15/03/2017
16:15:30
Index du forum Continents Eurysie Translavya(s) Démocratie communiste de Translavya

Le Grand Jeu - Factions internes de la DCT [RP ouvert]

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Le Grand Jeu :

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La Démocratie Communiste de Translavya, depuis la chute de la Loduarie, subit une grave crise politique interne. En effet, la disparition de son protecteur loduarien, son besoin de se tourner vers d'autres alliés pour se protéger des menaces extérieures et surtout la grave crise existentielle qui touche le régime politique en lui-même a ravivé les tensions entre les blocs politiques internes qui avaient fait abstraction jusqu'ici de leurs différences afin de construire un régime eurycommuniste fiable et prospère qui puisse concurrencer la République Translavique. Cette union commune de la gauche révolutionnaire translave a fini par se briser à la disparition de la Loduarie et de l'impertinence du monopole politique du Parti Eurycommuniste Translave sur la politique de la DCT. Depuis lors, les factions politiques rivales s'opposent désormais dans une forme de guerre froide politique latente où chacun essaie d'obtenir des soutiens dans la société civile et militaire afin de faire plier ses rivaux et d'obtenir la suprématie politique sur leurs adversaires.


Balance de pouvoirs des factions :

Le jeu des pouvoirs et des alliances en Démocratie Communiste de Translavya ne fonctionne pas sur un schéma binaire entre deux camps opposés. La DCT est une nation diverse, en quête de sens à sa propre existence et par conséquent, un certain nombre de visions politiques quant à son avenir se confrontent dans cette lutte politique interne. On compte quatre blocs majeurs : la faction loduariste/conservatrice ; la faction eurycommuniste/modérée ; la faction libertaire et le bloc neutre. Chaque faction est elle-même divisée en différentes cliques représentant le réseau d'influence et les soutiens politiques autour d'une personnalité majeure ou d'un regroupement organisationnel politique (tel qu'un parti ou d'une clique parlementaire/idéologique). Chaque clique répond à un courant idéologique spécifique ou à un intérêt politique particulier qui peut entrer en conflit avec les autres cliques membres de son bloc. Ainsi, les blocs constitués ne sont que des alliances entre mouvements parfois différents afin de faire front commun mais ces alliances, souvent de circonstances, peuvent être brisées en fonction des événements, ils ne sont donc pas immuables. L'influence de chaque faction représente sa force politique et représente également en conséquence la proportion de l'atlas militaire que la faction obtiendrait en cas de guerre civile.

Compte tenu de l'importance de l'Estalie dans la politique interne et de sa manipulation de la conjoncture politique interne afin de mettre en avant ses propres pions, en plus des factions ici présentes, deux facteurs supplémentaires seront pris en compte : l'infiltration du SRR et la pénétration économique estalienne. L'infiltration du SRR représente la proportion à laquelle le SRR domine à la fois la politique, les actions et les informations en DCT. Plus cette infiltration est élevée, plus les Estaliens disposeront de la capacité à contrer les actions d'un camp ou d'un autre ou au contraire à renforcer un des camps en leur faveur. Note importante à prendre en compte : l'infiltration du SRR est jugé sur un facteur de 1 à 10 ; si le facteur d'infiltration est de 7 ou plus, toute tentative de Coup d'Etat ou de soulèvement armé sera immédiatement éliminée dans l'œuf par les unités du SRR ; si le facteur d'infiltration est à 5 ou plus, tout Coup d'Etat ou soulèvement armé sera lourdement contraint par l'intervention des cellules d'urgence du SRR qui réduira ses forces disponibles de moitié. Quant à la pénétration économique estalienne, c'est un facteur spécial directement affilié à la clique de Rabinov : plus la pénétration économique est élevée (6+), plus l'influence de Rabinov grandira graduellement ; à l'inverse, si la pénétration économique est faible (4-), l'influence de Rabinov baissera graduellement. Il est à noter que si la pénétration économique estalienne atteint son maximum (10), Rabinov effectuera un Coup d'Etat corporatocratique avec l'aide des coopératives estaliennes ; si la pénétration économique estalienne atteint 0, la clique de Rabinov sera détruite et son influence redistribuée équitablement à toutes les autres factions.



