13/02/2017
00:24:33
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OCEAN ESPERANCE - proches de côtes carnavalaises

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... Alors, il faut sévir.


24/12/2016, Carnavale annonce réitérer ses frappes sur la Kabalie pour éliminer des poches de résistance, ce qu'il reste de son macabre travail encore inachevé, de sa machination infernale. Les mots ne suffisent plus, les discussions sont impossibles, aucun argument ne convaincra ceux qui parlent de « populations infidèles condamnées à l'enfer » de s'arrêter. Qu'est-ce qu'une parole pourrait faire pour arrêter celui qui fait déjà le pire ? Qu'est-ce qu'une condamnation publique pour celui qui tue sans s'en cacher, s'en vante, le revendique ?

Ils sont le pinacle de la déchéance, des dynasties privées qui ne pensent qu'à leurs intérêts, intérêts qui ne sont pas menacés, intérêts qui sont servis. Alors c'est ce qui sera frappé.

Vingt-cinq décembre deux mille seize, le matin de Noël, le plan est en urgence lancée après une brève concertation et sera opéré dans la plus grande simplicité : L'escadrille de frappe en profondeur est lancée, accompagnée d'une brigade aérienne polyvalente pour la reconnaissance et escorte, ainsi que deux escadrons de ravitailleurs.

Plan
En bleu, la trajectoire des avions sylvois, jaune, la trajectoire des avions nordistes qui rejoignent les forces sylvoises (le retour se fait vers Sylva en suivant le trajet bleu), et en rouge le trajet des missiles (approximativement 1000 km à l'ouest de la cible).

Les avions de combat partent de Sylva à 16h heure locale, soit approximativement 20h en Carnavale, pour arriver au point de destination à 4h en Carnavale, là où le rythme circadien est au plus bas. Ils sont rejoints en cours de route par la force de frappe nordiste, parti approximativement en même temps. Passant par les eaux internationales, la force aérienne évite les navires à flot, repérés de loin grâce à l'AWAC inclut dans l'opération, pour se positionner 1000 km à l'ouest de la principauté. Elle est accompagnée du premier escadron de ravitailleur, qui fait son officie et repart pour Sylva alors que le second escadron de ravitailleur a déjà pris le départ. Là, l'avion radar patrouille les lieux pour déterminer un couloir aérien favorable, avec une surveillance moindre, et l'avion de guerre électronique procède à son brouillage. Les bombardiers furtifs se distinguent maintenant du reste de l'aviation et s'approchent au plus près, suivis à bonne distance par l'AWAC et avion de guerre électronique. Une fois que la surveillance aérienne de Carnavale commence à être détecté, on ne prend pas plus de risque et on tire cinq missiles de croisière qui poursuivront leur trajectoire à raz du sol, pour minimiser la détection et les risques d'interception. Trois des cinq missiles sont équipes de charge dites « bunker burster », pour frapper les hangars à avion, et deux autres de sous-munition pour frapper la piste de décollage. Tous ciblent l'aérodrome de Carnavale.

C'est un acte d'escalade intermédiaire entre le simple avertissement et la guerre totale : on ne frappe pas une infrastructure reculée, mais un centre stratégique, à savoir un aéroport militaire, mais l'escarmouche reste suffisamment contenue pour ne pas engager à la guerre totale. C'est un avertissement ferme, mais uniquement un avertissement.

Une fois les tirs opérés, c'est le repli général. Les bombardiers furtifs rejoignent la brigade aérienne en escorte et repartent pour Sylva, rejoint entre temps par le second escadron de ravitailleur. C'est plusieurs heures plus tard, à 8h, que sera émis le communiqué sylvois revendiquant l'opération et adressant l'ultimatum à Carnavale : ce n'est qu'un avertissement, un dernier avertissement.

Effectifs sylvois :
4 bombardiers furtifs de niveau 5,
28 chasseurs-bombardier de niveau 8,
2 chasseurs-bombardier de niveau 6,
1 avion radar de niveau 6,
1 avion de guerre électronique de niveau 8,
5 missiles de croisière air-sol de niveau 9,
12 avions ravitailleurs de niveau 9 (répartis en deux escadrons).

