11/05/2017
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[VALIDÉE] République Populaire de Gondavie

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Nom officiel :République Populaire de Gondavie

Nom courant : Gondavie

Gentilé : Gondave

Inspirations culturelles : Roumanie et Haïti (pour la métropole), Angola, Guinée-Bissau, Mozambique, Royaume Bamoun (Pour la région Afaréenne), Portugal et Espagne (pour les politiques coloniales)

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Gondave

Autre(s) langue(s) reconnue(s) : le luandave (créole), le yurtt, le Luakongo

Drapeau :
drapeau
Devise officielle : Dieu, Patrie et Famille

Monnaie nationale : le gon

Capitale : Rakhsplavia

Population : 19 654 123

Présentation du pays :

Hymne :

Hymne indépendantiste :

Bien que le nom Gondavie soit historiquement enraciné, de 1933 à 2002, le pays fut rebaptisé Yenî Rejim (Nouveau Régime), également surnommé dictature nemernique, du nom de son dirigeant emblématique : Nemern. Ce régime, en réalité fantoche, avait garanti à l’Empire Morakhan l’absence de toute résistance en échange du maintien de ses droits d’exploitation sur les colonies afaréennes.

Ce qu’il ne faut pas oublier dans l’histoire gondave, c’est qu’avant même la création du Yenî Rejim, les Mors appliquaient déjà sur une grande partie du territoire une politique de répression violente, qui a drastiquement réduit la population de la métropole. Pour combler ce déficit démographique, l’Empire Morakhan procéda à la déportation massive de millions d’Afaréens vers la région. C’est ce passé qui explique aujourd’hui le métissage marqué de la population gondave, bien plus important que dans les autres pays du continent.

Présente depuis 1634 sur les littoraux de Luassau et du Mozola, la Gondavie transforma ses anciens comptoirs en colonies corporatistes dès 1918, en annexant ces deux petits États. C’est dans ce contexte expansionniste qu’émergea le Yenî Rejim, qui s’enfonça rapidement dans des guerres coloniales coûteuses et une répression brutale, engendrant le début de sa propre fin dès 1947 avant d’être renversé en 1950. S'il est important de noter 1950 comme la fin de la dictature, il ne faut pas oublier que les révolutionnaires ont hérité d'un appareil politique et coloniale qu'ils ne restructureront qu'en 2002. De ce fait, on peut dire sans trop se bruler qu'à son échelle, la Gondavie agit comme ses anciens colons en refusant de rendre leur souveraineté aux régions d'outremer etc...

Si la plupart des anciennes colonies afaréennes ont depuis recouvré leur indépendance, la Luassau et le Mozola restent toujours sous domination gondave, au nom du Gondotropicalisme, une idéologie affirmant l’unité historique, spirituelle et civilisationnelle entre la métropole et ses territoires tropicaux.

Mais aujourd’hui encore, malgré un rapprochement avec le communisme international, la Gondavie continue de réprimer violemment les mouvements indépendantistes lualaïtes (nom donné aux indépendantistes et habitants de Luassau et du Mozola). Cette situation rend le soutient de ses alliés relativement fragiles, ces derniers commençant à préférer les revendications des indépendantistes, tout en condamnant la posture opportuniste de l'actuelle gouvernement Gondave.

Place de la religion au sein de l'État :
Bien que la Constitution gondave proclame la séparation de l’Église et de l’État depuis 2002, la réalité est bien plus ambivalente. L’appareil religieux, historiquement inféodé au pouvoir depuis l’ère nemernique, demeure un outil de légitimation idéologique du régime. Les grandes fêtes religieuses sont largement instrumentalisées à des fins de propagande, et les hauts dignitaires du clergé sont souvent nommés en accord avec le Comité Central. Dans certaines régions rurales, les sermons sont même soumis à validation politique, et des opposants ont rapporté que les lieux de culte servaient parfois de relais pour la surveillance idéologique.

Depuis l'arrivée au pouvoir de Marcelin Cătănău, une tendance à neutraliser l’influence religieuse directe est amorcée, notamment en milieu urbain et universitaire. Toutefois, ce processus reste très inégal, et certains analystes estiment que la religion continue d'agir comme un instrument d’ordre moral et de contrôle social, en particulier dans les territoires tropicaux, où l'encadrement spirituel est souvent mêlé aux politiques de pacification coloniale.

Politique internationale :
La politique étrangère gondave oscille entre opportunisme géostratégique et affirmation identitaire post-coloniale. Membre observateur de l’Union Communiste Transcontinentale (UCT), la Gondavie entretient des relations fluctuantes avec les grandes puissances idéologiquement proches, tout en maintenant des accords économiques discrets avec des États capitalistes afin de garantir la survie de son économie minière et agricole.