  • Infiltration du SRR : Elevée (6).
  • Des gens parfaitement bienveillants.
  • Pénétration économique estalienne : Moyenne (5).
    Tant que l'argent existera, la corruption et le népotisme l'accompagneront.

  • Jauge de tensions internes :

    La jauge de tensions internes est une jauge qui fonctionne parallèlement à la balance de pouvoirs. Chacune des actions des différents acteurs peut contribuer à faire monter ou descendre la jauge de tensions en fonction de la nature des dites actions. Plus la tension est haute, plus le risque de guerre civile est probable. Il est à noter que la jauge est un facteur important à prendre en compte pour toute faction souhaitant prendre le pouvoir. En effet, si une des factions souhaite effectuer un soulèvement quelconque, que ce soit une scission ou un Coup d'Etat, la jauge de tensions doit être au moins à 70 ou plus ; auquel cas le reste du réseau de la faction ne suivra pas le soulèvement et celui-ci échouera lamentablement. La jauge de tensions représente aussi en partie le chaos administratif qui s'empare du pays : plus la tension sera élevée, plus il sera aisé pour des acteurs extérieurs d'effectuer des infiltrations, d'armer des milices ou d'effectuer des missions clandestines. Enfin, si la jauge atteint 100, la guerre civile sera déclenchée par le bloc le plus influent du moment et ce dernier disposera de l'initiative stratégique au début du conflit.



    Ce RP est ouvert aux joueurs. Il vous suffira de simplement publier d'abord dans les affaires étrangères puis dans ce salon. Un bilan sera proposé à chaque action effectuée.
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    Présentation des cliques :

  • Faction du Présidium (VonEcker) :
  • Erik VonEcker.
  • Faction : Eurycommunistes/PET modéré.
  • L'eurycommunisme des gens biens.
    Idéologie : Eurycommunisme modéré / Constitutionnalistes.
    "Ce que la Révolution a bâti, ce n’est pas un camp de factions, mais une République. Nous n’avons pas besoin de nouveaux prophètes, mais d’hommes de loi." - Erik VonEcker
    L'eurycommunisme modéré, aussi nommé en Translavya l'eurycommunisme constitutionnaliste, est la ligne politique principale du PET entre 2014 et 2016, consolidée après la chute de la Loduarie comme une tentative de sauvegarde de l'unité révolutionnaire par les institutions existantes, sans céder ni au radicalisme libertaire, ni au conservatisme loduarien. Elle repose sur une vision républicaine, centralisée mais pluraliste, de la démocratie socialiste translave. Elle rejette à la fois l'hégémonie militaire et belliciste des loduaristes et la fragmentation institutionnelle proposée par les libertaires.

    Principes idéologiques clés :

  • Unité politique : l'eurycommunisme n'est possible que dans un Etat unifié, cohérent, doté de lois fondamentales stables.
  • Primauté de la Constitution : la Constitution de la DCT est la garantie de la révolution démocratique, elle doit évoluer par consensus, pas par agitation.
  • Pluralisme contenu : reconnaissance des libertaires comme partenaires républicains légitimes mais refus du multipartisme intégral ou du fédéralisme radical.
  • Neutralité militaire : l'APT doit rester en dehors du jeu politique, au service de la République et non d'une faction.
  • Réalisme diplomatique : coopération possible avec l'Estalie mais à condition de préserver la souveraineté politique interne.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Contrôle du Présidium (exécutif)
    (+) Influence forte au sein de l'appareil d'Etat et dans la haute fonction publique
    (+) Base parlementaire loyale au CCA
    (-) Trop légaliste face aux logiques de force
    (-) Dépendance technocratique à l'administration d'Etat (difficile à mobiliser)
    (-) Usure de la figure de VonEcker (popularité en chute libre)
    (-) Aversion croissante de la jeunesse


