comme les hypocrites qui se donnent en spectacle pour être glorifiés par les hommes.
Amen, je vous le déclare :
ceux-là ont reçu leur récompense ! »
Mt 6, 2
… de la charte du Conseil Militaire des Nations Démocratiques : Une attaque armée contre le territoire national d'un Etat membre sera considérée comme une attaque dirigée contre tous. Si une telle attaque se produit, chaque membre assistera l’Etat attaqué en prenant aussitôt telle action qu'il jugera nécessaire pour rétablir la sécurité des États membres…
… y compris l'emploi de la force armée.
Le 24 décembre 2016, l'État génocidaire, colonialiste et impérialiste de Carnavale a encore fait preuve d’ignominie en frappant la capitale de l’Empire du Nord et ses habitants, des civils innocents. Cette folie sera la dernière de la principauté.
Car aujourd’hui, l’Organisation des Nations Démocratiques répond.

Depuis la date fatidique de l’attaque carnavalaise, les forces armées onédiennes se sont rassemblées dans le plus grand secret. Des éléments de toute l’alliance ont rejoint Teyla, Caratrad, l’Empire du Nord et Sylva. Les flottes, organisées autour de leurs porte-avions, se sont assemblées au large. Cette force, la plus formidable que le monde n’ait jamais vu, à une mission : frapper la Principauté de Carnavale.
1. Les forces
Les armées de l’air et les aéronavales du Faravan, de Sylva, de L’Empire du Nord, de la Yukanaslavie, de Teyla, du Caratrad et de Tanska se sont rassemblées. Ensemble, l’Organisation des Nations Démocratiques déploie ses moyens pour accomplir la mission :
- Plusieures centaines de chasseurs de supériorité aérienne ;
- plusieures centaines de chasseurs bombardiers ;
- une centaine d’avions d’attaque au sol ;
- une dizaine de bombardiers stratégiques ;
- plusieures dizaines de bombardiers furtifs ;
- une centaine ravitailleurs en vol ;
- une dizaine d’avions de détection avancée ;
- une dizaine d’avions de guerre électronique ;
- une centaine de drones ;
Et d’autres.
C’est plus d’un millier d’appareils de combat et plusieures centaines d’aéronefs de soutien qui vont opérer conjointement dans la plus grande campagne aérienne de l’histoire.
2. Les renseignements
La menace adverse est bien connue, outre ses forces balistiques, la Principauté de Carnavale se repose sur son armée de l’air et ses mines navales pour se prémunir d’une attaque sur son sol national. Fort de l’expérience de deux frappes précédemment menées contre la principauté, les ordres de bataille des forces carnavalaises sont à jour. L’emploi des technologies d’observation spatiale, utilisées notamment par Teyla, permettent de connaître et de surveiller la position des unités aériennes carnavalaises, de leurs infrastructures de commandement, de communication, de leurs silos à missiles balistiques et des usines de production. Les avions de détection avancée et de guerre électronique fourniront en temps réel les informations sur le champ de bataille physique et électronique. De même que lors de la campagne aérienne, les drones relaieront directement la situation des cibles au sol.
L’analyse des signaux extérieurs envoyés par la Principauté de Carnavale révèlent deux choses; la forte fragilisation de l’économie liée à des taux d’inflation extrêmement élevés et une instabilité de la société carnavalaise due aux pratiques de gouvernance erratiques et parfois irrationnelles du gouvernement de la principauté. Il est probable que ces facteurs limitent la capacité de réponse des forces armées carnavalaise à l’action onédienne. En effet, une économie diminuée pourrait contribuer au détériorement du maintien en condition opérationnel de l’équipement mis en œuvre par leurs forces armées. De même que les facteurs sociétaux en Carnavale pourraient causer de forts dysfonctionnements au sein des armées carnavalaises, tel que des crises de personnel, du manque d'entraînement ou encore un faible moral. Les apparentes tensions dans la société carnavalaise pourraient davantage encombrer le processus de réaction de la principauté.
3. L’opération
Dreamland est la première partie d’une vaste campagne militaire visant à désarmer la Principauté de Carnavale et à faire répondre son gouvernement de ses crimes. Cette première opération se focalise sur la prise de contrôle de l’environnement militaire et donc le désarmement par la force de la principauté, ouvrant ainsi la voie à d’autres opérations ultérieures dans la campagne.
En raison de l'absence totale de défenses sol-air en Carnavale, la menace première reste celle de l’armée de l’air adverse et de sa capacité offensive par attaques balistiques. L’objectif de l’opération Dreamland sera de neutraliser ces deux menaces afin de permettre la poursuite de la campagne. Pour ce faire, l’ensemble de la chaîne de commandement carnavalaise et de ses moyens de communication seront également ciblés.
