
8 janvier 2017
Aéroport d’Eberstadt
Après un été relativement chaud sans grande vague de froid, l’hiver avait fini par s’installer. Les premières chutes de neige tombèrent fin décembre, recouvrant l’aéroport d’un manteau blanc, ne laissant que le tarmac transparaître dans cette étendue blanche. À 9h44, cela faisait une heure que le soleil s’était levé, mais malgré cela, les températures n’étaient même pas positives, ne dépassant guère les -1 degré. Malgré cette température glaciale, deux hommes se tenaient debout sur le tarmac. Ces deux hommes, c’étaient le ministre des Affaires étrangères Axel Orndorff et le ministre des Armées Henry Moser. À leurs côtés se trouvaient quatre soldats de la garde impériale assurant leur sécurité. Si ces deux hommes se trouvaient dehors et non à l’abri, ce n’était pas parce qu’il n’y avait pas d’abri, bien au contraire. En réalité, si ces deux ministres bravaient le froid, c’était par choix ou, plus précisément, par respect des traditions, traditions disant que lorsqu’on a un invité de marque, on se doit de l’accueillir en personne, quelles que soient les conditions météo. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, que les températures soient assommantes ou bien glaciales, on se doit d’accueillir le ou les invités en personne en signe de respect. (HRP : j’entends par là que le gars ne doit pas attendre dans la voiture ou dans son ministère, il peut faire -20°C, il t’attendra debout en dehors de la voiture.)
Les deux ministres discutaient entre eux de la rencontre qui allait prendre place quand l’un de leurs assistants vint les voir pour leur annoncer que l’avion kartien ne devrait plus tarder à se poser. Quelques minutes plus tard, l’avion diplomatique se posa. Il fallut ensuite attendre quelques minutes supplémentaires, le temps que celui-ci s’immobilise devant les ministres. Enfin, une fois statique, la porte s’ouvrit et les représentants kartiens sortirent de l’avion, accueillis presque immédiatement par le ministre des Affaires étrangères Axel Orndorff, suivi de près par le ministre des Armées.
Axel Orndorff – Maréchal Vescarelli, Ministre Valkaryne, Chancelière Orlovski c’est un plaisir de vous rencontrer. Je suis le ministre des Affaires étrangères de l’Empire Raskenois, Axel Orndorff, c’est avec moi que vous avez eu l’occasion d’échanger jusque la. Je vous présente également le ministre des Armées, monsieur Moser, il sera votre principal interlocuteur durant cette rencontre.
Henry Moser – Enchanté, je suis le ministre des Armées, Henry Moser. J’espère sincèrement que cette rencontre se soldera par la signature d’accords de coopération entre nos pays.
Les deux délégations échangèrent un court moment avant qu’un événement météorologique ne vienne perturber la discussion. À ce moment-là, des flocons de neige commencèrent à tomber du ciel, et le vent commença à se lever, venant fouetter le visage des membres des deux délégations d’un air glacial.
Axel Orndorff – Le ciel semble énervé aujourd’hui. Moi qui pensais que nous aurions juste des nuages et un air frais, voilà qu’il se met à neiger et le vent à souffler. Je m’excuse sincèrement pour la météo. J’aurais préféré vous accueillir dans des conditions plus chaudes.
Si vous voulez bien nous suivre, nous avons préparé des voitures afin de vous amener au palais impérial où la rencontre se tiendra.