16/12/2017
11:49:09
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Agence électorale

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Qui nous sommes

L'Agence électorale est un établissement privé chargé d'une délégation de service public créé le 9 mars 2015 par modification de la Loi électorale du 1er septembre 1955 portant création de cette agence et suppression de la Commission électorale préexistante. Elle est une autorité indépendante chargée de l'organisation des élections. Sa direction est collégiale : elle associe les présidents des groupes parlementaires, les présidents des instituts de sondage, le président du Conseil d'Administration ; elle est présidée par le président de la Cour Suprême qui est garant de son bon fonctionnement. L'Agence définit les dates des scrutins, homologue les sondages électoraux, surveille le déroulement des votes, établit des rapports sur ce déroulement et des recommandations au pouvoir politique ; elle annonce les résultats officiels des élections. L'Agence électorale supervise également les scrutins internes aux organisations politiques, tels que les primaires ou les congrès internes des partis politiques. Elle peut être saisie par tout citoyen.

Calendrier électoral

Les élections et scrutins ont lieu le dimanche IRL.

Elections municipales, premier tour : 23 octobre 2017 (12/10/2025)
Elections municipales, second tour : 7 décembre 2017 (26/10/2025)
Elections provinciales : TBD (fin novembre 2025)
Congrès du Parti républicain : - (-)
Congrès du Parti réformateur : - (-)
Congrès du Parti chrétien-démocrate : - (-)
Elections législatives : mars 2018 (début décembre 2025)
Election du Premier-Directeur : mars ou avril 2018 (dimanche suivant le second tour des législatives)
Election du Président du Parlement : avril 2018 (dimanche suivant l'élection du Premier-Directeur)


Publications

Résultats électoraux
Résultats des élections législatives des 16 et 23 mars 2015
Résultats du premier tour des élections municipales du 23 octobre 2017
Résultats du second tour des élections municipales du 7 décembre 2017

Sondages

Etudes



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Les derniers résultats

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Résultats des élections législatives
16 et 23 mars 2015

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Près de 6,7 millions d'électeurs messaliotes étaient appelés aux urnes ces dimanches 16 et 23 mars 2015 à l'occasion des élections législatives pour renouveler l'assemblée des députés du Parlement. Premières élections depuis 2007, retardées en raison de la crise institutionnelle et économique, elles ont vu 3,9 millions de citoyens se rendre aux urnes pour désigner leurs représentants à l'occasion du premier tour, soit une participation de 58,30 %, en hausse significative depuis la dernière échéance de 2007 (41,40 %).

Pour la première fois depuis 1961, le Parti républicain a recueilli moins de 40 % des suffrages exprimés au niveau national, établissant son score quinze points en-dessous de sa précédente performance de 2007 à quasiment 39 % (38,96 % selon le dernier décompte officiel). Il s'est qualifié pour le second tour dans la majorité des circonscriptions. Cependant, le plus grand nombre de voix est allé au Parti réformateur crédité d'une majorité relative de presque 45 % des voix (44,66 %), tutoyant la barre symbolique de la majorité absolue, et s'assurant une place au second tour dans presque toutes les circonscriptions du pays. Le Parti réformateur n'existait pas à l'époque des élections précédentes, mais fait mieux que le Parti libéral-progressiste de cette dernière échéance. Cette performance indique une dynamique et un probable changement de majorité à l'issue du second tour (Sondage Haribo Interaktiv, mars 2015) par rapport au Directoire précédant. Enfin, à la troisième place, le Parti chrétien-démocrate se hisse à plus de 16 % des suffrages exprimés (16,38 %), une forte hausse de son score par rapport à 2007 (10,70 %) qui lui permet de se qualifier dans neuf circonscriptions électorales.

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La participation s'est maintenue lors du second tour, ne dépassant toutefois pas la barre des 60 %, mais confirmant les dynamiques du premier tour. Arrivé premier en nombre de voix, le Parti réformateur remporterait le second tour dans 23 des 46 dèmes électoraux du pays, s'assurant une majorité absolue de sièges à la Chambre (156 sièges sur 301, majorité à 151). Ses meilleurs scores seraient réalisés dans les IIIème, XIVème et XVème arrondissements de Messalie, avec un score approchant les deux-tiers des voix. Second en nombre de voix, le Parti républicain confirme sa défaite électorale et la fin de sa majorité parlementaire ininterrompue entre 1961 et 2015, en recueillant seulement 125 sièges dans 17 circonscriptions. Il conserve néanmoins un très fort ancrage dans ses bastions électoraux, autant dans les centres urbains comme au XIème arrondissement de Messalie (59 % des voix) que dans les zones rurales comme dans le dème de Caloubiers (69 % des voix). Il sera vraisemblablement la première force d'opposition. La troisième place revient naturellement au Parti chrétien-démocrate crédité de 20 sièges dans 5 circonscriptions du nord rural, un score qui lui permettra de renouveler son groupe parlementaires (20 sièges minimum) et donc de peser dans les débats au Parlement. Les chrétiens-démocrates confirment leur victoire dans les dèmes traditionnellement catholiques de la province de Maurac, et ravissent également les dèmes de la Marqueride (4 sièges) et de Roccaforci (3 sièges) à 900 et 400 voix près (!) face aux candidats républicains.

