Ils sont le pinacle de la déchéance, des dynasties privées qui ne pensent qu'à leurs intérêts, intérêts qui ne sont pas menacés, intérêts qui sont servis. Alors c'est ce qui sera frappé.
Vingt-cinq décembre deux mille seize, le matin de Noël, le plan est en urgence lancée après une brève concertation et sera opéré dans la plus grande simplicité : L'escadrille de frappe en profondeur est lancée, accompagnée d'une brigade aérienne polyvalente pour la reconnaissance et escorte, ainsi que deux escadrons de ravitailleurs.

En bleu, la trajectoire des avions sylvois, jaune, la trajectoire des avions nordistes qui rejoignent les forces sylvoises (le retour se fait vers Sylva en suivant le trajet bleu), et en rouge le trajet des missiles (approximativement 1000 km à l'ouest de la cible).
C'est un acte d'escalade intermédiaire entre le simple avertissement et la guerre totale : on ne frappe pas une infrastructure reculée, mais un centre stratégique, à savoir un aéroport militaire, mais l'escarmouche reste suffisamment contenue pour ne pas engager à la guerre totale. C'est un avertissement ferme, mais uniquement un avertissement.
Une fois les tirs opérés, c'est le repli général. Les bombardiers furtifs rejoignent la brigade aérienne en escorte et repartent pour Sylva, rejoint entre temps par le second escadron de ravitailleur. C'est plusieurs heures plus tard, à 8h, que sera émis le communiqué sylvois revendiquant l'opération et adressant l'ultimatum à Carnavale : ce n'est qu'un avertissement, un dernier avertissement.
Effectifs sylvois :
4 bombardiers furtifs de niveau 5,
28 chasseurs-bombardier de niveau 8,
2 chasseurs-bombardier de niveau 6,
1 avion radar de niveau 6,
1 avion de guerre électronique de niveau 8,
5 missiles de croisière air-sol de niveau 9,
12 avions ravitailleurs de niveau 9 (répartis en deux escadrons).
Effectifs nordiste :
à l'attention du joueur.
- La surprise et l'accompagnement d'avions radar et de guerre électronique permet de déterminer un couloir sécuriser et contribue à la discrétion de l'opération, permettant de s'approcher au maximum tout en maximisant le temps de réaction carnavalais. L'avion radar devra notamment suivre la présence des éventuelles patrouilles carnavaliennes.
- L'attaque à 4h du matin se fait quand le rythme circadien est au plus bas, ce qui réduit la réactivité des forces de défense, à pondérer avec le métabolisme flingué des carnavalais.
- Les avions de combat restent à bonne distance des avions carnavalais et anticipent leurs déplacements grâce à l'AWAC. En cas de réaction carnavalaise ou convergence des forces vers eux, c'est la retraite pour éviter l'engagement, appuyée par le brouillage pour ralentir l'efficacité de la détection à longue portée.
- Les missiles de croisière volent au raz du sol et profitent dans un premier temps du brouillage sylvois contre les radars carnavalais, permettant de s'approcher au plus près avant que ne se déclenche une éventuelle réponse.
- Pour compenser le manque de reconnaissance préalable, c'est une cible dont la position est connue et publique qui est ciblée : un aérodrome.
- Il faut noter que, compte tenu la volonté de garder distants les avions de combat, le brouillage se fait jusqu'à une distance raisonnable. Seule la première partie du trajet des missiles de croisière sera avec l'appui d'un brouillage, le reste ne profitant que de leur discrétion.
- La cohésion et proximité des états-majors de l'OND permet la bonne coordination d'une opération urgente sans freins majeurs.
- On a fait une jolie carte.
- L'inflation carnavalaise pourrait traduire de gros problèmes de financement et organisation, doublé des dysfonctionnements inhérents à la Principauté, contribuant à retarder la réaction.