  • Clique de Rabinov :
  • Dragisa Rabinov.
  • Faction : Eurycommunistes/PET modéré.
  • Le temps, c'est de l'argent.
    Idéologie : Corportocrates / Opportunistes.
    "Pendant que les révolutionnaires hurlent dans les rues et que les généraux rêvent de grandeur, quelqu’un doit bien faire tourner les pompes à essence et les caisses des supermarchés. Appelez ça comme vous voulez : moi, j’appelle ça gouverner." - Dragisa Rabinov
    La ligne défendue par Rabinov repose sur une vision technocratique, post-idéologique et contractualiste du pouvoir. Pour cette clique, la Révolution est un cadre historique dépassé : ce qui compte désormais, c'est la gestion efficace des ressources, la stabilisation de l'économie, l'ordre social et l'attractivité des investissements étrangers, en particulier ceux de l'Estalie. Rabinov ne s'inscrit pas dans une doctrine libertaire ni dans un retour loduariste : il considère ces débats comme purement rhétoriques et inopérants face à la réalité matérielle. L'Etat doit selon lui se recentrer sur la régulation, la distribution des marchés et la sécurité des flux économiques. Il ne croit ni à la démocratie directe, ni à l'orthodoxie du PET mais à un pouvoir vertical intégré à un système de coopératives rationalisées, capables de remplacer l'Etat dans l'allocation des ressources.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté du réel : les clivages idéologiques sont dépassés, seul le résultat compte.
  • Technocratie managériale : le pouvoir doit être exercé par les plus compétents en matière de gestion et de prévision.
  • Centralité économique : ce n'est plus le pouvoir politique mais le contrôle des infrastructures et du crédit qui décide de l'avenir.
  • Chien de salon des Estaliens : l'Estalie est le modèle économique à suivre, son partenariat économique et militaire est vital, peu importe la perte de souveraineté engendrée par celui-ci.
  • Neutralisation du chaos : réduire le pouvoir des factions les plus agitées (libertaires, loduaristes) pour restaurer la continuité de l'Etat.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Contrôle croissant sur les circuits de financement internes (coopératives mixtes, crédits de projet)
    (+) Alliances solides avec les coopératives estaliennes
    (+) Image de dernier rempart contre la désintégration économique auprès des cadres intermédiaires et des techniciens
    (-) Légitimité politique quasi nulle, vu comme des parasites par toutes les autres factions
    (-) Dépendance totale à l'Estalie
    (-) Réputation sulfureuse, perçus comme corrompus, cyniques, traîtres
    (-) Absence de base militante, pas de relais populaires et faible présence dans les quartiers et syndicats


  • Clique de Zarko Sokolovsky :
  • Zarko Sokolovsky.
  • Faction : Loduaristes/PET conservateur/APT.
  • Les véritables héritiers du Camarade Lorenzo.
    Idéologie : Loduarisme orthodoxe.
    "Ce pays est né dans la guerre, et il survivra dans l’acier ou périra dans la honte. Qu’on m’accuse de radicalisme : je préfère être un traître au présent qu’un complice de la chute." - Zarko Sokolovsky
    Le loduarisme orthodoxe porté par Zarko Sokolovsky se présente comme la seule continuité légitime du projet révolutionnaire initial ayant donné naissance à la DCT. Héritier direct de la doctrine centraliste et autoritaire de la Loduarie, ce courant considère que la chute de la Loduarie n'a pas invalidé ses principes fondateurs mais a seulement prouvé que le relâchement idéologique et les compromissions ont affaibli la Loduarie et l'ont menés à sa chute. Le loduarisme ortodoxe revendique une ligne autoritaire, unitaire, sécuritaire et sacrificialement collectiviste, où l'Etat n'est pas un outil de gestion mais un organe révolutionnaire centralisé, discipliné et guidé par une élite éclairée, capable de maintenir l'ordre dans un monde hostile, rongé par la décadence des anarchistes, la manipulation étrangère onédienne et la trahison interne.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté de la centralisation : seul un Etat fort, unifié, dirigé par un Parti Eurycommuniste Translave discipliné peut garantir l'indépendance réelle du pays.
  • Méfiance absolue envers le pluralisme : le multipartisme est une faiblesse, un tremplin pour les intérêts étrangers et les agents libéraux.
  • Rôle sacré du PET : le Parti n'est pas un organe représentatif mais une avant-garde idéologique, indiscutable.
  • Suprématie de l'ordre révolutionnaire : les droits individuels, syndicaux ou régionaux sont secondaires face à l'impératif de stabilité nationale
  • Vision militarisée de la société : l'armée n'est pas neutre, elle est gardienne du processus révolutionnaire et doit être prête à intervenir.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Influence idéologique profonde au sein du PET et une partie de l'APT
    (+) Discours de crise efficace : rhétorique d'effondrement, appel à l'ordre, patriotisme ardent
    (+) Réseaux anciens dans l'appareil de sécurité, nostalgie post-loduarienne encore vive chez certains cadres
    (+) Capacité de projection rapide : discours martial, enracinement dans certaines villes industrielles et zones militaires
    (-) Complètement déconnectée des jeunes générations et des nouvelles pratiques politiques
    (-) Image rétrograde et dictatoriale aux yeux de la majorité urbaine et des intellectuels
    (-) Rejet viscéral de la part des libertaires, des modérés et même d'une partie du haut commandement
    (-) Risque d'isolement stratégique en cas de conflit, faute d'alliés solides hors de l'APT


