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La longue histoire de la Yukanaslavie

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La longue histoire de la Yukanaslavie


Armoirie de la Yukanaslavie

Comme vous l'avez sans doute remarqué, il n'est pas rare que l'historiographie yukanaslave se concentre principalement sur les histoires locales, comme au Shotugara ou au Kaderstan, dans un but de préservation du patrimoine culturel et historique. Néanmoins, il est également nécessaire de pouvoir comprendre le régime actuel, et toute son histoire qui est riche et complexe. Passant d'une période de dictature à une fédération d'états pour s'entredéchirer dans une violente guerre civile, mesdames et messieurs les lecteurs, vous êtes la bienvenue dans cette encyclopédie qui retrace l'histoire fabuleuse de la Yukanaslavie !


Sommaire

  • Avant-propos
  • Prologue


  • Groupe des chaussures noires
    Photo de Panuel Koko ( photographe et cinéaste yukanaslave du XIXe et XXe siècle ) représentant les chaussures noires, groupe insurrectionnel qui a permit la création de la Fédération de Yukanaslavie
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    Avant-propos

    Avant de débuter ce récit qui peut s'avérer parfois dur et long pour beaucoup, il est nécessaire de rappeler des éléments afin de soutenir le lecteur dans la compréhension juste et la plus objective possible de la Yukanaslavie. Il est également important de remercier entre autre le groupe "Yukanarte" pour ses travaux immenses dans le domaine historique en Yukanaslavie ( et même parfois dans d'autres pays ), mais aussi les chercheurs, les académiciens et les historiens qui ont pu réunir en un seul ouvrage l'entièreté des données en lien avec l'histoire de la Yukanaslavie.

    Qu'est ce que la Yukanaslavie ?

    Cette question peut être considérée comme idiote, mais elle n'en reste pas moins essentielle pour définir le sujet dont nous allons parler dans cet ouvrage. Car oui, si nous ne pouvons définir un sujet, comment expliquer son histoire ? Pour beaucoup, la Yukanaslavie est un terme vague, qui reflète le nom d'une nation parmi tant d'autres, et qui ne mérite plus d'attention. Pourtant, ce nom n'est que l'évolution d'une pensée nationaliste plus grande qui a longtemps joué un rôle phare dans l'histoire de la fédération : le Nativisme.
    Ce terme désigne l'ambition de réunir en une seule nation l'entièreté des peuples natifs de l'Aleucie-Paltoterra. Théorisé dans le pays des Yukanaslaves dès le XVIIIe siècle, cette idée va germer comme un moyen de lutte face aux empires colonialistes à une époque où ceux-ci dominaient largement les continents ( l'on peut penser à l'Empire Kaulthe, Teyla ou l'Antérinie ). Le meneur principal de cette pensée est Zakone Piri, un natif bourgeois habitant dans la République de Quichu ( un état natif fondé sur un modèle politique d'inspiration eurysienne ). Celui-ci décrit dans son principal roman "le Natif et l'autre" le besoin pour les natifs de s'unir en un seul état afin de lutter contre ce qu'il appelle "l'ennemi extérieur", autrement dit : les colons. Ce concept, xénophobe envers les populations non-natives, au moment où écrit Piri, est peu entendu par ses