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Municipales 2017 : résultats du premier tour
23 octobre 2017

https://i.imgur.com/99Tryfp.png

6,7 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes ce dimanche 23 octobre pour le premier tour des élections municipales dans les 45 dèmes locaux de la République de Messalie. Avec une participation moyenne de 63,55 %, 4,25 millions de personnes se sont déplacées pour élire leur maire, témoignant de l'intérêt de l'électorat pour ces élections ; la participation est en hausse de cinq points depuis la dernière échéance (les législatives, il y a deux ans) ; elle est la plus forte dans les dèmes très ruraux du nord-ouest, et s'accompagne d'un changement radical du paysage politique.

Le parti majoritaire au Parlement, le Parti réformateur, maintient son socle électoral puissant et se place largement en tête du premier tour, réunissant 1,75 millions de voix dans tout le pays, soit 41,19 % des suffrages exprimés. S'il cède quelques points depuis sa victoire aux législatives de 2015, il est le grand favori pour le second tour : il est en tête, et qualifié pour le second tour, dans 39 dèmes sur 45. Dans 5 dèmes, il l'emporte dès le premier tour avec une majorité absolue de voix ; c'est le cas dans les provinces rurales de Maurac, où il était pourtant faible lors des dernières élections. Son score dépasse partout 30 %, sauf à Callinople, où une dissidence interne nuit à la liste officielle du parti, et l'élimine du second tour. Il est également favori dans la capitale, où il est présent au second tour dans tous les arrondissements, et largement en tête.

L'opposition subit une profonde recomposition avec la déroute des partis traditionnels, supplantés par des nouveaux partis. Le décompte s'étant poursuivi jusque tard dans la nuit, les deux principaux compétiteurs de l'opposition ont alterné leurs places. L'extrême-droite arrive en force sur la scène politique ; le mouvement nationaliste L'Olivier se place deuxième avec presque 930'000 voix exprimées, soit 23,11 % ; un score absolument inédit dans l'histoire messaliote. Il sera présent au second tour dans 22 dèmes, essentiellement dans les régions du nord et de l'est, mais aussi dans de grandes villes comme Carmence (23 %), Bellegarde (25 %), Ayx (27 %) et 9 arrondissements messaliotes, malgré une très grande disparité entre quartiers populaires (29,43 % dans le XIème arrondissement) et quartiers aisés (33,51 % dans le Vème). L'Olivier est à présent au défi du second tour pour s'installer en profondeur dans le paysage politique messaliote, où ses idées iconoclastes suscitent un profond rejet dans une partie de la population.

Le mouvement Les Prométhéens se place troisième, avec plus de 800'000 voix dans tout le pays, soit 19,04 % des suffrages exprimés, malgré les résultats préliminaires qui l'annonçaient second. Le mouvement se qualifie au second tour dans 14 dèmes, notamment dans les dèmes côtiers de l'ouest et du sud : il réalise ainsi son meilleur score dans le dème d'Ilthaque (n°36) avec 31,78 % des voix ; il sera au second tour face au Parti réformateur en Argautide, à Epirée, à Chalcédémone, mais aussi en Haute-Garance et dans le Rouseron. Son leader Zacharia Castelan est en bonne position dans le IIIème arrondissement de Messalie (30,75 %), mais les Prométhéens ne pourront convoiter que 6 des 15 mairies d'arrondissement dans la capitale, perdant la possibilité de gagner une majorité absolue de sièges au conseil métropolitain.

La déroute des partis traditionnels est un fait marquant de ce premier tour, le Parti républicain tombant à moins de 370'000 voix exprimées, soit 8,62 % des suffrages, une chute de presque trente points qui l'élimine de tous les seconds tours, y compris dans ses bastions des quartiers nord de Messalie. Son meilleur score est dans le XIIème arrondissement de la capitale, où il passe la barre des 15 %...

Pour le Parti chrétien-démocrate, c'est également une très grande déception. Porté par 325'000 électeurs, il descend à 7,66 %, une division par 2 de son score des législatives précédentes qui laissaient entrevoir un nouveau rebond pour la chrétienne-démocratie. S'il se qualifie au second tour dans 2 dèmes, en Estolie et à Roccaforci, sa présidente Elisabeth d'Almirante est éliminée dès le premier tour à Ayx-en-Garance, avec 17,62 % des voix de ses administrés. Le Parti perd ses bastions catholiques de l'est, dans le Maurac, dès le premier tour.