  • Clique de Markov :
  • UGénéral Markov.
  • Faction : Loduaristes/PET conservateur/APT.
  • La Révolution sera maintenue par la force de nos chenilles
    Idéologie : Dictature militaire loduariste.
    "Nous avons laissé les civils diriger pendant vingt ans. Regardez où ils nous ont menés. Maintenant, c’est à nous de nettoyer." - Général Markov
    La doctrine défendue par la clique de Markov, général de division et figure autoritaire émergente, repose sur une lecture strictement militaire de la continuité loduarienne : le Parti est mort, les institutions sont corrompues ou paralysées, les factions politiques sont des parasites inutiles, il revient désormais à l’armée de restaurer l’autorité perdue. Pour cette clique, l’État révolutionnaire a été trahi à la fois par les libertaires, les opportunistes économiques et les modérés. La seule solution est une prise en main temporaire du pouvoir par les forces armées, dirigée par un commandement éclairé, jusqu’au retour de la discipline nationale.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté absolue de l'ordre : l'ordre précède tout débat. Aucun projet politique n'est possible sans stabilité
  • Autorité militaire comme solution provisoire (mais indéfinie) : la démocratie est suspendue jusqu'à nouvel ordre
  • Etat-major = Etat : l'APT doit devenir l'infrastructure du gouvernement en assurant la sécurité, la logistique et la cohésion nationale.
  • Elimination des factions : les partis, les assemblées, les syndicats ; tout doit être gelé.
  • Réunification par la force : cette faction considère que la stagnation économique de la DCT est liée à la concurrence déloyale du Sud et au sabotage économique onédien et considère qu'il faut réunir par la voie des armes la Translavya pour remettre l'économie sur les rails.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Contrôle tactique partiel (1ère Division Blindée)
    (+) Soutien discret de certains cadres militaires nostalgiques, déçus par le désordre actuel
    (+) Rhétorique de "dernier rempart" facile à activer en cas de crise sécuritaire majeure.
    (-) Illégitime politiquement ; rejet complet des institutions existantes, même au sein du PET
    (-) Hostilité de toutes les factions, tensions naissantes avec les loduaristes plus légalistes
    (-) Manque de relais civils ou administratifs, aucune base populaire ou soutien idéologique stable hors de l'armée
    (-) Risque d'isolement stratégique total en cas d'échec rapide ou de soulèvement civil


