11/05/2017
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Armada Fortunéenne de l'Amirauté d'Il Stato da Màr - MARINE



Patrouilleurs océaniques de Classe Pioni, Dixième Génération

Patrouilleurs de Classe Pioni

Pioni à la rade de Santa Léone en attente d'une inspection de routine,


Projet d'envergure phare des années 2010 tout droit sortis des chantiers navals Azurro, les principaux pour ne pas dire exclusifs fournisseurs de l'Armata Fortunéenne en matière de navires de guerre, le Patrouilleur Océanique sobrement nommé Pioni (Ou Pion en Grec, qui s'inscrit dans des appellations de classes de navires dédié à un rôle de combat actif lié aux jeux d'échecs au sein de la Marine républicaine) est le premier concept de navire des nouveaux standards à la pointe de la technologie mondiale pour les architectes navals de Fortuna. Celui ci est né tout d'abord dans les esprits, comme la plupart des bâtiments sortis des rades de Santa Léone, Grietta, Miraglia et bien d'autres ports républicains, d'une question simple qui s'inscrit dans le raisonnement d'une froide logique propre à l'Amirauté.

Ladite question a été posée tel quel : De par la multiplication des conflits et des zones de tensions à travers le monde, de par l'augmentation constante des atteintes à la souveraineté des états, sur Terre, dans les airs et maintenant sur mer, comment peut-on mettre en place une politique de dissuasion militaire efficace pour protéger l'immensité du territoire républicain dispersé à travers le Globe ?

Les penseurs de la doctrine navale Fortunéenne et les architectes des chantiers, ont opéré des observations minutieuses de la géopolitique mondiale des deux dernières décennies qui a vu une net reprise des conflits et querelles latentes dont beaucoup ont dégénérés en de multiples guerres civiles, situations d'ingérences et autres violations de souveraineté. Notamment contre les états aux investissements faibles en matière de Marine et / ou dispersés dans un éclatement à travers le globe, souvent avec des ambitions bien plus grandes que leurs moyens comme ce fut le cas pour la Listonie, ont vu leurs flancs exposés à une saturation des offensives tantôt de rivaux mais plus régulièrement de rapaces opportunistes qui voyant le vent tourner se sont joints à des assauts déjà en cours pour prélever leur part du gâteau. Le cas édifiant de la République des Trois Nations subissant une agression injustifiée de la Fédération dictatoriale Antegrad et de l'Empire absolutiste du Churaynn est le dernier exemple en dates d'une liste voyant se succéder d'innombrables situations toutes plus inacceptables les unes que les autres s'étant déroulés à peine moins de vingt ans.

Si la Sérénissime Fortuna avait déjà opérée une réponse partielle en intégrant, à sa stratégie de préservation du Statu Quo et de l'intégrité territoriale de la République et ses protectorats, l'entrée dans une alliance internationales plus vaste intégrant des pays alignés en matière d'idéologie mais aussi d'Agenda générale, à savoir l'Organisation des Nations Commerçantes, ou l'ONC, il demeurait intolérable pour des raisons d'indépendance stratégique, de rapports et projections de force, et d'un point de vue purement tactique, de ne pas accompagner cela d'une révision complète des statuts d'inventaires de l'Armata.

En conséquence, la réponse à la question susmentionnée plus haut s'inscrit dans cette révision des doctrines passant de la favorite et traditionnelle de la Sérénissime dite de "Flotte de Dissuasion" qui au siècle dernier mettait l'accent sur d'immenses cuirassés et autres bâtiments massifs accompagnés d'escortes moindres, a progressivement avec l'arrivée des nouvelles technologie évolué vers celle dites de la Jeune école, faisant la promotions de navires moins imposants, moins couteux, plus technologiquement avancés et surtout plus aisés à produire massivement. Elle tient ainsi en ce nom : Pioni. Le choix privilégié pour adresser la problématique d'une présence mondiale devant être toujours plus vaste afin de dissuader les loups tapis dans l'ombre qui attendent le moindre moment de faiblesse pour frapper.