Effectifs nordiste :
à l'attention du joueur.

Points à noter pour l'opération : a écrit :
  • La surprise et l'accompagnement d'avions radar et de guerre électronique permet de déterminer un couloir sécuriser et contribue à la discrétion de l'opération, permettant de s'approcher au maximum tout en maximisant le temps de réaction carnavalais. L'avion radar devra notamment suivre la présence des éventuelles patrouilles carnavaliennes.
  • L'attaque à 4h du matin se fait quand le rythme circadien est au plus bas, ce qui réduit la réactivité des forces de défense, à pondérer avec le métabolisme flingué des carnavalais.
  • Les avions de combat restent à bonne distance des avions carnavalais et anticipent leurs déplacements grâce à l'AWAC. En cas de réaction carnavalaise ou convergence des forces vers eux, c'est la retraite pour éviter l'engagement, appuyée par le brouillage pour ralentir l'efficacité de la détection à longue portée.
  • Les missiles de croisière volent au raz du sol et profitent dans un premier temps du brouillage sylvois contre les radars carnavalais, permettant de s'approcher au plus près avant que ne se déclenche une éventuelle réponse.
  • Pour compenser le manque de reconnaissance préalable, c'est une cible dont la position est connue et publique qui est ciblée : un aérodrome.
  • Il faut noter que, compte tenu la volonté de garder distants les avions de combat, le brouillage se fait jusqu'à une distance raisonnable. Seule la première partie du trajet des missiles de croisière sera avec l'appui d'un brouillage, le reste ne profitant que de leur discrétion.
  • La cohésion et proximité des états-majors de l'OND permet la bonne coordination d'une opération urgente sans freins majeurs.
  • On a fait une jolie carte.
  • L'inflation carnavalaise pourrait traduire de gros problèmes de financement et organisation, doublé des dysfonctionnements inhérents à la Principauté, contribuant à retarder la réaction.
0
... pariant sur notre rationalité, ils en oublièrent ...

... que pour celui possède déjà tout, la mort est la dernière aventure qui ait encore du sens.


tchin tchin

Et bonne santé !




Vitrification de la ville d'Estham :

  • Missile balistique BONNE SANTE Niveau 7 : 319 exemplaires
  • Missile balistique BONNE SANTE Niveau 6 : 227 exemplaires
  • Missile balistique BONNE SANTE Niveau 5 : 140 exemplaires

Frappe chimique à l'aide de l'agent SABAT III.

Estimation des pertes : 70% à 90% de la population civile
680
Prométhée réveillé

Prométhée réveillé



  • La surprise et l'accompagnement d'avions radar et de guerre électronique permet de déterminer un couloir sécuriser et contribue à la discrétion de l'opération, permettant de s'approcher au maximum tout en maximisant le temps de réaction carnavalais. L'avion radar devra notamment suivre la présence des éventuelles patrouilles carnavaliennes.

SUPRISE MOTHERFUCKER
Oupsi

Autant pour la discrétion !


  • L'attaque à 4h du matin se fait quand le rythme circadien est au plus bas, ce qui réduit la réactivité des forces de défense, à pondérer avec le métabolisme flingué des carnavalais.

Fatigue ? Lassitude ? Perte de sens ?
COCAÏNE* !
*sur prescription médicale




Décollage de l'aviation carnavalaise en vue d'une interception

fly me to the moon

... ET DE FRAPPES PRÉVENTIVES
5198
Observation du ciel.