Pour la durée de la mission, une zone d’exclusion totale sera décrétée dans les airs et en mer autour de la principauté. La base du Grand Kah à Carnavale sera par ailleurs évitée lors de la campagne de frappes.
4. La logistique
La centaine de ravitailleurs en vol des armées onédiennes permettront le convoyage des unités aériennes vers le théâtre des opérations. Qu’elles décollent de terre ou depuis des navires, les forces de l’alliance seront ravitaillées lors de leurs phases de transit, à l’amont de leurs attaques et lors des phases de retour. Aussitôt rentrés, les aéronefs seront ravitaillés et réarmés par le soutien logistique au sol afin qu’ils puissent reprendre leurs attaques. Les corridors d’approche se situent principalement au-dessus des eaux internationales mais incluent également le survol de la Valésie pour atteindre plus directement Carnavale. La distance moyenne entre les bases aériennes et leurs cibles dans la principauté est d’environ 2000 Km. À vitesse de croisière, cette distance peut être parcourue en moins de 3 heures. Les aéronefs mis en œuvre depuis les porte-aéronefs jouissent d’une plus grande flexibilité dans leur approche. Des appareils de transport hybride avec forces spéciales à bord seront également mis en œuvre pour l’éventuel secours des pilotes éjectés.
5. La planification
L’opération se divise en deux campagnes parallèles destinées à remplir les objectifs opérationnels de la mission. La première partie vise l’obtention de la suprématie aérienne dans le ciel carnavalais par l'éradication systématique de toute cible évoluant dans l’espace aérien du théâtre puis par la prise de contrôle de l’ensemble du volume aérien. La deuxième partie comprend plusieurs vagues de frappes méthodiques visant l’anéantissement des cibles au sol. Notamment les aéronefs, leurs infrastructures de soutien dont les radars, la chaîne de commandement de la principauté et ses moyens de communication, les infrastructures balistiques et d’autres.
La campagne aérienne : Au top, les chasseurs et chasseurs bombardiers furtifs (représentés par des niveaux 10 et 8 respectivement) s'élanceront à pleine vitesse et à basse altitude dans la zone de détection des radars carnavalais. Sous la direction des contrôleurs dans les avions de détection avancée et avec l’appui de leurs senseurs de dernière génération, les avions de combat établiront la “picture”, la situation aérienne au-dessus de Carnavale. Appuyé par le puissant brouillage des avions de guerre électronique et protégés par leur furtivité en plus des contre-mesures, leur mission sera d’engager à distance maximale toutes cibles aériennes carnavalaise puis de battre en retraite immédiatement. La manœuvre consiste à saturer le plus rapidement possible les aéronefs ennemis avec de l'armement air-air puis d'initier des manœuvres d'autodéfense pour laisser la place à la deuxième vague. Cette offensive sera appuyée par le déploiement massif de leurres aériens devant imiter des avions alliés afin de semer la confusion chez le commandement adverse.
Une deuxième vague, composée de chasseurs de niveaux moindres, aura pour mission de pénétrer l’espace aérien carnavalais et d’engager toute cible restante ou qui viendrait à se présenter face à la coalition. La méthode d’engagement restera la même, les chasseurs devront délivrer leur armement à une distance élevée pour saturer l’aviation adverse et la détruire sans qu’elle n’ait l’opportunité de se rapprocher. Si un aéronef allié se retrouve engagé par la chasse carnavalaise, le grand nombre de chasseurs alliés employés dans l'opération permettront à l’avion en détresse de se replier pendant que d’autres engageront à leur tour l’agresseur. Les moyens de la coalition se relaieront ainsi jusqu'à obtenir la domination totale de l’espace aérien de la principauté.
Simultanément, l’occupation méthodique de l’ensemble du volume aérien de Carnavale permettra aux chasseurs onédiens y évoluant de pouvoir abattre d’éventuels missiles balistiques au décollage.
La campagne de frappes: Cette campagne se décompose en plusieurs phases ayant pour but l’interdiction totale du territoire carnavalais. En premier seront ciblées les pistes des bases aériennes, aéroports et radars de la principauté, les missiles de croisière utilisés pour cette tâche frapperont les premiers, usant du vol à très basse altitude ainsi que le suivi de terrain pour dissimuler leur approche. Les missiles anti-piste, utilisés au nombre de deux par piste, utilisent des sous-munitions pour détruire le revêtement et dispenser des mines anti-personnel, compliquant ainsi les efforts de reconstruction sur la piste. Les missiles de croisière seront tirés depuis des bombardiers stratégiques et moyens navals divers (sous-marins et navires de surface) se tenant hors de portée de détection des moyens carnavalais.
