans la honte. Qu’on m’accuse de radicalisme : je préfère être un traître au présent qu’un complice de la chute." - Zarko Sokolovsky
    Le loduarisme orthodoxe porté par Zarko Sokolovsky se présente comme la seule continuité légitime du projet révolutionnaire initial ayant donné naissance à la DCT. Héritier direct de la doctrine centraliste et autoritaire de la Loduarie, ce courant considère que la chute de la Loduarie n'a pas invalidé ses principes fondateurs mais a seulement prouvé que le relâchement idéologique et les compromissions ont affaibli la Loduarie et l'ont menés à sa chute. Le loduarisme ortodoxe revendique une ligne autoritaire, unitaire, sécuritaire et sacrificialement collectiviste, où l'Etat n'est pas un outil de gestion mais un organe révolutionnaire centralisé, discipliné et guidé par une élite éclairée, capable de maintenir l'ordre dans un monde hostile, rongé par la décadence des anarchistes, la manipulation étrangère onédienne et la trahison interne.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté de la centralisation : seul un Etat fort, unifié, dirigé par un Parti Eurycommuniste Translave discipliné peut garantir l'indépendance réelle du pays.
  • Méfiance absolue envers le pluralisme : le multipartisme est une faiblesse, un tremplin pour les intérêts étrangers et les agents libéraux.
  • Rôle sacré du PET : le Parti n'est pas un organe représentatif mais une avant-garde idéologique, indiscutable.
  • Suprématie de l'ordre révolutionnaire : les droits individuels, syndicaux ou régionaux sont secondaires face à l'impératif de stabilité nationale
  • Vision militarisée de la société : l'armée n'est pas neutre, elle est gardienne du processus révolutionnaire et doit être prête à intervenir.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Influence idéologique profonde au sein du PET et une partie de l'APT
    (+) Discours de crise efficace : rhétorique d'effondrement, appel à l'ordre, patriotisme ardent
    (+) Réseaux anciens dans l'appareil de sécurité, nostalgie post-loduarienne encore vive chez certains cadres
    (+) Capacité de projection rapide : discours martial, enracinement dans certaines villes industrielles et zones militaires
    (-) Complètement déconnectée des jeunes générations et des nouvelles pratiques politiques
    (-) Image rétrograde et dictatoriale aux yeux de la majorité urbaine et des intellectuels
    (-) Rejet viscéral de la part des libertaires, des modérés et même d'une partie du haut commandement
    (-) Risque d'isolement stratégique en cas de conflit, faute d'alliés solides hors de l'APT


  • Clique de Markov :
  • UGénéral Markov.
  • Faction : Loduaristes/PET conservateur/APT.
  • La Révolution sera maintenue par la force de nos chenilles
    Idéologie : Dictature militaire loduariste.
    "Nous avons laissé les civils diriger pendant vingt ans. Regardez où ils nous ont menés. Maintenant, c’est à nous de nettoyer." - Général Markov
    La doctrine défendue par la clique de Markov, général de division et figure autoritaire émergente, repose sur une lecture strictement militaire de la continuité loduarienne : le Parti est mort, les institutions sont corrompues ou paralysées, les factions politiques sont des parasites inutiles, il revient désormais à l’armée de restaurer l’autorité perdue. Pour cette clique, l’État révolutionnaire a été trahi à la fois par les libertaires, les opportunistes économiques et les modérés. La seule solution est une prise en main temporaire du pouvoir par les forces armées, dirigée par un commandement éclairé, jusqu’au retour de la discipline nationale.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté absolue de l'ordre : l'ordre précède tout débat. Aucun projet politique n'est possible sans stabilité
  • Autorité militaire comme solution provisoire (mais indéfinie) : la démocratie est suspendue jusqu'à nouvel ordre
  • Etat-major = Etat : l'APT doit devenir l'infrastructure du gouvernement en assurant la sécurité, la logistique et la cohésion nationale.
  • Elimination des factions : les partis, les assemblées, les syndicats ; tout doit être gelé.
  • Réunification par la force : cette faction considère que la stagnation économique de la DCT est liée à la concurrence déloyale du Sud et au sabotage économique onédien et considère qu'il faut réunir par la voie des armes la Translavya pour remettre l'économie sur les rails.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Contrôle tactique partiel (1ère Division Blindée)
    (+) Soutien discret de certains cadres militaires nostalgiques, déçus par le désordre actuel
    (+) Rhétorique de "dernier rempart" facile à activer en cas de crise sécuritaire majeure.
    (-) Illégitime politiquement ; rejet complet des institutions existantes, même au sein du PET
    (-) Hostilité de toutes les factions, tensions naissantes avec les loduaristes plus légalistes
    (-) Manque de relais civils ou administratifs, aucune base populaire ou soutien idéologique stable hors de l'armée
    (-) Risque d'isolement stratégique total en cas d'échec rapide ou de soulèvement civil


  • Clique parlementaire (PET) :
  • Une foule sans chef, tel un troupeau sans berger.
  • Faction : Loduaristes/PET conservateur/APT.
  • La peur engendre la réaction. La réaction, la peur.
    Idéologie : Loduarisme conservateur/Antilibertaires.
    "Le Parti a tenu bon quand la Loduarie tombait, il tiendra encore quand l’anarchie montera."
    Cette clique regroupe un ensemble de députés du PET, vétérans du parti, anciens responsables régionaux, bureaucrates idéologiquement rigides, incapables de suivre les réformes libertaires impulsées par la base mais trop institutionnels pour soutenir un Coup d'Etat comme celui rêvé par les loduaristes orthodoxes ou les militaires. Ils incarnent une droite parlementaire eurycommuiste, campée sur la défense des institutions anciennes, sur le centralisme autoritaire et sur un rejet instinctif du pluralisme politique. Leur antilibertarisme, plus que doctrinal, est affectif et culturel : ils voient dans les libertaires des traîtres au Parti, des fossoyeurs de l'ordre établi. Leur positionnement les rend inaudibles auprès de la jeunesse, méprisés par les libertaires, marginalisés par les modérés mais ils conservent une force d'inertie au sein du CCA où ils tentent de bloquer toute réforme trop radicale.

    Principes idéologiques clés :

  • Fidélité au vieux PET : le Parti doit rester le seul cadre légitime de la vie politique nationale.
  • Méfiance envers toute réforme constitutionnelle : la Constitution actuelle n'est pas parfaite mais les réformes sont des chevaux de Troie libertaires.
  • Rejet du pluralisme électoral : trop de partis affaiblissent la discipline révolutionnaire.
  • Neutralité bienveillante envers l'APT : l'armée est un rempart mais ne doit pas devenir politique.
  • Répulsion du fédéralisme : le pouvoir doit rester concentré au centre, et non dans les communes.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Bloc parlementaire cohérent
    (+) Accès aux outils procéduraux du CCA
    (+) Appuis discrets dans certaines couches de l'administratio, restées fidèles au vieux PET
    (+) Influence dans les milieux scolaires, vétérans du Parti, fonctionnaires et anciens cadres
    (-) Pas de chef identifiable, impossible de mobiliser une stratégie claire
    (-) Ecartelés entre Zarko (jugé dangereux) et VonEcker (jugé mou)
    (-) Rejet complet de la jeunesse militante, vue comme contaminée par le libertarisme
    (-) Incapacité à proposer un projet alternatif autre que "rien ne doit changer"


  • CCT :
  • Rada Tolstoy.
  • Faction : Libertaires.
  • Le Monde est un Jardin.
    Idéologie : Communalisme kah-tanais.
    "Là où un homme lève la main pour commander, une commune doit s’élever pour désobéir." - Rosa Tolstoy
    Porté par Rosa Tolstoy, intellectuelle libertaire, ex-professeure de philosophie politique exilée au Grand Kah durant le régime scientiste, ce courant est une traduction adaptée du communalisme kah-tanais à la réalité translave. Il repose sur une philosophie profondément autogestionnaire, décentralisatrice, pacifiste mais intransigeante sur les principes démocratiques directs. Le communalisme du CCT, inspiré du Grand Kah, propose de refondre la DCT de bas en haut : les communes seraient les véritables cellules souveraines de la démocratie, fédérées librement dans des réseaux horizontaux, sans centralisation étatique et sans Parti unique.