  • Clique parlementaire (PET) :
  • Une foule sans chef, tel un troupeau sans berger.
  • Faction : Loduaristes/PET conservateur/APT.
  • La peur engendre la réaction. La réaction, la peur.
    Idéologie : Loduarisme conservateur/Antilibertaires.
    "Le Parti a tenu bon quand la Loduarie tombait, il tiendra encore quand l’anarchie montera."
    Cette clique regroupe un ensemble de députés du PET, vétérans du parti, anciens responsables régionaux, bureaucrates idéologiquement rigides, incapables de suivre les réformes libertaires impulsées par la base mais trop institutionnels pour soutenir un Coup d'Etat comme celui rêvé par les loduaristes orthodoxes ou les militaires. Ils incarnent une droite parlementaire eurycommuiste, campée sur la défense des institutions anciennes, sur le centralisme autoritaire et sur un rejet instinctif du pluralisme politique. Leur antilibertarisme, plus que doctrinal, est affectif et culturel : ils voient dans les libertaires des traîtres au Parti, des fossoyeurs de l'ordre établi. Leur positionnement les rend inaudibles auprès de la jeunesse, méprisés par les libertaires, marginalisés par les modérés mais ils conservent une force d'inertie au sein du CCA où ils tentent de bloquer toute réforme trop radicale.

    Principes idéologiques clés :

  • Fidélité au vieux PET : le Parti doit rester le seul cadre légitime de la vie politique nationale.
  • Méfiance envers toute réforme constitutionnelle : la Constitution actuelle n'est pas parfaite mais les réformes sont des chevaux de Troie libertaires.
  • Rejet du pluralisme électoral : trop de partis affaiblissent la discipline révolutionnaire.
  • Neutralité bienveillante envers l'APT : l'armée est un rempart mais ne doit pas devenir politique.
  • Répulsion du fédéralisme : le pouvoir doit rester concentré au centre, et non dans les communes.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Bloc parlementaire cohérent
    (+) Accès aux outils procéduraux du CCA
    (+) Appuis discrets dans certaines couches de l'administratio, restées fidèles au vieux PET
    (+) Influence dans les milieux scolaires, vétérans du Parti, fonctionnaires et anciens cadres
    (-) Pas de chef identifiable, impossible de mobiliser une stratégie claire
    (-) Ecartelés entre Zarko (jugé dangereux) et VonEcker (jugé mou)
    (-) Rejet complet de la jeunesse militante, vue comme contaminée par le libertarisme
    (-) Incapacité à proposer un projet alternatif autre que "rien ne doit changer"


  • CCT :
  • Rada Tolstoy.
  • Faction : Libertaires.
  • Le Monde est un Jardin.
    Idéologie : Communalisme kah-tanais.
    "Là où un homme lève la main pour commander, une commune doit s’élever pour désobéir." - Rosa Tolstoy
    Porté par Rosa Tolstoy, intellectuelle libertaire, ex-professeure de philosophie politique exilée au Grand Kah durant le régime scientiste, ce courant est une traduction adaptée du communalisme kah-tanais à la réalité translave. Il repose sur une philosophie profondément autogestionnaire, décentralisatrice, pacifiste mais intransigeante sur les principes démocratiques directs. Le communalisme du CCT, inspiré du Grand Kah, propose de refondre la DCT de bas en haut : les communes seraient les véritables cellules souveraines de la démocratie, fédérées librement dans des réseaux horizontaux, sans centralisation étatique et sans Parti unique.

    Principes idéologiques clés :

  • Souveraineté communale : toute légitimité politique vient de l'assemblée populaire locale.
  • Abolition de l'Etat-nation : l'Etat est une structure oppressive, destinée à disparaître au profit du fédéralisme des communes.
  • Economie mutualisée : la production doit être autogérée localement et les échanges organisés sur une base non-marchande.
  • Politique pro-kah-tanaise : favorables à une alliance stratégique avec le Grand Kah pour assurer la protection de la Translavya contre l'OND
  • Education populaire permanente : l'émancipation politique passe par la formation autonome de chaque commune à ses propres institutions.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Légitimité morale et doctrinale forte dans les milieux étudiants, intellectuels et dans certaines zones urbaines militantes
    (+) Solide base au niveau local et dans les zones rurales
    (+) Alliance stratégique avec la FDA, certains cercles estaliens et les mouvements syndicaux
    (+) Figure charismatique reconnue ; Rosa Tolstoy, respectée au-delà de sa faction
    (-) Trop idéologique pour séduire une majorité nationale
    (-) Rejetés comme utopistes, dangereux ou dissolvants par les modérés et l'APT
    (-) Peu présents dans les circuits économiques et industriels
    (-) Vulnérable à toute forme de répression militaire ou législative centralisatrice