https://i.pinimg.com/736x/cf/2b/db/cf2bdbf730b0554b09620d02dc5ba7d8.jpg

Le Royaume de Teyla, depuis ses frictions, pour ne pas dire plus, avec la Loduarie Communiste, avait bâti pour elle-même une structure de défense touchant à tous les domaines. La nation n'était pas experte, ni à la pointe dans tous les domaines touchant au militaire ou tout simplement nécessaires à la sécurité nationale, mais cela suffisait pour construire et maintenir un cadre sécuritaire suffisant. Les politiques du Royaume de Teyla, tant à travers le Gouvernement de Sa Majesté que le Parlement (Assemblée nationale et Chambre des Nobles), allaient dans le sens de la construction et du maintien permanent de ce cadre sécuritaire à des niveaux jugés appropriés et conformes aux exigences de la sphère politique teylaise. Malgré sa présence au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques, le Royaume de Teyla péchait par orgueil, égo, et pour des raisons plus sensées, en voulant avoir des capacités dans tous les domaines militaires. Le Royaume de Teyla devait être indépendant, pour se prémunir d'un retrait, d'un effondrement de l'Organisation des Nations Démocratiques et faire face à ce qui serait une crise immédiate.

Le monde était brutal et les politiques, ainsi que l'état-major teylais, ne pouvaient écarter aucune hypothèse, même si elle apparaissait irréaliste, même dans les temps les plus lointains ou prochains. Le Royaume de Teyla se construisait une force militaire capable de faire face à toutes les menaces. Cela passait par les capacités de renseignement et d'observation. À cet effet, le Royaume de Teyla avait commandé un AWACS de cinquième génération ainsi qu'un avion de guerre électronique. L'objectif était simple : la surveillance permanente du ciel teylais et, encore plus important, du ciel de l'Eurysie de l'Ouest. Le Royaume de Teyla était bien conscient des menaces balistiques dans la région, à travers notamment la Principauté de Carnale. Ainsi, le Royaume de Teyla devait avoir les capacités de détection pour observer les départs de tirs afin de pouvoir se prémunir, ou plutôt se préparer, à des frappes balistiques sur son sol. Plus encore, le Royaume de Teyla était un avant-poste pour les États-Membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. En outre, sauf très rares exceptions, le Royaume de Teyla partageait systématiquement et dans les plus brefs délais toutes les informations et observations qu'il obtenait.

Ce partage de renseignement, parfaitement rodé au sein de l'alliance, avait pu être observé à de nombreuses reprises, notamment à travers l'initiative "One Eye", une plateforme commune de partage du renseignement des États-membres. Plus récemment, le Royaume de Teyla avait usé de ce partage de renseignement auprès de la République Fédérale de Tanska et de tous les États-membres, lors d'une interception aérienne d'un convoi aérien loduarien en direction de l'Illirée, ex-Valinor. Ces échanges avaient permis aux deux nations frontalières, soit de la Loduarie Communiste, soit de Valinor, de remporter une victoire et d'observer un demi-tour des avions loduariens.

En cette matinée, l'AWACS de cinquième génération, en opération de surveillance de routine, repéra des signaux bien étrangers et anormaux au sud-ouest de l'Eurysie, ce qui correspondait aux territoires de la Principauté de Carnale. L'ambiance au sein de l'habitacle, habituellement professionnelle mais bon enfant, se transforma rapidement en une ambiance bien plus lourde, morbide. Les prises de parole étaient brèves, courtes, allant à l'essentiel. L'AWACS venait d'observer des départs de missiles, dont le comportement était clairement identifiable face à d'autres appareils aériens.

Le commandant, Thomas Juroi, ne laissa aucun doute planer. "Nature des signatures ? Balistique ? Vitesse ? Altitude ? Trajectoire estimée ?" Les questions fusèrent, incisives, sans une once d'hésitation, coupant court à toute émotion. Les réponses étaient tout aussi froides et ne laissèrent aucun doute sur la menace qui planait sur l'Eurysie ou toute autre nation. Il ne fallut que peu de temps au commandant pour sortir une carte et mesurer la distance entre la métropole de la Principauté et celle de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord. Ils savaient que ces deux nations avaient battu le fer à coup de missiles balistiques par le passé. Cela pouvait-il recommencer à tout moment ? Est-ce maintenant ? Il suffisit de quelques instants pour que l'AWACS transmette les informations obtenues à l'état-major teylais. Il suffirait d'une ou deux minutes supplémentaires pour que le Premier ministre de Sa Majesté ainsi que Sa Majesté soient prévenus après un réveil brutal de la part de leurs conseillers et suites respectives.