Conçu et pensé de tel manière à pouvoir faire preuve d'adaptabilité et de Polyvalence, le Pioni fonde ainsi la nouvelle base de l'Armata Fortunéenne, équipés des dernières avancées technologiques en matière d'alliages, sa coque se présente ainsi comme un subtil mélange offrant un équilibre idéal entre une protection nécessaire contre les cannons les plus récents mais surtout les missiles dont la démocratisation n'a cessé de se faire depuis le début du nouveau millénaire, et un caractère d'allègement permettant au bâtiment de se mouvoir efficacement à des vitesses optimales sans contrariété de manoeuvres majeures. Ce qui lui confère une agilité supérieure et des capacités d'esquives hautement appréciables dans le cadre d'affrontement directs avec des navires ennemis.

Possédant à ce titre un équipement de pointe, les Pioni sont tout à fait capable d'affronter seuls au coude à coude des corvettes plus imposantes de vieille générations et de l'emporter, mais plus encore peuvent être une réelle menace pour des frégates ou des destroyers isolés lorsqu'ils se déplacent en escadre, ou en meute comme aiment à le dire certains stratèges. Et c'est sans doute là leur plus grand avantage, leur capacité à être produits massivement et bien plus rapidement que n'importe quel autre bâtiment actuellement en service de la Marine Républicaine, ce afin d'offrir les capacités de présence globales nécessaires et recherchées par la Sérénissime, ce via des coûts et des temps de productions infiniment réduits pour des capacités à la hauteur des standards attendus pour l'époque et des usages optimaux pour les rôles de tels navires.




Croiseur Lanceur de Missile de Classe Basileus, Sixième Génération

Croiseur Basileus

Schéma modélisé en 3D du concept finalisé de Croiseur de Classe Basileus



Le projet "Basileus", littéralement Roi en Grec et initialement baptisé Anax (Une autre appellation dites de "Roi" mais plus ancienne et propre à certaines civilisations hellènes) lors des premiers jets d'appellations à ses premières heures, incarne à bien des égards les derniers soubresauts et vague de résistances de la vieille doctrine ayant fait la ligne directrice de l'Armata Fortunéenne au cours du XXiem siècle à savoir celle de la flotte de dissuasion. Celle ci dans les grandes lignes voyait s'organiser l'agencement, le déploiement et de manière générale la plupart des stratégies avec comme vecteur pivot de très massifs navires capitaux qui servaient autant de centre de commandement que de principale plateforme d'artillerie visant à porter le feu aux escadres adversaires, ceux ci, les Cuirassés et croiseurs lourds ont progressivement été décommissionnés dû à leur obsolescence croissante de par l'avancement des technologie de bâtiments navals, l'évolution des doctrines mondiales mais aussi le facteur non négligeable ne cessant de s'imposer comme une nouvelle menace mortelle pour la Marine à savoir l'aéronautique et désormais depuis quelques années la fuséologie. Les vieux Mastodontes, trop lents, avec une puissance de feu désormais dépassée, un blindage pas adapté pour faire face aux armements contemporains et généralement beaucoup trop couteux pour leurs performances en tant que tel ont été peu à peu décommissionnés, la plupart ont finit à la casse ou ont été démantelés afin de pouvoir réemployer ce qui pouvait l'être, mais certains ont simplement été réemployés tantôt en tant que Musée flottant dans certains ports, mais le plus souvent comme navires-écoles où les élèves officiers font leurs armes. Au delà de l'aspect éducatif qui présente un intérêt certains il existe aussi une autre raison de conserver, sait-on jamais quelques uns de ces vieux dinosaures, de fait même si ces derniers sont largement dépassés et moins performants que d'autres vaisseaux de tonnages similaires ou environnant, leur puissance de feu au tir direct demeure toutefois extrêmement létale. De facto, dans l'optique où la flotte Fortunéenne verrait une extinction massive de ses effectif en service, les vaisseaux réemployés pourraient être remis en action dans des délais extrêmement court afin d'opérer potentiellement comme des vecteurs de dissuasion temporaires jusqu'à ce que les pertes soient comblés de manière acceptable. Un autre cas de figure, où les technologie de radars, capteurs et autres engins électronique participant notamment au ciblage des missiles, seraient rendus inopérante à une échelle massive, ce qui tendrait à redéfinir la guerre navale contemporaine selon des standards de puissance de feu classique au tir direct ou au jugé serait une situation dans laquelle remettre en service les vieux cuirassés serait stratégiquement viable afin de booster virtuellement les capacités de l'Armada. Ces cas de figures demeurent toutefois hautement improbables et font plus office de scénarios catastrophe, mais sait-on jamais, l'Amirauté Fortunéenne a insisté sur l'idée d'avoir toujours sous la main quelques uns de ces béhémoths décommissionnés, "sait-on jamais", et certainement aussi de par une certaine nostalgie.