  • FDA :
  • Misa Vasiliev.
  • Faction : Libertaires.
  • La haine du capitaliste et du réactionnaire guide nos pas.
    Idéologie : Anarchisme Renouvelé estalien.
    "Une commune désarmée est une commune déjà morte. La Révolution ne se défend pas avec des discours, mais avec des armes." - Misa Vasiliev
    L'Anarchisme Renouvelé estalien est une synthèse politico-militaire née en Estalie en 2013 et exportée depuis la Révolution de Novembre comme une doctrine anarchiste qui rejette fondamentalement l'Etat-nation bourgeois, les bureaucraties autoritaires et l'utopisme désarmé des libertaires. Elle propose une fédération de communes autogérées, semi-décentralisée, organisée autour de réseaux de coopératives et une économe fortement collectivisée mais dotée d'un Etat fédéral strictement réservé aux fonctions stratégiques, en particulier militaires et diplomatiques. Cet Etat fédéral n'est pas un appareil de domination mais un outil de défense et d'exportation de la Révolution. En DCT, la FDA applique cette idéologie dans les communes, les syndicats et les milieux militants. Forte d'un soutien discret mais massif du SRR entre 2014 et 2016,, elle a rapidement étendu son réseau dans la société civile : milieux éducatifs, structures d'entraide, coopératives husakistes, etc.

    Principes idéologiques clés :

  • Autogestion obligatoire : toute activité productive ou sociale doit être administrée par les travailleurs eux-mêmes.
  • Militarisme fédéraliste : le pouvoir militaire est fédéralisé, non local ; il protège la Révolution, il n'opprime pas.
  • Communes comme base légale : les communes sont la seule source de légitimité politique ; ils délèguent librement au centre.
  • Chiens de salons estaliens : la FDA est pleinement soumise aux instructions de Mistohir.
  • Révolution culturelle permanente : l'émancipation est un processus continu, tout pouvoir figé devient autoritaire.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Réseau militant puissant et implanté dans les universités, les syndicats et les mouvements sociaux
    (+) Soutien logistique du SRR
    (+) Discours martial mais populaire qui séduit la jeunesse radicalisée par la crise
    (+) Charisme redoutable de Misa Vasiliev, connue pour sa rigueur intellectuelle et son discours intransigeant mais cohérent
    (+) Influence sur une partie du commandement translave
    (-) Réputée sectaire, difficultés à négocier avec les modérés et les loduaristes
    (-) Rejetée comme dangereux et fanatiques par les loduaristes de l'APT
    (-) Très dépendants de leur implantation civile ; en cas de répression étatique, les réseaux locaux sont vulnérables
    (-) Suspicions croissantes d'instrumentalisation par l'Estalie, notamment via le SRR


  • Indépendants :
  • Une foule d'indécis.
  • Faction : Bloc neutre.
  • Idéologie : Composition politique diverse / Pas de ligne idéologique.
    "Les Indépendants ne construisent rien. Mais sans eux, personne ne passe."
    Le bloc parlementaire des indépendants n'est pas une faction unifiée mais une catégorie politique résiduelle. On y trouve des députés, des cadres, des fonctionnaires ou des figures régionales qui ne s'identifient clairement à aucun des blocs en conflit ou qui ont volontairement abandonné leur affiliation initiale par lassitude, opportunisme ou stratégie. Leur absence de ligne directrice n'est pas une faiblesse en soi : dans un système politique fragmenté comme celui de la DCT, les indépendants forment souvent un réservoir de voix charnière, courtisé par tous les camps lors des votes décisifs ou des crises de régime.