Ce n'était pas suffisant, l'AWACS se connecta, dès les premières mesures, au canal de sécurité interne à l'Organisation des Nations Démocratiques, nommé Omni-link, ou de son nom technique une liaison de données, permettant à l'AWACS de partager instantanément toutes les données récoltées à tous les États-membres de l'Organisation. Permettant l'alerte des autorités de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord d'une potentielle et très probable attaque balistique contre lui. Chaque seconde et chaque minute durant lesquelles ils pouvaient observer lesdits missiles partant de la métropole de la Principauté offraient des informations précieuses à l'Empire du Nord sur l'affinement de la trajectoire, le comportement des missiles, etc. De plus, se rassura tant bien que mal Thomas Juroi, l'Empire avait déjà eu affaire aux missiles de Carnale, permettant une étude précise des missiles pour affiner les modèles et les méthodes d'interception.

Pour renforcer le dispositif, outre les escadrilles de protection prêtes au déploiement, un avion de guerre électronique de dernière génération rejoignit le dispositif dans le ciel.


Actions et effets recherchés : 1 AWACS et 1 EW déployés dans l'objectif d'observer le départ des missiles partants de la métropole de Carnavale pour alerter tous les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques sur la menace potentielle.
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Dans l'Empire du Nord...

Les forces sylvoises présentent depuis la première frappe contre l'Empire du Nord étaient aux aguets, elles s'apprêtaient à faire leur baptême de feu. Prévenu par le Royaume de Teyla, tout le monde était à son poste, tout le monde se tenait prêt, les radars scrutaient le ciel, les batteries étaient prêtes.

Effectifs sylvoise dans l'Empire du Nord en complément :
  • 8 véhicules radar de dixième génération,
  • 10 véhicules de transmission radio de dixième génération,
  • 40 lance-missiles antiaérien mobile de huitième génération,
  • 48 camions de dixième génération,
  • 10 camions citernes de dixième génération,
  • 20 véhicules légers tout-terrain de onzième génération.
  • 464 soldats.


Au large de Carnavale ...

Difficile de dire pour le moment ce qu'il s'était passé. On parlait d'une détection depuis les îles, d'une interception, de l'évasion de l'aviation sylvo-nordiste après détection précoce de la chasse carnavalaise. On attendait les retours.





Le loup a mordu
1643
Chouette les Romains !!!!! Ah non, c'est Babylone.

Au moment même où les premières informations confirmées relatives à l’attaque massive de missiles dirigée contre notre territoire sont parvenues à l’État-Major via nos réseaux alliés et diplomatiques, l’ensemble de nos dispositifs de défense aérienne ont été immédiatement mis en état d’alerte maximale.

Conformément aux Instructions aux Armées promulguées en juin 2016 par l’État-Major impérial, toutes les batteries antiaériennes situées sur les côtes de l’Empire ont été activées, surveillant sans interruption les couloirs balistiques en provenance du théâtre hostile. En vertu des accords bilatéraux de défense, ces dispositifs sont actuellement en pleine coordination avec les systèmes de défense du Duché de Sylva, dont les unités sont présentes sur le sol impérial et participent activement à la détection, l’analyse et l’interception de toute menace entrante.

Simultanément, la Flotte impériale, dans toutes ses composantes navales et aériennes, a reçu l’ordre de déploiement immédiat. L’ensemble des escadrilles de combat, des avions de chasse et de surveillance, ainsi que les bâtiments de guerre sont placés en configuration d’interception selon les règles établies par le haut commandement.

Les unités NRBC sont également en alerte et la population prévenue et sommée de se réfugier dans des sites protégés.

Le gouvernement scrutait également les retours des bombardements engagés aux côtés du Duché plus tôt, jaugeant la réussite de ceux-ci et la suite des événements par l'évasion de la flotte aérienne engagée.

