28/06/2017
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[Sports] La Presse sportive Makotane

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Titre de la section : Les actualités sportives makotanes

Illustration du sujet, il s'agit d'une photographie montrant une scéne de boxe filmée par la télévision makotane. Les joueuses de Football (soccer chez les makotans) semblent s'ennuyer ou êtres jalouses de l'attention que captent les boxeurs.
Scène métaphorique montrant que ces demoiselles les footballeuses sont injustement dédaignées par la population au profit des boxeurs.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire une certaine hostilité générale pour les choses de la modernité, l'Etat du Makota n'est absolument pas hostile aux sports, c'est même tout l'inverse. Beaucoup de sports (tous en réalité) sont pratiqués et indifféremment par les deux sexes. Seulement, comme pour le reste, ce n'est pas parce que tout est légal que tout est réellement praticable. Aussi, la boxe féminine, par exemple, le pendant de la boxe masculine qui est pourtant le sport national chez les hommes, n'est jamais retranscrite et se borne le plus souvent à des combats presque clandestins et dont on ne parle jamais et il n'est pas rare que les boxeuses prennent des pseudonymes pour ne pas humilier leur famille.

A l'inverse, bien que les hommes puissent aussi pratiquer l'ensemble des sports, il ne viendrait à personne l'idée de voir ou de parler du soccer (football) masculin et d'autres sport comme le volley jugés comme strictement féminins. En effet, dans l'imaginaire makotan ces sports sont ceux que l'on fait pratiquer aux jeunes filles dans les institutions religieuses. Aussi, un homme qui joue au soccer, c'est un homme efféminé. Rien ne l'interdit, mais on le cache. Corolairement, on peut voir qu'il y a un aspect clairement politique à pratiquer un sport ou un autre selon que l'on cherche à se positionner pour ou contre la culture majoritaire

Comme son nom l'indique, ce sujet sert à accueillir les articles de presse relatifs aux sports et le plus simple pour comprendre le sport en Makota c'est encore de lire ces articles. Notons seulement, outre ce que l'on a déja dit, que les sports nationaux sont ceux-ci : Tir sportif, escrime, équitation pour les hommes et Football (soccer), Volley-ball et gymnastique pour les femmes. Mais le sport masculin est cependant massivement plus suivi que le sport féminin par la population.

Et concluons enfin sur un fait curieux, c'est que les sportives makotanes ne sont pas tenues par des règles vestimentaires particulières malgré les pressions ponctuelles mais jusqu'à présent inefficaces des ligues de Vertu qui exige des robes et que l'on cache la peau (en revanche les femmes dans le public sont concernées par ces règles, essentiellement le port de la robe, plus que la peau cachée), il en ressort que les sportives sont comme les courtisanes, de perpétuelles demoiselles, très appréciées de ces messieurs mais rabaissées socialement au rang de prostituées et pouvant être agressées voir tuées par les membres les plus exaltés des Ligues de Vertu tandis que les sportifs masculins ont, quant à eux, une excellente réputation.

Liste des articles
Général
Extrait d'un filets d'Actualité, in Les Nouvelles du Makota 10/02/17

Soccer (Football)
Nous connaissons les titulaires de l'équipe nationale , In Le miroir des sports, 12/01/2017

Boxe
Filets sur la boxe, In le miroir des sports, le 14/01/17

Volley
Constitution de la première sélection nationale pour l'équipe de Volley-ball !, In le Miroir des Sports 20/01/2017
Mlle Marguerite Irreville, un exemple pour nos filles !, in le Miroir des Sports, 26/01/17
Mlle Véque : la championne aux multiples facettes !, In le Miroir des Sports, O5/02/17
Une équipe de Volley d'union nationale... pour placer les filles !, In le Makotan mécontent, 7/02/17
Mlle Clémence Douzon, une championne diffamée, in Le Pharmacien Makotan, 17/02/17
Lancement de la coupe lycéenne de Volley-ball du Makota, In Le miroir des sports, le 24/05/17
Coupe lycéenne de Volley-ball du Makota : Phase des Sélections, In Le miroir des sports, le 31/05/17
XVIe de finale de la Coupe de volley lycéenne du Makota, In Le miroir des sports, le 31/05/17
Huitièmes de la Coupe de Volley lycéen : Élimination d'Emerentine !, In Le miroir des sports, le 20/06/17
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Article sportif en deux colonnes très richement illustré présentant l'équipe de soccer (football) féminine du Makota avec la photographie de groupe des joueuses et une portrait personnel de chacune. Soit pas moins de pas moins de treize illustrations, toutes des photographies de presse, en demi teinte ou tramage noir et blanc

Nous connaissons les titulaires de l'équipe nationale , In Le miroir des sports, 12/01/2017


Le texte en bloc– Soccer –
Nous connaissons les titulaires de l'équipe nationale









Hier, à l’occasion d’une conférence de presse tout à fait exceptionnelle tenue dans les salons d'honneur de l’École Supérieure d’Infirmerie au Couvent Général des Sœurs Soignantes de Sainte-Régine, en notre capitale — rappelons à nos lecteurs que la Fédération Makotane de Soccer (FMS) est domiciliée dans les locaux de ladite institution d’enseignement pour jeunes filles — Madame Agnès Boucher, entraîneuse en chef et sélectionneuse nationale, fit connaître à la presse les noms des joueuses appelées à former la toute première équipe nationale de soccer du Makota.
Cette initiative inédite marque une trans-position sur le terrain sportif de la grande entreprise d’ouverture au monde voulue par notre Congrès et appliquée par le Président . Jamais encore le Makota ne s’était doté d’une représentation sportive nationale, fût-ce en soccer ou dans quelque autre discipline et, il n’y a pas si longtemps encore, l’idée même d’un match amical face à une nation étrangère eût semblé inconcevable. Mais d'est à présent du passé, et nous voilà désormais tournés vers l’avenir — avec, bien entendu, la prudence et la mesure qui caractérisent notre peuple.
C’est à Mademoiselle Camille Moreau, brillante meneuse de jeu et gloire du Fort-Irreville Soccer Club (FISC), qu’a été confiée la charge de conduire cette équipe nouvelle. On connaît depuis longtemps son habileté et son intelligence de jeu — et plus encore son efficacité qui en fait aujourd’hui la meilleure buteuse du pays. Douée d’un tempérament calme et ordonné, elle est aussi une capitaine respectée de ses coéquipières. Certains esprits chagrins lui reprocheraient peut-être un excès de prudence dans les phases offensives ; mais les chiffres parlent, et les buts s’enchaînent : voilà ce qui compte.
De plus, Mademoiselle Moreau ne s’engage pas seule dans cette aventure : Mademoiselle Claire Dubois, sa fidèle amie et gardienne de but, sera elle aussi de la partie, tout comme Mesdemoiselles Sophie Martin et Élise Lefèvre, solides arrières du même club. Ce sont donc pas moins de quatre joueuses issues du Fort-Irreville Soccer Club (FISC) qui intègrent la sélection nationale. Cela peut sembler beaucoup, mais il aurait pu y en avoir bien davantage, tant Fort-Irreville s’impose comme le club le plus performant de ces dernières

années. Mlles Hélène Laurent, Juliette Garnier, Catherine Petit et Isabelle Mercier nous viennent quant à elles du club de Sainte-Régine ; Mlle Geneviève Fontaine défendra les couleurs du club de Fondation ; enfin, Mlles Madeleine Rousseau et Margaux Blanchet représentent fièrement le club de Ranch-le-Grand.
Si l’on peut nourrir quelque inquiétude quant à la cohésion d’une équipe composée pour l’essentiel de jeunes filles qui ne se connaissent que comme rivales sur les pelouses du championnat national., Madame Boucher se veut rassurante. Selon ses propres termes — que nous nous permettons de confirmer en notre qualité de journalistes sportifs professionnels —, telle est la manière de faire en usage dans les nations sportive-ment avancées : on assemble des joueuses venues d’horizons divers sans considération aucune des écoles dont elles sont issues. Et d’ajouter qu’une équipe nationale digne de ce nom se doit de refléter l’ensemble des principaux clubs tout en ne retenant que les meilleures joueuses.
D’ailleurs, nous apprend-elle, les entraînements ont d’ores et déjà débuté, et les premières impressions semblent confirmer pleinement ses intuitions : le travail en commun paraît suffisant pour pallier le manque initial de familiarité entre les joueuses. Reste à voir ce que donnera cette brillante assemblée en conditions réelles de match. Nous serons, semble-t-il, fixés assez prom-ptement.
Qui seront les premières opposantes de cette toute nouvelle équipe makotane ? Voilà ce que l’on ignore encore. Une chose est claire dans l'esprit de l'entraineuse : l’objectif central, essentiel même, est le prochain Mondial de soccer, prévu pour l’année prochaine, en 2018, et pour lequel le Makota s’est officiellement proposé comme pays hôte, avec pour ville organisatrice la capitale Sainte-Régine. Interrogée sur les chances réelles de cette jeune équipe dans une telle compétition, Madame Boucher a déclaré qu’il serait, en l’état actuel des choses, strictement impossible de triompher sans un effort soutenu en matière de rencontres amicales. Car — et nous partageons pleinement son opinion — c’est par la pratique plus encore que par l’entraînement, que l'on peut véritablement progresser et prétendre à la victoire.
Mlle Jeanne Jugnon



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des filets sportifs sur la boxes. Trois filets. Et une illustration qui est une photographie en demi-teinte ou tramage montrant un boxeur en entrainement

Filets sur la boxe, In le miroir des sports, le 14/01/17

Le texte en blocNouvelle victoire de Renaud
Girard prend sa retraite
Boxe
Un jeune poids plume très
prometteur : Lemoine
Décidément, il semblerait bien que rien ne puisse arrêter la série de victoires qu’enchaîne M. Auguste Renaud depuis maintenant plus de trois ans. Et pourtant, il ne manque pas de volontaires pour essayer de lui ravir le titre de champion des poids moyens. L’année vient à peine de commencer que le champion a déjà mis au tapis un nouveau prétendant au titre. Il s'agit de M. Hervé Moreau, vingt-et-un ans, déjà champion du comté de Mont-Prime. Le jeune combattant, bien qu’indiscutablement courageux, prometteur et solide, n'aura pas tenu six reprises contre le porteur de la ceinture makotane des poids moyens. Il faut dire que M. Renaud, prévoyant sans doute le danger d'affronter un adversaire beaucoup plus jeune, a commencé le combat par une série d'assauts frénétiques, assénant une pluie de coups ravageurs qui ont obligé le jeune homme à adopter une garde haute, sans jamais pouvoir faire grand-chose d'autre que subir. Peu affecté par ce combat, malgré le courage qu'il reconnaît à son jeune opposant, Renaud a indiqué qu'il comptait bien se battre de nouveau le mois prochain. Le nom de l’adversaire n'a pas encore été communiqué. À suivre, donc.
C'est officiel, à l'issue de sa mise au tapis lors de son combat du début du mois, M. Robert Girard, un temps champion des poids lourds, a déclaré en avoir fini avec se carrière de boxeur et raccrocher pour se consacrer dorénavant à un carrière d’entraîneur de boxe dans le comté de Duval. La salle serait déjà prête. Nous lui souhaitons d'y réussir.
Paul Martin


M. Hubert Lemoine, 18 ans, vient de débuter sa carrière professionnelle et le moins que l'on puisse dire c'est que ce jeune combattant semble promis à un avenir sportif radieux. Bien sûr, on ne peut jamais dire de quoi l'avenir sera fait, notamment dans un sport aussi imprévisible que la boxe. En effet, on ne compte plus les faux espoirs qui, brillant un temps, n'ont pas pu se maintenir dans la durée, notamment parce que le corps ne tient pas ou bien parce que, et ce n'est pas une honte, la peur des coups rend la poursuite des combats impossible.
Cependant, nous avons de bonnes raisons de penser que M. Hubert Lemoine n'est pas de ceux-là. Il ne suffit qu'à voir avec quelle facilité il s'est accaparé la ceinture de champion de son comté natal de Le-Noyer et comment, depuis quelques mois, il va de victoire en victoire dans les combats nationaux des poids plumes. Bien entendu, la ceinture du Makota est encore loin et nous n'affirmerons pas avec certitude qu'il l'obtiendra un jour, nous laissons ce genre de pronostic aux preneurs de paris, cependant nous avons de bonnes raisons de penser qu'à moins d'un accident grave, ce jeune homme fera une belle carrière nationale.
C'est tout du moins l'espérance de son père, boxeur amateur et petit cultivateur, qui l'a entraîné depuis son plus jeune âge et qui l'a toujours poussé vers une carrière professionnelle, ce qui n’empêche pas notre champion en herbe de continuer de travailler dans la ferme paternelle quand ses entraînements le lui permettent.
Jules Bonnot

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Un article de la presse sportive en quatre colonnes. En terme d'illustration, il y a quatorze photographies qui sont toutes en demi teinte ou tramage noir et blanc et qui montre l'équipe et chacune de ses jouers ainsi que son entraineuse.

Constitution de la première sélection nationale pour l'équipe de Volley-ball !, In le Miroir des Sports 20/01/2017


Le texte en bloc- Volley-Ball -
Constitution de la première sélection nationale pour l'équipe de Volley-ball !
Après des semaines d'attente et d’interrogation, nous connaissons enfin la composition de l'équipe nationale de volley-ball. La nouvelle vient de tomber et nous ne pouvions pas boucler cette édition sans rendre compte de cet événement majeur dans l'actualité des sports en général et dans l'histoire du volley-ball makotan en particulier. Comme vous le savez très certainement, car on l'évoque fréquemment dans les colonnes de ce journal, le mouvement d'ouverture au monde actuellement en œuvre dans notre pays incite les fédérations sportives à composer des équipes nationales, équipes qui, jusqu'à présent, étaient sans objet, mais qui deviennent utiles maintenant que l'on souhaite prendre part à l'ensemble des événements sportifs, ou tout du moins à un maximum d'entre eux. Il s'agit, selon le bureau de la Présidence de la République, de rien de moins qu'un axe diplomatique majeur dans la politique internationale du Makota.
C'est l’équipe de football qui a ouvert le bal avec la première sélection nationale sportive (reportez-vous à notre édition du 12 janvier dernier), maintenant le volley-ball suit, et l’on attend dans quelques jours une annonce concernant le tennis de table. Et à présent, donc, le volley-ball est enfin doté d'une équipe nationale. Ce n'est, du reste, vraiment pas trop tôt, quand on sait que ce sport compte très largement parmi les plus populaires et qu'il est assurément le plus pratiqué par les femmes de notre pays, et en particulier les jeunes filles qui, à égalité avec le football et la gymnastique, s’y exercent dans les écoles, sous la supervision des religieuses enseignantes et dans le cadre des enseignements physiques et sportifs.
Mais laissons là ces choses que nous connaissons tous très bien et revenons-en à la sélection de notre équipe nationale. Commen-çons tout naturellement par présenter l’entraî-neuse et sélectionneuse, puis nous présenterons les joueuses une par une.
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Madame Sidonie Rambert, Saint-Véran de son nom de jeune fille, est née en la ville de Fondation le 6 mars 1971. Elle est la fille d'un militaire de carrière, membre de la cavalerie du Makota, et descend par sa mère d'une famille d'ingénieurs réputés dans le domaine minier. Comme la plupart des femmes du Makota, elle commence à pratiquer le volley-ball dès son plus jeune âge, à l'école primaire, mais c'est surtout au lycée qu'elle se fera remarquer pour ses capacités sportives indéniables. Elle ne tarde pas, dès la Première, à rejoindre l'équipe junior de Fondation, et à la sortie du lycée elle intègre l'équipe senior, dont elle deviendra la joueuse la plus estimée des supporters, et elle ne tarde pas à en devenir capitaine.
En 2006, alors âgée de trente-cinq ans, elle prend sa retraite de joueuse de haut niveau et commence à entraîner les juniors de Fondation. Elle se marie alors avec M. Saint-Véran, célèbre boxeur poids lourd, avec lequel elle aura trois enfants en trois ans. En 2015, elle laisse l'équipe des juniors de Fondation pour s'occuper de celle des seniors. À présent qu'elle vient d'accepter le poste d’entraîneuse et sélectionneuse de l'équipe nationale, elle a indiqué qu'elle démissionnait de son poste à Fondation. Le Club de Fondation en aura profité pour saluer « la meilleure des entraîneuses de l'histoire du Club » et pour lui souhaiter bonne chance et bon courage dans le chantier de l'équipe nationale.

