02/07/2017
18:47:30
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Carnavale - Après Mardi Gras...

16087
« Ainsi, ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle pour être glorifiés par les hommes.
Amen, je vous le déclare :
ceux-là ont reçu leur récompense ! »
Mt 6, 2






Musique d’ambiance pour l’action










Article V...


… de la charte du Conseil Militaire des Nations Démocratiques : Une attaque armée contre le territoire national d'un Etat membre sera considérée comme une attaque dirigée contre tous. Si une telle attaque se produit, chaque membre assistera l’Etat attaqué en prenant aussitôt telle action qu'il jugera nécessaire pour rétablir la sécurité des États membres…


… y compris l'emploi de la force armée.





Le 24 décembre 2016, l'État génocidaire, colonialiste et impérialiste de Carnavale a encore fait preuve d’ignominie en frappant la capitale de l’Empire du Nord et ses habitants, des civils innocents. Cette folie sera la dernière de la principauté.

Car aujourd’hui, l’Organisation des Nations Démocratiques répond.













Opération Dreamland

patch et logo pour l’opération dreamland



Depuis la date fatidique de l’attaque carnavalaise, les forces armées onédiennes se sont rassemblées dans le plus grand secret. Des éléments de toute l’alliance ont rejoint Teyla, Caratrad, l’Empire du Nord et Sylva. Les flottes, organisées autour de leurs porte-avions, se sont assemblées au large. Cette force, la plus formidable que le monde n’ait jamais vu, à une mission : frapper la Principauté de Carnavale.




1. Les forces

Les armées de l’air et les aéronavales du Faravan, de Sylva, de L’Empire du Nord, de la Yukanaslavie, de Teyla, du Caratrad et de Tanska se sont rassemblées. Ensemble, l’Organisation des Nations Démocratiques déploie ses moyens pour accomplir la mission :

  • Plusieures centaines de chasseurs de supériorité aérienne ;
  • plusieures centaines de chasseurs bombardiers ;
  • une centaine d’avions d’attaque au sol ;
  • une dizaine de bombardiers stratégiques ;
  • plusieures dizaines de bombardiers furtifs ;
  • une centaine ravitailleurs en vol ;
  • une dizaine d’avions de détection avancée ;
  • une dizaine d’avions de guerre électronique ;
  • une centaine de drones ;

Et d’autres.

C’est plus d’un millier d’appareils de combat et plusieures centaines d’aéronefs de soutien qui vont opérer conjointement dans la plus grande campagne aérienne de l’histoire.


2. Les renseignements

La menace adverse est bien connue, outre ses forces balistiques, la Principauté de Carnavale se repose sur son armée de l’air et ses mines navales pour se prémunir d’une attaque sur son sol national. Fort de l’expérience de deux frappes précédemment menées contre la principauté, les ordres de bataille des forces carnavalaises sont à jour. L’emploi des technologies d’observation spatiale, utilisées notamment par Teyla, permettent de connaître et de surveiller la position des unités aériennes carnavalaises, de leurs infrastructures de commandement, de communication, de leurs silos à missiles balistiques et des usines de production. Les avions de détection avancée et de guerre électronique fourniront en temps réel les informations sur le champ de bataille physique et électronique. De même que lors de la campagne aérienne, les drones relaieront directement la situation des cibles au sol.

L’analyse des signaux extérieurs envoyés par la Principauté de Carnavale révèlent deux choses; la forte fragilisation de l’économie liée à des taux d’inflation extrêmement élevés et une instabilité de la société carnavalaise due aux pratiques de gouvernance erratiques et parfois irrationnelles du gouvernement de la principauté. Il est probable que ces facteurs limitent la capacité de réponse des forces armées carnavalaise à l’action onédienne. En effet, une économie diminuée pourrait contribuer au détériorement du maintien en condition opérationnel de l’équipement mis en œuvre par leurs forces armées. De même que les facteurs sociétaux en Carnavale pourraient causer de forts dysfonctionnements au sein des armées carnavalaises, tel que des crises de personnel, du manque d'entraînement ou encore un faible moral. Les apparentes tensions dans la société carnavalaise pourraient davantage encombrer le processus de réaction de la principauté.


3. L’opération

Dreamland est la première partie d’une vaste campagne militaire visant à désarmer la Principauté de Carnavale et à faire répondre son gouvernement de ses crimes. Cette première opération se focalise sur la prise de contrôle de l’environnement militaire et donc le désarmement par la force de la principauté, ouvrant ainsi la voie à d’autres opérations ultérieures dans la campagne.

En raison de l'absence totale de défenses sol-air en Carnavale, la menace première reste celle de l’armée de l’air adverse et de sa capacité offensive par attaques balistiques. L’objectif de l’opération Dreamland sera de neutraliser ces deux menaces afin de permettre la poursuite de la campagne. Pour ce faire, l’ensemble de la chaîne de commandement carnavalaise et de ses moyens de communication seront également ciblés.

Pour la durée de la mission, une zone d’exclusion totale sera décrétée dans les airs et en mer autour de la principauté. La base du Grand Kah à Carnavale sera par ailleurs évitée lors de la campagne de frappes.


4. La logistique

La centaine de ravitailleurs en vol des armées onédiennes permettront le convoyage des unités aériennes vers le théâtre des opérations. Qu’elles décollent de terre ou depuis des navires, les forces de l’alliance seront ravitaillées lors de leurs phases de transit, à l’amont de leurs attaques et lors des phases de retour. Aussitôt rentrés, les aéronefs seront ravitaillés et réarmés par le soutien logistique au sol afin qu’ils puissent reprendre leurs attaques. Les corridors d’approche se situent principalement au-dessus des eaux internationales mais incluent également le survol de la Valésie pour atteindre plus directement Carnavale. La distance moyenne entre les bases aériennes et leurs cibles dans la principauté est d’environ 2000 Km. À vitesse de croisière, cette distance peut être parcourue en moins de 3 heures. Les aéronefs mis en œuvre depuis les porte-aéronefs jouissent d’une plus grande flexibilité dans leur approche. Des appareils de transport hybride avec forces spéciales à bord seront également mis en œuvre pour l’éventuel secours des pilotes éjectés.


5. La planification

L’opération se divise en deux campagnes parallèles destinées à remplir les objectifs opérationnels de la mission. La première partie vise l’obtention de la suprématie aérienne dans le ciel carnavalais par l'éradication systématique de toute cible évoluant dans l’espace aérien du théâtre puis par la prise de contrôle de l’ensemble du volume aérien. La deuxième partie comprend plusieurs vagues de frappes méthodiques visant l’anéantissement des cibles au sol. Notamment les aéronefs, leurs infrastructures de soutien dont les radars, la chaîne de commandement de la principauté et ses moyens de communication, les infrastructures balistiques et d’autres.

La campagne aérienne : Au top, les chasseurs et chasseurs bombardiers furtifs (représentés par des niveaux 10 et 8 respectivement) s'élanceront à pleine vitesse et à basse altitude dans la zone de détection des radars carnavalais. Sous la direction des contrôleurs dans les avions de détection avancée et avec l’appui de leurs senseurs de dernière génération, les avions de combat établiront la “picture”, la situation aérienne au-dessus de Carnavale. Appuyé par le puissant brouillage des avions de guerre électronique et protégés par leur furtivité en plus des contre-mesures, leur mission sera d’engager à distance maximale toutes cibles aériennes carnavalaise puis de battre en retraite immédiatement. La manœuvre consiste à saturer le plus rapidement possible les aéronefs ennemis avec de l'armement air-air puis d'initier des manœuvres d'autodéfense pour laisser la place à la deuxième vague. Cette offensive sera appuyée par le déploiement massif de leurres aériens devant imiter des avions alliés afin de semer la confusion chez le commandement adverse.