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Résultats du second tour des élections municipales
7 décembre 2017

https://i.imgur.com/7n4ryzS.pngJaune : Parti réformateur. Vert olive : L'Olivier. Orange : Parti réformateur (dissidence).

6,7 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour le second tour des élections municipales ce 7 décembre 2017. Dans 39 dèmes sur 45, le premier tour du 23 octobre précédent avait laissé les candidats des cinq partis politiques ayant participé à l'échéance dans des ballotages s'opposer pour un second tour. Les premiers et deuxièmes candidats dans chaque dème ayant recueilli le plus de voix sur leur nom, mais ayant échoué à rassembler une majorité absolue des suffrages, ont donc été départagés par un second tour. A l'échelle nationale, 4,25 millions d'électeurs se sont déplacés, et la participation a été stable par rapport au premier tour, à 63,22 %.

Les reports de voix au second tour, venant d'électeurs ayant portés leurs voix sur les candidats éliminés au premier tour, ont considérablement impacté l'issue du scrutin. Pour le Parti réformateur, qualifié et en tête dans 38 des 39 dèmes où s'est tenu un second tour (et vainqueur dès le premier tour dans les 6 dèmes restants), le scrutin a déterminé deux cas de figure radicalement différents. Opposé dans 14 dèmes au mouvement « Les Prométhéens », il a remporté la municipalité à tous les coups dans ce cas de figure, ayant bénéficié de reports de voix avantageux : c'est le cas dans le troisième arrondissement face au leader prométhéen Zacharia Castelan (76,33 % pour le candidat réformateur, contre 23,67 % pour son adversaire, qui est en recul de sept points par rapport au premier tour). Les réformateurs emportent aussi le quinzième arrondissement (avec 91,41 %), à Epirée (avec 71,48 %), à Chalcédémone (avec 76,08 %) ou à Ilthaque (avec 79,99 %). Dans ces dèmes pour la plupart côtiers, les candidats prométhéens ont souffert d'un report des voix en faveur de la majorité réformatrice, portant le Parti réformateur à clore les élections municipales avec 22 dèmes sur 45.

Un deuxième cas de figure montre des résultats différents. C'est le cas où les candidats réformateurs sont opposés à des candidats oliviéristes, dont le mouvement est classé à l'extrême-droite. La notion de « barrage républicain » n'est pas révélée par le dépouillement, au contraire ; « L'Olivier » a remporté l'ensemble des seconds tours qui l'opposaient au parti gouvernemental, remportant 22 dèmes sur les 22 où il avait assis sa place au second tour. Dans certains dèmes, ses candidats ont su recueillir des reports de voix de partis éliminés, par exemple dans le huitième arrondissement où « L'Olivier » réalise son meilleur score avec 72,81 % des suffrages locaux contre la candidate réformatrice, siphonnant presque en totalité les électeurs prométhéens, chrétiens-démocrates ou républicains. Dans d'autres dèmes, les candidats oliviéristes réussissent à convaincre une majorité d'électeurs, y compris dans des cas de figures compliqués. A Carmence, troisième ville du pays, « L'Olivier » récolte 51,22 % des suffrages au second tour, alors que le premier tour laissait une large avance au candidat réformateur face à lui (40,02 % contre 23,13 %). Cette capacité à attirer les électeurs de l'opposition se constate notoirement dans les arrondissements de la capitale, où le parti a obtenu 61 sièges de conseillers métropolitains sur 98, lui permettant de gouverner avec une large majorité la municipalité de la ville de Messalie. Ainsi, la victoire de l'extrême-droite sur le fil dans les quartiers populaires du onzième arrondissement, avec 50,56 % des suffrages soit une avance de moins de 2000 voix par rapport aux réformateurs, ou encore dans le treizième arrondissement avec 68,76 %, témoignent du caractère plastique de l'extrême-droite pour coaliser efficacement des majorités locales contre le gouvernement.

Le second tour a connu également un cas atypique, celui du dème n°34 à Callinople, où la réformatrice dissidente Sophie Jouasseing affrontait une candidate prométhéenne. La maire sortante aura bénéficié d'une prime importante, se hissant à 83,80 % des voix, alors qu'elle était derrière au second tour (25,97 % contre 29,24 % pour sa rivale panhellénique), ce qui en fait la deuxième maire la mieux élue à travers la République, après le maire du sixième arrondissement de la capitale. Dans ce quartier de la colline de Notre-Dame-de-Sauvegarde, les électeurs prométhéens ont déserté leur candidat du premier tour, et le Parti réformateur l'a largement emporté, avec 98,91 % des voix.

En conclusion, le second tour des municipales messaliotes révèle des configurations électorales particulières qui expliquent une bipartition du paysage à l'issue du scrutin, entre le gouvernement et l'extrême-droite, laquelle doit ses victoires aux électeurs des partis éliminés.

👉 Consulter la carte des résultats du second tour
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