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Née en 1998 dans le petit manoir familial de la famille Douzon, en la forêt des Monts d'Arklay, comté des Monts-Frisquets, mademoiselle Clémence Douzon est la fille d’un industriel bien connu et le seul exploitant d'usines pharmaceu-tiques du Makota. La Compagnie Douzon est d'ailleurs le principal bienfaiteur de l'équipe nationale ainsi que du Club de Fondation, dans lequel joue Mlle Douzon.
Pour le reste, on ne connaît pas très bien cette jeune fille, puisqu'elle vient de commencer sa première sélection dans le club de Fondation. Mais nous ne doutons pas un instant de ses capacités, ni de l'aide très précieuse qu'elle peut apporter à notre équipe nationale. Et puis, au fond, puisqu'elle est manifestement très forte, on comprend très bien pourquoi son père, le très estimable Monsieur Douzon, finance si généreusement les clubs dans lesquels joue sa charmante et gracieuse fille.
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Mlle Antoinette Brémond est née en 1998 dans une famille de ranchers du comté des Pins. C'est une jeune femme passionnée non seule-ment de volley-ball, mais également d'équitation et des animaux en général. Elle prépare actuellement un diplôme d’infirmière vétérinaire, qu'elle entend obtenir afin d'exercer cette profession une fois achevée sa carrière sportive. Il s'agit d'une excellente joueuse polyvalente, une pointure nationale qui ne vole pas sa place.
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Mlle Jeanne-Berthe Vèque, née en 1997, est la fille de Monsieur Jacques Vèque, maire de Sainte-Régine, capitale du Makota, père contribuable à la Chambre Censitaire et chef des Productivistes, le groupement d’intérêt des industriels et de leurs collaborateurs. Nous ne doutons pas, cependant, qu'elle soit une bonne joueuse de volley-ball. Toutefois, sans vouloir remettre en cause le discernement de Mme Rambert, ni sous-entendre qu'elle aurait pu recevoir des pressions extérieures, on se demande si sélectionner cette jeune femme, surtout connue pour son engagement dans le monde de la mode, et au rang de vice-capitaine qui plus est, est vraiment un choix des plus judicieux.
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Mlle Irreville est née en 1997 au Palais Présidentiel du Makota. Elle est la petite-fille du Président Jean Irreville Sénior et la fille du Vice-Président Jean Irreville Junior. De très bonne heure, mademoiselle Irreville a manifesté des aptitudes inhabituellement marquées pour la pratique du volley-ball, ainsi que pour l'organisa-
Son sens inné de la stratégie en faisait la personne la plus indiquée pour être capitaine. Nous saluons donc la clarté d'esprit de Mme Rambert. Mlle Irreville a admis vouloir se consacrer entièrement à sa carrière sportive, qu'elle compte bien mener jusqu'à son terme avant de songer au mariage. Il va de soi que la jeune femme n'exclut pas pour autant de poursuivre ses prestations publicitaires et caritatives. Et nous la comprenons très bien et lui faisons confiance pour équilibrer tout ça.
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Mlle Hélène Monfils est née en 1997 dans une ferme reculée du comté de Le-Noyer. Son père, fermier, la place rapidement dans une école de Fort-Irreville où, très vite, elle ne tarde pas à exceller en sport, et particulièrement en volley-ball. Il s'agit d'une jeune fille discrète et sérieuse, mais très estimée dans son club de Fort-Irreville.
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Mlle Louise Laverny est née en 1995 et est la fille d'un ouvrier sidérurgiste du comté de Les-Mines. Il s'agit d'une excellente passeuse. Mlle Laverny est très discrète, mais ses statistiques de jeu parlent pour elle.
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Mlle Eugénie Flavigny est née en 1997. Il s'agit d'une orpheline élevée à l'orphelinat du comté de la Horlanerie. C'est une excellente serveuse.
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Mlle Jeanne Dufout est née en 1998. Son père
est un adjoint du shérif du comté de Le-Noyer. Passionnée par les armes à feu, elle s'exerce également beaucoup au tir sportif, bien que ce soit d'abord au volley-ball qu'elle se consacre. Une excellente serveuse.
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Mlle Marie-Thérèse Orvilliers est née en 1993 à Sainte-Régine. Son père est assistant parlementaire d'un député de la Chambre des Opinions affilié aux Progressiste. Si l'on excepte quelques problèmes de discipline, notamment vis à vis des arbitres, Mlle Orvilliers est une attaquante excellente qui marque beaucoup de point. Il est bien possible qu'elle soit un élément décisif pour obtenir la victoire lors de la compétition mondiale de Volley-ball de 2018, compétition pour laquelle d'ailleurs, sa ville qui est aussi notre capitale, à posé une solide candidature. Elle est membre de l'équipe de Sainte-Régine et une amie assez proche, paraît-il de Mlle Jeanne-Berthe Vèque.
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Mlle Rosalie Albert est née en 1999 à Sainte-Régine, capitale du Makota. Elle est la nièce de l'Orateur de la Chambre des Opinions, c'est à dire la chambre démocratique du Congrès. Nous ne comprenons pas bien ce que cette charmante jeune fille fait ici. Ses statistiques nous indiquent un niveau tout au plus de ligue semi-pro.
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Mlle Eléonore Valfort est née en 1994, elle est la fille d'un vacher au service d'un Rancher important du plateau Méridional. Joueuse de Fondation, c'est une serveuse de premier ordre. Nous ne doutons pas qu'elle saura se rendre utile dans l'équipe nationale.
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Mlle Philomène Hachet est certainement une des joueuses les plus connues de cette sélection. C'en est aussi la doyenne. Née en 1987, elle est la fille d'un épicier du Comté de Large, au Sud de Sainte-Régine, la capitale du Makota. C'est une joueuse très expérimentée qui pourra partager son expérience avec le reste de l'équipe.

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Et voilà, nous avons fait le tour de cette toute nouvelle équipe et l'on peut déjà se réjouir qu'à l'exception d'un ou deux noms surprenants mais très certainement imposés par le climat politique actuel et le jeu d'alliance ou d'amitiés au Congrès, nous tenons une sélection très solide qui nous permettra de briller dans les matchs amicaux qu'il est prévu que la fédération nationale organise avec les autres équipes du monde, et surtout, de remporter la compétition mondiale de 2018.
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Un article de presse sportive et people en trois colonnes avec des illustrations au nombre de trois qui sont toutes des photos en noir et blanc et en demi-teinte ou tramage. L'une représente une jeune femme faisait la charité à un clochard avec des nonnes, une autre on voit la femme en volleyeuse et une autre elle est en miss.

Mlle Marguerite Irreville, un exemple pour nos filles !, in le Miroir des Sports, 26/01/17


Texte en bloc Mlle Marguerite Irreville, un exemple pour nos filles !
Portrait d'une jeunes fille remarquable et vertueuse au service du Makota
Détentrice en titre de l'écharpe de Mademoiselle Fort-Irreville, concourante pour le titre de Mlle Makota 2017, présidente de la Fondation Irreville pour les Clochards, capitaine de l'équipe de volley-ball de Fort-Irreville et, depuis peu, capitaine de l'équipe de volley-ball du Makota ; Mlle Marguerite Irreville ne cesse de nous émerveiller par sa grâce, sa beauté, son intelligence et sa vertu. Cette jeune fille de 19 ans (elle est née en 1997) est certainement le plus beau cadeau que la famille Irreville pouvait offrir au Makota. Nous avons décidé de nous pencher sur la vie de cette gracieuse demoiselle qui, bien qu'elle ne fasse que commencer, nous semble déjà admirable et, en tout cas, extrêmement prometteuse. Voici donc son portrait, que nous avons peint pour vous sous la forme d'une enquête et que nous avons réalisé avec son aide et ses réflexions ; c'est pourquoi il sera agrémenté de ses commentaires.
Une enfance idéale et heureuse...
Fille du Vice-Président Jean Irreville Jr et petite-fille du Président Jean Irreville Sr, Mlle Marguerite Irreville naquit au palais présidentiel, où elle passa aussi ses premières années. Elle est très aimée, notamment de son grand-père, le Président, qui n'hésite pas à la montrer lors des réceptions officielles et plus globalement en de grandes occasions. On peut trouver de nombreuses photographies de cette époque ; nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire d'en donner de nouvelles ici, d'autant plus que Mlle Irreville n'aime pas que l'on montre ses photos d'enfance : « C'est une époque très intime pour moi, une sorte de jardin secret. Je sais que mon grand-père n'y voyait pas malice, mais je n'aime pas que l'on montre ainsi au monde entier la petite fille que j'étais. Ces photos n'auraient jamais dû sortir du cadre familial et je n'aurais jamais dû être montrée. Les enfants ne devraient jamais être des personnages publics. J'ai demandé à Grand-père et à Papa de ne plus faire ces photographies pour mes petits frères, mais je ne pense pas qu'ils m'écouteront. »
On a pu lire que le Président était mécontent de n'avoir que des petites-filles issues du premier lit de son fils et que cette absence d'héritier avait gâché l'enfance de la jeune fille. Mais si il est vrai qu'il est contrariant, et même inquiétant, de ne pas voir venir un enfant mâle pour assurer sa succession nous constatons que parmi toutes les personnes que nous avons pu interroger et qui fréquentaient le palais présidentiel, aucune ne nous a affirmé que le Président se plaignait beau-coup ou fréquemment de cette carence de garçon. Et cela concorde avec ce que nous a confié Mlle Irreville et contredit totalement la rumeur : « Je me souviens que Grand-Père en parlait de temps en temps avec amertume, mais il n'en faisait pas une obsession. On a vraiment exagéré ce point. »
Évidemment, l'arrivée d'un petit Jean Irreville III en 2011, dans le cadre du second mariage du Vice-Président, met définitivement fin à ces prétendues angoisses successorales et aux mauvais propos discourtois que l'on prête, très certainement à tort, à notre Président : « On ne va pas se mentir, à la naissance de mon petit frère Jean, Grand-père et Papa ont été très soulagés d'avoir enfin un garçon dans la famille. La pression a immédiatement chuté., on respirait »
… jusqu'au drame qui frappe la famille.
Et l'on arrive au moment de difficulté, d’épreuve, et nous ne pouvons pas faire autrement que de parler de la mère de Mlle Irreville, Marie-Charlotte Plessis. C'est un point noir dans l'histoire de la famille Irreville et une plaie encore douloureuse pour la jeune femme. Nous rappelons à nos lecteurs — bien que la plupart d'entre eux le savent sans doute déja — que la première épouse du Vice-Président a déserté le foyer familial, et même le pays, pour partir à Manticore, capitale de Telya, où elle vit avec une autre femme dans le cadre d'une union contre-nature, désa-pprouvée par Dieu et illégale chez nous : « Ce fut un choc pour tout le monde. Je n'ai jamais compris ce qui s'est passé dans l'esprit de ma mère. Certains disent que ça tient à de mauvaises rencontres ou bien que c'est une tare que l'on a à la naissance… On parle aussi de possession démoniaque et je veux bien le croire, parce qu'elle n'avait jamais rien manifesté de déviant dans le temps où elle était avec nous et que rien ne laissait soupsonner qu'elle se comportement de manière aussi égoiste et … sale. »
Et nous lui avons demandé ce qu'elle avait ressenti à ce moment : « J'ai évidemment été effondrée, comme mes soeurs. Maman avait fui le pays avec notre cuisinière pour se livrer aux pires débauches en Teyla ; elle nous avait abandonnées, nous, ses propres filles, et plus grave encore, elle avait humilié Papa, et ça je ne sais pas si je pourrais lui pardonner. Je me souviens aussi que Papa en a été profon-dément affecté par son départ, c'est son monde qui s'éffondrait. Il ne comprenait pas ce qui s'était passé ni pourquoi. Alors, il a pensé que c'était sa faute, qu'il avait fait une erreur quelque part alors qu'en vérité il n'y pouvait rien. Et ensuite il y a eu toutes ces rumeurs idiotes selon lesquelles Maman était une espionne de Telya chargée de transmettre tous les secrets de la Vice-Présidence … comme si on se mariait et faisait des enfants pour obtenir des secrets ! Et de quels secrets parle-t-on ? Il n'existe aucun secret de ce genre chez nous. Non, Maman est partie parce qu'elle est devenue folle sous l'influence des démons, et je ne veux pas savoir ce qu'elle fait aujourd'hui, je ne veux même pas y penser. Pour moi, Maman est morte, et c'est ce que pense toute la famille. Mon grand-père maternel, le père de Maman, a d'ailleurs fait une déclaration en ce sens, et Papa et lui sont restés en bons termes. Et si votre question est de savoir si j'ai pleuré, la réponse est bien évidemment oui, mais il faut aller de l'avant. Je ne veux rien dire de plus. »
Au collège elle apprend le Volley-ball ...
Face à la perte de sa mère, Mlle Marguerite Irreville ne se laisse pas abattre. Ce n'est pas son tempérament : comme tous les membres de la famille, c'est une battante et une gagnante. Après un cursus primaire réalisé à la maison en recourant à une prescriptrice réputée, en 2008 elle entre au collège pour filles du couvent de Sainte-Aurore, elle a alors 11ans. Il s'agit rien de moins que du collège pour jeunes filles le plus huppé de la ville de Sainte-Régine, capitale du Makota. C'est dans cet établissement qu'elle commencera à pratiquer le volley-ball : « Avant d'entrer au collège, je n'avais jamais entendu parler de ce jeu. Je connaissais les sports — mon père étant un champion de rodéo, j'entendais parler des compétitions et de l’entraînement — mais ce n'étaient pour moi que des idées vagues. Ce n'est qu'au collège, et par le volley-ball, que j'ai compris ce que c'était. »
Et c'est au collège, et plus particulièrement au Club de volley, qu'elle fait la rencontre de plusieurs filles qu'elle continuera de fréquenter ou de croiser par la suite et jusqu'à aujourd'hui : « C'est dans ce club que j'ai fait la connaissance de la plupart de mes amies, notamment Mlle Jeanne-Berthe Véque, la fille de Jacques Véque, le maire de Sainte-Agnès, celui-là même qui a tenté de destituer mon grand-père sur des motifs totalement infondés et des preuves inventées... Je crois qu'elle me bat encore plus froid que d'habitude depuis que Papa a vaincu son père dans le duel d'honneur qui s'en est suivi. Il faut dire que cette balle de revolver aurait pu le tuer. Les hommes sont parfois très brutaux quand il s'agit de l'honneur, il faut faire avec. Aux dernières nouvelles, il semble bien se remettre de sa blessure. J'en suis heureuse pour lui. Comme je vous le disais, je connais sa fille depuis la première année du collège et nous sommes très amies, et je veux que cette brouille disparaisse. Tout finit toujours par se calmer, heureusement d'ailleurs puisque nous devons nous côtoyer dans l'équipe de volley-ball nationale. »
Enfin, sur le plan purement sportif, Mlle Marguerite Irreville comprend très vite qu'elle a un véritable don pour ce sport et, ce qui est encore mieux, une véritable aptitude à diriger ses camarades sur le terrain en donnant des ordres ou, le plus souvent, des conseils : « Et je ne me contentais pas d'organiser les choses sur le terrain, je voulais aussi m'assurer que mes joueuses se comportaient comme il faut durant les entraînements, dans les vestiaires et même dans la vie extérieure, m'assurer qu'elles se comportaient de manière honnête avec les garçons, polies avec les adultes et qu'elles étaient propres et féminines, dignes d'être dans mon équipe, d'être associées avec moi et avec ce que je voulais renvoyer. Mais cela n'a pas toujours été bien compris, et il s'en est même trouvé pour m'en faire le reproche. Aujourd'hui, j'ai décidé d'être beaucoup plus souple et de surtout m'occuper de moi, enfin dans la mesure du possible. »
Et quand on lui demande ce qui lui plaît autant dans le volley-ball, elle répond sans hésitation : « C'est l'aspect sport d'équipe qui m'a toujours le plus intéressée, le fait d'aller ensemble vers un même objectif, la victoire. Certes, je sais que l'on ne joue pas d'abord pour gagner et que l'important c'est de combattre, mais on ne savoure vraiment une victoire que quand on peut la partager avec ses coéquipières. Sans parler du fait que l'on peut se comparer les unes aux autres pour s'émuler et donner ensemble le meilleur de nous-mêmes. C'est quelque chose qui fait que je ne pense pas que j'aurais pu faire un sport solitaire comme Papa et son rodéo, je veux dire, dans la mesure où le rodéo était un sport qu'une femme honnête peut pratiquer. »
… et au lycée elle découvre les concours de beauté
Mais Mlle Marguerite Irreville n'est pas seulement connue pour être une championne de volley-ball, elle l'est également comme symbole de grâce, d'élégance et de beauté. Cela vient du fait qu'elle s'est intéressée très tôt aux concours de beauté. C'est un centre d’intérêt qu'elle développe dès son entrée en Seconde au lycée pour filles de Sainte-Garance, à Fort-Irreville : « Dès que Papa m'a renvoyée au pays pour habiter le ranch familial, j'ai tout de suite vu que je me plairais beaucoup dans cet endroit pittoresque. C'est par hasard que j'ai découvert le Concours des demoiselles. Les filles de mon lycée organisaient tous les ans un concours de “Mlle Sainte-Garance” et la petite élève de Seconde que j'étais a voulu y assister comme spectatrice. Je me souviens comme elles étaient belles dans leurs robes de gala, et quand je dis robe de gala, je ne parle pas des oripeaux de souillons des prostituées qui usurpent en cela le nom et la noblesse de cette toilette, non, je parle de vraies robes de Gala. J'ai tout de suite compris que c'était pour moi, que c'était quelque chose que je devais faire. Le lendemain, je me suis inscrite au club d'esthétisme et j'en suis devenue rapidement la présidente avant de devenir Mlle Sainte-Garance en 2015, à la fin de ma Terminale. »
Et, forte de son expérience au lycée, la jeune femme se présente l'année suivante pour remporter le concours de Mlle Fort-Irreville, qu'elle remporte : « Un vrai défi, des candidates d'un très haut niveau et extrêmement méritantes, surtout si l'on prend en compte le caractère relativement rural de ce comté. Je suis fière de moi, et Papa aussi a été très content. Quel plaisir de faire ainsi honneur à sa famille. Et c'est une marche pour moi, une étape. À présent, je vise l'écharpe de Mlle Makota. Encore une grande aventure ! »
Et aujourd'hui elle s'engage en faveur des clochards
C'est une chose à laquelle la jeune femme tient beaucoup. Pour elle, qui est une bonne chrétienne, rien de sérieux ne peut être fait si l'on ne commence pas par faire preuve de charité, et notamment envers les plus nécessiteux. Et Mlle a fait son choix : les vagabonds de Sainte-Régine. Pour ce faire, elle vient de fonder une œuvre de bienfaisance centrée sur la distribution de soupes gratuites à ceux qui ne pouvaient pas
s’en offrir : « Il ne s'agit absolument pas de faire un élevage de pauvres, comme je l'ai entendu ça et là, mais simplement de montrer l'exemple en tendant la main aux plus misérables, qui ont besoin d'aide pour leur subsistance. »
En conclusion, une jeune femme plein d'avenir
En somme, le lecteur aura bien compris que Mlle Marguerite Irreville est à la fois un exemple pour les jeunes femmes du Makota mais encore qu'elle est promise à un avenir radieux et devrait certainement faire le bonheur de l'homme qui l'aura épousé et des enfants qu'ils obtiendront de ce mariage. Preuve en est, une fois de plus, que la femme makotane n'a absolument pas besoin de jouer à la garçonne pour se réaliser et que toutes ces controverses idiotes sur le droit de vote des femmes et autres billevesées des modernistes n'ont aucun intérêt.
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Un article de presse sportive avec trois illustrations qui sont des photographies en demi-teinte ou tramage noir et blanc. Sur la première on voit une volleyeuse poser en tailleur, sur la seconde une jeune femme et une femme un peu plus agée boire un verre et poser pour la photo avec un livre féministe, sur la troisième photo on voit une miss "Sainte-Régine"