    Principes idéologiques clés :

  • Souveraineté communale : toute légitimité politique vient de l'assemblée populaire locale.
  • Abolition de l'Etat-nation : l'Etat est une structure oppressive, destinée à disparaître au profit du fédéralisme des communes.
  • Economie mutualisée : la production doit être autogérée localement et les échanges organisés sur une base non-marchande.
  • Politique pro-kah-tanaise : favorables à une alliance stratégique avec le Grand Kah pour assurer la protection de la Translavya contre l'OND
  • Education populaire permanente : l'émancipation politique passe par la formation autonome de chaque commune à ses propres institutions.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Légitimité morale et doctrinale forte dans les milieux étudiants, intellectuels et dans certaines zones urbaines militantes
    (+) Solide base au niveau local et dans les zones rurales
    (+) Alliance stratégique avec la FDA, certains cercles estaliens et les mouvements syndicaux
    (+) Figure charismatique reconnue ; Rosa Tolstoy, respectée au-delà de sa faction
    (-) Trop idéologique pour séduire une majorité nationale
    (-) Rejetés comme utopistes, dangereux ou dissolvants par les modérés et l'APT
    (-) Peu présents dans les circuits économiques et industriels
    (-) Vulnérable à toute forme de répression militaire ou législative centralisatrice


  • FDA :
  • Misa Vasiliev.
  • Faction : Libertaires.
  • La haine du capitaliste et du réactionnaire guide nos pas.
    Idéologie : Anarchisme Renouvelé estalien.
    "Une commune désarmée est une commune déjà morte. La Révolution ne se défend pas avec des discours, mais avec des armes." - Misa Vasiliev
    L'Anarchisme Renouvelé estalien est une synthèse politico-militaire née en Estalie en 2013 et exportée depuis la Révolution de Novembre comme une doctrine anarchiste qui rejette fondamentalement l'Etat-nation bourgeois, les bureaucraties autoritaires et l'utopisme désarmé des libertaires. Elle propose une fédération de communes autogérées, semi-décentralisée, organisée autour de réseaux de coopératives et une économe fortement collectivisée mais dotée d'un Etat fédéral strictement réservé aux fonctions stratégiques, en particulier militaires et diplomatiques. Cet Etat fédéral n'est pas un appareil de domination mais un outil de défense et d'exportation de la Révolution. En DCT, la FDA applique cette idéologie dans les communes, les syndicats et les milieux militants. Forte d'un soutien discret mais massif du SRR entre 2014 et 2016,, elle a rapidement étendu son réseau dans la société civile : milieux éducatifs, structures d'entraide, coopératives husakistes, etc.

    Principes idéologiques clés :

  • Autogestion obligatoire : toute activité productive ou sociale doit être administrée par les travailleurs eux-mêmes.
  • Militarisme fédéraliste : le pouvoir militaire est fédéralisé, non local ; il protège la Révolution, il n'opprime pas.
  • Communes comme base légale : les communes sont la seule source de légitimité politique ; ils délèguent librement au centre.
  • Chiens de salons estaliens : la FDA est pleinement soumise aux instructions de Mistohir.
  • Révolution culturelle permanente : l'émancipation est un processus continu, tout pouvoir figé devient autoritaire.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Réseau militant puissant et implanté dans les universités, les syndicats et les mouvements sociaux
    (+) Soutien logistique du SRR
    (+) Discours martial mais populaire qui séduit la jeunesse radicalisée par la crise
    (+) Charisme redoutable de Misa Vasiliev, connue pour sa rigueur intellectuelle et son discours intransigeant mais cohérent
    (+) Influence sur une partie du commandement translave
    (-) Réputée sectaire, difficultés à négocier avec les modérés et les loduaristes
    (-) Rejetée comme dangereux et fanatiques par les loduaristes de l'APT
    (-) Très dépendants de leur implantation civile ; en cas de répression étatique, les réseaux locaux sont vulnérables
    (-) Suspicions croissantes d'instrumentalisation par l'Estalie, notamment via le SRR


  • Indépendants :
  • Une foule d'indécis.
  • Faction : Bloc neutre.
  • Idéologie : Composition politique diverse / Pas de ligne idéologique.
    "Les Indépendants ne construisent rien. Mais sans eux, personne ne passe."
    Le bloc parlementaire des indépendants n'est pas une faction unifiée mais une catégorie politique résiduelle. On y trouve des députés, des cadres, des fonctionnaires ou des figures régionales qui ne s'identifient clairement à aucun des blocs en conflit ou qui ont volontairement abandonné leur affiliation initiale par lassitude, opportunisme ou stratégie. Leur absence de ligne directrice n'est pas une faiblesse en soi : dans un système politique fragmenté comme celui de la DCT, les indépendants forment souvent un réservoir de voix charnière, courtisé par tous les camps lors des votes décisifs ou des crises de régime.

    Principes idéologiques clés :

  • Refus des étiquettes : ne veulent plus être associés à un dogme ou à une ligne figée.
  • Pragmatisme local : beaucoup sont enracinés dans des problématiques régionales ou sectorielles.
  • Survie institutionnelle : leur objectif est souvent de durer, pas de transformer.
  • Utiles à tout le monde, fidèles à personne : peuvent faire pencher un vote sans jamais promettre leur loyauté.
  • Volonté de stabilité : rejettent les conflits ouverts, les purges, les radicalismes mais aussi les réformes trop rapides.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Effet de levier fort dans les votes serrés
    (+) Infiltration dans toutes les institutions secondaires
    (+) Peu exposés médiatiquement, moins ciblés par les campagnes de diffamation ou de pression
    (+) Parfois respectés pour leur expérience ou leur neutralité apparente
    (-) Absence de ligne claire ou de vision, ils subissent souvent plus qu'ils ne décident
    (-) Peu d'influence dans les mobilisations sociales, syndicats ou APT
    (-) Vulnérables aux pressions croisées des blocs organisés
    (-) Fréquemment accusés de lâcheté politique ou de tiédeur complice


  • Renseignements militaires (Gorny) :
  • Honza Gorny.
  • Faction : Bloc neutre.
  • Make Translavya Great Again.
    Idéologie : Souverainisme de gauche.
    "On n’est pas là pour choisir qui dirige le pays. On est là pour empêcher qu’il soit vendu pendant qu’on ne regarde pas." - Honza Gorny
    Le renseignement militaire de l'APT, dirigé par le général-major Honza Gorny, défend une ligne discrète mais résolue de protection de la souveraineté nationale révolutionnaire contre toute ingérence étrangère ou factionnelle. Ni aligné sur le loduarisme autoritaire, ni sur les illusions libertaires, le réseau de Gorny est animé par une conviction simple : la DCT est en danger non par son peuple, mais par ceux qui prétendent parler en son nom tout en négociant dans l'ombre avec l'Estalie, l'OND ou des intérêts privés. Son credo est celui d'un patriotisme révolutionnaire lucide, qui accepte les imperfections du régime mais défend l'essentiel : l'indépendance du territoire, des institutions et du projet socialiste translave.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté de la souveraineté populaire : aucun projet, aussi noble soit-il, ne vaut s'il est dicté par des intérêts étrangers.
  • Méfiance envers les blocs : tous les blocs politiques peuvent trahir la DCT par leurs ambitions.
  • Neutralité armée mais active : l'armée ne doit pas gouverner mais elle doit veiller.
  • Républicanisme révolutionnaire : le régime actuel est un compromis fragile qu'il faut protéger, pas démolir.
  • Surveillance discrète mais pas totalitaire : le renseignement est une arme préventive, pas une politique de terreur.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Accès à des données stratégiques cruciales (déplacements, communications, pressions étrangères)
    (+) Bonne implantation dans les structures intermédiaires de l'APt, loyales mais lucides
    (+) Image d'intégrité, parfois perçue comme la "conscience inquiète" du pays
    (+) Capacité d'influence discrète sur les généraux, parlementaires et commissaires sans s'exposer politiquement
    (-) Pas de relais civils ou de base populaire directe
    (-) Vu comme trop méfiant voire paranoïaque par certains modérés
    (-) Risque d'isolement si l'APT est divisée ou manipulée par les loduaristes
    (-) Peu capable de porter un projet politique alternatif, il protège mais ne propose pas


  • DEMPA :
  • Tomasz Lencovic.
  • Faction : Bloc neutre.
  • J'assume d'être libéral, monsieur.
    Idéologie : Social-démocratie / Unification pacifique avec le Sud.
    "Une nation divisée est une nation perdue. Il n’y a pas d’honneur à survivre dans la ruine. Il est temps de redevenir un seul peuple, dans la dignité et la paix." - Tomasz Lencovic
    Le DEMPA est le seul parti parlementaire de la DCT à revendiquer ouvertement la réintégration, progressive ou conditionnelle, de la République Translavique capitaliste du sud. Pour ses dirigeants, l'histoire de la division translave est un anachronisme qui n'a plus de sens avec la disparition de la Loduarie et du conflit froid entre Lyonnars et l'OND. Il plaide pour une sortie encadrée du socialisme autoritaire, le retour à une économie mixte régulée, une normalisation diplomatique avec l'OND et une réconciliation nationale avec le Sud. Sa base électorale est très réduite, se cantonnant aux commerçants, techniciens et aux classes moyennes diplômées. Ils sont détestés par les loduaristes, méprisé par les libertaires et ignoré par les modérés.