Quoi qu'il en soit, les Amiraux de la Sérénissime n'ont pas pour autant abandonnés leurs vieux penchants qui ont été transmis encore et encore d'une génération à une autre et ce en dépit de l'adoption des techniques et politiques de la Jeune école qui ont progressivement redéfinis les compositions d'escadre et la stratégie d'acquisition de navires. Croyance semi-mystique comme quoi il convient d'avoir absolument des vaisseaux amiraux digne d'une telle appellation, un authentique Orgueil de la Flotte dont un porte-avion n'a pas la carrure ou le prestige pour supporter le titre. Le développement d'une classe de Croiseur de Sixième génération à la pointe des standards de l'ère est la réponse des ingénieurs des chantiers naval Azurros à cette obsession maladive des amirautés pour le démesurément grand visant à satisfaire leur égo et honorer leurs prédécesseurs, quand bien même cela n'est pas nécessairement optimal sur le principe et surtout cela se veut extrêmement couteux in fine. Argumentaire qui non content de les dissuader n'a fait que les confirmer dans leur résolution et entériner le développement du projet Basileus, au plus grand bonheur des actionnaires et gestionnaires des chantiers navals qui ont décroché un juteux contrat et des fonds conséquents.

Achevé quelque part au courant de l'année 2015, un seul exemplaire de cette nouvelle gamme de Mastodonte des mers a finalement été acté dans le commande définitive, le nombre originel des pré-discussions s'élevant à cinq, les principaux amiraux voulant chacun avoir le leur dans chaque partie du monde, chiffre qui a été ramené dans un premier temps à trois de par les réalités logistiques des cales sèches qui n'étaient pas en mesure de supporter la construction simultanée d'une demi-dizaines de croiseurs. Puis finalement, le chiffre final fut rabaissé une nouvelle fois à un unique croiseur devant servir d'Orgueil de la flotte, ce après que le Ministre des Finances ait fait un malaise en voyant le montant de la facture pour un unique navire, provoquant dans la foulée une levée de bouclier générale du gouvernement républicain et d'environ 90 % du Sénat qui se sont empressés de faire barrage à la folie des grandeurs des Amiraux.

Affectée à la première flotte sous la charge du Grand Amiral Dandello lui même, l'unique Croiseur de Classe Basileus a ainsi été nommé "sobrement" sous le nom de "Kremnos", qui peut être traduit comme précipice en grec. Un choix doublement ironique qui peut se être interprété soit comme un témoignage des capacités martiales dudit Croiseur qui sont pour ainsi dire phénoménales et capables d'entraîner dans un précipice de nombreux rivaux, ou alors comme une façon amusée de faire une référence au poids du Navire sur le Budget de la Marine qui aurait "conduit à un précipice" selon les termes du ministres des finances à un moment donné.