Mlle Véque : la championne aux multiples facettes  !, In le Miroir des Sports, O5/02/17

Le texte en blocMlle Véque : la championne aux multiples facettes  !
Portrait de l'égérie de Sainte-Régine, à la fois sportive de haut niveau, modèle de beauté et féministe engagée
Entre figure de l'élégance en sa qualité de « Mlle Sainte-Régine 2016 », son poste de capitaine de l'équipe de volley-ball de la capitale, sa sélection dans l'équipe nationale et, surtout, son engagement sans faille pour la cause féministe, Mlle Véque compte assurément parmi les femmes les plus influentes du Makota.
Née en 1997 et âgée de 19 ans, fille du maire de Sainte-Régine, elle se situe bien au-dessus du lot en termes de vertus, de grâce et de courage. Cependant, il semblerait que la jeune femme demeure encore mal connue en dehors de la capitale. Sa récente et bien méritée sélection nous offre l’occasion de proposer à notre estimé lectorat le portrait que mérite cette demoiselle remarquable. Ce portrait, nous l’avons voulu convivial et vivant : aussi l’avons-nous élaboré avec la jeune femme elle-même, en tenant compte de ses déclarations, que nous avons organisées du mieux possible afin de transmettre l’image la plus fidèle de cette délicieuse et admirable jeune femme. Pour plus de clarté, nous avons opté pour une approche chronologique.
Naissance dans une famille aisée...
Mlle Jeanne-Berthe Véque naît le 12 novembre 1997 à la maison du maire de Sainte-Régine, vaste manoir élégant situé en bordure de la ville, au cœur d’un parc charmant. Comme son nom l’indique, il s’agit de la résidence de fonction du maire de la capitale, où ses parents étaient installés depuis déjà quelques années. Son père, Jacques Véque, est alors à la fin de son premier mandat, qu’il fera aisément renouveler par les Réginois jusqu’à ce jour.
Issue de grandes familles d’exploitants miniers de ll’industrie charbonnière que métallurgique par ses deux lignées, paternelle et maternelle, la petite Jeanne-Berthe fut, dès sa naissance, plongée dans le luxe et l’abondance. Cela dit, à l’instar de son père, elle a su demeurer simple : « Je suis née dans un milieu plus que confortable sur le plan financier, mais je n’aime pas l’argent. Si j’avais pu choisir mon milieu de naissance, j’aurais préféré naître dans une famille pauvre de la campagne — enfin, pas une famille de ranchers, une vraie famille de gens pauvres et vertueux. Mais je me dis que ce serait alors être sans lien avec mon petit Papa, et ça, ce n’est pas possible... Mais c’est une idée qui me revient souvent. »
… mais une mère qui disparaît trop tôt
Cependant, bien que comblée matéri-ellement, l’existence de la jeune fille commence sous le signe du deuil : celui de sa mère, Mme Jeanne-Fabienne Véque née Renard, emportée par le choléra un an après la naissance de sa fille. « C’est un grand malheur pour moi et pour Papa. Maman allait visiter Bonne-Maman dans le comté de Les-Mines et elle s’est arrêtée au mauvais endroit, a bu l’eau d’un puits contaminé par la maladie, mal isolé d’un quartier ouvrier adjacent. C'était un choléra vraiment horrible car en plus de Maman, il a tué pas loin de cinquante ouvriers. »
C'est la mort de sa mère motiva son père à militer pour la modernisation rapide et active du pays et son ouverture au monde : « Pour Papa, Maman est morte parce que le Makota était médicalement arriéré. Et il est vrai que si nous avions eu le niveau médical que l’on a aujourd’hui — qui reste encore très loin de ce qui se fait de mieux dans le monde — alors non seulement Maman ne serait pas morte, mais elle aurait même guéri en trois jours. Il y pense encore souvent, et c’est pour cette raison qu’il oriente des sommes très importantes de la municipalité vers l’hôpital général de Sainte-Régine. »
Mais au-delà de ce constat factuel, la jeune fille ne peut qu’évoquer avec pudeur cette absence toujours douloureuse, bien qu’elle n’en garde aucun souvenir : « Je crois que c’est une douleur qui ne guérira jamais. Mon plus grand regret est de ne jamais l’avoir connue. Je n’étais pas encore sevrée quand le choléra nous l’a ravie, et il a fallu me trouver une nourrice d’urgence tout en mettant ma mère en terre. »
Elle rejette cependant toute idée d’une enfance malheureuse, soulignant que son père a toujours été présent et aimant, et qu’elle a beaucoup aimé sa vieille préceptrice, qui fut aussi celle de sa mère et qui lui a transmis la même éducation : « Je n’ai jamais manqué de rien, et surtout pas d’affection ni de soin. Et j’ai conscience d’avoir reçu une excellente éducation, très complète, sans doute parmi les meilleures possibles au Makota. Entre l’orientation très moderne de mon père, qui le poussait et le pousse encore à appliquer les recettes venues de l’étager, et l’approche très traditionnelle de ma préceptrice, qui tenait à ce que toutes les vieilles traditions makotanes soient respec-tées, je puis dire — si vous me passez cette formule désormais très classique que l’on entend si souvent — que j’ai véritablement été élevée entre tradition et modernité. Et c'est précisément ce que j'essaie de défendre aujourd'hui dans ma vie. Il est possible de demeurer makotan sans rester arriéré et technologiquement primitif. »

Au collège, contre la sévérité des sœurs, elle se réfugie dans le volley-ball
C’est en 2008 que Mlle Véque découvre la pratique du volley-ball, en classe de sixième au collège pour filles du Couvent de Sainte-Aurore, célèbre établissement destiné aux filles de bonne famille. C’est ainsi, parallè-lement à une scolarité discrète et honorable, que la jeune fille s’initie à un sport qui deviendra rapidement une passion, puis un véritable mode de vie : « Je n’ai pas beaucoup aimé le collège. Je trouvais que les sœurs étaient très autoritaires et pas toujours très justes. Le volley-ball devint pour moi, en quelque sorte, un échappatoire à ce carcan social assez pesant dans lequel j’avais beau-coup de mal à m’exprimer, en tant que personne à forte individualité. »
Mais toutes les filles qu’elle côtoie à cette époque ne partagent pas les mêmes dispositions d’esprit : « Il s’en trouvait, jusque dans l’équipe de volley-ball, pour exiger toujours plus de tenue et de discipline, allant bien au-delà des exigences de la soeur qui dirigeait notre club. Et je me souviens clairement m’être souvent fâchée avec certaines d’entre elles, qui entendaient régenter tout autour d’elles au nom d’un prétendu pouvoir issu d’un statut ou d’une fonction injustement octroyés, et aux pré-rogatives souvent exagérées, voire totalement inventées. »
Si elle ne regrette pas vraiment ses années de collège, c’est néanmoins au lycée que la jeune fille commence à donner le meilleur d’elle-même sur le plan sportif :« Au final, bien que je pratiquais intensivement le volley depuis le collège, ce n’est qu’à partir du lycée que j’ai pu réellement me surpasser. L’équipe était meilleure, et j’en devins rapidement la capitaine, à la satisfaction générale. »
Au lycée, les concours de beauté complètent le volley-ball
C’est donc avec une grande satisfaction que Mlle Véque quitte le collège pour le lycée. Elle poursuit ses études au couvent Sainte-Aurore, mais la section lycée lui apparaît comme une véritable libération : « Je me sentais d’un coup beaucoup plus libre ; l’ambiance y était également bien meilleure. Je ne saurais dire à quoi cela tenait, sans doute au changement de certaines de mes camarades de classe, aux arrivées et départs, surtout aux départs. Toujours est-il que c’est au lycée que je remportai mes premières compétitions et que je participai à mes premiers concours de beauté. »
De même qu’elle fut rapidement nommée capitaine de l’équipe de volley-ball du lycée, elle devint aussi présidente du club d’esthétisme dès son passage en classe de Seconde, et elle ne tarda pas à devenir une véritable personnalité connue et populaire dans l'établissement : « Toutes les filles du lycée prétendaient me connaître parce qu’elles avaient échangé quelques mots avec moi à la cantine ou pendant la récréation. J’ai toujours laissé dire, je n’ai jamais nié aucune amitié. La vérité, c’est que j’aurais vraiment voulu être amie avec toutes ces filles formidables que je côtoyais, surtout celles qui me soutenaient dans les compétitions et grâce auxquelles on pouvait remplir les gradins — ce qui n’a rien d’évident lorsqu’il s’agit de sport scolaire comme vous vous en doutez. C’est d’ailleurs un de mes grands regrets : ne pas avoir suffisamment de mémoire pour retenir le nom, le visage et l’histoire de toutes mes admiratrices. Si certaines lisent ces lignes, qu’elles sachent que je pense bien à elles, même si j’ai parfois un peu de mal à les resituer. »
L’engagement dans la cause féministe
Le lycée fut donc une révélation pour la jeune femme, qui comprit alors qu’elle était faite pour le volley-ball, pour la beauté aussi — et peut-être même pour davantage encore : « Tout me souriait et pourtant, je n’étais pas pleinement satisfaite. Je sentais que je passais à côté de quelque chose d’important, quelque chose que je devais accomplir, une mission divine, si l’on veut. » Et cette mission, c’est la cause des femmes. Elle en prend conscience grâce à Mlle Dalila, la célèbre chanteuse sulfureuse : « J’ai rencon-tré Mlle Dalila presque par hasard, alors qu’elle était reçue à la maison par Papa. Il s’agissait de mettre en œuvre un projet d’alliance entre les Productivistes, que Papa dirige, et les Progressistes que Mlle Dalila

représente :« Au début, j’étais gênée de la voir ainsi déjeuner chez nous, et ce parfois plusieurs fois par semaine. Il courait des bruits tellement horribles à son sujet — on disait qu’elle était une courtisane, qu’elle se livrait à la prostitution, et, pire encore, qu’elle pratiquait les mœurs de Gomorrhe, à l’instar de nombre de ses collaboratrices. »
Mais il lui fallut peu de temps pour réviser ce jugement : « Il m’a suffi de la côtoyer un peu pour comprendre que Mlle Dalila n’était, au fond, qu’une chanteuse de variétés engagée dans la défense des droits des femmes, et que ses mœurs n’étaient pas pires que celles des autres. Je veux dire : il circule sur elle des rumeurs malveillantes qui ne reposent sur aucunes preuves solides et, Dieu merci, on peut être amenée à côtoyer des tordues sans être une tordue soi-même. »
En tout cas, elle prend fermement parti pour la cause des femmes défendue par Mlle Dalila, même si elle tient à ne pas se départir de la modération qu’il convient d’observer chez une personne du sexe : « Je suis con-vaincue que l’on peut être une sincère fémi-niste et une bonne makotane pour autant. Je ne conçois pas mon combat comme une lutte contre ma culture ni contre la volonté de Dieu. Je ne suis pas de celles qui réclament que la femme devienne un homme comme un autre ; il existe des inégalités qui sont parfaitement légitimes parce qu’elles reposent sur l’ordre naturel. L’homme est le père de famille et son autorité est légitime. Comme vous le voyez, je ne suis pas partisane d’un féminisme anarchique. Je pense cependant qu’une femme devrait avoir le droit de conduire et gérer son compte en banque, de voter — au moins aux élections locales — et même, dans certains cas, d’être autorisée à signer certains documents administratifs concernant notamment sa santé ou ses biens. Je pense aussi qu’il devrait être interdit de battre sa femme, même avec modération, et je suis favorable à ce que le viol conjugal puisse être reconnu. Voilà ce qu’est, pour moi, le féminisme : il n’a rien à voir avec l’apologie de l’inversion ou du traves-tissement, c’est un combat respectable. »
Nous convenons avec la Mlle Véque que le féminisme qu’elle défend — qu’on le partage ou non — est acceptable. Nous suivrons naturellement les actualités de cette admirable demoiselle, de ses résultats et de son combat.

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Article de presse satirique en trois colonnes comprenant trois illustration donc une caricature de presse, et deux photographies en demi-teinte ou tramage noir et blanc

Une équipe de Volley d'union nationale... pour placer les filles !, In le Makotan mécontent, 7/02/17