La coordination interarmées est poussée. L’Empire s'est préparé après les premiers bombardements. La doctrine est claire : protéger le territoire, défendre la population, neutraliser toute attaque. La barbarie chim(ér)ique de la Principauté de Carnavale ne nous fera pas vaciller.

L’Empire ne pliera pas. L’Empire veille.
1106
JOYEUX NOËL !

Angel

Après avoir détecté les appareils au large de ses îles, la Principauté mobilise ses pilotes en même temps qu'elle engage le processus de tir de missiles. L'aviation ne décolle cependant pas tout de suite, elle laisse se rapprocher au maximum l'aviation de l'OND pour la prendre en tenaille entre sa métropoles et ses territoires marins et l'empêcher ainsi de battre en retraite.

Lorsque les avions de l'OND entrent dans la zone rouge, à mi-chemin entre les îles et Carnavale, deux escadrilles décollent : l'une depuis les îles de Fort-Marin pour couper la retraite, l'autre depuis la Principauté pour écraser l'ennemi. La formation de combat vise à forcer l'affrontement au moment de la réunion des deux flottes carnavalaises.

Au départ de Fort Marin, toute l'aviation présente sur place décolle :
  • Chasseurs-bombardier niveau 8 : 20 exemplaires
  • Chasseurs-bombardier niveau 4 : 5 exemplaires
  • Avion de guerre électronique : 1 exemplaire
  • Avion radar (AWACS) niveau 8 : 1 exemplaire
  • Avion ravitailleur niveau 5 : 1 exemplaire

De la Principauté, le gros de l'aviation décolle également :
  • Chasseurs-bombardier niveau 8 : 46 exemplaires
  • Chasseurs-bombardier niveau 4 : 30 exemplaires
  • Avion de guerre électronique : 3 exemplaires
  • Avion radar (AWACS) niveau 4 : 2 exemplaires
  • Avion ravitailleur niveau 5 : 1 exemplaire
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Observation du ciel - part II

https://i.pinimg.com/736x/cf/2b/db/cf2bdbf730b0554b09620d02dc5ba7d8.jpg

Le commandant Thomas Juroi à bord de l'AWACS n'en était vraisemblablement pas à sa première surprise lorsqu'il vit des missiles sur les radars de l'avion radar. En outre, la première surprise fut vers 4h00 du matin (ou plutôt, la temporalité ne m'est pas très claire, désolé), bien avant que les premiers rayons du soleil ne frappent le sol de leur lumière éclatante, rayonnante. C'est à cette heure, où le monde dormait encore dans une innocence trompeuse, qu'il avait observé, comme ses compagnons de guerre à bord de l'appareil, des appareils volants apparaître d'un coup sur les écrans radars. Tout comme lorsque l'AWACS observa les départs de missiles dans le ciel, l'AWACS partagea les données observées dans le réseau Omni-link, un canal de communication sécurisé auquel avaient accès tous les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques.

L'AWACS n'était pas le seul objet servant à la détection de tout ce monde dans le ciel de la Principauté de Carnavale. En outre, les radars au sol tentaient, comme ils le pouvaient, d'observer la chasse de la Principauté et d'affiner les analyses. Cette combinaison des plateformes de détection devait permettre au Duché de Sylva et à l'Empire du Nord de se préparer, aussi courte que la préparation serait, à la deuxième vague arrivant sur eux.

L'AWACS ne va pas s'aventurer au-delà des frontières teylaises. (Ajout réalisé avec l'accord du joueur de Carnavale)
498
Lassitude

Détection des appareils teylais dans le ciel de Carnavale : opération LASSITUDE et INTERCEPTION

  • 20 chasseur-bombardier niveau 4 décollent de Carnavale ainsi qu'1 avion de guerre électronique niveau 8 et 1 avion AWACS niveau 4 pour interpeller les avions de Teyla.