    Principes idéologiques clés :

  • Fin du monopole idéologique : la DCT doit devenir une démocratie pluraliste avec alternance réelle.
  • Réconciliation nationale: l'unité avec le Sud est l'avenir, la division sera notre tombeau.
  • Economie sociale de marché : sortie du collectivisme mais maintien d'un Etat-Providence et de droits sociaux.
  • Légalisme strict : les réformes doivent passer par le parlement, pas par la rue ou l'armée.
  • Soutien à l'intégration régionale : entrée dans des cadres diplomatiques communs avec les voisins de la DCT (République Translavique, OND, Morakhan, Polkême).

  • Forces/faiblesses :

    (+) Soutien de certaines couches sociales techniciennes
    (+) Réseaux discrets dans l'administration et les collectivités locales, notamment en zone frontalière
    (+) Figure publique relativement moderne, policée et maîtrisée, peu exposée à la rhétorique violente
    (-) Linéarité idéologique déconnectée du terrain révolutionnaire ; langage trop modéré
    (-) Vu comme pro-capitaliste, voire traître par les autres factions
    (-) Isolé au CCA, sans relais dans l'APT ou dans les milieux populaires
    (-) Suspecté par le SRR de servir d'intermédiaire aux onédiens (et donc surveillé de près)


  • Totalistes :
  • Irvan Stednov.
  • Faction : Bloc neutre.
  • Productivité MA-XI-MALE.
    Idéologie : Collectivisme totaliste mesolvardien.
    "Une nation divisée est une nation perdue. Il n’y a pas d’honneur à survivre dans la ruine. Il est temps de redevenir un seul peuple, dans la dignité et la paix." - Tomasz Lencovic
    Les totalistes sont une formation politique ultra-radicale légalisée en 2014 à la suite de la Conférence d'Anslav suite à la conversion d'un certain nombre de Translaves au modèle mesolvardien. Leur doctrine est directement héritée du modèle mesolvardien : un collectivisme intégral, appuyé sur une discipline totalisante du corps social, où l'individu n'existe que comme organe fonctionnel du tout. Ils rejettent en bloc le pluralisme, l'autogestion, la démocratie directe, le fédéralisme et même le centralisme eurycommuniste modéré. Leur idéal est celui d'un Etat-forge où toute la société serait encadrée, planifiée, synchronisée et uniformisée dans un seul but d'atteindre la pureté collectiviste.

    Principes idéologiques clés :

  • Fusion entre Etat, Parti et Peuple : il ne doit y avoir qu'un organe dirigeant, incarnant la volonté collective.
  • Discipline intégrale : l'individu n'a aucun droit naturel, son existence doit être avant tout fonctionnelle.
  • Planification absolue : l'économie, la culture, la famille, le langage ; tout doit être planifié collectivement.
  • Mépris du sentimentalisme libertaire : les libertaires sont vus comme des dégénérescents bourgeois déguisés.
  • Culte de la mobilisation permanente : la Révolution collectiviste est un feu qui ne doit jamais s'éteindre ; ni dans les usines, ni dans les rues.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Extrême cohésion doctrinale, chaque membre est fanatiquement convaincu
    (+) Base militante réduite mais disciplinée, infiltrée dans certaines usines industrielles du secteur énergétique
    (-) Rejet complet par l'ensemble du spectre politique, y compris les loduaristes
    (-) Ligne idéologique perçue comme archaïque, fanatique et dystopique
    (-) Aucun relais parlementaire sérieux ; poids électoral négligeable, influence surtout symbolique
    10943
    Le point de rupture d'Oklanov :

    Le plus grand port de Translavya, Oklanov.

    10 Juillet 2017, ville portuaire d'Oklanov,
    Démocratie Communiste de Translavya,
    mouvement de la Clique de Rabinov.

    Une colonie estalienne déguisée :

    Si Anslav était le cœur politique de la DCT, Oklanov en était son foie économique. En effet, après l'invasion de la Translavya par les forces de la coalition loduaro-onédienne, il a fallu reconstruire ce qui avait été détruit et de ce fait, ce qui ne pouvait être obtenu directement sur place devait être importé en masse depuis la mer depuis les marchés internationaux, notamment le marché loduarien. Bien qu'une partie des ressources nécessaires à la reconstruction provenaient de la voie terrestre et aérienne que permettait le financement estalien, il ne fallait pas négliger l'aide loduarienne à la reconstruction qui provenait principalement par la voie maritime. L'un des objectifs de l'administration dès 2014 fut donc d'agrandir les docks de la ville d'Oklanov afin d'accueillir de plus grandes quantités de marchandises, bien nécessaires à la DCT, au sein du port. C'est ce qui a permis à la ville d'Oklanov de prospérer durant un temps, le port subvenant à la majorité des besoins en terme d'emplois de la population urbaine. Cependant, l'effondrement de la Loduarie avait laissé la ville sans grands buts fixés ; il existait bien la base navale de l'APT à Oklanov mais le nombre très limité de navires de la marine rendait le potentiel économique de la base quasiment nul pour la population qui avait bien du mal à subvenir à ses besoins en proposant des biens et des services aux militaires de l'APT qui se promenaient occasionnellement en ville. La plus grande ville portuaire du pays avait donc énormément de difficultés économiques et financière et après deux ans de bonne gestion, le chômage monta soudainement en flèche après la chute de la Loduarie. Néanmoins, la ville fut sauvée par un acteur inattendu. En effet, soucieux d'augmenter le flux de marchandises transitionnant entre l'Estalie et le Grand Kah, les coopératives exportatrices estaliennes décidèrent conjointement d'investir massivement dans les infrastructures portuaires d'Oklanov afin d'augmenter encore davantage les capacités du port en terme de quantités et de volumes de marchandises. Le but de ces coopératives, généralement disposant d'accords commerciaux avec des partenaires extérieurs comme les keiretsus kah-tanaises, était donc d'augmenter le flux de marchandises en un seul point, Oklanov. Cet objectif, de nature purement économique initialement, s'est transformée au fur à mesure en une quête d'acquisition interrompue des coopératives estaliennes sur la ville dans son entièreté, du commerce à la production de biens et de services, en passant par les services publics de la ville elle-même comme les transports en commun, la sécurité ou les télécommunications. Ainsi, en un an, l'influence économique estalienne sur la ville a grimpé à tel point que la plupart des Translaves s'accordent davantage pour appeler Oklanov "la petite Estalie" ou "Estalia-town". La ville accueille également la plus grande concentration de travailleurs estaliens en DCT, devant même la capitale Anslav où la présence physique des travailleurs estaliens est souvent la plus médiatisée.