Texte en bloc– Magouilles Légales –
Une équipe de Volley d'union nationale... pour placer les filles !
La composition de cette première équipe nationale de Volley-ball pourrait surprendre si nous n'étions pas au Makota
La magouille légale de cette semaine est tout à fait inhabituelle et savoureuse, car, outre qu’elle fasse l’union entre tous les acteurs politiques de la nation — ce qu’on aurait pu croire impossible — elle a le bon goût de porter sur un sujet purement sportif. On ne saurait affirmer pour autant que ce que nous voyons à l’œuvre devant nos yeux fatigués mais amusés relève des vertus pacificatrices et unificatrices du sport… À moins que ce soit ainsi que le sport doive fonctionner dans notre bon pays dominé par la loi du réseautage systématique et universel.
Toujours est-il que notre belle République semble, une fois encore, s’être surpassée en matière de népotisme organisé par le moyen des copinages interposés. Si il était grand temps pour le Makota de se doter d'une équipe nationale de volley-ball – nous avions, en effet, un bon demi-siècle de retard – sans doute ne pouvait-on empêcher que ladite équipe fût composée selon les méthodes makotanes traditionnelles, mais il faut bien admettre que, sur ce dossier, l’oligarchie s’est une nouvelle fois surpassée. Pour ceux qui ne le sauraient pas — nous voulons dire les quelques chanceux que la maladie du sport, ce véritable opium du Peuple, n’aurait pas encore corrompus — le volley-ball est un sport collectif beaucoup pratiqué dans nos établissements pour filles et compte parmi nos principaux sports nationaux, à égalité avec le soccer et la gymnastique en ce qui concerne le sport féminin. Pour faire court : Deux équipes, un filet, une balle, et des femmes en maillot et culottes courtes : c’est tout ce qu’il convient de savoir pour lire et comprendre ce papier.
Les Ligues veulent interdire les culottes courtes de nos sportives. Nous aussi ! Nous voulons les voir nues !
À ce sujet, notons que nos très sages et estimés compatriotes et amis les représentants des Ligues, forts de leur solide sens moral et de leur absence totale d’imagination et d’appétence pour le beau et le gracieux, ont très justement fait observer, via un communiqué récent à la fois grave et officiel et émanant du Bureau central de la Ligue pour la Défense de la Famille (LDF), que, nous citons : « Le volley-ball, s’il est un sport sain et à encourager dans les institutions de filles, ne devrait jamais passer à la télévision, ou bien, si on l’y tolère à des fins de propagande en faveur de la culture physique, on ne devrait pas permettre à ces demoiselles de se produire publiquement en sous-vêtements, au mépris des lois les plus élémentaires de la pudeur et de la modestie qu’il incombe tout le monde et en particulier aux personnes du Sexe d’observer scrupuleusement. »
Pour notre part, si nous considérons l’opinion de la LDF à sa juste valeur — nous ne vous dirons pas ce qu’elle est — nous prônons l’opinion rigoureusement inverse : nous souhaiterions voir davantage ces femmes à la télévision, et moins habillées encore. D’ailleurs, la rédaction du Makotan Mécontent se dit favorable à l’introduction dans notre beau pays du volley-ball de plage, souvent appelé beach-volley, que ces demoiselles pratiqueraient en maillot de bain… ou même, idéalement, complètement nues — et peu importe si nous n’avons pas la mer dans notre Aleucie profonde !
Si la moitié de l’équipe est notoirement pistonnée, comment ont fait les six autres pour y entrer ?
Les institutions de notre beau pays ont cela de tout à fait remarquable qu’elles ne laissent jamais les choses se passer honnêtement. Dit comme cela, cela peut paraître un défaut, mais voyons le bon côté : quand on se demande pourquoi telle personne a été nommée à tel poste, nul besoin de vérifier si elle est la meilleure ou la plus compétente ou si il aurait été préférable de nommer telle ou telle autre ; nous savons bien que sa nomination est le fait d’un arbitrage entre les différentes composantes de l’Oligarchie. Mettez-vous à notre place, c’est une économie de travail considérable pour nous, les journalistes d’investigation.
Prenons un exemple concret pour étayer notre propos. Il est, bien entendu, totalement choisi au hasard : pourquoi le Vice-Président Irreville doit-il être le prochain président ? Pourquoi, à ce stade, sommes-nous à peu près certains que ce sera lui et non pas un autre ? Est-ce le plus raisonnable ou le plus intelligent d’entre nous ? Le plus moral, peut-être ? C’est une question beaucoup trop complexe pour nos petites cervelles de scribouillards producteurs de papiers contra-riants et calomnieux. Si donc ces questions sont trop complexes pour nous, nous pouvons tout de même répondre qu’en tant que fils et petit-fils de président, et un des plus grands ranchers du pays, le Vice-Président Irreville est naturellement la personne la plus adaptée pour remplir cette charge ! Eh, voilà. Notre travail est fait ! Enfin… en tout cas, vous pouvez être certains que c’est lui que les Chambres vont élire et non votre candidat prometteur et visionnaire.
Manifestement, et bien que ça va certainement décevoir ceux que cela peut encore surprendre, il n’en va pas autrement pour le sport. Si, pendant un temps, on pouvait caresser l’espoir que l’Oligarchie nous laisserait tranquilles le temps d'un samedi soir ou d'un dimanche après-midi pour partager paisiblement (ou pas) un instant de convivialité entre amis, ce n’est manifestement plus possible. Et si eux, contrairement aux Ligues, n’ont — Dieu merci, si nous osons dire — aucune envie d’interdire les culottes courtes et autres tenues sportives mettant en valeur les attributs naturels de nos belles athlètes, ils ont cependant la ferme intention de placer leurs filles. Et croyez-nous, ils les placeront. D’ailleurs, elles sont déjà en place pour le Volley-ball et quoi que vous en pensiez vous ne pourrez rien y faire.
Cette petite enquête en forme de florilège devrait, nous le pensons, vous amuser un peu, et — nous le redoutons — ne pas vous surprendre du tout. Nous avons au programme : une entraîneuse, lesbienne honteuse, qui, entre deux entraînements, traîne son casse-croûte personnel sélectionnée par ses soins dans tous les bordels interlopes (pour ne pas dire invertis) de la Capitale ; la fille du patron du seul groupe pharmaceutique du pays qui devient subitement une championne d’envergure mondiale parce qu’elle avait très envie de jouer dans l’équipe nationale ; deux jolies championnes de concours de beautés locaux, qui, non contentes d’être fille du Vice-Président (et petite-fille du Président) pour l’une, et fille du Maire de la Capitale et chef de l’Opposition pour l’autre, se livrent en ce moment même une bataille sans merci (et ridicule) pour le poste de capitaine de l’équipe. Sans oublier la fille de l’Orateur de la Chambre des Opinions, dont on n’est pas certain des raisons de la sélection — sans doute une récompense pour une trahison parlementaire — mais en tout cas, ces raisons n’ont rien à voir avec le niveau très moyen en volley-ball de la jeune femme.bonne rigolade et longue vie à notre beau pays !
En cas de petit creux durant l’entraînement, Mme Rambert n’a pas oublié d’apporter son casse-croûte
Nous commençons cette enquête par le plus croustillant, le plus inattendu et, en un sens, le moins grave dans cette histoire. Car, sous nos aspects de plaisantins désabusés, c’est bien en tant que citoyens affligés que nous commettons ces

mauvais papiers que le beau monde et les Ligues réunis ont le bon goût de condamner. Notre premier cas, donc, est plus amusant que symptomatique. Il s’agit de Madame Rambert, la célèbre sportive de la fin des années 90 et du début des années 2000, sur laquelle beaucoup d’entre nous ont appuyé des pensées solitaires très douces… et parfois honteuses.
Commençons par dire que, bien que cette dame soit formellement la principale responsable de la pantalonnade à laquelle nous assistons — puisqu’en sa qualité d’entraîneuse, elle est la sélectionneuse officielle — nous nous garderons bien de lui en tenir rigueur, car nous savons pertinemment que ce n’est pas elle, de son propre chef, qui a sélectionné les filles des grandes familles, et que cela lui a évidemment été imposé par toutes les méthodes que nous connaissons trop bien : chantage, intimidation, corruption, échanges de bons procédés. En revanche, nous pouvons lui reprocher d’avoir fait passer ses sentiments (voire sa sensualité) avant les intérêts nationaux et volley-ballistiques du Makota.
À ce sujet, et avant d’entrer dans le détail, nous tenons à saluer Mlle F., sans l’aide de laquelle nous n’aurions pas pu obtenir les informations que nous allons vous partager, ni la photographie que nous vous montrons (et elle nous en a partagé d’autres, bien plus explicites, mais que notre législation sur la nudité et la vide des maisons de tolérance nous empêche de reproduire ici). Dans un autre cas, on parlerait de délation, mais il s’agit ici de faire éclater la vérité. Espérons donc que c’est un souci de vérité qui a motivé notre informatrice à nous faire connaître certaines dilection intimes et honteuses de Mme Rambert, pourtant femme mariée et mère de famille.
Que nous apprend le goût pour la vérité de Mlle F. ?
Rien de moins que le fait que Mme Rambert semble partager une idylle lesbienne avec une des joueuses qu’elle vient de sélectionner pour l’équipe nationale. Et, sauf à croire à un coup de foudre subite et immédiatement consécutif à la sélection de la jeune femme (ne riez pas, ce genre de chose est possible — c’est le mystère de l’Amour !), il faut bien admettre que l’entraîneuse avait déjà une aventure avec elle avant la sélection. Cela semble d’autant plus vraisemblable que la joueuse en question, Mlle Marie-Thérèse Orviliers, était déjà la protégée de Mme Rambert lorsqu’elle dirigeait au Club de Fondation, l’équipe junior, puis l’équipe senior ! L'ancienne championne s'est manifestement très attachée à la jeune femme puisqu’elle l’emmène partout, et ce depuis des années — jusque dans le « Jardin de Sapho », ce fameux bordel lesbien où elles viennent d’être photographiées à leur insu (et de manière parfaitement illégale : les captations d’images sont interdites dans les bordels). Nous ne souhaitons pas faire de leçon de morale dans ces lignes, ce n’est pas l’esprit de ce journal — nous sommes pour la liberté dans les mœurs autant que dans l'expression —, mais nous pointons cependant du doigt le caractère inacceptable et malhonnête de cette sélection canapé ! Nous avons voulu commencer par cette affaire pour mieux faire connaître à nos lecteurs le cadre très particulier dans lequel prennent places les autres abus que nous allons voir et qui, à notre sens, sont au moins aussi graves.
Mlle Douzon veut devenir une championne ? Une seule solution est possible en Makota : demander à Papa.
Volleyeuse médiocre au regard de ses bulletins de notes du Lycée Sainte-Aurore que nous avons pu nous procurer, à la fois capricieuse et méprisante, si l’on en croit une ancienne coéquipière que nous avons interrogé sous le sceau de l'anonymat, Mlle Clémence Douzon est un autre cadeau venu tout droit du club de Fondation. Son père, outre d’être le grand industriel que nous connaissons, et le patron de l’unique entreprise pharmaceutique du pays, est également le l'associé majoritaire du Club de Fondation. Voilà qui est très surprenant, n’est-ce pas ? Êtes-vous seulement surpris ? Ne riez pas, ne pleurez pas — savourez seulement cet instant magique comme il convient. Soyez comme nous : des fins gourmets de politique makotane qui connaissent une vague chaude et envoûtante de plaisir interdit lorsqu’ils comprennent enfin d’où provient une décision aberrante et pourquoi elle n’est finalement ni idiote ni absurde, mais seulement vaniteuse, malhonnête ou minable.
Donc : l’honorable Monsieur Douzon, homme d'affaire et, nous l'oublions presque, très estimé membre de la Chambre Censitaire, possède un club de volley-ball. Il se trouve que sa fille aime beaucoup le volley-ball, qu’elle en a fait au collège et au lycée, et, bien qu'elle ne soit pas meilleure en ce domaine que dans les autres (il s'agit d'une jeune femme médiocre) elle désire plus que tout être championne. Elle fait donc ce qu’il convient de faire pour devenir une vraie championne en Makota : elle demande à son Papa. Et son Papa, qui — on s’en doute — est un bon père, puisqu’il est riche et, nous l'avons dit, membre de la Chambre Censitaire, fait sélectionner sa fille par l’entraîneuse de ce club, laquelle est aussi son employée. Et quel est le nom de cette entraîneuse ? C'est pour voir si vous suivez. Mme Rambert ! Quelle femme serviable, vraiment ! Et observatrice, qui plus est : elle a vu tout de suite que la fille de son patron était une vraie graine de championne. Espérons, au regard de ses mœurs qui nous sont maintenant connues , que ce soit tout ce qu’elle a vu de la demoiselle…

Tels pères, telles filles : le duel continue.
Parmi les joueuses sélectionnées pour cette équipe, on est à peine surpris de trouver des noms comme ceux du Vice-Président et celui du Maire de la Capitale. C’est ainsi que les deux filles continuent, de leur côté et en jupons (ou en culottes courtes, en l’occurrence), ce que leurs pères avaient commencé aux revolvers. Rappelons à nos lecteurs que Irreville et Véque se détestent cordialement, que récemment ils se sont affrontés en duel à la suite de la tentative de destitution du Président, et que le Vice-Président Irreville a gagné l'affrontement en infligeant une balle dans la poitrine au Maire Véque.
On pensait que cela aurait pu en rester là.
Mais c’était sans compter sur la férocité de leurs filles. Les deux sont sélectionnées dans l’équipe nationale, et Mlle Irreville en est même la capitaine. Notons aussi que ces demoiselles n’en sont pas à leur première sélection : Mlle Irreville est capitaine de l’équipe de… Fort-Irreville (la deuxième ville du pays, fondée par son ancêtre), et Mlle Véque, quant à elle, est capitaine de l’équipe… de Sainte-Régine, capitale du Makota et surtout ville dont son père est maire. Voyez, ça ne s’invente pas ! Et que l’on ne vienne pas nous dire que ces demoiselles ont un niveau de championnes justifiant une telle place : cela n’aurait, statistiquement, aucun sens. On peut le dire pour plaisanter, mais on est ridicule quand on l’affirme sérieusement.
Sans compter que ces deux filles au profil un peu similaire n’ont pas attendu que leurs pères s’affrontent pour se détester et imposer à tous ce combat qui n’intéresse qu’elles seules. Elles firent leur collège ensemble — dans la même institution que Mlle Douzon (que le monde est petit !) — où elles se battaient déjà pour le poste de capitaine de l’équipe de volley-ball (là encore c'est Mlle Irreville qui l'obtint). Seul son le départ pour Fort-Irreville, la ville de ses ancêtres, où elle fit son lycée, mit fin temporairement à cette guerre d’ego que se livrent les deux jeunes femmes. Car il n’y a aucune politique, aucune idéologie dans cette affaire : seulement deux personnalités égocentriques habituées à être le centre exclusif de l’attention.
Leur principale différence réside dans la couleur de leurs cheveux : Mlle Irreville est blonde, tandis que Mlle Véque est brune. Pour le reste, elles sont toutes deux obsédées par leur image, participantes effrénées aux concours de beauté (chacune a gagné celui de son comté), et ont leur petit combat personnel : les clochards pour la première, et le droit des femmes pour la seconde. Malheureusement pour Mlle Véque, c’est Mlle Irreville qui est fille du Vice-Président et petite-fille du Président. C’est donc tout naturellement elle qui a remporté le brassard de capitaine.
Cela dit, notez bien que c’est un conflit trop violent pour que nous nous risquions à prendre parti. Notre avis sur la question est totalement neutre et impartial, et nous ne doutons pas que ce soit également le vôtre : aucune des deux ne mérite d’être capitaine, ni même seulement de faire partie de l’équipe. Au mieux, elles pourraient ramasser les balles.

Vous prendriez bien une place en équipe nationale ?
Il nous reste une dernière joueuse à voir : Mlle Rosalie Albert.Il s’agit de rien de moins que la fille de l’Orateur de la Chambre des Opinions — la seule chambre démocratique du Congrès que l’Oligarchie semble tant bien que mal tolérer, du fait de son peu de puissance, qui représente rarement un frein aux volontés des Ranchers et des Industriels. Enfin, preuve en est que l’oligarchie est bel et bien en la place désormais : Monsieur Albert semble avoir été remercié d’avoir pris parti pour le Président Irreville à l’occasion de la motion de destitution tentée contre lui par Monsieur Véque puisque sa fille Rosalie, élève de Sainte-Aurore (eh oui, encore !), tout aussi médiocre que Mlle Douzon mais dotée de papillotes bien plus jolies que les couettes de sa camarade (on les compare comme on peut), a été sélectionnée pour l’équipe nationale.
Il n’y a aucune raison de penser que Mlle Albert fera autre chose que de la figuration. On ajoutera — comble du comble — que, contrairement aux autres précieuses mentionnées dans cet article, il semblerait bien que la jeune fille n’ait jamais manifesté le moindre désir de rejoindre l’équipe nationale de Volley-ball. On espère donc qu’elle aura le courage de s’opposer à son père et de démissionner de ce poste indu qu'il lui a donné… ou, au moins, de ne pas se rendre aux rencontres. Hélas, rien n’indique que cela arrivera.
Et les autres ? On ne les connaît pas.
Comme vous l’aurez certainement remarqué, nous n’avons parlé que de Mme Rambert et de son amante Mlle Orviliers, de Mlle Douzon, la fille du grand industriel pharmaceutique, de Mlles Irreville et Véque, les deux ennemies de toujours, et de Mlle Albert, qui ne doit pas bien comprendre ce qu’elle fait dans cette équipe. Mais nous avons sciemment négligé de vous parler des autres. La raison en est simple : nous ne les connaissons pas. autrement que comme des sportives irréprochables.De telles personnes n’ont évidemment rien à faire dans notre enquête. Si vous souhaitez mieux les connaître, et plus généralement, si vous souhaitez en apprendre plus sur ce joli sport dont nous recommandons la pratique à toutes les jeunes filles, nous vous invitons à consulter le journal d’informations sportives de votre choix, idéalement ce bon vieux Miroir des sports qui a défaut d'être neutre sert au moins la soupe à tout le monde.

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Extrait d'une série de filets

Extrait d'un filets d'Actualité, in Les Nouvelles du Makota 10/02/17


Texte en bloc– SPORT –
CRÉATION DES DEUX ÉQUIPES FÉMININES
MAKOTANES DE SOCCER ET DE VOLLEY-BALL
Dans le cadre de sa politique d'ouverture au monde raisonnée et prudente mais résolue, l’État du Makota a décidé de se doter d'équipes nationales et de participer aux compétitions mondiales sportives. Les premières ainsi composées sont celles de Soccer et de Volley-ball. Voici les sélections. Pour le volley-ball : Clémence Douzon, Antoinette Brémond, Jeanne-Berthe Véque, Marguerite Irreville, Hélène Monfils, Louise Laverny, Eugénie Flavigny, Jeanne Dufour,
Marie-Thérèse Orvilliers, Rosalie Albert, Éléonore Valfort, Philomène Hachet Pour le Soccer : Claire Dubois, Sophie Martin, Élise Lefèvre, Camille Moreau, Hélène Laurent, Juliette Garnier, Catherine Petit, Isabelle Mercier, Geneviève Fontaine, Madeleine Rousseau, Margaux Blanchet.
SCANDALE DANS LA SELECTION
DE L'EQUIPE DE VOLLEY-BALL
À peine créée, l'équipe de Volley-ball suscite déjà un scandale. L'affaire est révélée dans un article du Makotan Mécontent, journal satirique de tendance progressiste. Il nous apprend que l’entraîneuse et sélectionneuse de l'équipe, Mme Rambert, ancienne joueuse professionnelle et entraîneuse expérimentée, aurait usée honteusement de son pouvoir pour profiter de prestations intimes et contre-natures de la part d'une de ses joueuses en échange d'une sélection dans l'équipe et elle aurait aussi favoriser sans aucune raison valable les filles des bonnes familles en sélectionnant notamment la fille du Vice-Président Irreville et de M. Vèque,chef de l’opposition productiviste. Les autorités sportives ont rejeté ces accusations en arguant d'une part que les photographies jointes à l'enquête étaient prises à l'intérieur d'un bordel et à ce titre illégales donc irrecevable, et que pour les filles de bonne famille, il était possible d'être à la fois honorable et riche et de savoir très bien jouer au Volley-ball.
UNE PROSPECTION DIFFICILE
Les autorités sportives du Makota peinent à trouver d'autres nations désireuses de jouer avec ses nouvelles équipes dans le cadre de rencontres amicales. La situation est considérée comme préoccupante car il semblerait que les autorités comptaient sur ces rencontres pour préparer ses équipes aux compétitions sportives de 2018. Il y en aura trois : Le Volley-ball, le Soccer, que le monde appelle Football, et le Tennis de Table. Si ce dernier n'a pas d'existence réelle au Makota, le Volley-ball et le Soccer sont en revanche de véritables sports nationaux et on aurait espéré pouvoir nous préparer au mieux afin de donner au monde l'image d'une nation puissante et dynamique sur le plan des sports. Il reste cependant plus d'une année pour trouver des partenaires d'entrainement et les autorités sportives ne perdent pas espoirs. Il se murmure que le le Negara Strana pourait être le premier pays avec lequel on procéderait à ces rencontres.
UNE TROISIÈME CANDIDATURE EN CHANTIER
La ville de Sainte-Régine, capitale du Makota, s'est déjà portée candidate pour l'organisation du mondial de soccer, que les étrangers appellent Football et pour le mondial de Volley-ball. Il se dit de plus en plus dans les milieux sportifs que la Capitale, sous la direction de son maire M. Véque, envisagerait de présenter une troisième candidature. Il s'agirait de se proposer pour accueillir la compétition mondiale de Tennis de Table. Certains acteurs nationaux se montrent inquiets et soulignent que notre capitale et ses cent mille âmes n'est pas du tout en capacité d’accueillir trois compétitions mondiales, ne serait-ce qu'en terme d'infrastructures. Interrogé à ce sujet, monsieur le maire se montre rassurant en indiquant qu'il ne croyait pas un instant que sa ville remportera l'organisation des trois événements mais qu'elle pouvait augmenter ses chances d'en organiser au moins un si elle se donnait la peine de multiplier les candidatures.
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Un article de presse en trois colonnes avec une illustration qui est une photographie de presse en noir et blanc en demi-teinte ou tramage et montrant une jeune femme en tenu de volleyeuse assise en tailleur avec un ballon sous le bras et le signe de la victoire avec l'autre main.