Malgré les médisances et les protestations du ministères des finances, et les diverses critiques formulés ci et là remettant en cause l'utilité d'un tel navire dans un contexte contemporains, les statistiques et données demeurent et ne mentent pas. Et de manière générale sont pour ainsi dire exceptionnels, premier vaisseaux de sa catégorie au monde, comprendre de sixième génération pour son tonnage, le Kremnos fut pendant un temps le Navire le plus puissant du Globe, ce qui est d'ailleurs potentiellement encore le cas car à l'heure actuelle sur l'ensemble du Globe il n'existe que Deux autres navires l'égalant en tant que tel respectivement appartenant l'un au Grand-Kah et le second à la Troisième République du Jashuria. Une affirmation qui n'est pas sans fondement car de fait, avec son armement de pointe incluant ce qui se fait de mieux dans le domaine de l'Artillerie Navale et de la fuséologie, le Croiseur Lance-Missile Fortunéen est tout à fait capable dans les faits de remporter n'importe quel duel contre contre n'importe quel autre vaisseau de guerre à l'heure actuel, exception étant de ses deux autres homologues étrangers où le résultat demeure incertains dû à un potentiel similaire des concernés. Il est aussi estimé qu'à lui seul le Croiseur pourrait vitrifier une escadre de trois à cinq navires de moindre importance ou presque. Toutefois de nos jours et même de manière générale, les duels chevaleresque relève souvent du fantasme et n'arrivent pour ainsi dire quasiment jamais, ce sont des affrontements de multiples bâtiments qui ont lieu, des escadres mais aussi de véritables flottes et groupes aéronavals. Mais si le Kremnos dispose de capacité exceptionnelles seul, celles ci ne sont jamais autant utile que lorsque le Navire se voit intégré à un groupe entier avec des ailiers et autres soutient lui permettant d'assurer ses arrières ainsi que ses flancs tandis qu'il met à profit ses capacités de destructions remarquables. De surcroît cela permet surtout de compenser ses capacités Anti-Aérienne moindre mais pas moins létales pour bon nombre d'aéronefs qui conserve un certains nombre de points faibles, à commencer par sa vitesse qui bien qu'optimale pour son rang demeure plus lente que la plupart des autres vaisseaux moins imposants et plus polyvalent, et ce plus encore dans des eaux côtières qui limitent les performances là où la haute mer permet de déployer un plein potentiel.

Au delà de ça, le Kremnos dispose aussi de l'appellation Croiseur "Lance-Missile" pour une raison, en tout état de cause et à l'heure actuelle en tant que bâtiment individuel il dispose de la capacité d'emport de missiles la plus élevée au monde qui avoisine dans l'idéal un total de 90 projectiles de croisières mais aussi balistiques, dépassant de très loin les sous-marins les plus performants de l'ère dont les plus avancées ne dépassent pas la trentaine, ce qui en fait une authentique plateforme de lancement mobile à grande échelle extrêmement létale permettant de démultiplier son facteur de menace et ce d'autant plus si les cibles qu'il a dans sa ligne de mire ne disposent que de peu ou pas de contre-mesures aériennes. Enfin, et un détail pas des moindres, le Mastodonte dispose aussi d'un hangar annexe permettant l'emport de trois hélicoptères avec un poste d'envol situé à l'arrière augmentant encore avec d'autres opportunités un arsenal stratégique déjà vaste. De fait, l'intégration d'hélicoptères au vaisseau permet soit le déploiement et la projection d'escouades de commandos des Tercios da Màr dans le cadre de débarquement ou même d'abordages, un soutient aérien d'appoint avec des hélicoptères d'attaques classiques pouvant prendre en chasse cibles terrestres de moindre menace pour le Croiseur. Ou encore et c'est souvent l'option la plus privilégiée par les stratèges de l'Amirauté, des hélicoptères équipés d'engins de traque et de lutte contre la menace perpétuelle des sous-marins. Quoi qu'il en soit, c'est autant de données et de diversité des rôles et contre-mesures qui participent à faire du Kremnos et plus généralement de la Classe de Croiseur Basileus, une menace mortelle pour tout ce qui navigue sur les océans mais pas que.