pairs, et tombe dans l'oubli. Ce n'est que seulement qu'en 1850, durant la terrible époque de la "Dictature des Tupcas" ( dont nous reparlerons plus bas ), que cette pensée va avoir une seconde naissance. Tupac, alors chef suprême du territoire, déclara la naissance de "l'Empire Natif Unique", en reprenant la totalité des volontés de Piri. Néanmoins, alors que pour Zakone Piri tout devait être fait pour unir les natifs dans la paix et la liberté, en adoptant des modèles traditionnalistes et adaptés aux réalités locales, le second prêchait la tyrannie et la terreur, en instaurant le pire régime que connaitra le pays.
    Cette première "mise en application" de cette idéologie va alors permettre la création d'un socle pour l'identité Yukanaslave. Finalement, alors que la dynastie Tupac pensait appliquer les volontés de Piri, des mécontents du régime formèrent des petits groupes qui reprirent notamment cette idée de nativisme, mais en l'adaptant aux populations indigènes de Yukanaslavie. C'est de cette manière que des résistants Quichus et Taquis vont apparaitre, puis vont rapidement créer des poches libres, pour enfin amener à la chute de la tyrannie suite au coup d'état des "chaussures noires", un groupe de rebelles qui agissaient principalement dans le Taqui.
    Néanmoins, la réunification du pays ne s'est pas faite en un clin d'oeil. Plusieurs chefs indépendantistes ont formé, suite au putsch, des domaines personnels, amenant alors le pays dans ce qui est appelé "la Guerre de l'Union" ( dont il sera question plus bas ). Afin de tous les unir, le nouveau gouvernement des chaussures noires a alors créé "la Yukania". Reprenant le terme colonial de "Yukanac", qui désigne l'ensemble des peuples natifs de la région, les volontés du régime ont été clairement affichés aux yeux des chefs indépendantistes. Néanmoins, le fait que ce nom provient de colon a provoqué une certaine vague de mécontentement parmi les nativistes les plus radicaux. Ce n'est qu'avec la chute des chefs indépendantistes que ce terme s'ancrera pour définir la nation qui régnait sur la pointe de l'Occizyan, grâce à une campagne d'anti-xénophobie des descendants de colons, nécessaire à l'intégration de la Nouvelle-Warenburg au sein de la Fédération de Yukania. Cet éloignement de l'idéologie du Nativisme va permettre au terme de Yukanaslavie d'apparaitre, avec l'intégration des territoires du Nouveau-Saptär en 1885, suite à l'élection du premier président fédéral du pays, Idoatl Pekelé ( le Nouveau-Saptär, à l'époque indépendant, a rejoint la nouvelle fédération après avoir activement soutenu les rebelles. Avec le Nouveau-Saptär, le nom de la Fédération fut modifié afin de rappeler également la présence importante des minorités slaves sapythes ( et aussi pour remercier indirectement l'état d'avoir soutenu les rebelles ), ce qui permit donc la création du terme de "Yukanaslavie".
    Ainsi, le nom de la Grande Fédération est directement tiré d'un rêve nativiste qui s'est mué au fil des années avec les aspirations d'intégrations de toutes les populations, qu'elles soient descendantes d'indigènes ou de colons, pour fonder un état qui respecte les traditions et les coutumes des habitants des territoires du pays.