Mlle Clémence Douzon, une championne diffamée, in Le Pharmacien Makotan, 17/02/17


Texte en blocMlle Clémence Douzon, une championne diffamée
Malgré les calomnies, la talentueuse jeune femme poursuit sa carrière sportive
« Assez des médisances méchantes et des jalousies infondées ! » Voici le cri de révolte lancé par Mlle Clémence Douzon au sujet des rumeurs scandaleuses qui circulent de plus en plus dans le monde et qui portent sur elle, ou plutôt qui se portent contre elle et attentent gravement et surtout injustement à son honneur de sportive de haut niveau, de demoiselle honnête et de fille obéissante et bien élevée. Il est temps d'en finir avec tout cela. Nous avons décidé de nous porter au secours de cette demoiselle en détresse.
De quelles rumeurs parle t-on ?
Les consommateurs de bonnes presses comme c'est le cas de nos lecteurs ne savent très vraisemblablement pas de quelles infamies ont été relayées dans les petits canards le plus immoraux du monde progressiste. Nous parlons précisément de l'article du Makotan Mécontent, ce journal prétendument satirique qui, de fait, ne vie que de la calomnies, des commérages, et de la délation. Ce titre infâme et ordurier fait hélas de trop bon tirages et son influence ne peut pas être négligé. C'est pourquoi nous prenons la peine de réaliser cet article, non que nous pensions que Mlle Douzon et les autres demoiselles mises en cause aient besoin d'être défendue, mais uniquement pour contrebalancer l'influence néfaste et subversive de cette feuille de choux ordurière qui par le fameux article dont nous, allie comme à son habitude la malveillance la plus démoniaque et les affirmations mes plus mensongères.
Nous avons conscience que notre très estimé lecteur ne sait toujours pas quelles accusations mensongères portent sur Mlle Douzon. Pour le dire concrètement, on accuse l'égérie du Club de Fondation d'avoir acheté dans l'équipe du club ainsi que dans l'équipe nationale grâce à l'influence paternelle. Cette affirmation dénigrante et calomnieuse ne reposant que sur le fait que M.Duouzon est propriétaire du Club où joue sa fille et qu'il est aussi un industriel influent. On reconnaît bien là la manière de penser tordue et perverse des progressistes et autres objecteurs de tous poils, lesquels plutôt que de se dire qu'en sa qualité de grand industriel compétent, M.Douzon était le plus à même de conserver la tête froide et les idées claires pour faire les meilleurs choix en ce qui concerne ses affaires, ce qui inclut le Club de Fondation et ses sélections de joueuses, en sont venu à imaginer une sorte de népotisme qui aurait pousser le père à imposer sa fille à sa sélectionneuse qui se trouve aussi être la sélectionneuse de l'équipe nationale.
Non, les grands capitaines d'industries comme M.Douzon ne pratiquent pas le népotismes
Et c'est bien là leur seul argument ! C'est ne pas connaître les lois économiques ni les responsabilités morales qui incombent aux grands capitaines du pays. M. Douzon n'est pas n'importe qui, non seulement il est le seul Président Directeur Général makotan d'une entreprise pharmaceutique, mais il est encore associé dans de nombreuses autres entreprises et maison réputées, comme le Pharmacien Makotan, le journal que vous lisez en ce moment. Ce capitaine d'industrie génial est, en outre, membre de la Chambre Censitaire, ce qui en fait un congressiste de premier ordre ! Peut-on sincèrement penser qu'un notable aussi compétent et estimable que M.Douzon s’abaisserait à pratiquer le plus vil des népotismes ?
Soyons sérieux ! Mlle Douzon a été sélectionnée dans l'équipe de Fondation puis dans l'équipe nationale parce qu'elle est une joueuse talentueuse et compétente. Une athlète de haut niveau. En un mot, elle a été sélectionnée parce que c'est une véritable sportive professionnelle. Par ailleurs, on lui reproche son milieu social. Mais, pourquoi, nous le demandons aux calomniateurs, serait-il impossible à la fille d'un homme honorable, puissant et hautement considéré dans la société, d'être, à l'instar de son père, un élément excellent de la société ? Voudrait-on dire par là que l'enfant ne pas égaler le parent ?
Si une telle affirmation était juste alors aucun ordre social stable et sain serait possible et le monde serait un chaos innommable d'injustice et de médiocrité. Il serait semblable à ce que projette sur lui les modernistes, ce serait un monde évolutionniste, un monde dans lequel l'homme descend du

singe et est donc un singe lui-même. Monde absurde et ani-male, pour ne pas dire bestial, qui va totalement en opposition avec les vérités divines et les volontés du Tout Puissant concernant le fonctionnement de la vie sociale. Encore une fois, les progressistes et affiliés démontrent qu'il ne comprennent rien à la façon dont fonctionne le monde.
L'équipe nationale se compose des meilleures joueuses lesquelles viennent logiquement du meilleur lycée
Et comme le lecteur pouvait s'en douter, la tarte à la crème de l'origine sociale des joueuses ne nous a pas été épargnée et nous la trouvons dans l'article calomniateurs. L'équipe nationale de Volley-Ball, serait, si on les croit, un concentré de rejetons de l' « oligarchie », comme ils aiment à appeler les gens de bien qui réussissent. Et outre qu'il n'y aurait rien de honteux, leur affirmation est encore un mensonge. En effet, sur les douze filles que comprend l'équipe nationale, seulement trois joueuses viennent de Saint-Aurore et encore l'une des trois n'y a fait que collège et non son lycée. Nous parlons de Mlle Irreville qui sont père à déplacé au Ranch familial pour y faire son lycée à Fort-Irreville, ville fondée par leur ancêtre.
Trois filles de Sainte-Aurore sur douze joueuses, un quart, pas plus ! Et encore, ce quart est parfaitement légitime ! En effet, à ceux qui se demanderaient si il est vraiment légitime que le fille du Vice-Président et petite-fille du Président Mlle Irreville fasse partie de l'équipe ainsi que Mlle Jeanne-Berthe la fille du maire du Makota ou encore que la fille d'un Industriel éminent comme Mlle Clémence Douzon fassent partie de la sélection nationale, il faut répondre que cela est bien normal, il va ainsi que la loi de la race. Quand nous parlons de race, nous n'en parlons pas exactement au sens biologique du terme, encore qu'en un sens ce soit le cas. Nous parlons des lignées et de la transmissibilité de l'excellence des vertus, et ce tant des vertus morales qu'intellectuelles et physiques. Aussi, quand nous disons que trois joueuses sur douze, ce n'est pas trop, c'est parce que nous savons que l'institution Saint-Aurore accueille et concentre en son sein les filles de la meilleure race. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Et pourtant il en est certains pour s’obtenir à ne pas comprendre.

Mlle Douzon n'est ni une chipie ni un tyran mais une jeune fille bien éduquée, charismatique et volontaire
Une autre critique injuste et calomnieuse que relaie le torchon et que nous sommes contraint de réfuter concerne le caractère de la jeune femme. Comme à leur habitude, les « journalistes d’investigation » comme aiment à se faire appeler les scribouillards de ce titre, reprennent toutes les rumeurs les plus infondées que l'on peut trouver ça et là dans les poubelles. Et nous ne parlons pas des mœurs contre-nature que l’entraîneuse, Mme Rambert, entretiendrait avec sa protégée Mlle Marie-Thèrése Orvilliers car cela ne repose sur rien si l'on exclue les photographies prisent dans un bordel et donc illégales et à ignorer. Pour nous comme pour toutes les personnes d'honneur, les mœurs de l’entraîneuse, mère de famille et épouse honorable, sont irréprochables.
Non, nous volons parler de ce qui s'est dit concernant le comportement de Mlle Douzon, que ce soit au collège, au lycée et maintenant dans la vie adulte. Les calomniateurs ont l'outrecuidance et la goujaterie de dresser de cette charmante jeune femme un portrait à la fois odieux et totalement étranger à la vérité. Nous aussi nous avons interroger d'anciennes camarades de classe et des amies de la demoiselles, et toutes nous ont affirmées que Mlle Douzon loin d'être colérique et tyrannique, cruelle et méprisante, étaient en réalité une femme très douce et empathique, cherchant à faire le bien autour d'elle, dotées de mœurs irréprochables et d'une volonté d'excellence absolument hors du commun et remarquable. C'est d'ailleurs sa détermination supérieure qui cause que certaines personnes malveillantes ont fait courir ces bruits absurdes.
Pour conclure
Cessons d'accorder du crédit aux Progressistes et concentrons nous sur le sport. Mlle Douzon est une grande sportive qui mérite bien sa place, au moins autant que les quelques six joueuses anonymes pou presques que Mme Rambert a sélectionnée pour servir de remplaçantes. Et tachons de nous tenir loin des discours qui séparent et qui jettent la discorde pour nous rassembler autour du sport et de ses valeurs de dépassement, d'excellence et d'honneur..

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Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est une photographie en demi teinte ou tramage noir et blanc qui montre une équipe lycéenne dans un gymnase et qui est  légendée : "Photographie du Club du Lycée de Sainte-Aurore, le plus prestigieux des lycées pour fille et dont l'équipe est la plus forte et qui aligne les meilleurs statistiques de l'histoire du Volley-ball lycéen makotan."

Lancement de la coupe lycéenne de Volley-ball du Makota, In Le miroir des sports, le 24/05/17

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Le texte en blocLancement de la coupe lycéenne de Volley-ball du Makota
L'équipe de Sainte-Aurore espère, cette année, emporter le titre national mais la concurrence est rude et le niveau élevé
La Coupe de volley-ball lycéenne a ouvert son édition 2017. Événement sportif incontournable et suivi avec ferveur depuis plus d’un siècle, cette prestigieuse compétition oppose chaque année les équipes féminines de l’ensemble des lycées du Makota afin de désigner laquelle sera la meilleure du pays. Le tournoi se déroule en deux temps : d’abord un championnat local organisé en poules ou en éliminatoire à l’échelle des comtés, puis une phase éliminatoire nationale où s’affrontent les championnes désignées. Ce sont les cent dix lycées pour filles du Makota qui sont mobilisés, et la plupart des rencontres sont filmées et retransmises en direct par MakotaTV, pour le plus grand plaisir des familles et des passionnés.
Liste des clubs des lycées par comté.
Comté de Duval : Sainte-Adélise,Sainte-Amarine, Sainte-Aurianne, Sainte-Béatrix
Comté de Large : Sainte-Cléophée, Sainte-Colombe-Claire, Sainte-Domitille, Sainte-Éléonise, Sainte-Euphrosyne
Comté de Mont-Prime : Sainte-Fidélise
Comté d'Arrivée : Sainte-Honorine des Prés, Sainte-Idalise, Sainte-Illiona, Sainte-Isaure, Sainte-Jacinthe, Sainte-Céliane, Sainte-Liviane, Sainte-Florianne du Rosaire
Comté de Grand-Prés : Sainte-Joséphine-Claire, Sainte-Lauriane, Sainte-Léontine, Sainte-Liliane de l’Annonciation
Comté de la Horlanerie : Sainte-Lucienne, Sainte-Lydiane, Sainte-Magdalette, Sainte-Marielle, Sainte-Marine-Agnès
Comté de Versant : Sainte-Mélissandre, Sainte-Mira-belle, Sainte-Nicoline, Sainte-Noélise, Sainte-Odélia
Comté de la Sourcière : Sainte-Orianne, Sainte-Palmyre, Sainte-Pascaline, Sainte-Philomène-Rose, Sainte-Prairie
Comté des Marais Sainte-Priscianne, Sainte-Proserpine, Sainte-Quitterie, Sainte-Rafaëlla, Sainte-Aurore, Sainte-Gaudeline, Sainte-Gislaine, Sainte-Véronelle, Sainte-Victoire-Marie,, Sainte-Oliviane, Sainte-Eglantine,Sainte-Valentine, Sainte-Valérice
Comté du Haut-la-Ville : Sainte-Rosalie des Champs Sainte-Sabinelle Sainte-Salomine Sainte-Séraphine-Claire Sainte-Sidonie
Comté du Plan : Sainte-Solange du Ciel, Sainte-Sophronie Sainte-Suzelise, Sainte-Sylviane, Sainte-Tarcisienne
Comté des Monts-Frisquets : Sainte-Théonilde
Comté de la Neuville : Sainte-Zabéline, Sainte-Zoélie, Sainte-Agapine, Sainte-Albinelle, Sainte-Améline
Comté du Noyer : Sainte-Angélique-Lucie, Sainte-Annonciale, Sainte-Apollonie, Sainte-Aquilina, Sainte-Assomptia
Comté de Les-Pins : Sainte-Blandise, Sainte-Brigitte-Rose, Sainte-Candidine, Sainte-Capucille, Sainte-Carminelle
Comté de l'Abbaye : Sainte-Cassiane, Sainte-Chanta-line, Sainte-Clémentine, Sainte-Crescentia, Sainte-Déborianne
Comté de La-Vallée : Sainte-Dionélie
Comté de Les-Mares : Sainte-Exaucie, Sainte-Féli-ciane, Sainte-Flavienne, Sainte-Franceline, Sainte-Générose, Sainte-Émerentine, Sainte-Eulalie-Claire, Sainte-Euphrasie, , Sainte-Floriane,
Comté de la Neuterre : Sainte-Gracianne, Sainte-Hilarine, Sainte-Innocente, Sainte-Jeannelise, Sainte-Jubilienne
Comté de Les-Mines : Sainte-Laurentine, Sainte-Lucinda, Sainte-Magnoline, Sainte-Margalise, Sainte-Marthéa
Comté de Haut-Mont : Sainte-Maurianne
Comté de Irreville-le-Domaine : Sainte-Rosabelle, Sainte-Séverine, Sainte-Tranquiline, Sainte-Violette, Sainte-Zéphyrine, Sainte-Garance, Sainte-Perrine, Sainte-Nazarine
Première étape : La phase de sélection comtale
Dans les jours qui viennent s’ouvrira la première phase de la Coupe, étape décisive qui verra s’affronter les équipes locales afin de désigner, pour chaque comté, celle qui portera ses couleurs au grand éliminatoire national. Les modalités de qualification ne sont pas uniformes et varient en fonction de la densité scolaire et de l’importance des territoires. Ainsi, les petits comtés, souvent montagneux et ne disposant que d’un seul établissement, se trouvent qualifiés d’office. C’est le cas de Mont-Prime, de la Vallée ou encore de Haut-Mont, dont les modestes lycée féminins accéderont directement au tableau final. À l’opposé, les grands comtés pourvus de nombreux établissements doivent organiser un véritable éliminatoire, sorte de championnat interne destiné à départager les prétendantes. On pense ici, naturellement, aux comtés urbains : le comté des Marais, qui abrite Sainte-Régine, notre capitale ; celui d’Irreville-le-Domaine avec son chef-lieu de Fort-Irreville ; le comté d’Arrivée et sa ville de Fondation ; ou encore celui des Mares, avec de Ranch-le-Grand. La majorité des comtés cependant — ni trop faiblement pourvus, ni saturés d’établissements — fonctionneront selon le système des poules locales. Il s’agit là de quatorze comtés ruraux, au tissu scolaire équilibré, parmi lesquels on peut citer Duval, Large, Grand-Prés, La Horlanerie, Versant, La Sourcière, Haut-la-Ville, Plan, La Neuville, Le Noyer, Les Pins,