    Principes idéologiques clés :

  • Refus des étiquettes : ne veulent plus être associés à un dogme ou à une ligne figée.
  • Pragmatisme local : beaucoup sont enracinés dans des problématiques régionales ou sectorielles.
  • Survie institutionnelle : leur objectif est souvent de durer, pas de transformer.
  • Utiles à tout le monde, fidèles à personne : peuvent faire pencher un vote sans jamais promettre leur loyauté.
  • Volonté de stabilité : rejettent les conflits ouverts, les purges, les radicalismes mais aussi les réformes trop rapides.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Effet de levier fort dans les votes serrés
    (+) Infiltration dans toutes les institutions secondaires
    (+) Peu exposés médiatiquement, moins ciblés par les campagnes de diffamation ou de pression
    (+) Parfois respectés pour leur expérience ou leur neutralité apparente
    (-) Absence de ligne claire ou de vision, ils subissent souvent plus qu'ils ne décident
    (-) Peu d'influence dans les mobilisations sociales, syndicats ou APT
    (-) Vulnérables aux pressions croisées des blocs organisés
    (-) Fréquemment accusés de lâcheté politique ou de tiédeur complice


  • Renseignements militaires (Gorny) :
  • Honza Gorny.
  • Faction : Bloc neutre.
  • Make Translavya Great Again.
    Idéologie : Souverainisme de gauche.
    "On n’est pas là pour choisir qui dirige le pays. On est là pour empêcher qu’il soit vendu pendant qu’on ne regarde pas." - Honza Gorny
    Le renseignement militaire de l'APT, dirigé par le général-major Honza Gorny, défend une ligne discrète mais résolue de protection de la souveraineté nationale révolutionnaire contre toute ingérence étrangère ou factionnelle. Ni aligné sur le loduarisme autoritaire, ni sur les illusions libertaires, le réseau de Gorny est animé par une conviction simple : la DCT est en danger non par son peuple, mais par ceux qui prétendent parler en son nom tout en négociant dans l'ombre avec l'Estalie, l'OND ou des intérêts privés. Son credo est celui d'un patriotisme révolutionnaire lucide, qui accepte les imperfections du régime mais défend l'essentiel : l'indépendance du territoire, des institutions et du projet socialiste translave.

    Principes idéologiques clés :

  • Primauté de la souveraineté populaire : aucun projet, aussi noble soit-il, ne vaut s'il est dicté par des intérêts étrangers.
  • Méfiance envers les blocs : tous les blocs politiques peuvent trahir la DCT par leurs ambitions.
  • Neutralité armée mais active : l'armée ne doit pas gouverner mais elle doit veiller.
  • Républicanisme révolutionnaire : le régime actuel est un compromis fragile qu'il faut protéger, pas démolir.
  • Surveillance discrète mais pas totalitaire : le renseignement est une arme préventive, pas une politique de terreur.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Accès à des données stratégiques cruciales (déplacements, communications, pressions étrangères)
    (+) Bonne implantation dans les structures intermédiaires de l'APt, loyales mais lucides
    (+) Image d'intégrité, parfois perçue comme la "conscience inquiète" du pays
    (+) Capacité d'influence discrète sur les généraux, parlementaires et commissaires sans s'exposer politiquement
    (-) Pas de relais civils ou de base populaire directe
    (-) Vu comme trop méfiant voire paranoïaque par certains modérés
    (-) Risque d'isolement si l'APT est divisée ou manipulée par les loduaristes
    (-) Peu capable de porter un projet politique alternatif, il protège mais ne propose pas


  • DEMPA :
  • Tomasz Lencovic.
  • Faction : Bloc neutre.
  • J'assume d'être libéral, monsieur.
    Idéologie : Social-démocratie / Unification pacifique avec le Sud.
    "Une nation divisée est une nation perdue. Il n’y a pas d’honneur à survivre dans la ruine. Il est temps de redevenir un seul peuple, dans la dignité et la paix." - Tomasz Lencovic
    Le DEMPA est le seul parti parlementaire de la DCT à revendiquer ouvertement la réintégration, progressive ou conditionnelle, de la République Translavique capitaliste du sud. Pour ses dirigeants, l'histoire de la division translave est un anachronisme qui n'a plus de sens avec la disparition de la Loduarie et du conflit froid entre Lyonnars et l'OND. Il plaide pour une sortie encadrée du socialisme autoritaire, le retour à une économie mixte régulée, une normalisation diplomatique avec l'OND et une réconciliation nationale avec le Sud. Sa base électorale est très réduite, se cantonnant aux commerçants, techniciens et aux classes moyennes diplômées. Ils sont détestés par les loduaristes, méprisé par les libertaires et ignoré par les modérés.