Une deuxième vague, composée de chasseurs de niveaux moindres, aura pour mission de pénétrer l’espace aérien carnavalais et d’engager toute cible restante ou qui viendrait à se présenter face à la coalition. La méthode d’engagement restera la même, les chasseurs devront délivrer leur armement à une distance élevée pour saturer l’aviation adverse et la détruire sans qu’elle n’ait l’opportunité de se rapprocher. Si un aéronef allié se retrouve engagé par la chasse carnavalaise, le grand nombre de chasseurs alliés employés dans l'opération permettront à l’avion en détresse de se replier pendant que d’autres engageront à leur tour l’agresseur. Les moyens de la coalition se relaieront ainsi jusqu'à obtenir la domination totale de l’espace aérien de la principauté.

Simultanément, l’occupation méthodique de l’ensemble du volume aérien de Carnavale permettra aux chasseurs onédiens y évoluant de pouvoir abattre d’éventuels missiles balistiques au décollage.

La campagne de frappes: Cette campagne se décompose en plusieurs phases ayant pour but l’interdiction totale du territoire carnavalais. En premier seront ciblées les pistes des bases aériennes, aéroports et radars de la principauté, les missiles de croisière utilisés pour cette tâche frapperont les premiers, usant du vol à très basse altitude ainsi que le suivi de terrain pour dissimuler leur approche. Les missiles anti-piste, utilisés au nombre de deux par piste, utilisent des sous-munitions pour détruire le revêtement et dispenser des mines anti-personnel, compliquant ainsi les efforts de reconstruction sur la piste. Les missiles de croisière seront tirés depuis des bombardiers stratégiques et moyens navals divers (sous-marins et navires de surface) se tenant hors de portée de détection des moyens carnavalais.

Dans le même temps et de manière synchronisée, des munitions préprogrammées (sous la forme de drones de niveau 1) viendront s’écraser et détruire les cibles vulnérables (avions garés sur le parking, infrastructures aéronautiques de soutien, radars, etc). Ces munitions suivront le même profil de vol que les missiles de croisière.

Immédiatement après débutera une campagne de bombardement massive utilisant des bombardiers furtifs en haute altitude, des bombardiers stratégique en basse altitude, des avions d’attaque au sol ainsi que des chasseurs bombardiers. Leurs cibles seront multiples et devront être frappées dans un intervalle de temps réduit. Elles comprennent le reste des infrastructures aéronautiques et radars qui pourraient être utilisées pour menacer l’opération aérienne, les infrastructures de commandement (centre de commandement, bunker, bâtiment administratif, etc), les infrastructures de communication (antennes, data-centers, câbles et centres téléphoniques/de radio, etc) ainsi que les infrastructures opérationelles de la force balistique caranavalaise (silos, lieux de stockage et de déploiement, garnisons, etc). Le but de ces frappes est triple ; d’abord de réduire à néant la menace que pourrait porter l’aviation de la principauté contre l’offensive alliée, ensuite de dégrader fortement les capacités de commandement et de communication adverses pour limiter leur capacité de réponse et d’organisation, enfin de neutraliser pour de bon la menace balistique. Comme explicité plus haut, ces frappes seront aidées des capacités d’observation des drones de reconnaissance qui devront identifier d’éventuelles cibles au sol qui n’auraient pas été repérées.

La dernière phase de cette campagne de frappes visera la destruction industrielle de Carnavale et particulièrement le ciblage de ses capacités de développement et de construction de son arsenal balistique.

Éventuellement, une phase de bombardement d’opportunité se mettra en place avec la destruction du reste des capacités industrielles, militaires et institutionnelles de la Principauté de Carnavale. Similairement aux chasseurs, les aéronefs prenant part aux bombardements effectueront des rotations pour se réarmer et se ravitailler entre leurs différentes frappes.


6. Le command & control

Forte de son expérience en combat inter-alliés lors de nombreuses opérations conjointes, de son entraînement commun, des missions de réassurances alliées, des missions de liaison ainsi que des efforts institutionnel pour l'interopérabilité, les forces de l’Organisation des Nations Démocratiques sont une masse cohérente qui est capable de travailler ensemble opérationnellement. La compatibilité des systèmes d’armes utilisés permet également un partage des données/renseignements harmonieux et instantanés.

L’opération Dreamland est planifiée et conduite par un Etat Major onédien mixte et aux responsabilités partagées. L’engagement tactique des forces est contrôlé par des opérateurs alliés depuis les avions de détection avancée qui agissent également comme postes de contrôle volants. Des navires et des postes de commandement inter-alliés terrestres permettent également le suivi et la conduite des opérations. Au vu de l’échelle de cette opération, les aéronefs mis en œuvre sont répartis dans des patrouilles plus ou moins importantes en taille (au moins deux aéronefs). Chaque contrôleur dispose du commandement sur l’activité de plusieurs patrouilles, jusqu'à six différentes généralement. Ces contrôleurs ont également à leur charge d’assurer la sécurité anti abordage pour les aéronefs mais aussi de délivrer l’autorisation de tir, ces dispositifs doivent empêcher les collisions aériennes et les tirs amis. La fusion des données par liaison tactique et le recours aux identificateurs ami-ennemi (IFF) facilitent également la tâche des contrôleurs.


7. Chronologie des opérations

Le séquençage des frappes est fait de telle manière que les missiles de croisière et munitions préprogrammées frappent leurs cibles avant la détection par Carnavale du reste de l'aviation onédienne.

H0 à 3h33 du matin le 16 janvier 2017, car le sommeil perdu ne se regagne pas, encore pire avec de la cocaïne.

H-1 heure : les forces sont assemblées hors de portée de détection carnavalaise et prêtes à intervenir
H-50 minutes : les missiles de croisière sont tirés depuis les bombardiers stratégiques
H-5 min : les chasseurs furtifs pénètrent l’espace aérien de la principauté
H0 : les missiles et les munition préprogrammées impactent leurs cibles
H+1 min : le reste des forces aériennes entrent à portée de détection carnavalaise et engagent le combat


NOTE : Le détail des munitions engagées sera déterminé par le nombre de cibles a frapper. Sur le principe, Tanska engage une centaine de missiles de croisière tout-type et Faravan une vingtaine. La volume final des missiles tirés dépendra de la résolution par la modération.

8. Détail des moyens engagés
Chasseurs : Faravan (20x lvl10, 60x lvl 8), Sylva (24x lvl10, 19x lvl8, 2x lvl7, 10x lvl6, 5x lvl3), Empire du nord (20x lvl9, 10x lvl8, 20x lvl6, 20x lvl5, 10x lvl3, 15x lvl2, 5x lvl1), Yukanaslavie (60x lvl5, 6x lvl4, 2x lvl1), Teyla (40x lvl10, 15x lvl7, 15x lvl6,10x lvl4, 15x lvl3), Caratrad (12x lvl6, 12x lvl5), Tanska (12x lvl10, 12x lvl7, 12x lvl6, 12x lvl5).

Chasseurs-bombardiers: Faravan (60x lvl5, 60x lvl3), Sylva (28x lvl8, 32x lvl6, 3x lvl4, 17x lvl3, 10x lvl1), Empire du Nord (10x lvl4, 10x lvl1), Teyla (20x lvl8, 3x lvl6, 15x lvl5, 4x lvl4, 15x lvl3), Caratrad (12x lvl5, 12x lvl4, 12x lvl2, 12x lvl1), Tanska (16x lvl6, 16x lvl5)

Attaque au sol : Faravan (10x lvl10), Sylva (24x lvl10, 11x lvl9, 15x lvl8, 5x lvl6, 5x lvl3), Empire du Nord (10x lvl5, 10x lvl2, 10x lvl1), Teyla (10x lvl7), Caratrad (12x lvl1)

Gunship : Empire du Nord (5x lvl2)

Bombardier stratégique : Sylva (1x lvl1), Empire du Nord (5x lvl4), Tanska (3x lvl8, 3x lvl4)

Bombardier furtif : Faravan (10x lvl5), Sylva (4x lvl5, 4x lvl1), Empire du Nord (2x lvl3, 2x lvl2), Caratrad (12x lvl1), Tanska (3x lvl3)