    Où commence la Yukanaslavie ?

    Après avoir définit ce qu'est la Yukanaslavie, il parait plutôt évident de se demander à partir de quand l'idée de ce pays a pu être créée. Si on retient une version simpliste de cette question, on pourrait définir le début de l'idée de la nation à partir de sa fondation, soit en 1883, à la création du régime par les chaussures noires. En effet, c'est à partir de ce moment que le principe de fédérer des états aux coutumes traditionnalistes et culturellement variées autour d'une même institution a réellement vu le jour. Néanmoins, cela serait oublier tous les antécédents qui ont amené à créer la Yukanaslavie. Car un évènement, aussi anodin soit-il, n'arrive jamais par hasard. Il s'agit toujours d'une conséquence d'une ou de plusieurs actions.
    Ainsi, on pourrait se dire que la première mise en application du Nativisme, idée primordiale à l'origine même de la pensée qui amènera à la formation de la Yukanaslavie, c'est à dire durant la dictature des Tupacs, pourrait être signalée comme le véritable départ du pays. Cela peut prendre sens à travers l'importance du Nativisme dans le régime, mais aussi car c'est la première fois que le Quichu, le Taqui et la Nouvelle-Warenburg sont unies dans un régime "natif" ( bien que totalitaire ). De plus, c'est à la suite de ce régime que des groupes de rebelles vont se former, et amener à la création de la Fédération de Yukanaslavie.
    Mais c'est encore une fois se tromper. Car en prenant le régime des Tupacs comme créateur de l'idée Yukanaslave, nous oublions pourtant la première véritable tentative d'unir les peuples, que ce soit colons comme natifs, dans une forme de semi-fédération : la République Impériale du Taqui-Quichu. Trop peu connu historiquement à l'international, c'est pourtant ce régime, vieux de près de deux siècles, qui a créé et réellement appliquer pour la première fois les aspirations de Zakone Piri concernant le Nativisme, en créant un état majoritairement natif, mais contenant en son sein des ethnies descendantes de colons, comme des Kaulthes, des Sapythes et d'autres minorités d'Outre-Aleucie.
    Pour conclure, le plus judicieux, pour répondre à notre question, serait de considérer la République Impériale du Taqui-Quichu comme "la Première Yukanaslavie", celle qui a permit l'avènement des idéaux nativistes et intégristes, voulant créer un état où les peuples descendants des colons et descendants des natifs pourraient vivre en parfaite harmonie. C'est pour cela, que dans ce topic, après le prologue, nous débuterons par raconter l'histoire de ce premier régime, pour poursuivre jusqu'à nos jours avec la Fédération de Yukanaslavie.
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    Prologue