Ordre est donné aux avions teylais de se poser à Carnavale pour survol illégal de l'espace aérien de la Principauté et soupçon de participation à une opération militaire. S'ils obtempèrent, ils seront constitués prisonniers avec la garantie d'être rendus à Teyla sous conditions.

Sinon, ils sont abattus.
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Shooting Stars



His rash fierce blaze of riot cannot last,
For violent fires soon burn out themselves;
Small showers last long, but sudden storms are short;
He tires betimes that spurs too fast betimes;

(William Shakespeare, Richard II, Acte II, scène I, v.715-718)

La flamme ardente et furieuse de son orgie ne saurait durer ;
Car les feux violents se consument d’eux-mêmes.
Les petites pluies durent longtemps, mais les brusques orages sont courts.
Il fatigue vite, celui qui galope trop vite.
(Ib., trad. François-Victor Hugo)





Il reposait au milieu des autres, étalé de toute sa longueur dans le noir. La porte en coulissant laissa entrer un rai d’une lumière blanche, industrielle qui révéla ses formes élégantes. Un chariot roula, quelques manivelles tournèrent, et le voilà qui était parti. Il sortait pour la première fois de cette salle où il avait attendu de longs mois. Au dehors l’attendait une obscurité bien différente, qui prenait cette teinte orangée qu’a le ciel nuageux à proximité des grandes villes. Il était sourd, mais sûrement pas aveugle, et c’est dans un silence ponctué de chocs sourds qu’il assista à ses derniers instants terrestres. Le chariot roula rapidement sur un tarmac qu’il aurait pris pour mouillé s’il avait pu le toucher. Il s’arrêta. La délivrance était proche. On s’affaira brièvement autour du chariot, puis on le souleva lentement, avec une douceur presque maternelle. Il allait commencer la dernière partie de son voyage.

Un jeu de lumière fit scintiller dans une flaque le reflet de son petit nom :

MSA54001023


Cet enfant-là mesurait cinq mètres et dépassait la tonne.

Sitôt qu’il fut attaché, l’avion porteur commença à rouler. Quelques instants plus tard et le sol se fondit dans le crachin. L’avion prit immédiatement un cap au sud. Il ne fallut que quelques instants pour que l’appareil franchisse le mur du son, brisant pour plusieurs centaines de milliers de livres de carreaux à la ronde. C’est en perçant la couche de nuages que se livra à eux un paysage bien différent de la bruine festlandaise : on eut dit que le ciel lui-même tombait sur l’Empire du Nord, là-bas dans le lointain. D’innombrables météores se détachait dans l’obscurité comme en une averse céleste. Désormais bien vivant, le missile tressaillit à peine lorsque le Hornet entama sa brutale ascension supersonique. En un instant le palier fut atteint. A onze mille mètres, le missile se détacha. De mètres l’échelle passa à des kilomètres par seconde. L’espace, enfin. Soudain ne restait plus que le véhicule manœuvrant. Le temps de trois courtes poussées d’ajustement à 24 000 kilomètres par heure et...
...une étoile filante de moins brillerait au-dessus d’Estham.


Interception
Deux chasseurs caratradais de niveau 6 stationnés au Festland caratradais ajoutent leur maigre contribution à la défense d'Estham par le biais de missiles antibalistiques Meteor. Ceux-ci correspondent à un usage possible d'une arme ayant réellement existée, dont l'existence dans GK est justifiée selon moi par sa justification IRP supra et le niveau technologique en missiles (10) de Caratrad. Sachant que deux missiles sont lancés, l'impact sur les événements sera de toute manière quasi nul, mais je laisse à la discrétion de la modération de déterminer la réussite de cette action.
3776
OCEAN D'ESPERANCE - 24 décembre 2016
Interception aérienne d'une escadrille de bombardier avec escorte volant vers Carnavale.

https://i.postimg.cc/zD61RDrC/avion.png

Le 24 décembre 2016, à l'aube, la force aérienne sylvoise lance une opération des plus complexes, ciblant les infrastructures aérodromes militaire de la Principauté de Carnavale. La surprise et la précision sont les maîtres-mots de cette frappe, opérée dans une discrétion absolue grâce à la coordination impeccable entre les avions radar, de guerre électronique, et les escadrons de ravitailleurs. Tandis que l'escadrille sylvoise traverse les eaux internationales, les AWACs scrutent l'horizon, assurant la sécurité du parcours tout en déjouant les patrouilles de la défense carnavalaise. Le tout se déroule dans une fenêtre matinale critique qui ne prend malheureusement pas pour l'aviation sylvo-nordiste.