Ravitailleur : Faravan (20x lvl1), Sylva (16x lvl9, 10x lvl6, 10x lvl3, 2x lvl2), Empire du Nord (10x lvl8, 10x lvl5, 5x lvl1), Teyla (10x lvl 7, 2x lvl4), Caratrad (6x lvl4), Tanska (2x lvl9, 3x lvl7)

Avion de détection avancée : Faravan (3x lvl5), Sylva (1x lvl7, 4x lvl6, 1x lvl3), Empire du Nord (1x lvl5), Teyla (1x lvl5), Caratrad (1x lvl3), Tanska (1x lvl7, 1x lvl4)

Avion de guerre électronique : Faravan (3x lvl3), Sylva (4x lvl8, 1x lvl5, 1x lvl1), Empire du Nord (1x lvl1), Teyla (2x lvl8), Tanska (3x lvl8)

Drones : Faravan (20x lvl5, 20x lvl1), Sylva (2x lvl8, 14x lvl6, 10x lvl2), Empire du Nord (10x lvl5, 15x lvl4), Caratrad (12x lvl1)

Avions de ligne : Caratrad (12x lvl9, 6x lvl5), Faravan (2x lvl1)

Appareils de transport hybride : Faravan (16x lvl1)

Munitions : Mines anti-char/anti-personnel, missile de croisière air-sol et missile de croisière mer-sol en nombre à déterminer


Moyens par nation

Faravan : chasseurs (20x lvl10, 60x lvl8), chasseurs-bombardiers (60x lvl5, 60x lvl3), attaque au sol (10x lvl10), bombardier furtif (10x lvl5), ravitailleur (20x lvl1), avion de détection avancée (3x lvl5), avion de guerre électronique (3x lvl3), drones (20x lvl5, 20x lvl1), avions de ligne (2x lvl1), appareils de transport hybride (16x lvl1)
total : 304 aéronefs

Sylva : chasseurs (24x lvl10, 19x lvl8, 2x lvl7, 10x lvl6, 5x lvl3), chasseurs-bombardiers (28x lvl8, 32x lvl6, 3x lvl4, 17x lvl3, 10x lvl1), attaque au sol (24x lvl10, 11x lvl9, 15x lvl8, 5x lvl6, 5x lvl3), bombardier stratégique (1x lvl1), bombardier furtif (4x lvl5, 4x lvl1), ravitailleur (16x lvl9, 10x lvl6, 10x lvl3, 2x lvl2), avion de détection avancée (1x lvl7, 4x lvl6, 1x lvl3), avion de guerre électronique (4x lvl8, 1x lvl5, 1x lvl1), drones (2x lvl8, 14x lvl6, 10x lvl2)
total : 295 aéronefs

Empire du Nord: chasseurs (20x lvl9, 10x lvl8, 20x lvl6, 20x lvl5, 10x lvl3, 15x lvl2, 5x lvl1), chasseurs-bombardiers (10x lvl4, 10x lvl1), attaque au sol (10x lvl5, 10x lvl2, 10x lvl1), gunship (5x lvl2), bombardier stratégique (5x lvl4), bombardier furtif (2x lvl3, 2x lvl2), ravitailleur (10x lvl8, 10x lvl5, 5x lvl1), avion de détection avancée (1x lvl5), avion de guerre électronique (1x lvl1), drones (10x lvl5, 15x lvl4)
total : 236 aéronefs

Yukanaslavie: chasseurs (60x lvl5, 6x lvl4, 2x lvl1)
total : 67 aéronefs

Teyla: chasseurs (40x lvl10, 15x lvl7, 15x lvl6,10x lvl4, 15x lvl3), chasseurs-bombardiers (20x lvl8, 3x lvl6, 15x lvl5, 4x lvl4, 15x lvl3), attaque au sol (10x lvl7), ravitailleur (10x lvl 7, 2x lvl4), avion de détection avancée (1x lvl5), avion de guerre électronique (2x lvl8)
total : 177 aéronefs

Caratrad: chasseurs (12x lvl6, 12x lvl5), chasseurs-bombardiers (12x lvl5, 12x lvl4, 12x lvl2, 12x lvl1), attaque au sol (12x lvl1), bombardier furtif (12x lvl1), ravitailleur (6x lvl4), avion de détection avancée (1x lvl3), avion de guerre électronique (1x lvl1), drones (12x lvl1), avions de ligne (12x lvl9, 6x lvl5)
total : 134 aéronefs

Tanska: chasseurs (12x lvl10, 12x lvl7, 12x lvl6, 12x lvl5), chasseurs-bombardiers (16x lvl6, 16x lvl5), attaque au sol (12x lvl1), bombardier stratégique (3x lvl8, 3x lvl4), bombardier furtif (3x lvl3), ravitailleur (2x lvl9, 3x lvl7), avion de détection avancée (1x lvl7, 1x lvl4), avion de guerre électronique (3x lvl8)
total : 111 aéronefs

475 chasseurs de supériorité aérienne ;
362 chasseurs bombardiers ;
122 avions d’attaque au sol ;
12 bombardiers stratégiques ;
37 bombardiers furtifs ;
106 ravitailleurs en vol ;
14 avions de détection avancée ;
15 avions de guerre électronique ;
103 drones ;
Et d’autres.
70
Ô toi qui pense me blesser

retiens ton souffle et contemple


l'apogée de l'humanité !
1802
A Carnavale, on dansait ...



Souvenez vous ... c'était il y a six ans ...

  • Innovant !
Mise sous blocus du quartier des hirondelles : les milices Castelage bloquent l'accès au soleil grâce à d'épais nuages de fumée noire.
  • Équitable !
Concurrence déloyale à la vente de complément alimentaire de vitamine D : le soleil pourrait être interdit par décision du tribunal du commerce.
  • Rationnel !
Le soleil accusé de faire concurrence à l’industrie du néon. La ville de Carnavale pourrait se voir obligée par le tribunal de se placer sous une cloche opaque afin de garantir la perfection du marché.
On avait bien rit ! Les chiens écrasés, échos lointains d'un monde qui ne nous concerne pas ...
... nous voilà rattrapés !

Alors que l'OND croit s'envoler vers son triomphe, elle trouva à Carnavale quelque chose de plus grand qu'elle.

Brouillard




  • ALERTE du 16/01/2017
Carnavalais, Carnavalaise, le conseil municipal vous recommande chaudement de mettre vos masques...


Il avait suffit d'ouvrir les vannes : comme on déglingue un polder pour laisser entrer l'eau et noyer l'ennemi. En quelques minutes la Principauté était recouverte d'une épais brouillard chimique. Ce qui avait pu constituer une cible n'était plus qu'une intempérie et les pilotes, sûrs de leur avantage, volaient désormais à l'aveugle. La teinture bleue se collait aux cockpits, transformant les habitacles en cercueils opaques.

Ceux qui le pouvaient firent demi-tour en catastrophe. Les quelques téméraires, croyant sans doute un peu trop en leurs radars, furent engloutis dans le bleu qui s'infiltre partout, brouille les capteurs inadaptés, dérègle les liaisons radios et bouche le moindre espace dans la mécanique parfaitement huilée d'un avion de combat. Quelque part en bas, le brouillage des avions de guerre électroniques carnavalais ajoutait à la confusion. Dans l'anonymat de la fumée chimique, les chasseurs de la Principauté décollaient, leurs outils immunisés contre la teinture, prêt à prendre en chasse les avions qui s'attardaient au dessus du ciel de la Principauté.

Le 26 février 2011, la Principauté de Carnavale avait éclipsé la nuit.
Aujourd'hui, elle venait d'éteindre le jour.
3333
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La défense antiaérienne impériale.


Après le bombardement de la cathédrale Saint-Thérèse de Laagefort dans le but infâme d'assassiner le cardinal Alexius Palamas pour avoir dénoncé les agissements malhonnêtes et les manigances par corruptions, entre autres, de la Principauté de Carnavale pour faire élire au Saint-Siège son candidat, conduisant ainsi au meurtre de quatre citoyens nordistes, l'Empire a pris plusieurs dispositions de défense pour se parer de toutes nouvelles attaques en provenance de l'instable Carnavale.