Corvette de Classe Periodeia, Neuvième génération

Corvettes de Classe Periodeia

Periodeia en exercice de navigation dans la lagune Fortunéenne


Suite logique de la Stratégie doctrinale de nomination dites du "Jeu d'échec", la Corvette de Classe Periodeia ( Littéralement la Tour en grec ) est contrairement aux patrouilleurs Pioni ou au Croiseur Basileus qui pour leur part ont été crées "virtuellement à partir de rien", sous entendu non pas à partir d'un modèle déjà existant et plus vieux, un modèle de navire ayant pour base une version antérieure et moins performante dont plusieurs équipement et point de structures clés ont été améliorés et mis-à-jour en bonne partie. De fait, les performances déjà satisfaisantes de modèles de cinquième génération sur certains plans ont permis d'estimer aux architectes des chantiers navals qu'il n'était pas nécessaire ou prioritaire de concevoir des changements radicaux à la dernière version en date des corvettes dont beaucoup de modèles de première génération datant même des années 60 et jouant toujours un rôle dans l'Armata sont encore en service.

Projet plus lent que ses confrères et qui est arrivé à termes très récemment dû notamment à une priorité peu élevée de reconstituer les rangs des corvettes qui ont bénéficies d'ajouts réguliers de modèles toujours plus récents au fil des dernières décennies, il n'en demeure pas moins une oeuvre remarquable qui s'inscrit dans une stratégie d'ensemble. De fait, les Periodeia ont été pensés et conçu afin de pouvoir accomplir un rôle d'escorte de flanc et d'artillerie d'appoint aux côtés de navires capitaux tel que le Croiseur Lance-Missile Kremnos ou le Porte-avions de dernière génération Eolo. Leur mission première originelle est ainsi de couvrir ces derniers face à des vaisseaux de taille moindre plus agile et prompt à se faufiler à travers les dispositifs pour cibler les points faibles critiques des navires capitaux. Toutefois avec l'expansion constante des technologie sous-marine et la menace perpétuelle des torpilles qui demeurent la principale source d'inquiétude en haute-mer des mastodontes de l'Armata, les prérogatives des corvettes ont été depuis longtemps étendu à la traque dans un premier temps des engins évoluant sous les lignes de flottaison puis à leur élimination prioritaire si les occasions se présentent.

De ce fait, la neuvième génération de Corvette dispose à cette fin du dernier cri en matière de sonar et de radars et dispose d'un arsenal de grenades et de torpilles sous-marines avec les lanceurs adéquat qui lui permettent de riposter efficacement contre tout sous-marin qui se risquerait à tenter un duel ou à s'en prendre aux navires escortés. Des cannons plus légers trônent aussi sur la structure avant afin de permettre un combat naval plus conventionnel même si le premier rôle en la matière a basculé sur les rampes de lancement de missiles qui ont pris le pas sur leurs vieux concurrents dans le domaine.

Au delà de ça, la structure même de la Corvette a peu évoluée en comparaison de sa prédécesseure de cinquième génération qui est le modèle encore en service le plus récent après elle, celle ci à certes reçu quelques menus améliorations mais in fine a surtout bénéficié de corrections de défauts déjà connus qui affectaient négativement des performances en soit toute satisfaisantes à l'origine. De fait, les bâtiments de cette catégorie ont conservé une agilité supérieure et des performances de vitesse de navigation supérieures à beaucoup de modèles rivaux issus d'autres pays. Beaucoup y voient là la manifestation du génie naval Fortunéen qui perdure à travers les âges.

Malgré tout cela, et notamment des coûts et temps de construction en cale sèche qui suivent les mêmes exploits que ceux du Pioni, les Corvettes de Classe Periodeia ne sont vraisemblablement pas prêtes de se démocratiser autant que leurs homologues de moindre taille, l'Amirauté Fortunéenne jugeant son parc de Corvette déjà largement conséquent bien que en bonne partie vieillissant. Un nombre réduits de corvettes qui s'adapte en conséquence au nombre de navires capitaux lui même déjà réduit pourrait-on dire ce qui n'est pas sans logique. Il n'est toutefois pas à exclure que dans un futur plus ou moins proche ces positions soient remises en causes et les besoins de la flotte en matière de corvettes de dernière génération revues à la hausse.