    Avant de débuter ce récit qui peut s'avérer parfois dur et long pour beaucoup, il est nécessaire de rappeler des éléments afin de soutenir le lecteur dans la compréhension juste et la plus objective possible de la Yukanaslavie. Il est également important de remercier entre autre le groupe "Yukanarte" pour ses travaux immenses dans le domaine historique en Yukanaslavie ( et même parfois dans d'autres pays ), mais aussi les chercheurs, les académiciens et les historiens qui ont pu réunir en un seul ouvrage l'entièreté des données en lien avec l'histoire de la Yukanaslavie.

    Les massifs montagneux en Yukanaslavie

    Pour connaitre la Yukanaslavie, il est nécessaire de connaitre des aspects géographiques des principaux territoires qui seront présentés au cours de votre lecture. Ainsi, dans cette sous-partie, il vous sera présenté les différents massifs montagneux de Yukanaslavie, dans sa partie Aleucienne.
    Lorsque l'on regarde la carte du pays ( voir ci-dessous ), on est surpris de voir un pays "coupé en deux", par une vaste chaine de montagnes s'étendant du nord au sud. Elle semble aussi se diviser en plusieurs parties, du grand nord aux petits massifs du sud.
    Les géologues et autres scientifiques étudiant les roches ont pu diviser ces sous-parties de manière plutôt précises. Ainsi, nous nous retrouvons avec 5 massifs montagneux différents : Las Rosas, Haut-Condor, Bas-Condor, Yuratàn et Kamalquiché. Leurs dénominations ne sont pas hasardeuses, et trouvent leur origine dans l'histoire du pays.
    Le premier, Las Rosas, est tout simplement le nom que donne la Costa Sueñoleja à ses montagnes du sud-ouest, et qui se lient à celles de la Yukanaslavie. C'est principalement un geste diplomatique, montrant qu'ils nomment de la même manière une partie de leurs montagnes, et que les discussions sont donc ouvertes. Ce nom est profondément combattu par les populations Hamajaks locales, qui voient cette dénomination comme un vestige du passé coloniale du Nouveau-Saptär.
    Le second et le troisième, le Haut-Condor et le Bas-Condor, sont directement issus de l'animal le Condor, précisément des Condors du Yuratàn qui migrent une bonne partie de l'année dans ces massifs montagneux pour trouver de la nourriture et un lieu pour se reproduire. Les premiers colons sapythes et kaulthes, observant ces animaux impressionnants dans ces montagnes, ont donc appelé ces dernières Haut-Condor et Bas-Condor.
    Le quatrième a lui une origine bien plus ancienne et native. Le Yuratàn est un terme que l'on retrouve déjà dans les inscriptions Taquis du premier empire ( vers l'antiquité et le moyen-âge eurysien ). Elle désigne la montagne des dieux, notamment du dieu de la pluie Chac ( au nord du Yuratàn, le territoire était une vaste forêt avec beaucoup de précipitations ), qui aurait permis, selon la légende, collaboré avec Ixmukané, déesse du maïs, afin de permettre aux hommes de se nourir et de prospérer dans le Takàl. A travers les siècles, ce nom va perdurer, notamment grâce à l'indépendance totale du Taqui, passant outre le phénomène des colonisations étrangères. Aujourd'hui, ce nom représente toute la réussite des peuples natifs, ayant survécu aux siècles alors que d'autres se sont vus exterminés à cause d'eurysiens violents.
    Le cinquième, et le dernier, le Kamalquiché, est lui un nom natif, mais pas dans le sens qu'on pourrait l'entendre. Il faut savoir qu'il a été nommé par le peuple Quichu ( peuple du sud du pays ). Ce dernier est originaire, selon certaines sources archéologiques, de l'Halulla ou bien des îles du Kamaltapente. Vers l'antiquité/moyen âge aleucien, ce peuple, pour des raisons qui échappent encore aux experts, s'est exilé sur la péninsule de l'Occizyan, envahissant le sud de la Yukanaslavie, et provoquant alors la conquête totale de la vallée du Yuratàn au main des nouveaux venus. Finalement, c'est grâce à cette grande chaine de montagne que les Quichus ne s'en sont pas allés plus au nord et à l'ouest, permettant donc la survie des populations Taquis. Le nom de Kamalquiché peut être décomposé en "Kamal" ( Hra'amal en Quichu, qui désigne la muraille, la palissade ) et "Quiché" ( Quiche en Quichu, qui est d'ailleurs un mot intégré du vocabulaire taqui, qui signifie imprenable, insoumis ( c'est par ailleurs de là que vient le nom du peuple en question )). Ainsi, le Kamalquiché, dans sa traduction littérale, signifie la muraille imprenable, insoumise, qui rappelle les échecs cuisants des Quichus de s'emparer des terres du nord.