Ces dispositions sont parues dans les Instructions aux forces armées par le Maréchal Eric Lee en mai 2015, dans un contexte de réponse proportionnée à l'agression carnavalaise par les tirs de missiles de croisières sur les sites de lancement de missiles présents sur les territoires ultra-marins de la Principauté dans de l'Océan d'Espérance à mi-chemin entre l'Aleucie et l'Eurysie. Après l'absence de réaction militaire de la part de la Principauté a soulevé la question au sein de l'État-major impérial et la sphère politique principale, à savoir le gouvernement de Sa Majesté Impériale et les plus proches conseillers du Premier Ministre de Sa Majesté ainsi que de Sa Majesté elle-même.

Toutefois, l'irascibilité des dirigeants carnavalais et la poursuite de la rhétorique belliqueuse de Carnavale à l'encontre de l'Empire et de ses alliés a convaincu celui-ci de conserver les mêmes dispositions qu'ordonnées. Puis ce fut l'entreprise coloniale et génocidaire qu'entrepris Carnavale à l'encontre de la nation souveraine de la Kabalie qui justifia de prolonger ces instructions. Les forces aériennes impériales et les forces aériennes ducales de l'allié Sylvois furent envoyés réaliser des frappes préventives dans le but de sommer à Carnavale de renoncer à sa volonté de poursuivre ces frappes.

Et enfin vint l'heure terrible et glorieuse qui fit de l'Empire le martyr de l'Humanité pour la liberté et la paix.

Cependant, si l'Empire ne parvint pas à arrêter les quelque 700 missiles tirés contre sa capitale, certains le furent grâce aux dispositions prises par les armées impériales. Ainsi, sur les côtes impériales le long de l'Océan d'Espérance et particulièrement autour de la capitale, se dressaient les forces militaires suivantes pour tenter de détruire le plus de missiles possibles :

Volet terrestre :

Empire du Nord :

Forces présentes
  • 10 canons antiaériens mobiles lvl 1
  • 90 canons antiaériens mobiles lvl 3
  • 6 canons antiaériens mobiles lvl 4
  • 10 canons antiaériens mobiles lvl 5
  • 10 canons antiaériens mobiles lvl 7
  • 10 lance-missiles antiaériens mobiles lvl 1
  • 16 lance-missiles antiaériens mobiles lvl 3
  • 10 lance-missiles antiaériens mobiles lvl 4
  • 10 lance-missiles antiaériens mobiles lvl 5
  • 10 lance-missiles antiaériens mobiles lvl 6
  • 15 lance-missiles antiaériens mobiles lvl 8
  • 12 véhicules radars lvl 1
  • 4 véhicules radars lvl 2
  • 6 véhicules radars lvl 5
  • 10 véhicules radars lvl 8
  • 10 véhicules radars lvl 9
  • Véhicules et équipages servants requis à l'ensemble des unités susmentionnés

  • Duché de Sylva :

    Forces présentes
  • 464 soldats,
  • 8 véhicules radar de dixième génération,
  • 10 véhicules de transmission radio de dixième génération,
  • 40 lance-missiles antiaérien mobile de huitième génération,
  • 48 camions de dixième génération,
  • 10 camions citernes de dixième génération,
  • 20 véhicules légers tout-terrain (dont cinq ambulances) de onzième génération.

  • Volet naval :

    Empire du Nord :

    Forces présentes
  • 1 destroyer lvl 6
  • 1 frégate lvl 8
  • 3 frégates lvl 6
  • 2 frégates lvl 1
  • Équipages servants requis

  • Volet aérien :

    Concernant le volet aérien, les avions présents près de la capitale ont reçu ordres de décoller au cas où les bases militaires étaient visée et de reculer vers les terres. Seuls les avions suivants sont utilisés dans la lutte contre les missiles balistiques.

    Empire du Nord :

    Forces présentes
  • 1 AWACS lvl 5
  • 1 avion de guerre électronique lvl 1
  • Équipages servants requis
  • 5745
    La bonne parole de ces excellences

    Mesures de couverture anti-aérienne du territoire teylais



    Les débats de ces excellences dans les gradins du Sénat avait fait grand bruit. Allait-on mettre au service d'une nation étrangère les moyens militaires de la cité velsnienne ? Le tout gratuitement et sans contrepartie officielle ? Ce n'était pas là un fait inédit, mais c'était une décision assez rare pour être soulignée. Depuis des décennies, les gouvernements communaux successifs avaient adopté une approche simple en terme d'ingérences dans des conflits qui, de prime abord, ne regardent pas la cité: "si ce n'est pas ma guerre, ce n'est pas mon combat". Jusqu'à aujourd'hui, ce mantra avait été respecté, avec quelques exceptions. Les interventions velsniennes, jusqu'alors, ne concernaient que des pays ayant signé des accords concrets avec, qui impliquaient le plus souvent des intérêts économiques ou stratégiques. Bien entendu, o pourrait dire exactement la même chose de la décision prise suite à la lettre ouverte du gouvernement teylais: ce ne serait là qu'un prêté pour un rendu...mais dans le cas présent, aucun accord officiel n'avait été conclu allant dans ce sens. Alors oui, on pouvait prendre en compte le désir d'améliorer des relations qui ont parfois pu être en dents de scie, mais même en prenant cette donnée en compte, la réponse du gouvernement communal paraissait être celle d'une rupture géopolitique qui faisait du bruit dans les canaux.

    Pourquoi donc risquer tant pour si peu ? C'était là une question que posait depuis, régulièrement, l'opposition sénatoriale: eurycommunistes, réactionnaires, isolationnistes... à ce sujet. Pourquoi s'y intéresser ? Il ne fallait pas chercher loin pour voir en cette prise de position le retour éternel de la problématique marchande. En premier lieu parce Teyla était un marché attractif avec lequel les interactions entre les deux pays étaient nombreuses. Il en allait de même à l'annonce de l'attaque sur l'Empire du Nord, que les velsniens considéraient comme l'une des plaques tournantes du commerce aleucien. Sur ce point, si l'appel a l'aide eut été venir de Tanska, il ne fait aucun doute que le gouvernement communal aurait eu moins à défendre, et moins à gagner.

    La décision était donc prise: pour la première fois depuis 2014, des éléments de la Grande Tribune militaire de la plaine velsnienne, le corps d'armée en charge de la défense de la métropole, allait prendre part à une véritable opération. Si ce ne serait qu'une mobilisation toute mineure et relative, le Sénat avait bel et bien effectué la levée préventive de 2 000 soldats, principalement affectés dans des corps dédiés à la défense anti-aérienne, et avait commencé à amasser ces troupes sur le territoire de la cité de droit fortunéen de Saliera, non loin de la frontière sud du pays. Aux 1 000 citoyens de Saliera qui resteraient en état d'alerte à la frontière, et dont la mission probable en cas d'attaque serait du ressort du soutien humanitaire en cas de catastrophe majeure, venaient s'ajouter 1 000 gardes civiques velsniens. A la tête de ce corps, la "Tribune logistique VIII", figurait en commandement la preuve que le Sénat ne considérait pas cette opération comme un fait majeur, on affecta le Sénateur Abiate à sa charge. Si celui-ci eut été parmi ceux qui eurent débarquer sur les plages d'Umbre en 2014, c'était là son premier commandement de Tribune.