Dans le même temps et de manière synchronisée, des munitions préprogrammées (sous la forme de drones de niveau 1) viendront s’écraser et détruire les cibles vulnérables (avions garés sur le parking, infrastructures aéronautiques de soutien, radars, etc). Ces munitions suivront le même profil de vol que les missiles de croisière.
Immédiatement après débutera une campagne de bombardement massive utilisant des bombardiers furtifs en haute altitude, des bombardiers stratégique en basse altitude, des avions d’attaque au sol ainsi que des chasseurs bombardiers. Leurs cibles seront multiples et devront être frappées dans un intervalle de temps réduit. Elles comprennent le reste des infrastructures aéronautiques et radars qui pourraient être utilisées pour menacer l’opération aérienne, les infrastructures de commandement (centre de commandement, bunker, bâtiment administratif, etc), les infrastructures de communication (antennes, data-centers, câbles et centres téléphoniques/de radio, etc) ainsi que les infrastructures opérationelles de la force balistique caranavalaise (silos, lieux de stockage et de déploiement, garnisons, etc). Le but de ces frappes est triple ; d’abord de réduire à néant la menace que pourrait porter l’aviation de la principauté contre l’offensive alliée, ensuite de dégrader fortement les capacités de commandement et de communication adverses pour limiter leur capacité de réponse et d’organisation, enfin de neutraliser pour de bon la menace balistique. Comme explicité plus haut, ces frappes seront aidées des capacités d’observation des drones de reconnaissance qui devront identifier d’éventuelles cibles au sol qui n’auraient pas été repérées.
La dernière phase de cette campagne de frappes visera la destruction industrielle de Carnavale et particulièrement le ciblage de ses capacités de développement et de construction de son arsenal balistique.
Éventuellement, une phase de bombardement d’opportunité se mettra en place avec la destruction du reste des capacités industrielles, militaires et institutionnelles de la Principauté de Carnavale. Similairement aux chasseurs, les aéronefs prenant part aux bombardements effectueront des rotations pour se réarmer et se ravitailler entre leurs différentes frappes.
6. Le command & control
Forte de son expérience en combat inter-alliés lors de nombreuses opérations conjointes, de son entraînement commun, des missions de réassurances alliées, des missions de liaison ainsi que des efforts institutionnel pour l'interopérabilité, les forces de l’Organisation des Nations Démocratiques sont une masse cohérente qui est capable de travailler ensemble opérationnellement. La compatibilité des systèmes d’armes utilisés permet également un partage des données/renseignements harmonieux et instantanés.
L’opération Dreamland est planifiée et conduite par un Etat Major onédien mixte et aux responsabilités partagées. L’engagement tactique des forces est contrôlé par des opérateurs alliés depuis les avions de détection avancée qui agissent également comme postes de contrôle volants. Des navires et des postes de commandement inter-alliés terrestres permettent également le suivi et la conduite des opérations. Au vu de l’échelle de cette opération, les aéronefs mis en œuvre sont répartis dans des patrouilles plus ou moins importantes en taille (au moins deux aéronefs). Chaque contrôleur dispose du commandement sur l’activité de plusieurs patrouilles, jusqu'à six différentes généralement. Ces contrôleurs ont également à leur charge d’assurer la sécurité anti abordage pour les aéronefs mais aussi de délivrer l’autorisation de tir, ces dispositifs doivent empêcher les collisions aériennes et les tirs amis. La fusion des données par liaison tactique et le recours aux identificateurs ami-ennemi (IFF) facilitent également la tâche des contrôleurs.
7. Chronologie des opérations
Le séquençage des frappes est fait de telle manière que les missiles de croisière et munitions préprogrammées frappent leurs cibles avant la détection par Carnavale du reste de l'aviation onédienne.
H0 à 3h33 du matin le 16 janvier 2017, car le sommeil perdu ne se regagne pas, encore pire avec de la cocaïne.
H-1 heure : les forces sont assemblées hors de portée de détection carnavalaise et prêtes à intervenir
H-50 minutes : les missiles de croisière sont tirés depuis les bombardiers stratégiques
H-5 min : les chasseurs furtifs pénètrent l’espace aérien de la principauté
H0 : les missiles et les munition préprogrammées impactent leurs cibles
H+1 min : le reste des forces aériennes entrent à portée de détection carnavalaise et engagent le combat