Destroyer de Classe Trelos, Septième Génération

Destroyer Trelos

Schéma sous 3D d'un Destroyer de Classe Trelos dans les dernières lignes droites de son projet initial



Face aux coûts absolument exorbitant d'un unique Croiseur Kremnos et de par l'attribution de rôle spécialisés pour les navires de guerre de moindres tonnage, l'Amirauté Fortunéenne a jugée que au delà des performances individuelles d'emport de missile, la flotte manquait cruellement de bâtiment disposant d'une forte puissance de feu destinée à l'affrontement anti-surface en particulier, les frégates étant plus porté sur le nettoyage des cieux et les corvettes sur le ratissage des fonds marins. De ce fait, et de par l'impossibilité de produire massivement des confrères du Croiseur Kremnos, les chantiers navals Azuros se sont questionnés sur la marche à suivre afin de trouver une solution satisfaisante faisant l'équilibre entre les coûts d'acquisition et les performances et sont venus à la conclusion qu'il était temps de rénover le parc de Destroyer de la République qui commençait sérieusement à vieillir et ce plus encore que les corvettes.

De fait, même si les vieux destroyers de la moitié du dernier siècle demeurent des outils utiles et clé dans le dispositif naval de la Sérénissime, ces derniers manquent cruellement de polyvalence et de moyens comparés aux modèles plus récents et ce même si ils demeurent des menaces létales encore à ce jour pour tout ce qui flotte. Conçu en parallèle du parachèvement du projet Basileus, les Destroyers de Classe Trelos, littéralement le Fou en Grec, ont reçu un processus d'étude et de recherche accélérés avec un budget exceptionnel ayant été dégotté miraculeusement par les Amiraux de Canossa après dit-on une obscure affaire de chantage auprès de certains patriciens. Si il est impossible de vérifier les faits, il n'en demeure pas moins que des fonds colossaux ont été dépensés afin de presser le pas dans la phase de développement, ce faisant ce ne sont finalement pour l'heure que deux exemplaires du modèle Trelos qui sont sortis de la rade de Santa Léone, ce en attendant que de nouvelles subventions arrivent afin d'en voir de nouveaux émerger en cales sèches.

Malgré cela, les navires en questions demeurent très efficace et tout à fait capable d'accomplir les tâches que l'on attends d'eux, que ce soit dans le cadre de la logique dites du "Jeu d'échec", mais aussi dans des situations moins classiques. De fait, à l'image de ses petits et grands frères, les Trelos disposent d'une certaine polyvalence dans leur arsenal, leur mission première demeure l'éradication pure et simple de ce qui flotte au dessus de la ligne de flottaison et pour ce faire disposent d'une puissance artillerie couplée à des lanceurs-de missiles à la pointe de la technologie qui agissent de paire avec de puissants radars et capteurs permettant de balayer les eaux à des kilo-mètres à la ronde en quête d'éventuels ennemis. Toutefois, en complète opposition des équipements traditionnels, un nouvel ajout des plus innovant a été réalisé au sein de l'arsenal desdits Destroyer et va assurément selon les scientifiques et architectes navals révolutionner l'art de la guerre pour les années à venir. Ainsi, c'est un nouveau canon dit "Railgun" qui siège désormais au sein de la partie avant des navires, techniquement sortis des phases d'essai et donc en théorie près à un usage réel, l'on n'a toutefois encore jamais vue jusqu'à présent l'usage d'une telle arme. C'est un immense pas vers l'inconnu qui pourrait autant être un échec retentissant qu'un coup de génie comme on en voit une fois tous les demis-siècles.

Concrètement parlant et vulgairement pour ne pas perdre les néophytes dans un jargon scientifique imbuvable, ces Railguns ou autrement dit canons électro-magnétique fonctionnent dans le principe comme des canons d'artillerie classique dans l'idée, à ceci près que le processus de tir de projectile se voit accéléré immensément via un processus électromagnétique qui décuple ainsi la vitesse de projection dudit projectile jusqu'à atteindre des performances insoupçonné. Dans l'idée cela pourrait servir selon les esprits derrière l'arme à donner un nouveau souffle à l'artillerie traditionnelle qui est en perte de vitesse claire et d'intérêt par rapport à des missiles bien plus efficace et dont les performances notamment via IA ne cessent d'évoluer tandis que les leurres et contre-mesures peinent à suivre. Ironiquement, le Railgun au delà de son utilité dans un schéma "classique" peut aussi être utilisé si bien positionné dans une trajectoire d'interception comme un moyen théoriquement efficace pour intercepter des missiles, ce qui en fait donc un point clé des capacités anti-aériennes du navire.