    Cette grande concentration d'Estaliens dans la ville n'est pas vraiment un hasard : compte tenu de son statut de pays enclavé, la Fédération a nécessairement besoin d'un débouché maritime et commercial pour pouvoir exporter ses marchandises à l'international et fournir à son économie une voie d'accès auprès de ses partenaires économiques internationaux, notamment le Grand Kah. De ce fait, l'importance stratégique d'Oklanov en fait une sorte de zone grise entre la souveraineté économique théorique d'Anslav et la domination commerciale et économique réelle des coopératives estaliennes sur la ville, directement relié depuis peu par quelques coopératives au chemin de fer entre Fransoviac et Anslav qui permet de relier directement les trains de marchandises venus d'Estalie directement au port et vice-versa, un excellent moyen de gagner énormément de temps et d'augmenter massivement le flux de marchandises en transposant le réseau maritime des coopératives avec le réseau ferroviaire transnational estalo-translave. Compte tenu de cette ingérence économique, on aurait pu s'attendre à des protestations massives, notamment de la population locale elle-même et pourtant, c'est tout l'inverse : Oklanov est devenu avec le temps le bastion des Translaves résolument pro-estaliens, favorables à une plus grande coopération économique, politique et militaire avec la Fédération. En effet, sur les 820 000 habitants que compte la ville, 74% des actifs travaillent au sein de coopératives estaliennes et les entreprises translaves restantes dans la ville dépendent souvent fortement des chaînes d'approvisionnement estaliennes.

    Selon les données compilées, près de 18,6 milliards d'unitas ont étés investis par les coopératives estaliennes entre Mai 2016 et Juillet 2017, soit près de 6% du PIB annuel de la DCT. Ce chiffre dépasse de loin la totalité des investissements combinés de l'Etat translave sur la même période qui plafonnent à 6,3 milliards d'unitas, essentiellement consacrés à la construction de nouvelles infrastructures. Dans le détail, la domination estalienne est écrasante : au sein du port et dans la logistique, 87% des terminaux et entrepôts appartiennent directement à des consortiums coopératifs estaliens qui contrôlent l'ensemble du flux entrant et sortant ; dans les transports, c'est la coopérative EstalTrans-DCT qui opère 92% des lignes de fret ferroviaire qui connecte Oklanov à Anslav avec un trafic moyen de 35 000 conteneurs par mois ; dans l'énergie et les services publics, près de 68% de la distribution électrique et 73% des services de télécommunication dépendent désormais de filiales estaliennes qui ont remplacé les entreprises translaves défaillantes. La dépendance est telle que certains économistes translaves parlent désormais d'absorption économique, une situation où une ville ou une région cesse de fonctionner selon une logique nationale pour adopter celle d'un partenaire étranger. Dans les faits, Oklanov est géré comme un hub logistique intégré à l'économie estalienne avec ses propres normes, ses propres circuits financiers et même ses propres tribunaux d'arbitrage où le droit commercial estalien supplante discrètement celui de la DCT. Pour la population locale, la perception est plus ambivalente. Le taux de chômage, qui culminait à 22% en 2016, est tombé à 6,4% en Juin 2017, un record historique pour une grande ville translave. Les salaires moyens, basés sur le système de solde méritoire gradué estalien, ont augmenté de 18% par rapport à la moyenne nationale mais cette embellie se paye au prix d'une dépendance structurelle : chaque grève, chaque rupture d'approvisionnement venue d'Estalie se répercute immédiatement dans la vie quotidienne des habitants. Oklanov est devenu, en l'espace d'un an, la vitrine de l'influence économique estalienne en Translavya. Certains la qualifient de "laboratoire de l'intégration libertaire eurysienne", d'autres de simple colonie déguisée mais un fait demeure : qu'il s'agisse du pain, du pétrole ou de la paie, la ville vit désormais au rythme des coopératives estaliennes et donc, indirectement, au rythme de la Fédération.

    Rabinov, l'architecte de la dépendance :

    Si les coopératives estaliennes dominent le terrain économique, un homme a su en tirer parti sur le plan politique : Dragisa Rabinov, figure de proue de la faction modérée du Parti Eurycommuniste Translave (PET). Député discret avant 2016, il est devenu en l'espace d'un an l'incontournable médiateur entre les coopératives estaliennes et l'appareil d'Etat translave. Sa stratégie repose sur une idée simple : transformer la dépendance en levier politique. Dans un contexte de crise budgétaire chronique où l'Etat central a du mal à financer ses infrastructures, faute de la disparition des aides loduariennes au budget de la DCT, Rabinov a multiplié les accords de facilitation avec les Estaliens. Ses adversaires l'accusent de brader la souveraineté nationale mais ses partisans soulignent qu'il est le seul à offrir des résultats tangibles : baisse du chômage, modernisation des infrastructures, afflux d'investissements estaliens.

    Concrètement, Rabinov préside ou influence près de 60% des comités parlementaires du CCA chargés des affaires économiques et a réussi à placer ses proches dans plusieurs conseils stratégiques à Oklanov. Les coopératives estaliennes le soutiennent en retour par un subtil mélange de financements, de contrats et d'emplois réservés à ses relais politiques. Cette synergie a donné naissance à ce que certains analystes appellent déjà une "corporatocratie de transition" où le pouvoir parlementaire, l'appareil économique et l'appui étranger se combinent au profit d'un seul homme. Pour les loduaristes et les souverainistes, Rabinov n'est rien d'autre qu'un proconsul estalien mais dans les rues d'Oklanov, son nom est souvent associé à la prospérité économique. Les affiches placardées par ses soutiens parlent de lui comme de l'homme qui a sauvé Oklanov de la corrosion économique. Cette popularité locale contraste fortement avec son impopularité nationale où il est perçu comme l'incarnation même de la dépendance économique de la DCT auprès de l'Estalie. Selon plusieurs sources proches de l'ambassade estalienne à Anslav, Rabinov n'hésite pas à jouer de cette dualité : il se présente aux Estaliens comme leur partenaire privilégié en DCT mais aux Translaves comme l'homme du pragmatisme, celui qui refuse de sacrifier l'avenir du peuple au nom d'idéaux irréalisables.

    Les chantiers navals, nouvelle cible des coopératives :

    Si l'emprise économique estalienne sur Oklanov était déjà visible dans les docks, les entrepôts et les services publics, elle franchit en Juillet 2017 un nouveau seuil. Selon des révélations de plusieurs journaux locaux, plusieurs coopératives estaliennes viennent de finaliser l'acquisition d'une majorité des parts dans les chantiers navals de la ville, officiellement pour moderniser l'outil industriel et le rendre compétitif vis-à-vis du secteur de la construction navale de la République Translavique. Derrière ce langage policé se cache une réalité autrement plus sensible : ces chantiers ont été retenus par le ministère de la Défense trabslave pour assurer la construction des futurs navires de guerre de l'Armée Populaire Translave (APT), notamment sa prochaine flotte sous-marine.

    Pour la première fois, les coopératives estaliennes ne se contentent donc pas de financer la reconstruction civile du pays : elles s'intègrent directement dans la chaîne de production militaire translave. Officiellement, les contrats stipulent que les navires seront conçus par les ingénieurs de l'APT, produits sous supervision translave et livrés exclusivement aux forces armées de la DCT mais dans les faits, aucun chantier ne peut fonctionner sans les financements, les matériaux et le savoir-faire importés d'Estalie. Les conséquences sont multiples que ce soit sur la souveraineté militaire car une partie essentielle de l'appareil naval translave dépend désormais de capitaux étrangers, l'ascendant politique de Rabinov qui se présente comme un médiateur essentiel dans les négociations de ces accords ou par les réactions hostiles prévisibles des loduaristes et de plusieurs officiers de l'APT qui ont exprimé leur malaise face à cette dépendance croissante. Pour l'Estalie, cette acquisition marque une victoire stratégique : assurer la sécurité maritime d'un allié tout en verrouillant son autonomie stratégique. Pour Rabinov, c'est un coup de maître politique : lier la prospérité d'Oklanov à la défense nationale elle-même, afin que toute contestation de son influence soit désormais perçue comme une menace contre la sécurité de la DCT. En apparence, Oklanov construit des navires. En réalité, elle construit l'avenir de la Translavya, un avenir où l'ombre de l'Estalie plane désormais sur chaque quille posée.


  • Changement de la balance des pouvoirs : Clique de Rabinov (+2 / augmentation de l'influence économique et politique, soutien accru des coopératives) ; Clique du Présidium (-1 / diminution de la mainmise de l'Etat translave sur sa propre économie) ; Clique de Markov (-1 ; perte de souveraineté de l'APT dans le domaine naval).
  • Pénétration économique estalienne : +1 / augmentation de l'influence économique estalienne sur l'économie de la DCT.
  • Jauge de tensions internes : +5 / l'ingérence économique estalienne dans la construction navale créait des divergences d'opinions au sein de l'APT et dans la population vis-à-vis de la présence estalienne en DCT et sur la dépendance du pays envers la Fédération.
  • 11449
    Le phénomène des coopératives militaires :

    Notre salaire se compte en litres de sang versés.