L’État gondave se positionne comme un héraut du Gondotropicalisme sur la scène internationale, défendant farouchement l’unité avec ses territoires d’outremer. Cette posture est toutefois de plus en plus critiquée, notamment par ses partenaires afaréens, qui dénoncent une forme néocoloniale déguisée. La Gondavie répond à ces critiques par un discours anti-impérialiste virulent, accusant les puissances étrangères de semer l’instabilité dans les régions autonomes.

Mentalité de la population :
La société gondave est marquée par une double conscience historique : celle d’un peuple métissé, forgé par la douleur des colonisations croisées, et celle d’une population habituée à vivre sous un pouvoir fort, voire autoritaire. Ce passé ambigu génère une culture politique méfiante mais résiliente, où l’adhésion au régime se mêle souvent à la lassitude ou au pragmatisme.

Dans la métropole, les générations urbaines cultivées tendent à développer une forme de cynisme politique, oscillant entre conformisme social et activisme discret. À l’inverse, dans les territoires tropicaux, la population, plus jeune et confrontée à des inégalités plus criantes, adopte une posture plus radicale, alimentant à la fois les mouvements culturels de réappropriation et les luttes indépendantistes.
Institutions politiques :
1. Présidence de la République populaire gondave
Rôle : Chef de l'État, garant de la Constitution, commandant suprême des forces armées, nomme les hauts fonctionnaires et les ambassadeurs, peut dissoudre l’Assemblée.

Nomination : Élu au suffrage universel direct à un tour contrôlé (scrutin dit "confiance populaire").

Durée du mandat : 7 ans, renouvelable une seule fois (mais souvent contourné par des révisions constitutionnelles).

Pouvoir réel : Fort. Le président concentre une partie du pouvoir exécutif.

2. Haut Conseil Populaire (HCP)
Rôle : Chambre unique du pouvoir législatif. Vote les lois, approuve les budgets, peut théoriquement mettre en accusation le président.

Composition : 180 membres.

Nomination : 120 élus au suffrage universel direct, 60 désignés par les conseils régionaux et syndicats affiliés au Parti unifié.

Durée du mandat : 5 ans.

Remarque : Très encadré par le pouvoir exécutif. L’opposition y est tolérée dans une fonction symbolique.

3. Comité Central du Parti Populaire Unifié Gondave (PPUG)
Rôle : Organe de direction idéologique et politique du pays. Il supervise les politiques nationales, propose les grandes réformes, oriente la diplomatie.

Composition : Environ 45 membres permanents, issus du Parti.

Nomination : Cooptation interne par les délégués régionaux du Parti.

Durée du mandat : Illimitée (jusqu’à révocation ou retraite).

Particularité : Le Comité Central est souvent perçu comme le véritable centre du pouvoir, au-dessus même du président.

4. Cour suprême populaire
Rôle : Haute juridiction du pays. Interprète la Constitution, statue sur les conflits de compétence, juge les affaires politiques majeures.

Nomination : Les juges sont nommés par le président avec l’aval du Comité Central.

Durée du mandat : 12 ans, non renouvelable.

Indépendance : Théoriquement garantie, mais fortement influencée par le Parti.

5. Conseil des Peuples Afaréens
Rôle : Institution consultative dédiée aux minorités afaréennes. Rend des avis non contraignants sur les lois touchant Luassau, Mozola et les peuples yurtt.

Nomination : Délégués élus au suffrage régional + désignés par le PPUG

Durée du mandat : 3 ans.

Critique : Principalement symbolique ; ses recommandations sont rarement suivies.

Principaux personnages :

Marcelin Cătănău : Président.


Amilian Carbalău : Leader de la lutte armée Lualaïte.


Călin Merihal : Leader de la guérilla urbaine en métropole.
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Bonjours, bonsoir et bienvenue sur Geokratos !

La fiche est très bien développée sur le fond mais sur la forme, les images de n'affiche pas ; je te laisse corriger ce détail afin de valider ta fiche.

Une fois cela fait, tu pourras répondre sous ce message dans le but d'indiquer que la correction demandée a été apporté.
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Et voilà !
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Juste un message pour te proposer d'harmoniser à propos de nos colonies afaréennes qui sont frontalières (je joue le Garmflüßenstein), puisque la présence d'un voisin allié est très importante dans la crédibilité de mon histoire coloniale. Hésite pas à me contacter sur le serveur Discord avec un ping à @kami119.
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