l’Abbaye, la Neuterre et Les Mines. Ce sont eux qui offriront sans doute les rencontres les plus disputées, dans l’esprit sportif et sororal que les organisatrices de la Coupe, c'est à dire les ordres religieux féminins, cherche à promouvoir. Notons enfin qu’en plus des équipes qualifiées directement par comté, six équipes supplémentaires seront repêchées : il s’agira des meilleures équipes (aux points) ayant participé aux poules sans parvenir à l’emporter, dans les comtés : ainsi que des quatre qui auront atteint la finale de leurs éliminatoires. Ces équipes, dites « méritantes », rejoindront donc la phase nationale. Ce système a pour but de donner une seconde chance aux lycées de haut niveau pénalisés par la rude concurrence des comtés très peuplés, tout en permettant d’atteindre le nombre idéal de trente-deux équipes participantes pour les éliminatoires.
Les trois qualifiées d'offices sont rarement les meilleures et ne brillent jamais
Nous savons d’ores et déjà que Sainte-Fidélise, Sainte-Théonilde et Sainte-Maurianne feront partie de l’élite nationale, comme chaque année. Reste à voir si ces demoiselles venues des montagnes sauront franchir le cap de la première journée des éliminatoires. Il n’est évidemment pas dans notre intention de contester la règle qui permet à tous les comtés d’être représentés, y compris ceux qui, parce qu’ils sont les moins peuplés, les moins instruits et souvent les moins fortunés, n’alignent qu’une seule équipe, d’un niveau bien faible au regard des standards nationaux. Il faut le dire sans détour : il paraît hautement improbable que ces form-ations parviennent à « survivre » au premier tour. Elles risquent fort d’être balayées, trois sets à zéro, par n’importe quelle équipe, même rurale, même repêchée, qu’elles auront la malchance de rencontrer. Mais reconnaissons-le : nous serions heureux de nous tromper. Car si le constat sportif s’impose, sans appel, il reste que nous avons souvent admiré la vaillance et la combativité de ces montagnardes rustiques et sincères. Peut-être, à force d’ardeur, sauront-elles faire mentir les statistiques et offrir à la compétition l’une de ces belles surprises dont les spectateurs sont si friands.
Quelles sont les équipes favorites ?
Sur ce point, peu de surprises sont à attendre : nous pouvons déjà esquisser les grandes lignes des sélections. Car il existe celles qu’il est convenu d’appeler « les Éternelles Quatre », ces équipes mythiques qui, depuis des décennies, figurent toujours au rendez-vous de la phase finale. Il s’agit, naturellement, de Sainte-Aurore à Sainte-Régine, de Sainte-Garance à Fort-Irreville, de Sainte-Idalise à Fondation et de Sainte-Émérantine à Ranch-le-Grand. Ces quatre formations gagnent presque systématiquement leurs éliminatoires ou, à défaut, échouent seulement en finale, ce qui leur assure un repêchage honorables. Mieux encore, il est déjà arrivé qu’une de ces « Éternelles », passée par le repêchage, remporte tout de même la victoire finale. Pour ce qui est des autres sélections — c’est-à-dire celles qui ne bénéficient pas de qualifications d’office comme les trois « Montagnardes », ou dont la présence n’est pas assurée comme les Quatre Éternelles —, l’incertitude est de mise. Ce sont vingt-cinq places encore en suspens, et il serait prématuré de risquer des conjectures : nous verrons bientôt ce que chacune des équipes parviendra à accomplir.
Petit rappel concernant les équipes lycéennes
Il convient de rappeler que les équipes de lycée sont, par nature, extrêmement changeantes d’une année sur l’autre. Les terminales s’en vont, les secondes arrivent, et les compositions se renouvellent ainsi sans cesse. Seuls certains établissements, là où le volley-ball est devenu une véritable cause institutionnelle — et l’on

pense naturellement aux « Quatre Éternelles » — planifient longtemps à l’avance leurs admissions afin d’attirer les collégiennes les plus prometteuses, quitte à leur offrir une bourse appréciable. Ces bourses constituent un atout majeur, notamment pour les familles modestes, car elles permettent à une fille de poursuivre ses études, d’obtenir une meilleure éducation et, par conséquent, d’espérer un mariage plus avantageux. Dans d’autres cas, elles peuvent aussi fournir une dote suffisante pour intégrer un ordre religieux plus exigeant que ceux qui se consacrent essentiellement à l’enseignement ou à l’assistance sociale (et l'on pense naturellement à certaines carrières savantes). Ces stratégies de composition et de maintien d’équipes prennent parfois des formes inattendues et condamnables moralement avant de l'être réglemen-tairement. C'est ainsi que l'on a déjà vu des redoublements de complaisance, consentis uniquement pour conserver une joueuse de premier ordre au sein d’une formation joint à une augmentation substantielle de la bourse. Consciente de ces abus, la Fédération nationale de volley-ball, placée sous l’autorité des sœurs enseignantes de Sainte-Régine, a fixé une règle il y a plusieurs décennies : une élève de terminale ne peut participer si elle a redoublé plus d'une fois. Inversement, on a déjà vu l’exemple plus rare d’une collégienne brillante « sauter » une classe pour rejoindre directement les secondes et intégrer le lycée plus tot que le voudrait sont cursus scolaire, ce qui revenait à l’inscrire prématurément dans l’équipe du lycée sans aucune vraie justification de douance. Afin de pallier ces déséquilibres qui sont préjudiciables à la fois au sport et aux élèves, la Fédération a fini par autoriser la participation exceptionnelle de collégiennes de Troisième affiliées à l’établissement aux compétitions lycéennes. Il s’agit néanmoins d’un cas encore peu fréquent, et qui demeure sous contrôle strict.
Et du coté des garçons ?
De plus en plus souvent, ici et là, on entend s’élever des voix réclamant l’organisation de compétitions de volley-ball masculin au niveau lycéen. Certes, pour les adultes, de tels tournois existent déjà, mais ils restent très confidentiels, ne passionnent guère les foules et, par conséquent, ne suscitent qu’un intérêt très limité de la part des diffuseurs. On ne s’étonnera donc pas que ces initiatives demeurent marginales. Ajoutons qu’un inquiétant rapport de l’Académie des sciences a récemment démontré, avec la rigueur qui la caractérise, que la pratique régulière des jeux de balle chez les garçons comportait un risque notable de développement de comportements inversifs et efféminés. C’est précisément pour cette raison que les institutions religieuses qui assurent l’enseignement des garçons ont toujours refusé d’organiser de tels événements, et rien n’indique que cette position doive évoluer dans un avenir proche.
Concrètement, comment suivre ces rencontres ?
MakotaTV consacrera naturellement une grande partie de ses programmes à la retransmission des matchs. Toutefois, toutes les rencontres ne pourront pas être filmées simultanément. Pour celles qui ne seront pas diffusées, il sera possible de se tourner vers les radios comtales, lesquelles commenteront les rencontres locales de la compétition. Quoi qu’il en soit, nos lecteurs retrouveront dans ce journal l’ensemble des résultats, accompagnés, autant que possible, de courts commentaires d’ambiance. Enfin, les plus modernes d’entre vous pourront suivre l’intégralité des matchs en son et en image sur MakotaTube.ma, l’intranet vidéo officiel désigné par les sœurs réginistes comme partenaire de la manifestation. Il s’agit là d’une véritable première, puisque jamais encore une édition de la Coupe lycéenne n’avait été intégralement mise en ligne.




Commentaire radio extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
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Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est une photographie en demi teinte ou tramage noir et blanc qui montre une rencontre de volley-ball entre lycéennes et avec comme public des lycéennes qui est  légendée : "Photographie du Club du Lycée de Sainte-Aurore, le plus prestigieux des lycées pour fille et dont l'équipe est la plus forte et qui aligne les meilleurs statistiques de l'histoire du Volley-ball lycéen makotan."

Coupe lycéenne de Volley-ball du Makota : Phase des Sélections, In Le miroir des sports, le 31/05/17

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Le texte en blocCoupe lycéenne de Volley-ball du Makota : Phase des Sélections
Partout dans le pays les équipes des lycées pour filles se sont affrontées, voici les équipes sélectionnées la suite
La coupe lycéenne de volley-ball du Makota, principal événement sportif scolaire et unique compétition à jouir d’une telle aura de popularité auprès de la population en général comme des amateurs de sport en particulier, entre à présent dans sa phase finale. Ces derniers jours se sont déroulées les compétitions de sélection dans chaque comté, selon des modalités qui, comme nous l’avons déjà indiqué dans notre précédent article et que nous allons rappeler, varient d’un comté à l’autre en fonction, principalement, du nombre de lycées pour filles.
Ainsi, outre les quatre équipes qualifiées automa-tiquement parce qu’elles représentent l’unique lycée de leur comté, il faut compter dix-huit sélections de plein droit, c’est-à-dire celles qui se sont imposées dans leurs poules, ou bien lors des éliminatoires organisés dans les quatre grandes villes du pays. Enfin viennent les équipes repêchées : les quatre finalistes malheureuses des éliminatoires ainsi que les meilleures au classement de points, quoique non victorieuses, dans les comtés organisés en poule. Dans cet article, nous verrons ensemble comment se sont déroulées ces sélections et quelles sont les trente-deux équipes qui participeront à la phase finale de cette prestigieuse et très suivie compétition.
Liste des clubs des lycées par comté. Les clubs sélectionnes pour la phase finale sont soulignés
Comté de Duval : Sainte-Adélise,Sainte-Amarine, Sainte-Aurianne, Sainte-Béatrix
Comté de Large : Sainte-Cléophée, Sainte-Colombe-Claire, Sainte-Domitille, Sainte-Éléonise, Sainte-Euphrosyne
Comté de Mont-Prime : Sainte-Fidélise
Comté d'Arrivée : Sainte-Honorine des Prés, Sainte-Idalise, Sainte-Illiona, Sainte-Isaure, Sainte-Jacinthe, Sainte-Céliane, Sainte-Liviane, Sainte-Florianne du Rosaire
Comté de Grand-Prés : Sainte-Joséphine-Claire, Sainte-Lauriane, Sainte-Léontine, Sainte-Liliane de l’Annonciation
Comté de la Horlanerie : Sainte-Lucienne, Sainte-Lydiane, Sainte-Magdalette, Sainte-Marielle, Sainte-Marine-Agnès
Comté de Versant : Sainte-Mélissandre, Sainte-Mira-belle, Sainte-Nicoline, Sainte-Noélise, Sainte-Odélia
Comté de la Sourcière : Sainte-Orianne, Sainte-Palmyre, Sainte-Pascaline, Sainte-Philomène-Rose, Sainte-Prairie
Comté des-Marais : Sainte-Priscianne, Sainte-Proserpine, Sainte-Quitterie, Sainte-Rafaëlla, Sainte-Aurore, Sainte-Gaudeline, Sainte-Gislaine, Sainte-Véronelle, Sainte-Victoire-Marie,, Sainte-Oliviane, Sainte-Eglantine,Sainte-Valentine, Sainte-Valérice
Comté du Haut-la-Ville : Sainte-Rosalie des Champs Sainte-Sabinelle Sainte-Salomine Sainte-Séraphine-Claire ,Sainte-Sidonie
Comté du Plan : Sainte-Solange du Ciel, Sainte-Sophronie Sainte-Suzelise, Sainte-Sylviane, Sainte-Tarcisienne
Comté des Monts-Frisquets : Sainte-Théonilde
Comté de la Neuville : Sainte-Zabéline, Sainte-Zoélie, Sainte-Agapine, Sainte-Albinelle, Sainte-Améline
Comté du Noyer : Sainte-Angélique-Lucie, Sainte-Annonciale, Sainte-Apollonie, Sainte-Aquilina, Sainte-Assomptia
Comté de Les-Pins : Sainte-Blandise, Sainte-Brigitte-Rose, Sainte-Candidine, Sainte-Capucille, Sainte-Carminelle
Comté de l'Abbaye : Sainte-Cassiane, Sainte-Chanta-line, Sainte-Clémentine, Sainte-Crescentia, Sainte-Déborianne
Comté de La-Vallée : Sainte-Dionélie
Comté de Les-Mares : Sainte-Exaucie, Sainte-Féli-ciane, Sainte-Flavienne, Sainte-Franceline,Sainte-Générose, Sainte-Émerentine, Sainte-Eulalie-Claire, Sainte-Euphrasie, , Sainte-Floriane,
Comté de la Neuterre : Sainte-Gracianne, Sainte-Hilarine, Sainte-Innocente, Sainte-Jeannelise, Sainte-Jubilienne
Comté de Les-Mines : Sainte-Laurentine, Sainte-Lucinda, Sainte-Magnoline, Sainte-Margalise, Sainte-Marthéa
Comté de Haut-Mont : Sainte-Maurianne
Comté de Irreville-le-Domaine : Sainte-Rosabelle, Sainte-Séverine, Sainte-Tranquiline, Sainte-Violette, Sainte-Zéphyrine, Sainte-Garance, Sainte-Perrine, Sainte-Nazarine
Résultats des qualifications
Les qualifiées victorieuses : Sainte-Adélise (Duval), Sainte-Cléophée (Large), Sainte-Idalise (Arrivée), Sainte-Léontine (Grand-Près), Sainte-Marielle (La Hor-lanerie), Sainte-Nicoline (Versant), Sainte-Pascaline (La Sourcière), Sainte-Aurore (Les-Marais), Sainte-Rosalie des Champs (Haut-la-Ville), Sainte-Suzelise (Plan), Sainte-Zoélie (Neuville), Sainte-Apollonie (Le Noyer), Sainte-Candidine (les Pins), Sainte-Cassiane (Sainte-Cassiane), Sainte-Émerentine (Les-Mares), Sainte-Hilarine (La Neuterre), Sainte-Laurentine (Les-Mines), Sainte-Garance (Irreville-le-Domaine)
Les qualifiées repêchées finalistes : Sainte-Jacinthe (Arrivée), Sainte-Valentine (Les-Marais), Sainte-Géné-

rose (Les Mares), Sainte-Violette(Irreville-le-Domaine)
Les qualifiées repêchées poolistes : Sainte-Éléonise (Large), Sainte-Marine-Agnès(La-Harlanerie), Sainte-Odélia (Versant), Sainte-Sidonie (Haut-la-Ville), Sainte-Assomptia (Le Noyer), Sainte-Crescentia(L'Abbaye)
Les qualifiées d'office : Sainte-Fidélise (Mont-Prime), Sainte-Théonilde (Mont-Frisquets), Sainte-Dionélie (La Vallée), Sainte-Maurianne (Haut-Mont).
Des résultats attendus qui se confirment
Les qualifications n’ont cette année offert que peu de surprises. Au final, les choses se sont passées comme prévu. Laissons de côté les quatre équipes qualifiées d’office, seules représentantes de leurs comtés respectifs, ainsi que les « Éternelles Quatre », c’est-à-dire les établissements phares de nos grandes agglomérations — Sainte-Idalise à Fondation (comté d’Arrivée), Sainte-Aurore à Sainte-Régine (comté des Marais), Sainte-Émérentine à Ranch-le-Grand (comté des-Mares) et Sainte-Garance à Fort-Irreville (comté d’Irreville-le-Domaine) — et voyons ce qu’il en fut des autres. Dans le comté de Grand-Prés, l’équipe de Sainte-Léontine s’impose sans la moindre difficulté, remportant l’ensemble de ses matchs, la plupart sur un score net de trois sets à zéro ou trois à un. Situation similaire en Versant pour Sainte-Nicoline, ou encore en Sourcière pour Sainte-Pascaline. En revanche, dans les comtés de la Horlanerie et de Haut-la-Ville, la lutte fut acharnée. C’est finalement Sainte-Rosalie-des-Champs et Sainte-Marielle qui arrachent leur qualification, talonnées de près par Sainte-Sidonie et Sainte-Marine-Agnès, lesquelles n’ont jamais cessé de les menacer.
À Plan, Sainte-Suzelise s’impose sans rencontrer de réelle opposition, tout comme Sainte-Zoélie en Neuville, où cette année elle semblait sans rivale sérieuse. Quant au comté des Pins, Sainte-Candidine réalise un parcours comparable, la compétition s’y révélant peu disputée.En définitive, peu de surprises dans cette phase qualificative : le classement a suivi la logique sportive, avec toutefois quelques déceptions ponctuelles, que les équipes malheureuses pourront, n’en doutons pas, effacer dès l’an prochain.
Étape suivante : Tirage du tableau de la coupe et des seizièmes de finale
Peu de temps après la clôture des compétitions de comté, dont nous venons de livrer les résultats, entraîneuses et présidentes des clubs qualifiés ont été conviées à une soirée de gala exceptionnelle. Au cours de cette cérémonie, à laquelle nous eumes l'honneur de participée en notre qualité de principal journal sport du Makota, l’abbesse générale de l’Ordre des Réginistes a elle-même procédé au tirage au sort de la grille de l’éliminatoire. Elle a donc, une à une, tiré les boules d'une grande urne rotative, comme cela se fait beaucoup à présent et voici donc les affiches des seizièmes de finale que nous manquerons pas de suivre pour vous, naturellement :
Sainte-Cassiane — Sainte-Jacinthe
Sainte-Candidine — Sainte-Valentine
Sainte-Marielle — Sainte-Générose
Sainte-Suzelise — Sainte-Violette
Sainte-Nicoline — Sainte-Éléonise
Sainte-Aurore — Sainte-Marine-Agnès
Sainte-Laurentine — Sainte-Odélia
Sainte-Pascaline — Sainte-Sidonie
Sainte-Zoélie — Sainte-Assomptia
Sainte-Hilarine — Sainte-Crescentia
Sainte-Cléophée — Sainte-Fidélise
Sainte-Apollonie — Sainte-Théonilde
Sainte-Idalise — Sainte-Dionélie
Sainte-Émerentine — Sainte-Maurianne
Sainte-Garance — Sainte-Rosalie des Champs
Sainte-Adélise — Sainte-Léontine