Le convoi aérien, composé d'aéronefs non furtifs en nombre, est détecté par des stations radar fixes au sol, engageant de facto l'aviation carnalaise depuis l'archipel de Fort-Marin et la métropole.

La détection des avions sylvois se suit de la détection des avions carnavalais et les appareils sylvo-nordistes entament une manoeuvre de repli. Pour autant, la tenaille exercée par les escadrilles doublées de Carnavale permet une première interception. Le choc est rude mais les combats consomment rapidement les leurres, réservs en carburant et missiles des appareils, amenant certains à se désengager pour un ravitaillement au sol.


MJ conflit a écrit :Duel aérien : Sylva/Empire du Nord, Bonus 0% Le convoi aérien de l'OND est logiquement engagé quoiqu'il arrive avant son pas de tir des missiles de croisière et détecté plus d'une heure avant son arrivée sur le pas de tir. Les aéronefs sont détectés et interceptés, mais le support d'un AWACS sylvois évite toute surprise autour du décollage des aéronefs carnavalais.
Carnavale, Bonus 0%, justificatif RP possible :
- Carnavale justifiant de technologies radars avancées, des stations fixes type transhorizons peuvent être envisagées. Les radars transhorizons identifiés en ligne affichent une portée entre 500 et 3000 km, une portée de rayon 1250 km parait raisonnable.
- les escadrilles carnavalaises au départ de métropole sont logiquement les premières à pouvoir intercepter les aéronefs hostiles mais l'escadrille OND se replie, c'est la seconde escadrille carnavalaise au départ de l'archipel qui intercepte.

Autres notes :
  • L'inflation carnavalaise se lie à des disparités industrielles, je ne l'ai pas traduite en malus car il dispose des complexes nécessaires à l'entretien des unités.
  • La première interception a suffisamment retardé le convoi aérien pour permettre la seconde interception par les escadrilles carnavalaises de métropole.
  • La première interception ne peut s'éterniser sur l'intervalle avant la seconde interception : épuisement des missiles, des leurres et entame des réserves de carburant. Avion ravitailleur insuffisant, le ravitaillement sera fait en base.
  • La jonction entre le lieu d'interception et la base étant de 50min l'aller, les éléments de la première interception n'auront pas l'opportunité de réengager le combat.
  • Par définition, les bombardiers furtifs ne font pas l'objet d'une détection systématique, ils ne sont donc pas des cibles prioritaires pour l'aviation carnavalaise.)
  • La nuisance des bombardiers furtifs n'a pas été comptabilisée, évitant de malus l'ensemble du convoi aérien pour un déficit d'aptitudes air-air
Cartehttps://i.postimg.cc/W3pX3Zz2/carte2.png

Empire du Nord
Troupes engagées :
-1 bombardier furtif niveau 2
-6 chasseur-bombardier niveau 1, (-2)
-2 avion ravitailleur niveau 1

Sylva
-4 bombardier furtif niveau 5
-28 chasseur-bombardier niveau 8, (-3) + 1 aéronef avec des avaries légères, dommages à 2 225/10 250
-2 chasseur-bombardier niveau 6
-1 Avion radar Awacs niveau 6
-1 Avion de guerre électronique niveau 8
-5 missile de croisière niveau 9
-12 avion ravitailleur niveau 9