    Massifs montagneux de Yukanaslavie

    Quels sont ses fleuves ?

    Egalement, il serait idiot de na pas présenter les fleuves qui composent le pays, et qui jouent un rôle primordial dans le tracé des frontières par exemple. Ainsi, dans cette sous-partie, il vous sera présenté les différents fleuves de Yukanaslavie, dans sa partie Aleucienne.
    Nous pouvons distinguer près de onze grands fleuves : l'Aphalstema, le Quipok, le Yula, le Ziquelme, le Yakutnà, le Tikel, le Kamal, le Guamaltepa, La Brecha, l'Injaki et le Penconla.
    Le premier, l'Aphalstema, est a connotation colonial. En effet, lorsque les sapythes, vers le XVIe siècle et le XVIIe siècle, se sont installés dans la région autour de Nova-Aphalstèma, ils découvrirent l'existence d'un fleuve qui s'étendait vers le Haut-Condor. Dans une volonté de nommer l'ensemble des éléments géographiques en référence aux colons, ils décidèrent que le fleuve s'appellerait l'Aphalstema, en honneur de la capitale Arovaque : Aphalstème ( il y avait, en dehors des kaulthes et sapythes présents, aussi des arovaques ).
    Le second, le Quipok, est issu d'un clan Hamajako-taqui, les Quirui. Lorsque les eurysiens ont découvert le territoire, ils ont décidé de nommer le Quipok en utilisant celui du peuple local, pour pouvoir facilement se retrouver dans la région.
    Le troisième, le Yula, fait directement référence à la cité de Yula, ancienne puissance locale du temps des empires taquis. Elle était la protectrice, à sa plus grande expansion, de toutes les cités du fleuve, ce qui a amené les eurysiens, lors de la découverte du territoire, à nommer le fleuve du nom de la cité suzeraine.
    Le quatrième, le Ziquelme, est au contraire des précédents noms, a été donné par les natifs locaux eux-mêmes, les Taquis. En effet, ce territoire n'a jamais été conquis par une quelconque puissance étrangère, et de fait, les noms locaux ont été conservés au fil des âges. Ziquelme peut se comprendre en le divisant en deux parties : "Ziquel" ( fleuve en taqui ) et "me" ( le mien/moi en taqui ). Ainsi, traduit littéralement, le Ziquelme est "mon fleuve", ce qui prend sens lorsque l'on sait que les anciens taquis étaient attachés à l'appartenance collective des ressources du fleuves, ce qui laissait chaque individu l'appeler ainsi.
    Le cinquième, le Yakutnà, est un affluent du Ziquelme, et est aussi un nom donné par les taquis. Il se divise encore une fois en deux parties : "Yaku" ( de en taqui ) et "tnà" ( esprit en taqui ). La traduction littérale fait donc du Yakutnà le fleuve "De l'esprit". Cela peut être simple à comprendre, car les populations présentes en ces lieux sont encore très croyants envers les cultes natifs. Pour eux, le Yakutnà est l'affluant où se dirigent les âmes des défunts vers la plaine du Quetzoal, là où ils finissent leur voyage vers les dieux.
    Le sixième, le Tikel, est un petit fleuve dans la lointaine péninsule du même nom. Cette fois-ci, il est plutôt question d'une cité qui aurait été influente au point que celle-ci donna son nom au fleuve local. Malheureusement, la cité de Tikel est encore mystérieuse, et peu de données récentes sont à notre disposition.
    Le septième, le Kamal, est issu des peuplades Quichus qui n'ont pu s'étendre, lors de leur arrivée en Aleucie, au delà de ce territoire, qui fut donc baptisé la muraille, la palissade ( Hra'amal donnant Kamal ( voir ci dessus sur les massifs montangeux )).
    Le huitième, le Guamaltepa, est lui aussi un nom donné par les Quichus. Il se compose de "Gua" ( le sud ), "malte" ( le fleuve ) et de "pa" ( casser ). En bref, le Guamaltepa est le "fleuve du sud cassant" car il marque la séparation entre les terres des kaulthes et des natifs de l'est. Néanmoins, contrairement aux autres, ce terme a donc été créé après les premières installations de colons, ce qui fait de ce nom l'un des plus récents donnés par les natifs.
    Le neuvième, La Brecha, est tout simplement une reprise du nom du fleuve qui transite dans le territoire de la Costa Sueñoleja au sud de la Yukanaslavie et participe également à une politique de rapprochement diplomatique indirecte.
    Le dixième, l'Injaki, est un nom donné par les populations Hamajaks présentes sur le territoire du Nouveau-Saptär. Au départ utilisé par des derniers pour désigner le fleuve où les premiers clans se sont formés, il a été réutilisé par les sapythes pour nommer le fleuve où se trouvait la nouvelle réserve hamajak créée suite à la prise totale du territoire par les colons. Aujourd'hui, il est synonyme de colonisation mais aussi de traditionalisme, bien qu'il soit aujourd'hui remis en cause pour ces mêmes raisons.
    Enfin, le dernier, le onzième, le Penconla, a été nommé ainsi en l'honneur d'un chef Hamajak qui a participé à une révolte native durant les années 1850-1860 : la Révolte de Penconla. A l'époque dominé par le nouveau régime colonial du Nouveau-Saptär, les Hamajaks ont été rapidement discriminés et persécutés, au point où la moitié de leur population a disparu en moins de 50 ans. Voulant éviter le génocide total des siens, Aja Penconla, chef des Hamajaks Chihook, a réussi à fédérer de nombreux clans autour de sa bannière et a perpétré des attentats importants dans toute la Condorie. Néanmoins, vers l'an 1864, lors d'une attaque proche du fleuve qui obtiendra le nom du chef hamajak, contre une nouvelle colonie sapythe dans le nord-ouest de la Condorie, Aja Penconla mourut d'une balle dans la poitrine. Cette mort va provoquer la fin de la révolte, et une période de répression intense envers les Hamajaks. Ce n'est qu'en 1915, lors que la jeune Fédération de Yukanaslavie est née, que le Président du Nouveau-Saptär de l'époque, un certain Hojev Parislav, un socialiste convaincu, a officialisé le nom de ce fleuve comme le "Penconla", en honneur du sacrifice des hamajaks pour tendre vers leur liberté.