    D'ordinaire, cet homme, qui était parmi ceux qu'on qualifiait volontiers durant la guerre "d'homme de main des plus utiles", est davantage habitué à la direction d'unités moindres, comme des manipules de 500 hommes. Aussi et là encore, il pu paraître curieux de voir cet individu en si haute responsabilité...mais les surprises sont toujours expliquées lorsqu'on s'intéresse aux détails. Abiate était peut-être néophyte ce commandement, mais il n'en avait pas moins manifesté des qualités indéniables, et qui étaient valorisées dans la doctrine militaire velsnienne. Il avait fait montre d'un remarquable sans froid à la tête de sa modeste manipule durant la campagne de 2014, et d'un sens de l'initiative, couplé à une autonomie opérationnelle certaine, ce qui était utile lorsqu'on était à la tête d'un corps expéditionnaire. Enfin, et cela, c'était avant tout ses proches et ses anciens commandants qui pouvaient l'affirmer: le Sénateur Abiate n'avait pas peur "d'appuyer sur la gâchette", et d'engager le combat lorsqu'il était nécessaire. Dans le cadre d'un conflit mettant aux prises Teyla et un adversaire tel que Carnavale, qui fait fi des conventions, et dont le gouvernement ne donne pas l'impression d'éprouver la moindre "lassitude de guerre", c'était là encore une qualité qui fut prise en compte dans ce choix.

    C'est ainsi que ce petit corps d'artillerie anti-aérienne qu'est la "Tribune VIII" franchit la frontière avec le feu vert des autorités locales, afin de prendre place dans le dispositif défensif de la capitale teylaise, et vient s'insérer dans un commandement opérationnel teylais, une première depuis l'époque du mercenariat velsnien dans le "pays du salaire", dont l'âge d'or remonte au XVIème siècle. La facilité au dialogue du Sénateur Abiate aidera sûrement à la collaboration entre les deux chaînes de commandement, sur laquelle ces excellences du Sénat garderont certainement un œil attentif dans les jours qui viennent...

    En parallèle de ce déploiement anti-aérien, cette mission est également l'occasion pour le Commandement aérien de la plaine velsnienne d'opérer un "entraînement grandeur nature" face au probable bombardement de masse prévu par les autorités de Carnavale. La mise sur pied d'un escadron de 25 chasseurs pour soutenir le dispositif anti-aérien du Sénateur Abiate ne serait pas de trop dans l'éventualité d'une attaque de plusieurs centaines de missiles, dont on savait pertinemment qu'une part non négligeable était destinée à passer...

    Effectifs du corps expéditionnaire velsnien à Teyla a écrit :

    - Tribune Logistique VIII:
    . 1 000 soldats professionnels (RP: ce sont aussi des levées mais mieux entraînées) + ali11 affectés au matériel suivant:
    . 5 véhicules de transmission radio lvl10
    . 5 véhicules radar lvl10
    . 20 canons anti aériens lvl10
    . Quelques camions pour la logistique

    - Tribune Civique III de Saliera (non déployé, en réserve à la frontière teylaise)
    . 1 000 soldats réservistes avec des ali 11, affectés au matériel suivant:
    . Une vingtaine de camions de transport lvl max (réaménagés en infirmeries mobiles)
    . 5 camions citernes lvl max
    . 2 véhicules radar lvl10

    - Manipule III (escadre) du commandement aérien de la plaine velsnienne
    . 1 000 soldats professionnels + ali 11 affectés au pilotage et à la mise en opération du matériel suivant:
    . 25 chasseurs lvl 9
    . 2 avions ravitailleurs lvl9
    . 1 awacs lvl 5

    Lien: Communication officielle velsnienne, levée militaire d'urgence
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    Bientôt les journées du patrimoine !

    Profitez de l'occasion pour visiter le troisième cercle des égouts de Carnavale, dédié aux pistes de décollage des aéronefs Obéron !

    pistes souterraines

    Creusées dans les anciennes carrières de la ville, juste en dessous du deuxième cercle des égouts de la ville, les pistes de décollage Obéron forment un vertigineux dédale de galeries.

    N'oubliez pas votre lampe torche !

    Si vous avez de la chance, peut-être verrez vous un avion décoller ?
    0
    Le Petit Continent
    Revue de géopolitique en ligne - rédaction basée à Ny-Norja, Tanska.



    FAIRE LA PAIX À CARNAVALE EN 6 ÉTAPES
    avec S.E. Amir Bey il-ir Usdeli, ex-MAE azuréen

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c2/Vladimir_Putin_and_Serdar_Berdimuhamedow_%282022-06-10%29_02.jpg

    La confrontation OND-Carnavale en cours au large des Îles Saint-Marin inquiète légitimement toute la planète. Combats aériens meurtriers et tirs massifs de missiles se sont succédés en quelques heures. La publication de la Résolution 2003 du Conseil Militaire de l'organisation d'un côté, et les slogans de mobilisation « Prométhéens » de l'autre confirment à ce jour l'intention de la coalition OND et de la Principauté de Carnavale d'en découdre sur le terrain militaire, au risque de destructions colossales dont les effets nous sont encore inconnus. L'heure semble venue de la grande conflagration occidentale entre une organisation politico-militaire centrée sur la défense de la démocratie et de son hégémonie, et une entité volatile et menaçante dont la croissance ininterrompue de l'arsenal militaire inquiétait de longue date l'ensemble des acteurs internationaux. Cette « grande guerre bleue », selon l'expression d'un observateur, déclenchée par l'étincelle du bombardement d'une zone désertique d'Afarée occidentale dénoncée comme un « génocide » par les Afaréens semble mener le monde entier au bord d'un abîme dont les tréfonds demeurent insondables. Est-il trop tard pour sauver la situation ? Est-il trop tôt pour envisager la paix ? Nous en discutons aujourd'hui avec notre invité, Amir Bey il-ir Usdeli, haut fonctionnaire azuréen, diplomate et éphémère Ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel d'Azur durant l'été 2016. En retrait des fonctions officielles qu'il a occupées, notamment pendant l'éclatement de la crise en Ouwanlinda, il nous livre son analyse de la situation et les pistes qui, selon lui, permettraient un compromis de sortie de la guerre.

    Le Petit Continent : Excellence, merci d'avoir accepté de répondre à nos questions dans cette édition. Vous avez été à la tête de la diplomatie azuréenne pendant quelques mois l'année dernière, mais sur une période chargée en tensions. Vous avez donc été au premier plan, dans votre pays, dans l'appréhension de cette crise. Comment la guerre à Carnavale est-elle appréhendée en Azur et que vous inspire-t-elle ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : Merci à vous. C'est une question importante. Comme vous le savez j'ai été ministre pendant la période de renouvellement du vizirat c'est-à-dire que j'ai exercé mes fonctions avant l'introduction du gouvernement califal actuel. Mes positions sont donc personnelles. Je me dois de le rappeler. En revanche je peux synthétiser le consensus qui existe à ce sujet dans mon pays. Il est simple : d'abord, ne pas accepter la conquête de la Cramoisie par la Cramoisie. Ensuite et surtout, faire retirer les armes de destruction qui menacent notre intégrité territoriale, ça c'est le consensus global. Vous demandez aux uns, vous demandez aux autres tous tout le monde est d'accord. Pas d'armes de destruction qui pourrait nous atteindre. Pas tant que l'on a pas conditionné la situation de telle sorte qu'on n'a pas une idée raisonnable des intentions du pays Carnavale vis-à-vis de notre continent. Donc ça c'est un consensus. Et enfin troisièmement, éviter que la guerre ne se propage au-delà de sa zone actuelle c'est-à-dire au-delà du territoire carnavalais. En l'occurrence je crois que c'est un point qui fait consensus en Azur et qui distingue l'Azur des pays de l'OND comme Tanska ou le Faravan. Par exemple.

    Le Petit Continent : est-ce à dire que vous jugez les deux opérations menées par l'OND, à savoir l'opération de Noël et l'opération Dreamland, comme imprudentes ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : Je, euh, le Diwan a été très clair là-dessus, nous approuvons le recours à des actions concrètes pour éviter que Carnavale déploie en Afarée des armes de destruction, et c'est un objectif de la première opération de l'OND, avec le besoin d'articuler cette action concrète dans une perspective normative.

    Le Petit Continent : Houria Ben-el-Telja, votre successeuse aux Affaires étrangères, a notamment évoqué la nécessité de construire un droit international sur le recours à la force armée et sur les questions humanitaires.