    Principes idéologiques clés :

  • Fin du monopole idéologique : la DCT doit devenir une démocratie pluraliste avec alternance réelle.
  • Réconciliation nationale: l'unité avec le Sud est l'avenir, la division sera notre tombeau.
  • Economie sociale de marché : sortie du collectivisme mais maintien d'un Etat-Providence et de droits sociaux.
  • Légalisme strict : les réformes doivent passer par le parlement, pas par la rue ou l'armée.
  • Soutien à l'intégration régionale : entrée dans des cadres diplomatiques communs avec les voisins de la DCT (République Translavique, OND, Morakhan, Polkême).

  • Forces/faiblesses :

    (+) Soutien de certaines couches sociales techniciennes
    (+) Réseaux discrets dans l'administration et les collectivités locales, notamment en zone frontalière
    (+) Figure publique relativement moderne, policée et maîtrisée, peu exposée à la rhétorique violente
    (-) Linéarité idéologique déconnectée du terrain révolutionnaire ; langage trop modéré
    (-) Vu comme pro-capitaliste, voire traître par les autres factions
    (-) Isolé au CCA, sans relais dans l'APT ou dans les milieux populaires
    (-) Suspecté par le SRR de servir d'intermédiaire aux onédiens (et donc surveillé de près)


  • Totalistes :
  • Irvan Stednov.
  • Faction : Bloc neutre.
  • Productivité MA-XI-MALE.
    Idéologie : Collectivisme totaliste mesolvardien.
    "Une nation divisée est une nation perdue. Il n’y a pas d’honneur à survivre dans la ruine. Il est temps de redevenir un seul peuple, dans la dignité et la paix." - Tomasz Lencovic
    Les totalistes sont une formation politique ultra-radicale légalisée en 2014 à la suite de la Conférence d'Anslav suite à la conversion d'un certain nombre de Translaves au modèle mesolvardien. Leur doctrine est directement héritée du modèle mesolvardien : un collectivisme intégral, appuyé sur une discipline totalisante du corps social, où l'individu n'existe que comme organe fonctionnel du tout. Ils rejettent en bloc le pluralisme, l'autogestion, la démocratie directe, le fédéralisme et même le centralisme eurycommuniste modéré. Leur idéal est celui d'un Etat-forge où toute la société serait encadrée, planifiée, synchronisée et uniformisée dans un seul but d'atteindre la pureté collectiviste.

    Principes idéologiques clés :

  • Fusion entre Etat, Parti et Peuple : il ne doit y avoir qu'un organe dirigeant, incarnant la volonté collective.
  • Discipline intégrale : l'individu n'a aucun droit naturel, son existence doit être avant tout fonctionnelle.
  • Planification absolue : l'économie, la culture, la famille, le langage ; tout doit être planifié collectivement.
  • Mépris du sentimentalisme libertaire : les libertaires sont vus comme des dégénérescents bourgeois déguisés.
  • Culte de la mobilisation permanente : la Révolution collectiviste est un feu qui ne doit jamais s'éteindre ; ni dans les usines, ni dans les rues.

  • Forces/faiblesses :

    (+) Extrême cohésion doctrinale, chaque membre est fanatiquement convaincu
    (+) Base militante réduite mais disciplinée, infiltrée dans certaines usines industrielles du secteur énergétique
    (-) Rejet complet par l'ensemble du spectre politique, y compris les loduaristes
    (-) Ligne idéologique perçue comme archaïque, fanatique et dystopique
    (-) Aucun relais parlementaire sérieux ; poids électoral négligeable, influence surtout symbolique
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