Audimat : La télévision bat des records, l’intranet explose et la radio stagne
La réputation du volley-ball comme sport le plus populaire du Makota semble une fois de plus confirmée par les rencontres de sélection. MakotaTV, notre chaîne nationale, vient en effet de battre son record d’audience pour un événement sportif. Il faut rappeler aussi que nombre de postes de télévision ne cesse d’augmenter et que, chaque année, le petit écran connaît une croissance à deux chiffres. En effet, il s’agit encore d’une nouveauté chez nous : il y a encore une dizaine d’années, la télévision n’existait pas. Même constat pour l’intranet, dont les « vues » pour les épreuves qualificatives de la coupe lycéenne de volley-ball 2017 ont plus que doublé par rapport à l’an dernier. Il est vrai qu’à l’époque, notre réseau fonctionnait mal, faute d’expertise étrangère, notamment jashuriane et icamienne, désormais acquise. À l’inverse, les radios ne semblent pas avoir connu de croissance sensible de leur auditoire, ce qui laisse penser que ce n’est pas tant la popularité de la compétition qui progresse que l’accès aux équipements qui se généralise. Ce qui n’est pas une mauvaise chose : mieux vaut que notre beau pays améliore ses infrastructures plutôt qu’il n’augmente artificiellement le nombre de passionnés. Le volley-ball en a déjà tant qu’il n’a nul besoin d’en gagner davantage.
L’avis de l’équipe nationale senior
Lors de la soirée consacrée au tirage des seizièmes de finale, nous avons recueilli les impressions de plusieurs championnes de l’équipe nationale. Mlle Irreville, fille du président et capitaine de la sélection, avait suivi certains matchs, notamment ceux de « son équipe », Sainte-Garance, dont elle fut capitaine à ses années de lycée. Satisfaite de ce qu’elle a vu, elle a toutefois tenu à mettre en garde ses cadettes : « Elles devraient poser un peu moins et se montrer plus sérieuses dans le jeu. C’est un problème récurrent chez certaines jeunes filles, surtout parmi les championnes : oublier le match pour songer à l’image qu’elles renvoient aux caméras. Je comprends qu’elles pensent à leur avenir, mais enfin, quand on veut gagner, c’est lamentable ! »
De son côté, Mlle Vèque, fille du maire de Sainte-Régine et issue de Sainte-Aurore, l’un des « quatre éternelles », victorieuse une fois encore dans le comté des Marais, n’a pas hésité à afficher sa confiance : « Je crois beaucoup en la victoire de mon ancienne équipe. Elles sont clairement les plus fortes. Je ne dis pas cela parce que j’en ai été la capitaine : je sais combien elles travaillent, combien elles donnent, je l’ai donné moi aussi en mon temps. »
Mlle Douzon, numéro 8 de la sélection nationale et issue du lycée de Sainte-Idalise à Fondation, se montre, elle aussi, fidèle à son camp et soutien son équipe junior bien que c'est dans l'équipe de Sainte-Aurore que la jeune femme a fait ses armes: « Sainte-Idalise est le meilleur lycée de Fondation. Il est normal qu’il fasse partie des Quatre Éternelles et qu’il soit à nouveau qualifié. Mais le plus dur reste à faire. Pour ma part, je n’aurais pas fait les mêmes choix que l’entraîneuse. Je la connais un peu, c’est une nonne dont le père travaille avec le mien dans ses laboratoires, enfin pour le mien… Enfin, peu importe, je vais essayer de lui glisser deux mots avant le début des seizièmes. »
Enfin, Mme Rambert, entraîneuse de l’équipe nationale, rencontrée presque par hasard au buffet de la soirée, alors en compagnie de Mlle Orvilliers avec qui elle plaisantait avec beaucoup de naturel et de complicité, a préféré rester en retrait : elle n’a pas pris parti et a simplement insisté sur le fait qu’il fallait respecter les choix de chacune des entraîneuses, lesquelles étaient les mieux placées pour connaître leur équipe et elle a souhaitée que les meilleures gagnent.




Commentaire radio extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
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Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est une photographie en demi teinte ou tramage noir et blanc qui montre une rencontre de volley-ball entre lycéennes et avec comme public des lycéennes qui est  légendée : "Photographie du Club du Lycée de Sainte-Aurore, le plus prestigieux des lycées pour fille et dont l'équipe est la plus forte et qui aligne les meilleurs statistiques de l'histoire du Volley-ball lycéen makotan."

XVIe de finale de la Coupe de volley lycéenne du Makota, In Le miroir des sports, le 31/05/17

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Le texte en blocXVIe de finale de la Coupe de volley lycéenne du Makota
Un début de phase finale qui s'ouvre sur les chapeaux de roue pour ces demoiselles
Ces derniers jours se sont déroulés les rencontres de la première journée de la phase finale de la Coupe de Volley lycéenne du Makota qui, comme nous le savons, est un éliminatoire visant à départager les trente-deux équipes sélectionnées lors de la phase préliminaire de sélection qui s'est déroulé au niveau des comtés. Les équipes qui viennent de triompher participeront aux VIIIe de finale et demeurent en course pour le titre tandis que les autres son naturellement éliminées. Nous le savons, elles sont nombreuses les méritantes et les talentueuses, mais une seule équipe pourra emporter le prix. Dans cet article, nous revenons ensemble sur ces XVIe de finale qui furent pour le moins intenses.
Les quatre éternelles se maintiennent
Première constatation, qui n'est pas vraiment une surprise, c'est que les « quatre éternelles », c'est à dire les quatre meilleurs équipes des lycées pour filles les plus prestigieux du pays se sont maintenus sans réelle difficulté, éliminant par là même quatre des équipes participantes, leurs opposantes. Il y a d'abord l'équipe de Sainte-Aurore, la fameuse équipe du plus réputé des lycées pour fille de Sainte-Régine, la capitale du Makota, qui a affrontée l'équipe du Lycée de Sainte-Marine-Agnès, un petit lycée du comté rural de la Harlanerie. L'affrontement fut intense et le résulta demeura incertain jusqu'à la fin avec ce 3-2 et et une victoire au cinquième set avec seulement deux points d'avance. Espérons pour les demoiselles de Sainte-Aurore que c'était l'équipe de Sainte-Marine-Agnès qui était particulièrement forte parce que sinon, il faut s'attendre à ce qu'elle soit pour le moins chahutée aux XVIe voir même qu'elle ne les dépasse pas.
De son coté, ces demoiselles de Sainte-Idalise, lycée pour fille prestigieux de Fondation, a vaincu dans aucune difficulté l'équipe de Sainte-Dionélie qui, cette année encore, n'aura pas fait le poids et se sera fait sortir immédiatement. Sainte-Dionélie est l'équipe du seul lycée pour filles que l'on trouve dans le Comté de La-Vallée, elle faisait donc partie des équipes qui, comme chaque année, sont qualifiées d'office, et qui en général se font sortir immédiatement. C'est hélas leur cas pour cette édition. Nous espérons qu'une de ces années elles parviendront enfin à faire quelque chose. Ici c'est rien de moins qu'une promenade de santé pour Sainte-Idalise qui remporte la rencontre à trois sets à zéro et qui se paye le luxe d’écarts considérables(25-18, 25-21, 25-20).
A l'inverse, et pour sa honte, où tout de moins en guise d'avertissement, l'équipe de Sainte-Emérentine, le grand lycée pour filles de Ranch-le-Grand, a eu beaucoup de mal à venir à bout de l’équipe de Sainte-Maurianne, une autre équipe qualifiée d'office, qui nous vient Comté reculé de Haut-Mont. Et c'est un 3 – 2 remporté de justesse que ces demoiselles de Ranch-le-Grand sont parvenu à grand mal à arracher à celles de Sainte-Maurianne qui ont fait preuve d'une combativité remarquable (25-23, 25-22, 20-25, 18-25, 15-11) et il s'en ai fallut de peu, là encore, pour qu'une des quatre éternelles soit vaincue et qu'une des qualifiées d'office se maintienne.
En ce qui concerne Sainte-Garance, le grand lycée pour filles de Fort-Irreville, il triomphe sans aucune difficulté contre l'équipe du petit lycée pour filles de Sainte-Rosalie-des-Champs sis dans le comté rural de Haut-la-Ville. Et c'est avec trois sets à zéro assortis d’écarts considérables que l'équipe de la ville présidentielle s'impose contre celle de la prairie (25-12, 25-15, 25-10). Hélas pour ces demoiselles de Sainte-Rosalie-des-Champs, elles s'étaient beaucoup battues dans les poules qualificatifs, enchaînant des matchs gagnés dans la peine et la souffrance. Malheureusement pour elles, les Irrevillaises ne leur ont laissé aucune chance.
Un petit point de situation sur les qualifiées d'office des sélections comtales
Comme nous l'avons déjà vue, ces demoiselles de Sainte-Maurianne du Comté de Haut-Mont qui ont déjà été sorties par une des quatre Éternelles, Sainte-Emérantine de Ranch-le-Grand. Après cependant un match exemplaire, pour le pas dire héroïque qui les a vu opposer une résistance admirable, les faisant tenir jusqu'au trois set à deux avec un faible avance des ranchaises. A l'inverse, Sainte-Dionélie du comté de La-Vallée, est sortie 3 set à 0 contre Sainte-Idalise, les fondationaises en ayant fait une bouchée. De son coté, Sainte-Fidélise, la petite équipe de l'unique lycée pour filles du Comté de Mont-Prime l'emporte largement contre ces demoiselles de Sainte-Cléophée, une équipe du Comté de Large qui avait déjà eu beaucoup de mal à arracher sa qualification. C'est tout de même une victoire de trois sets à un qui permet aux fidéliaises de se sentir en confiance pour la Huitième de finale qui l'opposera à Sainte-Apollonie du comté rural de Le-Noyer et contre laquelle elle a toutes ses chances. En ce qui concerne l'équipe de Sainte-Théonilde, seul lycée pour filles du comté des Monts-Frisquets, elle est vaincue par Sainte-Apollonie qui cependant semble avoir beaucoup peinée à remporter la rencontre grâce à trois set à deux (25-19, 20-25, 25-21, 18-25, 15-13), face à des frisquettaises extrêmement agressives mais qui n'aurait finalement pas fait le poids.
Comme nous le voyons, et conformément à nos pronostiques, c'est encore une hécatombe pour les équipes qualifiées d'office des petits Comtés ruraux, et il n'y a en déjà plus qu'une seule en course. Cela dit, l'objectif de leur précise n'est-il pas déjà rempli ? Après
ils était là pour représenter leur comté, c'est chose faite. Sauf pour ces demoiselles de Sainte-Fidélise, que nous espérons sincèrement voir passer les huitièmes.
Panorama des résultats remarquables des rencontres de ces seizièmes de finale
Nous ne pouvons pas couvrir l'ensemble de ces rencontres comme elle le mériteraient dans le cadre d'un article aussi court, aussi nous contenterons nous de faire un point général sur ces seizièmes. Commençons par les promenades de santés, nous voulons dire les victoires éclatantes. Nous avons d'abord Sainte-Valentine, une excellente équipe du Comté de la Capitale, Les-Marais, qui, bien qu'ayant perdue en finale de la sélection de ce comté, a été rattrapée au repêchage. Elle nous montre que les équipes repéchées peuvent parfois être très fortes car elle administre un sévères 3 set à 0 à la pauvre équipe de Sainte-Candidine, du comté forestier de Les-Pins, qui n'était manifestement pas prête pour un tel affrontement (18-25, 20-25, 17-25). Idem pour l'équipe de Sainte-Suzelise, du comté Plan, sur le Plateau Oriental, en plein dans la grande prairie, qui impose elle aussi un violent trois sets à zero (25-17, 25-12, 25-19) contre les demoiselles de Sainte-Violette, l'équipe repêchée qui avait été vaincue en finale des éliminatoires dans le comté de Irreville-le-domaine, par une équipe de Sainte-Garance en très grande forme. Sainte-Odélia, du comté périurbain de Versant, et qui est portant au nombre des repêchées, s'impose elle aussi trois sets à zero (14-25, 18-25, 20-25) contre une équipe de Sainte-Laurentine, sélectionnée du comté de Les-Mines, comté montagneux. Et l'on peut aussi citer Sainte-Hilarine, du comté de Neuterre, en plein dans la prairie qui bat Sainte-Crescentia, le très pieu lycée du Comté de l'Abbaye et néanmoins répéché avec avoir été défait en poule par Sainte-Cassiane (laquelle se qualifie aisément d'ailleurs). En ce qui concerne Sainte-Idalise et sa rencontre contre Sainte-Dionélie, nous en avons déjà parlé plus haut. Idem pour Sainte-Garance contre Sainte-Rosalie-des-Champs, confirmant sa position d'ultra favorite.
A l'inverse, plusieurs fois nous avons assistés à des rencontres pour le moins serrées et difficiles qui ont mis les nerfs de tous à rude épreuve. Sainte-Marielle, du comté de la Horlanerie contre Sainte-Générose, du Comté de Les-Mares, non pas que les équipes étaient en elles-mêmes vraiment fortes, mais elles étaient d'une niveau réellement très similaire, ce qui explique d'ailleurs cette rencontre épuisante et interminable qui vit Sainte-Générose l'emporter de justesse (5-21, 19-25, 22-25, 25-20, 13-15). On pourrait aussi citer cette rencontre opposante Sainte-Aurore et Sainte-Marine-Agnès dont nous avons déjà parlé et qui, comme nous l'avons vue, fut extrêmement difficile ( 22-25, 25-18, 25-23, 19-25, 15-12). Idem pour Sainte-Emérentine contre Sainte-Maurianne dont nous avons aussi parlé et qui fut elle aussi très intense (25-23, 25-22, 20-25, 18-25, 15-11).
Les perspectives pour ces huitièmes qui arrivent, ce qu'il faudra suivre et ce qu'il faut en attendre.
Plusieurs rencontres difficiles sont attendues et devront faire l'objet d'une attention particulière de la part du spectateur. Mais c'est principalement le combat des chefs entre Sainte-Idalise, l’Éternelle de la ville de Fondation (Comté d'Arrivée) et Sainte-Emérentine, l'Eternelle de Ranch-le-Grand (Comté de les-Mares). Pour les autres rencontres, on pourra aussi se concentrer, comme nous l'avons déjà indiqué, sur la rencontre entre Sainte-Fidélise, l’héroïne des qualifiées d'office et qui nous vient du Comté de Mont-Prime, dont elle est la seule équipe, contre Sainte-Apollonie, une équipe censément d'un niveau similaire, tout du moins au regard de ses dernières performances.