    Amir Bey il-ir Usdeli : Oui, euh, c'est ça. Bon, vous pouvez juger si c'est réaliste en la période, mais sur le principe c'est ça. Néanmoins je voulais rajouter quelque chose. C'est que l'Azur n'a pas dit qu'il s'apprêtait à lancer une offensive sur Carnavale pour cette raison que il y a une incertitude en termes de coût de l'opération. Vous savez bien que Carnavale n'est pas connu pour faire des choses très propres et d'ailleurs nous sommes tous inquiets du jet de missiles, beaucoup de missiles, combien déjà cinq cent ? six cent ? qui a été fait contre la ville d'Estham dans l'Empire de Nord. Donc il faut faire attention avec la guerre. L'OND elle a les moyens de mener cette opération mais en Azur la question ne peut pas être répondue de la même manière.

    Le Petit Continent : Alors comment répondre aux actes de Carnavale contre plusieurs pays ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : C'est le problème. C'est le problème ! Donc il faut avancer avec pragmatisme. D'abord nous ne pouvons que prendre au sérieux les slogans de la télévision carnavalaise. Oui ils y a des menaces de détruire le monde en gros. Qu'ils en soient capables on peut en douter mais qu'ils puissent infliger des dégâts c'est indubitable. Mais il faut partir de la situation concrète. Cette situation c'est à la fois que Carnavale ne peut pas continuer à faire tout ce qu'elle fait...

    Le Petit Continent : Votre Grand Vizir a déclaré que Carnavale avait, je cite, brisé l'ordre naturel humain.

    Amir Bey il-ir Usdeli : Oui, bon. D'accord. Donc on ne peut pas fermer les yeux, on doit protéger la sécurité nationale.

    Le Petit Continent : Vous êtes en désaccord avec lui sur ce point ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : Je ne suis pas en désaccord mais j'ai disons des réticences à employer les mêmes termes que Monsieur Afaghani Pasha. Mais si vous le voulez bien je vais poursuivre. Je n'ai jamais dit qu'il fallait tolérer Carnavale et tout lui passer. Ce n'est pas réaliste, ce serait idiot. Il y a des gens qui sont pourtant prêts à le faire et ce sont des idiots. Donc il faut être ferme, et en même temps si vous voulez il faut être pragmatique et ne pas précipiter tout ça dans un chaos où on ne sait même pas ce qui va se passer après. Moi je crois que Carnavale il faut le prendre avec prudence oui une certaine prudence. Vous dites qu'ils sont fous... oui, vous dites qu'ils sont fous, vous avez le droit, moi je ne suis pas médecin, psychiatre ou quoi que ce soit, je suis diplomate donc mon métier c'est de trouver des solutions négociées. Je crois qu'il faut chercher une solution négociée.

    Le Petit Continent : C'est un point de vue que vous tenez et qui fait de vous un iconoclaste dans les cercles géopolitiques, surtout ici dans l'Organisation des Nations Démocratiques. En effet, la Résolution 2003 prévoit le recours à la force notamment pour éradiquer l'arsenal balistique carnavalais.

    Amir Bey il-ir Usdeli : Oui, j'en ai conscience, j'en ai conscience. Mais moi, je dois dire ce que je pense et je dois me préoccuper d'abord de mon pays. Pas des grandes idées internationales de Monsieur Afaghani Pasha ou d'autres. Mon pays. Que chacun s'occupe de son pays on pourra avancer. Donc mon pays j'ai déjà dit que son intérêt ce n'est pas de faire l'idiot avec la bande des idiots qui croient qu'en étant bien mignons avec Carnavale ils pourront recevoir telle ou telle gâterie. Ceux qui croient qu'on peut s'allier à Carnavale se fourrent le doigt dans les fesses. Cela j'en suis convaincu quoi qu'en disent l'OND, Afaghani ou les autres. Carnavale c'est un pays profondément indifférent au reste du monde. Pour parler sa langue il faut laisser tomber les hypothèses d'alliances et de calculs géostratégiques. Et moi je suis diplomate donc j'essaie de parler cette langue, dans l'intérêt de mon pays.

    Le Petit Continent : Comment prendre langue avec Carnavale ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : Ce n'est pas évident. C'est difficile, très difficile. Il faut bien l'avoir en tête. Mais c'est possible. Vous vous rappelez comme moi, et je sais qu'à l'OND on en est pas très fier à posteriori, mais vous vous rappelez qu'en fait on a déjà trouvé des compromis avec Carnavale. Quand il y a eu l'accident de la cathédrale Catherine à l'Empire de Nord...

    Le Petit Continent : C'était un bombardement, non un accident. On se rappelle que vous étiez alors ministre de la diplomatie azuréenne quand votre ambassadeur a fait le choix de réfuter le caractère agressif de cette frappe en invoquant, au scandale de tous les observateurs, que les dégâts occasionnés par un missile carnavalais dont la mort de l'archevêque étaient dûs à un accident... Vous regrettez cette attitude ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : Ecoutez, j'étais ministre je devais servir mon pays. Oui déjà moi j'avais vu le risque d'une guerre de haute intensité si l'OND pratiquait des représailles. Nous sommes aujourd'hui dans cette situation là. Eh bien il fallait désamorcer. Donc oui tenir une position qui permette la désescalade.

    Le Petit Continent : Au prix d'une diplomatie insincère...

    Amir Bey il-ir Usdeli : La diplomatie et la sincérité ce sont deux choses différentes. Bon. Je continue ce que je disais. Quand il y a eu cette affaire, ce problème avec la cathédrale, en fait un compromis a été trouvé entre l'Empire de Nord et le Carnavale. C'est des représailles inoffensives contre la désescalade. Donc l'OND a frappé Carnavale là où elle n'aurait pas mal, et Carnavale en a rigolé. Vous voyez la diplomatie des fois c'est moins compliqué qu'un jeu d'enfants. Là la situation elle est bien différente, donc le compromis qu'on doit trouver sera un compromis entre adultes.

    Le Petit Continent : Vous dites "le compromis qu'on doit trouver"... Si l'on veut trouver un compromis, ce n'est pas la position de l'OND jusqu'ici, ni celle de Carnavale d'ailleurs.

    Amir Bey il-ir Usdeli : Oui, mais c'est normal, au début on met la barre là. Je pense que les esprits vont un peu se refroidir, en tous cas il le faudra bien parce que sinon ça sera la ruine pour tout le monde. Et je pèse mes mots. Ne me dites pas "oui vous êtes un azuréen, vous aimez les choses tragiques". C'est vrai qu'en Azur on aime bien les histoires tragiques mais c'est surtout parce qu'on les connaît. Vous connaissez l'histoire de Candarhabad.

    Le Petit Continent : Candarhabad, c'est une ville azuréenne. Enfin c'était.

    Amir Bey il-ir Usdeli : Candarhabad était une ville de mon pays, qu'on disait à l'époque la plus belle du monde. C'était au début du Moyen Âge pour vous. Très grande, très belle ville avec des caravansérails, des jardins, des palais. A l'époque des Grandes Conquêtes, toutes les autres villes ont été assiégées, affamées, conquises sauf elle, la plus belle. Un grand général, Arslan Bey, voulait s'en emparer. Il a offert aux habitants deux choix : soit de résister et de périr, soit de vivre sans qu'aucun mal ne soit fait à leur cité, en échange de leur absolue soumission. Les habitants ont finalement choisi de se rendre. Les troupes sont entrées sans briser le moindre vase. Arslan Bey s'est installé dans le palais royal. Alors que la nuit tombait sur la ville, un enfant a insulté un soldat d'Arslan. Celui-ci s'en est plaint à son capitaine qui lui interdisait de répliquer. L'affaire a été portée devant le général. Lorsqu'il a entendu l'affaire, Arslan Bey s'est levé et a ordonné de raser la ville.

    Le Petit Continent : C'est une histoire effectivement importante dans la mémoire azuréenne.

    Amir Bey il-ir Usdeli : Les habitants ont tous été passés au fil de l'épée, des vieillards aux bébés. Il paraît que la tour de têtes coupées dépassait le Mont Argad. Candarhabad a été rayée de la surface de la Terre. Même aujourd'hui les archéologues ont peine à retrouver autre chose que du verre brisé et des pierres cuites.