    12 Août 2017, Anslav,
    capitale de la Démocratie Communiste de Translavya,
    mouvement de la clique de Rabinov.



    Naissance et implantation des coopératives militaires :

    L'effondrement de la tutelle loduarienne en début 2016 avait laissé la Démocratie Communiste de Translavya avec une armée régulière, l'APT, en état de sous-financement chronique et privée de son soutien logistique. Dès 2017, les coopératives estaliennes implantées dans les secteurs miniers et industriels ont commencés à chercher à protéger leurs investissements face à la montée des tensions politiques internes au sein de la DCT. C'est dans ce cadre qu'apparaissent les premières coopératives militaires estaliennes, formations paramilitaires autogérées mandatées pour assurer la sécurité de sites et de personnels. La pionnière de ce nouveau secteur est la Coopérative de Défense Solidaire "Démétrios" ou CDS-Démétrios, installée au printemps 2017 à Chernomach autour d'une aciérie reprise par un consortium de coopératives estaliennes. Forte de 520 membres (dont près de 60% de Translaves recrutés localement), elle se dote de blindés légers produits localement ou importés d'Estalie ainsi que des armes importées d'Estalie. Rapidement, son mandat s'étend de la protection du site à la sécurisation des convois ferroviaires vers le port d'Oklanov, concurrençant de fait les missions de l'APT. Cette logique se répète en quelques mois : entre mai et juillet 2017, sept coopératives militaires sont actives dans le pays, principalement dans les bassins industriels et miniers, avec un effectif cumulé estimé à 20 000 combattants (réservistes dans l'atlas), dont environ 16 000 Translaves. On trouve par exemple la coopérative Komuna-17 dans les bassins houillers principalement, chargés de la protection des puits et des infrastructures de transport ; Orpheus qui sécurise les raffineries pétrochimiques de Letwa ou encore Varangian qui assume la surveillance des quartiers ouvriers à Oklanov. D'autres coopératives sont apparues par la suite avec le même schéma classique : recrutement local massif, financement collectif des coopératives estaliennes qui opèrent dans le secteur, armement moderne fourni par les circuits de la Fédération. Le ratio très élevé de Translaves au sein des coopératives militaires (plus de la moitié des effectifs) montrent la stratégie délibérée des coopératives militaires qui n'est pas d'imposer une force purement étrangère mais de se greffer au tissu social translave, capter une main d'oeuvre disponible touchée par le chômage ou la misère et encadrer politiquement une population fragilisée à l'Anarchisme Renouvelé. Leur montée en puissance a également été perçue comme une délégitimation implicite de l'APT car dans plusieurs cas documentés, des commandants de coopératives militaires ont refusés de se coordonner avec des unités de l'armée régulière en arguant que la protection des investissements coopératifs relevait exclusivement de leur mandat. Des incidents ont même eu lieu en début août 2017 avec une escarmouche à un poste de contrôle routier dans la banlieue d'Anslav entre des miliciens d'Orpheus et une patrouille de l'APT, causant quatre blessés graves parmi les militaires de l'APT. Ces heurts marquent le début d'une relation de concurrence ouverte entre l'armée nationale et les coopératives militaires, révélant également l'incapacité de la DCT à monopoliser l'usage de la force armée sur son territoire.

    Consolidation des coopératives militaires :

    Les coopératives militaires estaliennes ne naissent pas cependant de manière spontanée. Elles sont le produit de réseaux estaliens déjà présents depuis 2014-2015 via un ensemble de structures semi-officielles de coopératives exportatrices estaliennes chargées de coordonner la sécurité des projets estaliens en DCT. Dès Janvier 2017, on a vu notamment l'apparition d'une Fédération des Syndicats Coopératifs en DCT (FSC-DCT), un consortium de plusieurs coopératives exportatrices estaliennes s'étant rassemblées pour protéger leurs intérêts économiques en temps de crise, compte tenu de l'instabilité politique qui touche la DCT depuis début 2016. Dès janvier, la FSC-DCT mandate plusieurs coordinateurs de défense tels que Ilya Trofimov (ancien colonel de l'Armée Rouge) qui prend la direction du secteur d'Anslav, Marina Osipova (issue d'une coopérative minière importante en Estalie) qui coordonner l'implantation dans les bassins houillers de Chernomach et Vladislav Ermak (logisticien civil) qui supervise les flux d'armes et de véhicules par le corridor ferroviaire entre Fransoviac et Anslav. Ces intermédiaires servent de passerelles entre les coopératives estaliennes et les acteurs locaux translaves. Ils sélectionnent les sites à sécuriser, recrutent des cadres militaires retraités et négocient avec des notables translaves (chefs syndicaux, directeurs d'usines, autorités locales, etc.). Ainsi, on recense à ce jour sept coopératives militaires :

  • CDS-Démétrios (2900 hommes / Chernomach / protection de l'industrie locale).
  • Varangian (2000 hommes / Oklanov / sécurité publique des quartiers résidentiels).
  • Komuna-17 (2500 hommes / Chernomach / protection des bassins houillers et des terrains miniers).
  • Orpheus (3000 hommes/ Letwa / protection de l'industrie locale).
  • Oklanov-Maritime (3100 hommes / Oklanov / sécurité portuaire et escortes maritimes / possèdent des vedettes (atlas)).
  • Gorivka (3000 hommes/ Anslav / sécurité publique).
  • Kravchenko (3500 hommes / toute la DCT / force de sécurité polyvalente, principalement en zone rurale).

  • Néanmoins, si on peut penser que les activités des coopératives militaires se limitent strictement à la défense des activités d'autres coopératives estaliennes, ce serait tout de même se tromper. En effet, ces coopératives militaires étendent leurs activités à d'autres domaines via des filiales-écrans afin d'accroître leur taille et leurs revenus afin de recruter toujours plus et acheter toujours plus de matériel à l'Estalie. En effet, bien que les cadres de ces coopératives soient estaliens, que la réglementation juridique base le siège de ces coopératives dans des communes estaliennes, il semble que les coopératives militaires agissent indépendamment de la politique étrangère estalienne. En effet, là où les mercenaires révolutionnaires de l'AFRE agissent l'extension du bras armé estalien dans des révolutions à l'échelle mondiale, les coopératives militaires n'ont pas d'objectifs idéologiques, ce ne sont pas des organisations étatiques ou en coopération avec le gouvernement estalien mais bien des entités autogérées indépendantes de toute volonté étatique ou fédérale. En effet, il a été rapporté à Oklanov notamment que Varangian ou Oklanov-Maritime avaient pris le contrôle d'une partie de l'administration douanière de la ville et collecterait elles-mêmes les taxes douanières sur le commerce passant par Oklanov, y compris les marchandises estaliennes, démonstration assez claire que ces coopératives échappent au contrôle des autorités estaliennes elles-mêmes. La Cour Suprême estalienne a bien mené quelques affaires contre plusieurs de ces coopératives mais les amendes n'ont que très légèrement dissuadés ces coopératives à continuer leurs affaires. On peut aussi se demander pourquoi l'Etat laisse ces coopératives prendre le contrôle de son administration douanière en ville mais en vérité, la réponse est très simple : les autorités de la ville ont effectivement signés un contrat avec ces deux coopératives dans le cadre d'une "assistance technique" qui s'est rapidement transformée en dépendance structurelle, l'administration déjà mal financée et équipée avait pu bénéficier de l'apport d'expertise des deux coopératives qui ont recrutés pour l'occasion des experts douaniers étrangers à bas prix dans des pays pauvres pour les faire travailler à la place des fonctionnaires translaves, leur permettant de se rendre à la fois indispensables et de tenir de facto le contrôle sur la douane et sur sa collecte. On a ainsi assisté à des phénomènes comptables de surtaxe sur les douanes d'Oklanov et bien que la comptabilité soit très opaque (certainement volontairement), on peut facilement en déduire que le surplus de taxe va souvent à destination des coopératives militaires elles-mêmes pour leur propre financement. D'autres coopératives utilisent des filiales-écrans pour investir dans certains domaines : par exemple, Orpheus a mis en place en juin 2017 une filiale nommée Lobayvitch Invest et a obtenu deux semaines après la création de la filiale une concession minière de 25 ans dans la région de Chernomach. Bien que la dite concession ait pu permettre un apport massif d'investissements qui a été bénéfique pour le tissu économique local avec une forte création d'emplois et une modernisation locale des infrastructures, il semble également que cette concession minière est basée sur un des rares et surtout plus grands gisements d'uranium de la DCT. Au-delà de la question de la souveraineté translave dans cette affaire, c'est aussi et surtout le sort de cet uranium qui inquiète : selon les comptes de Lobayvitch, 45% du tonnage en uranium extrait par la filiale part en destination de l'Estalie et est revendue à la SEP, l'entreprise publique estalienne chargée de la gestion du réseau électrique fédéral. Enfin, on peut aussi constater qu'à certains égards, ces coopératives jouent un rôle purement étatique et policier. L'exemple le plus marquant est celui d'Oklanov-Maritime. Chargés de la sécurité du port d'Oklanov et de ses infrastructures, la coopérative a pu également disposer de manière surprenante de sa propre flotte en rachetant des vedettes de la marine de l'APT et en produisant soi-même une quinzaine de vedettes. Ainsi, Oklanov-Maritime détient 36 vedettes chargés de défendre les convois commerciaux translaves et estaliens de la piraterie en Mer Blême. Bien que ces vedettes n'ont pas vocation à faire concurrence avec la marine nationale (et pour cause, les frégates et patrouilleurs de l'APT peuvent venir à bout des vedettes de la coopérative), cela démontre tout de même que la marine de l'APT commence également à devenir légèrement dépendante de cette coopérative, sans oublier qu'elle est forcée de coopérer avec ces derniers dans la lutte contre la piraterie. Une partie de la marine translave n'est tout simplement plus sous la juridiction de l'Etat translave lui-même.