Les commentaires de ces demoiselles de l'équipe senior nationale sur ces seizièmes de finale.
Pour agrémenter notre commentaire quantitatif, nous avons demandé à ces gracieuses demoiselles de l'équipe nationale de Volleyball de nous faire part de leur ressenti face à ces seizièmes de finale et leurs intuitions sur les huitièmes qui arrivent. Naturellement, à tout seigneur tout honneur, nous avons commencé par demander l'avis de l’entraîneuse, Mme Rambert, qui nous a conformé que c'était une compétition qui commençait bien et qu'elle ne doutait pas que son équipe de Sainte-Idalise, qu'elle a engrainé pendant des années remporterait sa rencontre contre les filles de Sainte-Emerentine, bien que le niveau soit très élevé et qu'il ne fallait en aucun cas les sous-estimer. De son coté, Mlle Marguerite Irreville, capitaine de l’équipé nationale senior, soutient naturellement son ancienne équipe de Sainte-Garance (comté de Irreville-le-domaine) contre l'équipe de Sainte-Léontine (comté de Grand-Près) même si elle ne fait aucun doute sur la victoire de son équipe. Mlle Vèque, pour sa part, parle de « formalité pour qualifier la rencontre de son ancienne équipe de Sainte-Aurore, comté de Les-Marais (et comté de la Capitale) qui l'opposera à Sainte-Eléonise (comté de Large). Naturellement, à l'instar de Mme Rambert, l’entraîneuse, Mesdemoiselles Douzon et Orviliers, qui sont toutes deux membres de l'équipe senior de Fondation ont elles aussi apportées un soutien confiant à leur équipe junior. Mlle Albert, quant à elle, s'est dite favorable à Sainte-Aurore, ce que l'on attendait d'elle, avant de retourner à son téléphone pour y pianoter quelque texte mystérieux. De son coté, Mademoiselle Flavigny, qui fut en son temps la plus réputée des passeuses du Volleyball féminin de la Horlanierie a rappelé, avec son fairplay exemplaire qu'on lui connait, qu'elle attendait surtout que le jeu soit de qualité et que les meilleures gagnent.
Les rencontres et leurs résultats
Sainte-Cassiane 3–1Sainte-Jacinthe (25-22, 23-25, 25-19, 25-21)
Sainte-Candidine 0–3 Sainte-Valentine (18-25, 20-25, 17-25)
Sainte-Marielle 2–3 Sainte-Générose (25-21, 19-25, 22-25, 25-20, 13-15)
Sainte-Suzelise 3–0 Sainte-Violette (25-17, 25-12, 25-19)
Sainte-Nicoline1–3Sainte-Éléonise (20-25, 25-22, 19-25, 23-25)
Sainte-Aurore 3–2 Sainte-Marine-Agnès (22-25, 25-18, 25-23, 19-25, 15-12)
Sainte-Laurentine 0–3 Sainte-Odélia (14-25, 18-25, 20-25)
Sainte-Pascaline3–1 Sainte-Sidonie (25-23, 22-25, 25-20, 25-18)
Sainte-Zoélie 2–3 Sainte-Assomptia (25-22, 20-25, 25-23, 18-25, 11-15)
Sainte-Hilarine 3–0 Sainte-Crescentia (25-16, 25-19, 25-14)
Sainte-Cléophée1–3 Sainte-Fidélise(26-24, 21-25, 19-25, 17-25)
Sainte-Apollonie3–2Sainte-Théonilde(25-19, 20-25, 25-21, 18-25, 15-13)
Sainte-Idalise 3–0 Sainte-Dionélie (25-18, 25-21, 25-20)
Sainte-Émerentine 3–2 Sainte-Maurianne (25-23, 25-22, 20-25, 18-25, 15-11)
Sainte-Garance 3–0 Sainte-Rosalie des Champs (25-12, 25-15, 25-10)
Sainte-Adélise 1–3 Sainte-Léontine (22-25, 25-23, 20-25, 21-25)
Les Huitièmes de finale à venir
Sainte-Cassiane – Sainte-Valentine
Sainte-Générose – Sainte-Suzelise
Sainte-Éléonise – Sainte-Aurore
Sainte-Odélia – Sainte-Pascaline
Sainte-Assomptia – Sainte-Hilarine
Sainte-Fidélise – Sainte-Apollonie
Sainte-Idalise – Sainte-Émerentine
Sainte-Garance – Sainte-Léontine
Liste des éliminées de ces XVIe
Sainte-Jacinthe , Sainte-Candidine, Sainte-Marielle , Sainte-Violette , Sainte-Éléonise , Sainte-Aurore Sainte-Laurentine, Sainte-Pascaline,, Sainte-Zoélie, Sainte-Crescentia, Sainte-Cléophée, Théonilde, Sainte-Dionélie, Sainte-Maurianne, Sainte-Rosalie des Champs, Sainte-Adélise



Commentaire radio extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
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Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est une photographie en demi teinte ou tramage noir et blanc qui montre une rencontre de volley-ball entre lycéennes et avec comme public des lycéennes qui est  légendée : "Duel entre deux des Éternelles Quatre, Sainte-Idalise et Sainte-Emerentine, la rencontre la plus attendue de ces Huitièmes."

Huitièmes de la Coupe de Volley lycéen : Élimination d'Emerentine !, In Le miroir des sports, le 20/06/17

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Le texte en blocHuitièmes de la Coupe de Volley lycéen : Élimination d'Emerentine !
Et avec la défaite de Sainte-Générose, on constate que toutes les équipes de Ranch-le-Grand sont sorties de la Coupe
Ce fut encore une grosse journée de Volleyball que ces huitièmes de finales de la Coupe nationale de Volleyballe lycéen. Seize équipes, huit continuent vers les Quarts de Finale, tandis que les huit autres peuvent se rhabiller pour rentrer chez elles. Une des quatre éternelles est sortie, de même que la seule qualifiée des qualifiées d'officie qui avait pu se maintenir en compétition. C'est la dure loin du sport en général et du Volleyball en particulier : il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur, le meilleur.
Dans cet article, nous allons revenir ensemble sur chacune de ces huit rencontres qui ont été jouées et qui nous rapproche encore davantage de la finale et de sa coupe. Il est cependant encore trop tôt pour dire avec certitude laquelle de ces équipes la remportera même si nous pouvons tout de même faire quelques pronostiques.
Sainte-Cassiane 1–3 Sainte-Valentine
Et l'on commence par un rencontre assez secondaire mais malgré tout intéressante. Sainte-Cassiane, la très pieuse équipe du Comté de l'Abbaye, avec ses tenues amples et longues pour protéger la pudeur de ses joueuses, a affrontée Sainte-Valentine, un grand lycée de la Capitale qui, après avoir perdue en finale des qualification contre Sainte- Aurore, l'une des Quatre Éternelles, était passée aux Seizième grâce au repêchage avant de vaincre à son tour, contre l'équipe de Sainte-Candidine, un petit lycée rural du Comté de Les-Pins. Aujourd'hui, Il semble que cet affrontement entre la piété d'une part et la tenacité d'autre part ai donné la victoire à la seconde sur la première et assez largement d'ailleurs puisque Sainte-Valentine triomphe par trois sets à un. Après un premier set sérrée qui voit Sainte-Valentine l'emporter par seulement deux points d'avance et un second set pour Sainte-Cassiane, les trois sets qui suivent confirment sans aucune incertitude la supériorité technique et physique des demoiselles de Sainte-Valentine sur celles de Sainte-Cassiane, éjectant par là même le très pieu comté de l'Abbaye et renvoyant ses filles à leurs saintes contemplations.
Ste-Générose 2–3 Ste-Suzelise
Le second match de ces Huitièmes voyait s'opposer deux équipes aux profils assez opposés. Sainte-Générose, lycée réputé du Comté de Les-Mares, c'est à dire le Comté qui a pour chef lieu Ranch-le-Grand, l'une des plus grandes villes du pays et assurément la Capitale du plateau Occidental et Sainte-Suzelise, un petit lycée pour fille du comté rural de Plan, un Comté de grandes prairies. Notons que la première, Sainte-Générose, était passée en Seizième par repêchage après s'être inclinée decant Sainte-Emerentine, l'équipe phare du grande lycée de Ranch-le-Grand. De son coté, Sainte-Suzelise a remporté la poule du Comté de Plan. Par ailleurs, rappelons qu'aux Seizièmes Sainte-Générose l'avait emporté de justesse contre Sainte-Marielle, trois sets à deux, là où ces demoiselles de Sainte-Suzelise avaient réalisée une promenade de santé pour le moins expédititve contre la désespérée équipe de Sainte-Violette en leur administrant un douloureux trois sets à zéro. Dans ce telles conditions, c'est très naturellement que Sainte-Suzelise l'emporte sur son opposante Sainte Générose. Cependant, on constate que la rencontre fut très compétitive puis qu'elle se fit en cinq sets et que la résistance de Sainte-Générose fut exemplaire et l'on peut dire que ce match, globalement, fut honorable pour toutes. Mais c'est le jeu : Sainte-Suzelise continue l'aventure tandis que ces demoiselles de Sainte-Générose rentrent chez elles, espérons qu'il n'y aura pas trop de pleurs.
Sainte-Éléonise 1–3 Sainte-Aurore
Une autre rencontre assez attendue fut celle qui opposa Sainte-Eléonise du petit Comté rural de Large à Sainte-Aurore, la grande équipe du plus fameux lycée de Sainte-Régine, la capitale, et donc du Makota. Notons que l'autre équipe du Comté de Large, Sainte Cléophée, s'était déjà faite éliminée en seizième et par une équipe qualifiée d'office, Sainte-Fidélse, du Comté rural, montagneux et sous peuplée de Mont-Prime. Aussi, cette fois, c'est tout l'inverse, Sainte-Eléoinuse rencontre la favorite. Hélas pour elle, si la défaite de Sainte-Cléophée avait un peu surpris les commentateurs, celle de Sainte-Eléonise n'a étonné personne. Cette petite équipe s'est faite corriger par Sainte-Aurore qui semble surtout s'être échauffée pour les Quarts de finale qui s'annoncent. Après avoir concédé, sans doute par une bienveillante sororité, le premier set à son adversaire, Sainte-Aurore lui imposant trois sets d'affiliée, signifiant clairement la différence de niveau entre les deux équipes. Ces demoiselles de Plan peuvent donc rentrer chez elles la tête haute car, bien qu'elle ai perdues, tout le monde ne mets pas un set à la plus réputée des quatre éternelles.
Sainte-Odélia 3–2 Sainte-Pascaline
Petite rencontre entre petites équipes mais affrontement difficile et de très bon niveau, sans doute l'un des plus beaux matchs de ces huitièmes. Présentons succinctement nos deux équipes qui ne sont pas les mieux connues de cette compétition. Sainte-Odélia est l'équipe victorieuse de la poule du Comté de Versant, il s'agit d'un petit lycée globalement méconnu qui marque ici l'une de ses rares qualifications et qui aujourd'hui vient de battre, semble-t-il, ses records de performance dans cette compétition en se hissant, comme nous allons le voir, jusqu'en Quart de Finale, et qui sait, peut être plus ? De son coté, Sainte-Pascaline, qui n'est pas non plus un établissement connu et
réputé, nous vient du comté rural de la Sourcière. Les deux équipes se sont affrontées sans merci durant cette longue rencontre d'un très bon niveau. Au final, Sainte-Odélise l'emporte, mais personne n'aurait pu sérieusement départir les deux équipes avant le Tie-break final. Un grand moment de Volleyball qui augure une rencontre de Quart passionnante.
Sainte-Assomptia 2–3 Sainte-Hilarine
Un autre match extrêmement disputé est celui qui a opposé Sainte-Assomptia et Sainte-Hilatrine. La première, Sainte-Assomptia nous vient du Comté rural et agricole de Le-Noyer et la seconde, Sainte-Hilarine, nous vient d'un comté assez similaire : La-Neuterre. Profil similaire : deux petites équipes de Comtés ruraux ayant chacune remportée sa poule qualificatives et s'affrontant après des seizièmes victorieuse. Cependant, là où il fut bien difficile à Sainte-Assomptia de triompher de la brave équipe de Sainte-Zeolie, Sainte-Hilarine nous offrit une belle démonstration de son niveau en terrassant l'équipe de Sainte-Crescentia trois set à zéro. Nos deux petites équipes se sont donc affrontées pour ces huitièmes et nous ont offert une rencontre sans concession. Cependant, Sainte-Hilarine est tout de même parvenue à triompher après un affrontement exténuant de pas moins de cinq sets. Encore une victoire au Tie-Break.
Sainte-Fidélise 2–3 Sainte-Apollonie
Fin de l'aventure pour la brave équipe de Sainte-Fidélise, seule équipe qualifiée d'office à s'être maintenue jusqu'à ces huitième, phénomène rare et admirable. Il s'agit de l'équipe du seul lycée pour fille du Comté de Mont-Prime, un comté montagneux. Et il s'agit d'un petit lycée qui plus est, d'une centaine de filles, pas plus. Sainte-Apollonie, de son coté est un lycée de taille moyenne, aux alentours de cinq cent pensionnaires, dans le comté rural mais peuplé de Le-Noyer. Le faussé été considérable et si Sainte-Fidélise avait, jusqu'à présent, fait preuve d'un courage sans faille et d'une compétence réelle, les réalités se sont rappelés à elle et Sainte-Apollonie triomphe finalement après une rencontre à cinq set avec un Tie-Break que l'on aurait aimé voir gagné par ces demoiselles montagnardes de Sainte-Fidélise. L'aventure continue donc pour Sainte-Apollonie qui a toutes ses chances contre Sainte-Hilarine.
Sainte-Idalise 3–1 Sainte-Émerentine
Et voilà enfin la rencontre que l'on attendait tous. Le choc des titans, le combat des chefs. Deux des quatre éternelles se rencontrent pour se livrer entre elles, bien avant l'heure, un match éliminatoire et donc fratricide. Personne, n'en déplaise aux spécialistes reconnus ou ceux qui se prétendent tel, n'aurait pu prédire l'issu de la rencontre. Sainte-Idalise, l'équipe phare du plus fameux lycée de Fondation, première ville historique du Makota et chef lieu du Comté d'Arrivée contre Sainte-Emerentine, son équivalent venant tout droit de Ranch-le-Grand, la plus récente de nos métropoles, et capitale officieuse du plateau occidental. Cependant, la rencontre ne fut pas aussi serrée que prévu et, bien qu'on s'attendait à cinq sets, il n'y en eu que quatre. Ces demoiselles de Sainte-Idalise ont dominée durant toute le rencontre, et seul le deuxième set fut remporté par Sainte-Emerentine. C'est donc une sortie pour l'équipe du Comté d'Arrivée qui aura fait moins bien que ce à quoi elle nous avait habituée, conséquence nécessaire d'un tirage désavantageux.
Sainte-Garance 3–0 Sainte-Léontine
Comme on pouvait s'y attendre, hélas, Sainte-Garance, qui est au nombre des Quatre Éternelles, qui représente Fort-Irreville et qui fut d'ailleurs l'ancienne équipe de Mlle Marguerite Irreville, l'actuelle capitaine de l'équipe nationale senior et la fille du Président de la République, triomphe sans aucune difficulté de la petite équipe de Sainte-Léontine, équipe d'un petit lycée du
comté rural de Grand-Pré. Victoire tout à fait expéditive avec des écarts gigantesque allant jusqu'à onze points pour le deuxième set. Ces demoiselles de Sainte-Léontine n'ont absolument pas démérité et nous ont offert un spectacle d'acrobaties plus ou moins maîtrisées et qui, si elles n'ont pas été efficaces, ont tout de moins montrée que leur volonté de vaincre était réelle mais qu'hélas, le niveau technique n'était pas là contre une équipe tacticienne, calme et adroite.
Quelques réactions à l'issue de ces Huitièmes
Faisons le tour rapide des principales réactions que l'on a pu entendre à la de ces huitièmes. Mademoiselle Irreville d'abord, en sa qualité d'actuelle capitaine de l'équipe nationale et d'ancienne capitaine de l'équipe de Sainte-Garance, a salué son équipe et la félicité pour sa maitrise technique admirable lors de son match contre Sainte-Léontine dont elle a salué aussi la combativité et le mérite. Mlle Vèque, de son coté, elle aussi membre de l'équipe nationale senior, mais aussi ancienne capitaine de Sainte-Aurore, mets en garde très sérieusement son ancienne équipe contre le risque de relâcher sa concentration et son implication face à des équipes qui, sur le papier tout du moins, ne semblent pas à la hauteur mais qui peuvent malgré offrir de dangereuses surprises en jeu si l'on n'y prend pas garde. Mademoiselle Douzon, de son coté, membre de l'équipe nationale et capitaine de l'équipe sénior de Fondation a salué la sortie honorable de l'équipe de Sainte-Emerentine en indiquant qu'elles s'étaient bien défendues et qu'elle comptait sur elles pour faire mieux la prochaine fois. Mme Rambert, enfin, l’entraîneuse de l'équipe senior nationale, a salué de belles huitièmes qui font honneur au Volley-ball makotan.
Conclusion de ces huitièmes de finale et perspectives pour les Quarts à venir
On retiendra que les choses se seront peu ou prou passées comme prévu à l'exception du combat des chefs opposant deux équipes majeures du quatuor des cadres éternelles. La dernière équipe des qualifiées d'office sort finalement de la compétition après avoir réalisé des performances très honorables qui redorent très largement l'image de ce groupe de petites établissements ruraux qui se font rarement remarquer favorablement dans cette compétition nationale à laquelle il accède sans étape qualificative. Voyons à présent les perspectives pour les Quarts de finale. Notons qu'il y aura un nouveau combat fratricide entre deux des Quatre Éternelles. Sainte-Idalise affrontera Sainte-Garance dans un duel dont nul ne peut sérieusement donner l'issue mais dont on peut malgré tout s'attendre à ce qu'il s’achève en Tie-Breack. Pour le reste, on peu pronostiquer une promenade de santé pour ces Quarts qui viennent et même pour la Demi-Finale qui suivra avec une place quasi assurée en finale.
Résultats
Sainte-Cassiane 1–3 Sainte-Valentine (23-25,25-21,20-25,18-25)
Ste-Générose 2–3 Ste-Suzelise(25-19, 20-25, 25-23, 18-25, 11-15)
Sainte-Éléonise 1–3 Sainte-Aurore (25-22, 19-25, 22-25, 21-25)
Ste-Odélia 3–2 Ste-Pascaline (25-19, 22-25, 25-20, 18-25, 15-12)
Ste-Assomptia2–3Ste-Hilarine(18-25, 25-23, 21-25, 25-20, 11-15)
Ste-Fidélise 2–3 Ste-Apollonie(25-21, 22-25, 25-19, 18-25, 13-15)
Ste-Idalise 3–1 Ste-Émerentine(26-24, 18-25, 25-22, 25-23)
Sainte-Garance 3–0 Sainte-Léontine (25-18, 25-14, 25-20)
Quarts de Finales
Sainte-Valentine - Sainte-Suzelise
Sainte-Aurore - Sainte-Odélia
Sainte-Hilarine – Sainte-Apollonie
Sainte-Idalise – Sainte Garance
Équipes éliminées durant ces huitièmes de finale
Sainte-Cassiane, Sainte-Générose, Sainte-Eleonise, Sainte-Pascaline, Sainte Assomptia, Sainte-Fidélise, Sainte-Emerentine, Sainte-Léontine




Commentaire radio extradiégétique
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