    Le Petit Continent : Le sens de l'honneur azuréen ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : Vu de chez vous on aurait pris Arslan Bey pour un fou. Pourquoi raser une ville entièrement soumise ? Parce qu'un enfant a insulté un soldat ? N'importe qui aurait passé cela. Mais Arslan Bey avait exigé une soumission totale ou bien une destruction totale. La soumission n'ayant pas été totale, il a simplement honoré sa parole. C'est une histoire qui doit tous nous inspirer sur ce que les mots peuvent encore avoir comme valeur. Pourquoi je raconte cette histoire ? Pour attirer votre attention sur l'objet de notre entretien. Le dialogue avec Carnavale. Nous devons dialoguer en ayant bien conscience qu'un nouveau sac de Candarhabad est possible. Dans un sens comme dans l'autre. Nous devons nous tenir sur un fil, aucun écart n'en étant possible.

    Le Petit Continent : Et pour cela, vous avez une piste. Pourriez-vous la détailler à nos lecteurs ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : Bien sûr, je suis là pour ça. Ce que je m'apprête à dire, c'est une proposition, cela n'engage que moi qui ait l'expérience de la diplomatie, de la paix et de la guerre. Je sais que ce n'est pas la position officielle de mon gouvernement mais je suis libre, et je crois que ce ne serait faire de cadeau à personne que de taire ce qui m'apparaît comme une piste de solution dans un moment aussi crucial. Voilà. Donc maintenant que nous avons compris qu'il faut parler avec Carnavale - j'y insiste, il faut parler avec Carnavale, que nous devons parler une langue qui soit aussi claire que transparente, et que nous avons en tête toutes les préoccupations que j'ai cité sur la sécurité nationale, le besoin de retrouver un équilibre, alors nous pouvons avancer.

    Carnavale, aussi folle qu'elle puisse apparaître, ne se nourrit pas que de champignons hallucinogènes. Je crois qu'ils savent que la pente que nous dévalons à ce jour ne leur est pas plus profitable qu'à leurs adversaires. Peut-être ne tiennent-ils pas à ce que leur ville, leurs monuments et leur histoire soit réduite en cendres, ni à infliger les dégâts considérables dont ils fanfaronnent à tant de pays autour d'eux. Non, il faut faire le pari que Carnavale ne souhaite pas davantage que nous la destruction généralisée et que partant de ce constat un compromis pour éviter cette destruction vaut mieux à leurs yeux comme aux nôtres qu'un compromis dans l'extermination mutuelle. Je pèse mes mots car je sais que des Arslan Bey remplissent les conseils militaires de part et d'autre. Ce compromis d'atténuation des dégâts nous devons le bâtir. Le bâtir où ? Comment ? Sur quelles bases ?

    Je propose que nous prenions les choses les unes après les autres. D'abord interrompre tout de suite la pente de l'escalade : cessez-le-feu général. Ensuite, rassurer les uns et les autres, en leur permettant de se prémunir les uns contre les autres.

    Cela passe par plusieurs questions. Premièrement, les armes chimiques. A mes yeux comme à ceux de mon gouvernement c'est le plus grand danger ; nous devons obtenir de Carnavale qu'elle interrompe ses recherches dans ce sens et qu'à moins de détruire ses stocks, elle intègre un processus visant à faire l'inventaire des molécules en sa possession et en développer des solutions de confinement, et pourquoi pas de traitement médical, pour neutraliser dans les délais les plus bref le danger posé par ces composants chimiques.

    Deuxièmement, l'arsenal balistique. Je sais qu'Afaghani Pasha est plutôt sur la ligne de l'OND de tolérance zéro en la matière mais c'est à mon sens une position intenable dans la pratique. En toute hypothèse on n'aura pas le démantèlement de cet arsenal si on veut éviter la guerre. Il faut accepter l'idée que Carnavale conserve son arsenal. Je propose d'en limiter la portée en garantissant que Carnavale abandonne ses projets de développement de lanceurs basés à l'étranger ou dans des sous-marins. Pour cela il faudra un engagement concret de la part de Carnavale.

    Troisièmement, la dissémination. Nous savons qu'une grande part de la méfiance que s'attire Carnavale de la part de la communauté internationale vient de sa propension à proposer ses armes à la vente aux idiots qui croient pouvoir en bénéficier. Donc il faut mettre un terme au transfert d'armements par Carnavale : procéder au démantèlement de sa flotte et à l'instauration d'un embargo. Les navires quittant Carnavale devraient être contrôlés par une mission de police maritime internationale permanente.

    Vous me direz que Carnavale n'acceptera jamais ces trois points, et vous aurez raison si notre proposition s'y résume. C'est pourquoi j'en propose trois autres qui ne sont pas faciles à admettre pour nous, mais qui pourraient équilibrer la balance de notre compromis.

    Quatrièmement donc, assurer à Carnavale le droit à sa propre défense. Lui permettre d'acquérir tout le matériel strictement défensif, c'est-à-dire le matériel antiaérien, antiterrestre et antinaval dont elle aura besoin. Peut-être même qu'on trouverait des industriels mondiaux prêts à l'aider à constituer cette défense qui lui servira de garantie de sécurité. Cela est un gage majeur que ferait la communauté internationale à Carnavale.

    Cinquièmement, un second gage consisterait à accorder à Carnavale l'amnistie pour tous ses crimes. J'ai conscience que c'est un point sensible du côté de l'OND autant que de l'Afarée. Mais il faut s'y résoudre pour bâtir ce compromis. Cela signifie qu'il n'y aura aucune poursuite ni vengeance pour la destruction d'Estham ni le génocide au Pays des Trois Lunes. La situation serait considérée comme purgée. Les raisons de s'agresser mutuellement seraient lavées.

    Sixièmement, il faut là aborder la question de Cramoisie, cette colonie installée sur le Pays des Trois Lunes. En cohérence avec les points précédents il faudrait autant qu'elle soit vidée des armes offensives chimiques ou balistiques qu'elle pourrait contenir, qu'autorisée à se munir de défenses strictement défensives. Oui, j'ai conscience que mon gouvernement est en parfaite hostilité avec cette idée, mais je crois que c'est une solution de compromis. Cramoisie devra pouvoir exister sans représenter une menace et sans pouvoir être menacée. Les habitants du Pays des Trois Lunes seront autorisés à quitter le pays et à s'installer définitivement ailleurs.

    Le Petit Continent : N'est-ce pas un programme trop ambitieux ?

    Amir Bey il-ir Usdeli : J'ai conscience que ces points représentent, pour l'OND, Carnavale et les autres pays, des sacrifices importants. Mais je crois qu'il n'y a pas d'alternative raisonnable et qu'une poursuite de la guerre vers une profondeur encore plus dangereuse de la pente que nous dévalons sera bien plus coûteuse que les quelques renoncements politiques qu'exige ma proposition. Evidemment, ce n'est qu'une proposition que je lance dans le débat public. Je la résumerai donc en 6 points : (1) Neutralisation des armes chimiques de Carnavale ; (2) Limitation de la portée balistique de Carnavale ; (3) Embargo sur les transferts d'armes depuis Carnavale ; (4) Reconstruction d'une défense carnavalaise globale ; (5) Amnistie des crimes carnavalais ; (6) Neutralisation militaire mais reconnaissance politique de la Cramoisie. Sans cela, je ne sais pas bien où on ira. Vers une pandémie de peste artificielle aux conséquences démographiques effroyables ? Vers l'oblitération de Carnavale, de ses laboratoires et de ses secrets ? Vers les deux à la fois sans aucun doute ? Je crois qu'il est temps que les adultes dans la pièce fassent un choix raisonnable.