    Fleuves de Yukanaslavie

    Et quels ses vallées et plaines ?

    Aussi, les vallées et plaines du pays sont capitales, car c'est bien généralement dans ces territoires que les civilisations naissent, et où les frontières se tracent. Ainsi, dans cette sous-partie, il vous sera présenté les différentes vallées et plaines de Yukanaslavie, dans sa partie Aleucienne.
    Nous pouvons distinguer 8 vallées au sein du pays : la Prejislavie, l'Entre-deux-côtes, le Takàl, le Quetzoal, le Tikel, le Kamal, le Yuratàn et la Condorie.
    Le premier, la Prejislavie, est un nom issu de la colonisation Sapythe et Kaulthe. En effet, la Prejislavie provient du nom "Prejislav", courant chez l'ethnie slave Sapythe en Eurysie Centrale. Néanmoins, si l'on veut être plus précis, cette dénomination provient surtout de l'explorateur eurysien qui découvrit ce lieu : Prejislav Krochky. Aristocrate Sapythe originaire de l'Empire Kaulthe, il fut déporté par ce puissant état avec bon nombre des siens dans ce qui est appelé : "la Déportation des Sapythes". Ce phénomène a perduré des années 1490 à 1620 environ, et a consisté à "dépeupler" le Saptär des "slaves incivilisés" pour repeupler la région eurysienne de kaulthes. De cette manière, en envoyant les familles sapythes en Aleucie, l'Empereur kaulthe espérait qu'ils finissent par mourir, ou au mieux, à créer un état vassal de Warenburg où tous les sapythes pourraient se rassembler. C'est de cette manière que des aristocrates locaux furent choisis pour diriger les convois de slaves des ports de l'Empire ( généralement d'Arovaquie ou de Visonza ) vers l'Aleucie. Et c'est ainsi que Prejislav Krochky finit par découvrir, en 1492, le nord de ce qui deviendra le Nouveau-Saptär. Il est considéré par beaucoup de sapythes aleuciens comme le fondateur de leur état, et c'est pour cela que la région prit finalement son nom, au détriment des indigènes du continent.
    Le second, l'Entre-deux-côtes, est issu d'une dénomination purement géographique. Située entre deux régions, la Prejislavie et le Takàl, les explorateurs eurysiens n'hésitèrent pas, durant le XVIe et le XVIIe siècle, à surnommer ce lieu "l'Entre-deux-côtes", en faisant de cet endroit la passerelle entre les zones colonisés du nord et les cités natives du sud et de l'est.
    Le troisième, le Takàl, provient cette fois-ci des natifs Taquis. En effet, il est issu de la légende du premier empereur taqui : Takàl Paka. Celui-ci, selon les sources orales et les rares textes écrits qui nous sont parvenus jusqu'à nos jours, aurait unifier toutes les cités de la région sous son autorité. Il aurait régné pendant plusieurs dizaines d'années, faisant prospérer l'empire jusqu'à ce qu'il soit le plus puissant de tout l'Occizyan ( évidemment, cela est exagéré, les légendes glorifiant souvent une personnalité ou un évènement au point de tordre la réalité ). A sa mort, en l'hommage de l'unificateur de la région, cette dernière fut nommée "Takàl" en son honneur. Néanmoins, son utilisation date réellement de 1910, année durant laquelle le président d'époque officialisera ce nom pour nommer ce territoire, afin d'unifier les méthodes de nomination de la géographie de l'état.
    Le quatrième, le Quetzoal, est lui aussi natif, mais provient cette fois-ci du dieu Quetzacoatlus, qui, selon une légende, après avoir été trompé par Tezcatlipoca qui le força à rompre son vœu de chasteté, il quitta sa cité d'origine, la légendaire Uluscocahitopa, pour se diriger vers cette région, où il aurait donné aux populations locales des connaissances interdites, celles de la guerre, afin de se venger de son ennemi Tezcatlipoca. Après cela, on dit qu'il aurait pris la mer à l'est, ce qui amènera par le futur à faire croire aux royaumes natifs que les colons pourraient être des messagers de Quetzacoatlus. Ainsi, afin de rappeler "le lieu d'origine de la guerre", les tribus natives nommèrent cette région de l'est le Quetzoal. Plus tard, comme avec le Takàl, il sera inscrit officiellement dans les registres géographiques de Yukanaslavie.
    Le cinquième, le Tikel, est tout simplement issu du fleuve du même nom [voir plus haut].
    Le sixième, le Kamal, provient également du fleuve du même nom [voir plus haut].
    Le septième, le Yuratàn, est aussi natif, et est directement issu de la chaine de montagnes du même nom. Faisant référence au dieu de la pluie Chac, cette région a été souvent l'objet de plus importantes, amenant à une agriculture rentable et à des légendes liées aux précipitations. C'est pour cela que les colons, lorsqu'ils arrivèrent dans la région, reprirent simplement le nom de la chaine de montagne pour désigner la vallée.
    Le dernier, le huitième, la Condorie, fait référence aux Condors du Yuratàn présent dans les chaines de montagnes du même nom. Lorsque les colons sapythes réussirent à passer ces zones en altitudes, ils découvrirent de vastes plaines et des plateaux immenses. Il s'est alors passé une véritable ruée vers l'ouest, afin de coloniser ce territoire. Ainsi, au fur et à mesure des années, le nom de "Condorie" a fait son apparition et s'est implanté dans le discours géographique, omettant néanmoins les dénominations natives que les populations Hamajaks donnaient déjà pour ce lieu. A l'image de la Prejislavie et de l'Entre-deux-côtes, la Condorie est l'un des noms directement issus de la colonisation kaulthe et sapythe.

    Vallées et plaines de Yukanaslavie

    Quels sont ses peuples ?

    Enfin, pour conclure ce prologue, et pour comprendre un peu mieux le contexte ethnique actuel du pays, une présentation de chaque peuple vous sera faite pour vous permettre de mieux maitriser l'histoire passée de la Yukanaslavie en réussissant à faire des liens entre les évènements présents et passés.
    [en cours de rédaction, patience...]

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