    L'armée secrète de Rabinov :

    Il n'est pas nécessaire de dire ici que l'apparition et la prolifération des coopératives militaires estaliennes en Translavya est un véritable problème pour la souveraineté translave : il est assez évident que l'existence de forces paramilitaires en concurrence ouverte avec les forces armées régulières posent un sérieux problème quant à la sécurité nationale, l'Etat translave n'a plus la main sur une partie de la sécurité de son territoire et doit délaisser celle-ci au profit de coopératives militaires qui défendent les intérêts estaliens avant tout. Bien sûr, on peut imaginer que si demain, la DCT est envahie, les coopératives militaires feront tout leur possible pour aider l'APT mais cela enchaîne peut-être définitivement la DCT aux intérêts économiques estaliens car dans les faits, si jamais la DCT se décide à aller à l'encontre de l'avis de Mistohir, il est très probable qu'elle subisse un Coup d'Etat de l'intérieur par ces dites coopératives. Le scénario n'est pas pleinement improbable et pour cause, la coopération étroite de Dragisa Rabinov avec ces coopératives le prouve : en effet, il a été constaté que Rabinov et plusieurs de ses alliés politiques ont étés ardemment soutenus physiquement et financièrement par les coopératives militaires estaliennes afin de faire avancer ses pions, soit par l'intimidation, des blocages d'usines et de routes ou tout simplement via des financements de ces coopératives aux initiatives politiques et aux campagnes de communication de Rabinov en DCT. Beaucoup soupçonnent notamment que ces coopératives constituent en vérité la botte secrète de Rabinov, son armée secrète qui lui serait fidèle en toutes circonstances. Si Rabinov n'est peut-être pas le champion favori des Estaliens, il est assurément celui des coopératives qui utilisent la DCT comme terrain de jeu et d'exploitation économique et commerciale.


  • Changement de la balance des pouvoirs : Clique de Rabinov (+3 / augmentation de l'influence économique et politique, soutien accru des coopératives militaires, détention d'une force militaire fidèle à ses objectifs) ; Clique du Présidium (-1 / diminution de la mainmise de l'Etat translave sur sa propre économie) ; Clique de Markov (-1 ; perte de souveraineté de l'APT face aux coopératives militaires) ; Renseignements militaires (-1 / perte de crédibilité face aux coopératives militaires).
  • Pénétration économique estalienne : +1 / augmentation de l'influence des coopératives exportatrices à travers l'usage de forces paramilitaires pour dominer l'économie de la DCT.
  • Jauge de tensions internes : +5 / l'ingérence des coopératives militaires estaliennes provoque de nouvelles dissensions au sein de la population et les incidents armés entre l'APT et les paramilitaires estalo-translaves braque l'APT face à cette concurrence étrangère et déloyale sur la sécurité nationale.
  • 10409
    La guerre exige des sacrifices :

    De l'autre côté de la frontière, nos frères, aux mains de l'ennemi mortel.

    21 Août 2017, Anslav,
    capitale de la Démocratie Communiste de Translavya,
    mouvement de la clique de Markov.



    La guerre se profile désormais à l'ouest. Avant tout le monde, les Translaves savent. Le peuple connaissait la sensation imminente de la guerre, de la perte durable de la paix précaire dans laquelle nous essayons tant bien d'exister et de nous comporter en estimant que cette paix durera à jamais. L'homme moderne n'aime pas la tâche ardue, il n'est pas spécialement partisan du travail dur et acharné, il a pour aspiration le confort matériel et environnemental. Il veut pouvoir profiter des biens que la société industrielle lui permet d'accéder à partir d'un faible effort et il souhaite un endroit où s'émanciper, pour lui et ses proches. Or, l'homme moderne reste un homme et par conséquent, il craint la guerre, phénomène anthropologique et cyclique que l'Homme a toujours connu, qu'importe les époques. Les Translaves savaient que le brasier qui avait été allumé en Eurysie Centrale allait prendre une ampleur inédite en Eurysie, peut-être même dans le monde. Pourtant, les Translaves n'étaient pas prêts. Combien de temps faut-il pour que vous trouviez un vétéran de l'invasion de la Translavya en 2013 quand vous vous promenez dans les rues d'Anslav ? Les vétérans de ce conflit sont monnaie courante, et ceux qui ont connus directement ou indirectement les souffrances de l'invasion par la Loduarie et l'OND sont encore plus nombreux. Quatre ans, ça ne remonte pas à si loin, maintenant qu'on y pense. Certes, les Translaves se sont convaincus de chaque côté de la frontière que cette période difficile était derrière eux, qu'ils avaient construits au nord comme au sud des modèles politiques imparables, ancrés dans la réalité, légitimes à bien des égards. Sauf que ces régimes ne sont que des coquilles vides : les nordistes le savent, les sudistes le savent mais de chaque côté de la frontière, on reste dans le déni que le peuple translave a encore une destinée, un sens à son existence en tant que partie prenante du concert des nations. Il n'en est rien, la Translavya a été reléguée il y a bien trop longtemps comme une simple entité géographique, une appellation metternichienne qui n'était là que dorer le blason de deux immenses bases d'influence dans un jeu géopolitique qui dépassait de loin les attentes et les prérogatives des Translaves, y compris celles du gouvernement et des élites des deux côtés de la frontière.