Toutefois, un tel armement ne vient pas sans contrainte et des batteries ainsi que des contre-mesures anti-aériennes et dans la foulée sous-marine bien que dans une moindre mesure car demeurant un point faible majeur, ont été installés. Pourquoi ? Simplement car le Railgun, dépendant pour son fonctionnement d'un approvisionnement électrique constant est extrêmement vorace en matière d'énergie, ce qui limite aussi directement son taux de tir dont les lancements de projectiles sont plus éparses que des cannons classiques, un prix à payer en échange de la puissance dévastatrice dira-t-on. Quoi qu'il en soit, les scientifiques et ingénieurs où dû se surpasser pour régler les problèmes d'une part d'approvisionnement énergétique, n'hésitant pas à sacrifier des performances de manoeuvre et de vitesse qui sont moindre que la plupart de leurs homologues in fine, ce afin de permettre l'emport de générateurs plus efficace et plus nombreux, les Trelos sont en effet aussi un peu plus grand que d'autres destroyers de même génération construits par des firmes étrangères. L'autre problème majeur étant les risques de surchauffe qui demeurent une menace concrète mais peu probable en général dû aux limites actuelles du taux de tir, grande ironie s'il en est.

Autre défaut pouvant se révéler hautement ennuyeux et c'est là un euphémisme, la voracité énergétique des Destroyers Trelos rend difficile la dissimulation de ces derniers notamment aux capteurs et radars de dernière génération, de ce fait, afin de compenser en partie ce problème insoluble en tant que tel, les architectes de coque ont opté pour une structure renforcée en extérieur de tel manière à pouvoir mieux résister aux coups portés. Dans la même logique, des appareils de brouillages et de guerre électronique ont été embarqués et si sur le long terme ils sont incapable de cacher la signature d'un Trelos, ils sont tout de même apte à gagner de précieuses secondes voir minutes en perturbant les systèmes ennemis de tel manière à pouvoir s'épargner quelques coups et saisir dans la foulée une occasion de riposte, l'issue d'un affrontement se jouant souvent à peu il est ainsi estimée probablement à juste titre qu'un tel choix pourra faire la différence. Même si dans l'ensemble, et c'est sans doute le grand résumé de l'existence des Trelos, le baptême du feu reste à passer et seul l'avenir dira si les choix réalisés seront efficace.

En d'autres termes, cela passe ou ça casse. Dans tous les cas, les esprits derrière ces navires n'ont aucun regret, car l'expérience sera très instructive peu importe la finalité de la chose.




Frégate de Classe Cavaliere, Huitième Génération

Frégate de Classe Cavaliere

Maquette en 3D du projet de Frégate Cavaliere


Dernière pièce de la doctrine dit du "Jeu d'échec", la Frégate Cavaliere, littéralement le Cavalier, s'inscrit comme le seul projet dans l'ensemble du set ne comportant pas encore à l'heure actuel de représentant achevé, s'en tenant encore pour l'heure à des prototypes sur lesquels les ingénieurs de la Marine travaillent encore et à raison. De fait, des exemplaires qui ont été commandés et sont actuellement en chantiers dans les rades de Santa Léone, leur assemblage a été temporairement stoppé dû à la découverte de défauts après des tests plus poussés avec les prototypes, nécessitant de repenser plusieurs points clés de la structure même des navires. Un contretemps toutefois qui n'empêchera pas à terme l'Amirauté d'acquérir pour ses besoins plusieurs de ces bâtiments.