INTERCEPTION 1
Carnavale
Troupes engagées:
-20 chasseur-bombardier niveau 8, (-3) + 1 aéronef avec de graves avaries, dommages à 7 500/10 250
-5 chasseur-bombardier niveau 4, (-4)
-1 avion de guerre électronique niveau 8
-1 avion ravitailleur niveau 5
-1 Avion radar Awacs niveau 8



* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES DECOMPTEES
3004
OCEAN D'ESPERANCE - 24 décembre 2016
Seconde interception aérienne d'une escadrille de bombardier avec escorte volant vers Carnavale.

https://i.postimg.cc/7YsnRRJ1/avions.png

Sur un intervalle relativement court, de nouveaux appareils carnavalais vinrent apparaitre sur les consoles radars embarquées à bord des appareils sylvois et nordistes, eux qui pensaient le plus dur derrière eux. Progressivement, une dizaine d'escadrilles au départ de plusieurs bases aériennes de métropole carnavalaises étaient venues moucheter le ciel, portant le ratio des combats à 4 contre 1.

Côté sylvois et nordiste, des manoeuvres de repli avaient déjà été entamées avant la première interception, distançant déjà la seconde vague d'appareils carnavalais qui n'avaient pas matière à dépasser une autonomie de vol supérieur à 3h.

Les combats furent donc aussi brefs qu'intenses, imposant à l'aviation sylvoise une riposte aux moyens de plus en plus limités. Leurs pertes furent donc cette fois nettement plus importantes, et supérieures à celles carnavalaises. Par chance pour elle, les combats et la traque carnavalaise n'auraient pu se poursuivre davantage sans risquer la criticité des réserves de carburant carnavalais qui, compte tenu de la mission d'interception qui étaient la leur, étaient équipés pour le combat (charges utiles dédiées aux missiles et non aux réservoirs supplémentaires).


MJ conflit a écrit :Duel aérien : Sylva/Empire du Nord, Malus -10% Réserves leurres & missiles faiblement entamées sur 1er affrontement.
Carnavale, Bonus 0%, justificatif RP possible : Rayon d'action très limité pour prolonger la poursuite : 1 avion ravitailleur pour 78 appareils. Rattraper l'escadrille sylvoise depuis la métropole implique déjà +1h de vol, si l'on considère le trajet retour à anticiper + autonomie de vol l (références irl 3h rafale, 2h30 typhoon & F-18). Néanmoins la présence de l'archipel carnavalaise permet une seconde interception et de nouveaux affrontements sans prise de risque avec toutefois l'incapacité de poursuivre davantage l'aviation ennemi sans risquer un épuisement des réserves en carburant. L'engagement de près de 80 appareils implique un décollage progressif, je n'ai pas bonifié d'effets de submersion.

Autres éléments :
  • Considérant l'autonomie de vol limitée des 78 appareils carnavalais en la présence d'un seul avion ravitailleur, pas de poursuite massive permise à l'exception d'un nombre réduit d'appareils : 1 avion ravitailleur par escadrille de 4 à 6 appareils me semble correct.
  • L'épuisement des missiles et leurres des escadrilles de l'OND et les malus associés iront crescendo si les combats se poursuivent.



Empire du Nord
Troupes engagées :
-1 bombardier furtif niveau 2
-4 chasseur-bombardier niveau 1
-2 avion ravitailleur niveau 1


Sylva
-4 bombardier furtif niveau 5
-25 chasseur-bombardier niveau 8, (-8) + 1 aéronef avec des avaries sérieuses, maintenant endommagé à 4 975/10 250
-2 chasseur-bombardier niveau 6
-1 Avion radar Awacs niveau 6
-1 Avion de guerre électronique niveau 8
-5 missile de croisière niveau 9
-12 avion ravitailleur niveau 9


INTERCEPTION 2
Carnavale
Troupes engagées:
-46 chasseur-bombardier niveau 8, (-3) + 1 appareil endommagé à 4358 / 10 250
-30 chasseur-bombardier niveau 4, (-3)
-1 avion de guerre électronique niveau 8
-1 avion ravitailleur niveau 5
-1 Avion radar Awacs niveau 4



* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES DECOMPTEES
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