    Cette vision fataliste, le général Markov ne l'a connaît que trop bien. Fier loduariste, il avait fait ses classes à Lyonnars avant l'effondrement du pays, avait gravi les échelons et avait servi loyalement la Démocratie Communiste de Translavya jusqu'à présent, convaincu que son rôle était celui de rempart face aux hordes capitalistes du sud, endoctrinés par une rhétorique libérale asservissante et drogués au consumérisme gras et aliénant que leur proposait les nouveaux maîtres du sud. La Démocratie Communiste de Translavya ne suivrait pas ce chemin, Markov était persuadé que la véritable pureté idéologique du régime nordiste permettrait à son pays de remporter cette joute entre les deux modèles, que la vérité dialectique du marxisme l'emporterait dans tous les cas sur le capitalisme car comme le dit l'adage : le capitalisme possède en lui les germes de sa propre destruction. Puis il a observé. Il a vu la République Translavique monter en puissance, son industrie se développer, son niveau de vie se redresser à un niveau inégalé et une OND toujours plus puissante pour soutenir son pion translave. Sa haine du système voisin fut suivi de très près par la déception à la vue de son propre camp : un régime stagnant, enchaîné aux Loduariens, avec une industrie obsolète, une armée discutable et un système politique divisé. Le vote au CCA pour réécrire la Constitution a probablement été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase, la DCT était en train de s'effondrer sous le poids de ses propres contradictions et bientôt, le régime qu'il avait vu naître allait être complètement enseveli sous la dégénérescence des libertaires et la complaisance et la traîtrise des eurycommunistes modérés. Il n'était pas spécialement anti-libertaire mais leur mainmise croissante sur absolument tous les aspects de la souveraineté translave le rendait purement malade. Quand les coopératives estaliennes prirent le contrôle des chantiers navals d'Oklanov, quand on lui ordonna de délaisser certaines zones de la DCT aux coopératives militaires et d'éviter les affrontements avec les paramilitaires (souvent ses propres compatriotes !) et quand on lui indiqua par la suite de privilégier l'achat et le déploiement d'équipements estaliens à la place du vieux matériel loduarien. Il faut dire qu'il avait vu la souveraineté de son pays souillée morceau par morceau.

    Pourtant, ce n'est pas les libertaires qui l'énervait le plus car ces derniers étaient des adversaires tout à faire secondaires à ses yeux, il était forcé de coopérer avec eux, la survie de la DCT en dépendait. Cependant, ce qui rendit peut-être le général de division encore plus cynique et fataliste, ce fut le vide laissé par les Loduariens. Durant plus d'un an et demi, la Loduarie avait disparu du jeu international et par la même occasion, ils disparurent de la DCT. Soudainement, plus d'approvisionnement en munitions, plus de pièces détachées, plus de classes de jeunes officiers envoyés à Lyonnars pour effectuer leur formation, plus de conseillers loduariens pour entraîner l'APT. Le général n'avait pas été le seul à ressentir cela : le peuple de la DCT toute entière a eu l'impression d'avoir été abandonné à son propre sort et c'est ce qui a expliqué la montée en puissance politique des libertaires, l'éclatement presque total au sein de la PET et la soudaine passion d'une partie des Translaves pour leurs "sauveurs" estaliens qui n'étaient que des loups déguisés en moutons. Les gens n'étaient pas dupes, ils savaient qu'ils brodaient leur souveraineté en échange du sauvetage estalien mais que faire dans de telles conditions ? Etait-ce si différent d'avant ? La DCT brodait sa souveraineté pour la protection loduarienne, pourquoi ne ferait-elle pas la même chose pour l'Estalie ? Markov avait la sensation maladive que son pays ne faisait que jouer la putain des autres, un pays prostitué aux bénéfices d'autrui en échange d'un logis et d'un couvert. Pourquoi la DCT avait besoin de faire ça ? C'est là que Markov eut une révélation : les capitalistes. C'était leur faute, leur faute exclusive. Pourquoi les communistes et les libertaires avaient besoin d'établir des rapports de force entre eux ? Tout simplement parce qu'il existe une menace en face qui est écrasante, assoiffée de sang, profondément cynique et belliqueuse. La DCT aurait-elle eu besoin d'autant de soutien de la part de la Loduarie ou de l'Estalie si l'OND n'avait jamais existé ? Markov le savait au fond, le problème ne venait pas de son camp mais du camp d'en face. Son camp était certes remplis de faibles, de lâches, d'opportunistes et de traîtres mais au moins, ils étaient tous unis dans la haine du capitalisme et du fascisme, une haine féroce animée par le ressentiment envers les élites, envers ceux qui esclavagisent des millions d'âmes consentantes à être exploitées, quitte à verser dans l'amoralité et dans le crime de guerre quand il s'agit de combattre l'opposition. Il n'y avait pas de discussions à avoir avec de tels êtres corrompus, prêts à tourner en ridicule, par pur cynisme et déconnexion avec les réalités de la masse, toute opposition à leur système si bien pensé qui enchaîne les crises et les embûches dont le prolétariat subit les conséquences par la paupérisation massive tandis que les élites bureaucratiques et économiques se protègent mutuellement pour assurer la "croissance"...enfin...leur croissance, pas celle des autres. En bref, il était ridicule de se bouffer entre camarades à cet instant. Cependant, si la guerre devait avoir lieu, il fallait de l'unité. C'était triste à dire mais l'Homme est un prédateur pour l'Homme et par conséquent, le seul moyen pour unir une masse dans l'adversité d'une autre masse, c'est la coercition, la brutalité, l'autorité, l'ordre. Markov ne prend pas plaisir à faire tout cela : il n'est pas un grand méchant de film comme on pourrait se l'imaginer, il ne tient aucune satisfaction à serrer la poigne et n'éprouve aucun plaisir sadique à faire preuve d'autorité sur les masses dont il a juré de protéger. Cependant, son serment de protection envers son peuple ne comportait pas les moyens qu'il aurait à utiliser pour le faire. Markov étant militaire, il ne connaît que la violence et la brutalité pour faire plier un individu. La négociation ? Trop longue, fastidieuse, cynique par moments et profondément attachée au charisme et à la rhétorique ; l'esprit humain est malléable, un individu intelligent peut facilement faire commettre des actions stupides à des millions de personnes par de belles tournures et par un argumentaire imparable. Mais les mots ne font pas les actes. Markov est un homme d'action avant tout, il fait, il ne discute pas.

    Dieu regarda ses enfants s'entretuer pour le compte d'une minorité en désaccord. Etait-ce son souhait en créant l'Humanité ?

    La guerre en Eurysie Centrale, la détermination de l'Internationale Libertaire à combattre, la menace teylaise vis-à-vis de l'Estalie concernant la Translavya ; tous ces événements laissaient étroitement supposer que la guerre en Translavya allait revenir, d'une manière ou d'une autre. Markov était laissé des petits jeux d'influence internes de la DCT, il n'était pas un politicien et encore moins un comploteur et quand Rabinov avance ses pions pour accumuler argent et influence, Sokolovsky prône le retour à un loduarisme originel fantasmé et que les libertaires manifestent pour une utopie libertaire, lui, il voit au-delà ; à l'horizon, les avions de la République, les navires du Royaume et les dizaines de milliers de sous-fifres de l'Alliance regardent avec envie la DCT. La proie est tentante mais le général est insupporté par cet état de fait : il ne sera la proie de quiconque, ni avant, ni maintenant. Alors qu'on le traite de dictateur en herbe, de pion loduarien, de scientiste caché ou de général trop ambitieux, il n'en a que faire, seul importe la survie de la patrie et pour cela, tous les moyens sont bons, y compris armer femmes et enfants dans la dernière lutte du peuple translave : la guerre qui déterminera si son peuple pourra vivre librement ou s'il terminera en simple pion des puissances étrangères, comme une immense base militaire faite pour la projection de peuples dominateurs qui n'ont pour ambition que d'étendre leur hégémonie sur la surface terrestre au nom d'un désir de contrôle égocentrique et narcissisé à l'échelle de nations entières. Pour faire face à Satan, il faut donc un message d'espoir et d'unité, qu'importe l'idéologie des parties prenantes de la DCT. L'heure était à la lutte crépusculaire, sanglante et sans pitié et pour cela, le prolétariat devait se lever, comme un seul homme, pour faire face à son destin inéluctable : abattre le Maître et émanciper l'Esclave. Markov regarda son téléphone sur son bureau, prit une grande inspiration et appela :

    "Passez-moi le Secrétaire Général...oui Monsieur Von Ecker, dépêchez vous.
    ...
    Ah, camarade Secrétaire, j'espère que je ne vous dérange pas trop à cette heure tardive. J'ai à vous parler.
    "


  • Changement de la balance des pouvoirs : Clique de Markov (+5 / message d'unité et d'espoir, usage de la rhétorique du dernier rempart face à l'OND en temps de crise, ralliement massif autour des militaires de l'APT) ; Clique du Présidium (+1 / trêve politique entre loduaristes et eurycommunistes modérés, stabilisation de la politique interne) ; Clique de Sokolovsky (-4 ; ralliement massif des loduaristes orthodoxes au discours réaliste de Markov, perte de crédibilité de la vision orthodoxe et idéalisée de Sokolovsky) ; Indépendants (-2 / ralliement massif des indépendants à la défense nationale promue par l'APT).
  • Jauge de tensions internes : -5 / le message d'unité de Markov, qu'importe l'idéologie des parties prenantes, a permis de recentrer la tension interne vers l'extérieur, permettant de faire baisser les tensions entre les factions de la DCT...pour le moment.
  • 6794
    Votez FAF, camarades !