Si les frégates ne sont en effet pas le type de navire le plus nombreux de la flotte, l'évolution des doctrines, des technologies et plus généralement des façons de faire la guerre notamment en mer ont évoluées de tel manière à ce que l'Amirauté reconsidère formellement la question dans ses stratégies d'ensemble. De fait, les frégates qu'ils s'agissent d'anciens modèles ou de plus récents ont traditionnellement un rôle d'escorte et de soutient dans des groupements plus larges de navires, mais à l'image de leurs homologues d'autres classes se voulant spécialisés, celles ci ont elles aussi un rôle de prédilection. Ce dernier n'étant nul autre que la lutte contre les engins aériens qui prennent au fil des ans une place toujours plus prépondérante dans la guerre contemporaine symétrique tel qu'on l'entend. De fait, les flottes aéronautiques ont connus un fort développement à travers le monde entier au cours des deux dernières décennies voyant les flottes traditionnelles se doter de plus en plus de portes-avions modernes et la création subséquente de facto de groupes aéronavals, plus uniquement pour des questions de pure prestige mais aussi et surtout pour les options de déploiement et de profondeur stratégiques offertes par de tels engins. Ce faisant, en combinant ceci avec des performances des réacteurs d'appareils aériens ainsi que des technologies de fuséologie, les carences de déploiement dans les cieux autrefois communes et répandus disparaissent peu à peu et forcent à reconsidérer les capacités de défense anti-aérienne.

Les Frégates Cavaliere doivent ainsi être une réponse face à cette problématique grandissante qui trouve chaque mois qui passe de nouveaux exemple pour étayer l'urgence de la chose et les dangers d'un manque de bâtiments apte à couvrir des confrères plus vulnérables comme peuvent l'être les Croiseurs Basileus, les Destroyers Trelos principalement porté sur l'affrontement en surface, ou même les Portes-avions de classe Eolo qui en eux même disposent de peu de moyens de se défendre et dont la plus grande faiblesse demeure les pistes de décollage qui si elles sont endommagés rendent inutiles le vaisseau dans son ensemble puisque incapable de remplir son rôle de plateforme de lancement d'aéronefs.

Ainsi donc et afin de doter les frégates de dernière génération des moyens de leurs ambitions qui ne seront pas moindre, l'accent a été mis sur les technologies de Radar en premier lieu qui peuvent couvrir des distances bien plus large que leurs prédécesseurs avec des capacités de détection accrues. Un système se voulant dès lors la pierre angulaire de toute stratégie d'interception sans quoi rien ne serait possible de base. Les techniciens et ingénieurs ont d'ailleurs confectionnés quelques ajouts afin de renforcer les défenses propres aux système face aux tentatives de brouillages et autres méthodes de guerre électronique, qui sans rendre ce dernier totalement invulnérable ou étanche à ces formes d'agressions permet de limiter la casse ou tout du moins de ralentir les processus, pouvant le cas échéant offrir en situation réelle de précieuses secondes permettant une réaction clé. La principale menace demeure toutefois les missiles, et pas uniquement ceux portés par les chasseurs multi-rôles de moindre taille mais aussi et surtout leurs cousins plus imposants aux charges bien plus dommageables emportés par des sous-marins et des vaisseaux de surface de grande taille. Aussi afin de lutter contre cela, le premier rôle dans l'arsenal de contre mesure à a été donné à des rampes et tubes de tirs de missiles embarqués destinés à servir d'intercepteur.

Dans des optiques de diversification des rôles, les Frégates disposent aussi de cannons embarqués à l'avant de leurs structures, qui si ils servent d'artillerie navale conventionnelle peuvent aussi techniquement en cas de dernier recours servir dans le cadre d'une défense anti-aérienne avec des tirs au jugé de la dernière chance dont les résultats sont estimés peu probants si les choses sur le terrain devaient évoluer jusqu'à cette nécessité. Quoi qu'il en soit et malgré une conception plus classique, notamment dans son roster d'équipement, qui ne brille pas nécessairement par son innovation contrairement aux ajouts des Destroyers Trelos en expérimentation, tout de l'usage aux moyens de conception a déjà été éprouvé et sert de valeur sûre dans le cadre des attentes que l'on porte sur le rôle à jouer des Frégates Cavaliere.
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