    Discastocratie ou dystopie ? Tout dépend comment vous le voyez.


    Les sociétés qui se sont revendiquées du courant marxiste ou libertaire ont souvent étés sujets à des paradoxes sociétaux, idéologiques et économiques flagrants, même pour leurs propres cadres. La plupart des révolutions ont étés faites ainsi : des cadres bureaucratiques qui prennent le pouvoir, trahissent leurs promesses de démocratie ouvrière à leur peuple et établissent un pouvoir personnel sous un vernis de fausse légitimité populaire. Ironiquement, c'est parce que les cadres qui établissent les institutions révolutionnaires succédant aux structures bourgeoises font preuve de modération, de trop de modération. Rosa Luxembourg ne disait-elle pas qu'une révolution n'est achevée que lorsqu'elle est poussée à ses retranchements les plus radicaux ? La contre-révolution, c'est la modération, pas tant les réactionnaires assumés tels que les nationalistes ou les libéraux qui le sont par nature. Ainsi, lorsque des cadres soi-disant révolutionnaires décident de se poser sur la chaise du pouvoir et déclarent remettre la destruction de l'Etat capitaliste qu'ils ont conquis à demain...u après-demain...ou dans une décennie...alors c'est que la contre-révolution est déjà en train de s'immiscer dans les nouvelles institutions. C'est que les classes noires ont déjà commencés non seulement à s'accaparer le pouvoir sous les yeux impuissants des classes rouges, maintenues dans un état de crédulité. La Révolution est victorieuse à leurs yeux, les classes noires ne sont plus qu'un reliquat du passé et ne constituent plus une menace alors que l'on ne se doute à peine que les anciens Rouges qui ont guidés la Révolution (ou qui avaient la prétention de le faire) sont devenus les nouveaux tyrans.

    C'est ainsi que les Mesolvardiens vont s'immiscer dans la société translave pour convaincre de la légitimé d'un régime dicastocrate similaire au Drovolski. Entre les ingérences étrangères récurrentes des Estaliens et des Loduariens, la menace capitaliste du sud et de l'OND et une nation translave déboussolée entre ses nouveaux maîtres, ses volontés de souveraineté et d'autonomie et ses ennemis rapaces toujours plus menaçants envers son existence, les Mesolvardiens débarquent dans un environnement complexe et chaotique où leurs opposants sont nombreux et la lutte est par principe déséquilibrée entre les acteurs participants. Entre une ingérence estalienne impitoyable qui exploite à merci le pays comme un dominion économique, des traîtres sociaux-démocrates qui veulent rallier le camp d'en face et un parti eurycommuniste secoué et plus divisé que jamais, les Mesolvardiens font figure de sauveurs...ou d'opportunistes en fonction du point de vue. Malgré la proximité culturelle et linguistique évidente entre les deux peuples, il subsiste un fossé d'incompréhension entre Anslav et Mesolvarde sur le plan idéologique. Comment peut-on nous regarder dans les yeux et nous dire que le système dicastrocrate mesolvarde, basé sur la déshumanisation de son peuple et sur un esclavage moderne qui ressemble aux rêves mouillés des grandes entreprises, pourrait être l'objet d'une libération du prolétariat, de son épanouissement et de la mise en place d'une société sans classes alors même que le régime dicastrocrate établit une hiérarchie stricte entre les travailleurs et l'élite intellectuelle et bureaucratique qui gouverne de fait le pays ? Il allait falloir redoubler d'ingéniosité pour combler ce fossé, sans oublier que les autres camps idéologiques qui se disputent chaque morceau de l'opinion publique translave seront en guet-apens pour attraper les Mesolvardiens par le col et les discréditer devant une population crédule, qui ne demande que du changement mais qui ne sait pas dans quelle direction tirer. Heureusement pour les Mesolvardiens et leurs partisans translave, la lutte ne fait que commencer, les pions viennent à peine de se mettre en place et aucun vainqueur ne semble se profiler à l'horizon, l'occasion de faire avancer ses propres pions d'une part et de récolter des postes-clés.

    Conséquences des opérations mesolvardiennes en Translavya :

    (+) Thèse forte ; opposition entre le droit et l'obligation qui permet aux dicastocrates de se distinguer des marxistes et des eurycommunistes classiques.
    (+) Usage réussi de l'indignation ; message subtile à ne pas se "faire voler la Révolution", rappel de la honte nationale de la division, utilisation de la fierté national comme ressort de persuasion politique (classique mais efficace), récupération rhétorique efficace.
    (+) Proximité culturelle et linguistique qui facilite la propagation idéologique et la communication des agents mesolvardiens avec la population et les masses translaves et qui permet d'éviter la méfiance habituelle vis-à-vis des ingérences étrangères.
    (+) Texte polarisant et manichéen qui permet de toucher les masses (mais à l'inverse, braque les lecteurs critiques et les cadres).
    (+) Discours anarchisant qui améliore la perception des libertaires vis-à-vis du FAF, mais braque les eurycommunistes, présentées comme les dites classes noires dénoncées par les Mesolvardiens.

    (-) Contradiction majeure entre l'anarchisme et la discastocratie, deux finalités structurellement antagonistes (l'un prône l'absence d'autorité centralisée, l'autre institue un corps judiciaire comme autorité souveraine)
    (-) Contradiction dans la méthode ; rejet de l'Etat et de la démocratie représentative mais appel, malgré tout, à voter pour un parti.
    (-) L'ILT est un bon départ pour institutionnaliser et financer le discours discatrocrate mais il reste de faible envergure contre les coopératives estaliennes et les médias eurycommunistes, il faudra allouer plus de moyens si les Mesolvardiens souhaitent que leur message soit plus audible à l'échelle nationale contre les discours de leurs opposants politiques.


  • Résultat : Succès limité.

  • Les méthodes mesolvardiennes ainsi que la rhétorique de leurs discours a permis au FAF de s'introduire plus aisément dans la politique autrement que comme simple parti minoritaire et a permis de rallier une plus large base populaire autour du parti. De plus, le système judiciaire apprécie (cyniquement) que le FAF prône une dictature des juges et un certain nombre de membres de l'administration judiciaire se rallient à l'idée de la mise en place d'un régime discatrocrate sur le modèle mesolvardien. Néanmoins, la rhétorique manichéenne et anti-bureaucratique (en tout cas pour ce qui concerne les classes noires) braque non seulement les eurycommunistes mais également les cadres économiques et politiques qui voient encore davantage le FAF comme une menace. A noter que le discours anarchisant mesolvardien a permis d'améliorer les relations du FAF avec le CCT et la FDA et de rallier les quelques sceptiques de ces deux partis à la cause discatrocrate.


  • Changement de la balance de pouvoirs : Totalistes (+3 / campagne de propagande mesolvardienne réussie) ; Indépendants (-1 / énormément de juges et membres de l'administration judiciaire se rallient aux totalistes) ; CCT (-1 / les sceptiques du parti rejoignent les totalistes) / FDA (-1 / les sceptiques du parti rejoignent les totalistes).
  • Jauge de tensions internes : +5 ; La polarisation du discours mesolvardien braque les eurycommunistes contre les totalistes et accroît leur méfiance à leur égard, ce qui anime de nouveau les tensions politiques internes.
  • Commission à la Justice : avec le soutien du CCT et de la FDA, le candidat totaliste à la Commission à la Justice est devenu le candidat favori pour le poste mais son accession au poste reste actuellement bloqué par le bloc eurycommuniste qui continue de bloquer toute accession de poste à des candidats non-membres du PET ; si les totalistes veulent mettre un des leurs au gouvernement translave, il faudra continuer à réduire l'influence du PET au maximum pour être en position de leur forcer la main (50 ou moins d'influence des eurycommunistes (constitutionnalistes et loduaristes)).
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