    Le Petit Continent : Ces propos sont forts mais ils n'engagent que vous. L'avenir dira si vous avez été un observateur clairvoyant du destin de l'Humanité, ou bien un penseur iconoclaste aux analyses erronées. Dans tous les cas, Excellence Amir Bey il-ir Usdeli, nous vous remercions d'avoir accordé à notre revue cet entretien riche en perspectives. Peut-être que vos propositions inédites attireront l'intérêt d'autres acteurs ? C'est une affaire à suivre.


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    Dans l'étreinte d'Asclépios...




    Navires Hopitaux

    Navires Hopitaux Fortunéens à la manoeuvre



    Comme cela fut annoncé au cours des échanges diplomatiques entre la Torre Bianca et le Ministère du dénommé Pierre Lore, chacun se devait de faire sa part et à son échelle, et en l'état si certains assumaient la charge guerrière et martiale dans cette guerre, portant les flammes et l'acier depuis les mers jusqu'aux cieux et peut être même sur terre, il convenait de ne point détourner le regard dans le même temps face à la catastrophe humanitaire qui se profilait si tout allait en continuant vers cette pente abrupte dans laquelle l'on risquait de chuter à tout moment. La Sérénissime République de Fortuna conformément à ses valeurs et ses habitudes avait offert une intervention qui sortait des sentiers battus, point d'armes ni de missiles dans toute cette histoire, ce n'était pas son rôle à cette heure et ne le serait pas dans celle à venir, aux Onédiens la charge de la bataille, aux Fortunéens la charge de la Caducée, l'objectif était clair, sans équivoque, préserver la vie et faire en sortes de limiter les pertes humaines autant que faire se pouvait, dans un camp comme dans l'autre si l'occasion s'y présentait et ce en toute impartialité, car du haut des cieux Asclépios et Dame Fortune se fichaient bien des appartenances des uns et des autres, de même que le serment de leur serviteur terrestre Hippocrate.

    Les navires hôpitaux étaient à l'image de l'idéal qu'ils incarnaient, des géants des mers, de ces paquebots et cargos réaménagés de tel manière à troquer les hangars de conteneurs ou les cabines de plaisance pour des hospices aux lignes interminables de lits capables d'accueillir blessés et souffrants. Les réserves chargés de médicaments, bandages et autres ustensiles destinées à sauver des vies, la cargaison n'était toutefois jamais trop lourde pour accomplir cette sacrée mission de préservation du vivant. Il avait toutefois fallu prendre un peu plus de temps pour se mettre en marche, renforcer la coque notamment avec des ajouts de dernières minutes, plaques et produits spéciaux de tel manière à réduire l'influence de la corrosion sur les embarcations car le premier danger n'était ni les missiles ni les bombes et encore moins les carcasses d'avions qui risquaient de s'écraser aléatoirement, mais bien la pollution des eaux qui était si intense qu'elle accentuait la rouille comme personne ne pouvait l'imaginer. Une curiosité scientifique inédite et unique au monde qui nécessitait de se préparer en conséquence car mieux valait prévenir que guérir dans ce cas ci, un énième naufrage par négligence n'aiderait personne après tout. Il y en aurait déjà bien assez lorsque les ballets aériens commenceraient pour de bons et que le ciel azuréen se draperait des rayures des appareils filant en flammes vers les eaux salés et ternes.

    Quoi qu'il en soit, les médecins et sauveteurs, encadrés exceptionnellement par des officiers de l'Armata qui supervisaient ces opérations humanitaires, attendraient leur heure, et jusqu'à ce que celle ci arrive et même après, les mastodontes servant de havre de paix pour les meurtris et les blessés demeureraient en dehors des zones d'affrontement en tant que tel, en bordure de l'opération massive en cours. C'était ainsi qu'avait été conclu ce simili de contrat, pour maintenir éclairée la conscience des uns et apaisé l'esprit des autres. La coordination et la communication étaient les maîtres mots et à ce titre les officiers de communication et opérateurs radios entraînés et parfaitement compétent siégeaient au sein des postes de commandement des vaisseaux hospices, en constante liaison avec leurs homologues Onédiens afin que tout ce beau monde agisse comme d'un seul corps et que seule demeure l'efficacité, non pas une tragédie non voulue. Il y en aurait déjà bien assez...
    9145
    OCEAN D'ESPERANCE / ESPACE AERIEN CARNAVALAIS - matinée du 16 janvier 2017
    Manoeuvres aériennes massives sur les infrastructures militaires carnavalaises.

    https://i.postimg.cc/WzDSd87t/missile-balistique1.png
    Sur un intervalle de 4 heures, près de 1250 appareils hostiles se sont installés au sein et aux abords de l'espace aérien carnavalais, entamant un engagement déséquilibré de l'ordre de 1:5.

    Le 16 janvier à 04h35 locales, de premiers échos radar se sont matérialisés sur les écrans des centres de commandement de la défense aérienne carnavalaise, tant dans les archipels que sur la péninsule métropolitaine. D'abord discrets, lointains, presque ambigus dans leur signal, ils n'ont mis que six minutes à se multiplier en une mosaïque dense, symétrique et intarissable. En vagues massives et coordonnées, plusieurs centaines d'appareils hostiles sont entrés dans l'espace aérien carnavalais, à la fin des affrontements on en dénombrera plus de 1200.

    Dépourvu en radar, dépourvu en défense antiaérienne, la défense carnavalaise tient par le décollage de l'ensemble de ses escadrilles, par chance maintenues en alerte compte tenu de la crise actuelle. Sur le visage des pilotes, il y avait un air de "on prend les mêmes et on recommence" moins de trois semaines après de précédents affrontements aériens les opposant aux forces militaires de l'OND. Pourtant en pratique, la donne semblait avoir changé. Chaque pilote carnavalais, une fois au coeur des affrontements devait se heurter à l'équivalent d'une escadrille. Pour espérer tenir l'ennemi à distance, chaque avion de combat carnavalais devait abattre 4 à 5 appareils ennemis.

    Aussi, dans l'heure frais et pourtant déjà bien lourd de cet instant matinal, la frontière aérienne carnavalaise fut pénétrée amenant des avions de chasse hostile de dernière génération au contact des chasseurs bombardiers carnavalais, de dernière génération eux aussi. D'autres avions de chasse plus obsolètes et des bombardiers étaient également présents, maintenant leur itinéraire tandis que l'armée de l'air carnavalaise avait déjà fort à faire.

    Les affrontements et duels aériens débutèrent, plongeant l'aviation carnavalaise sous des vagues successives dont elle ne parvenait à garder tête hors de l'eau, littéralement.

    Malgré tout, sous une donnée purement numérique, près de 250 appareils hostile furent abattus, contre 176 appareils carnavalais. Un étalage de perte concédé par le nivellement technologique bas d'une partie des appareils engagés par l'OND.

    MJ conflit a écrit :Duel aérien : OND, Malus -5% +10% Frappes chimiques sur Estham - "On sait pourquoi on est là", -5% échec militaire récent porté par l'aviation EdN / Sylva, -10% manœuvre aérienne complexe (>1200 aéronefs en vol sur espace aérien restreint) planifiée sous 3 semaines. Carnavale, Bonus 15%, justificatif RP possible : 10% Confiance en sa réussite militaire sur précédent affrontement aérien - "ça passe", 20% Défense de la patrie face à menace existentielle, -15% Effectifs insuffisants épuisements missiles et leurres à prévoir, engagement permanent, pas de rotation possible : ratio d'environ 1:5.

    Autres éléments :
    • La capacité de nuisance des forces de l'OND a été entièrement répartie sur l'aviation carnavalaise et son stock de missiles, réputé détruit pour partie lors des frappes sur les installations de lancements/stockage par les bombardiers stratégiques / furtifs. Rien ne justifie à ce stade la perte de complexes industriels puisque la puissance de frappe de l'OND a trouvé preneuse.
    • Compte tenu des effectifs opposés, l'armée de l'air carnavalaise n'a pas les moyens de faire des rotations et/ou de ravitailler ses avions à cours de leurres et missiles, cela se traduit par un malus qui sera progressif si les affrontements se maintiennent.
    • Le Carnavale n'a pas de lanceurs balistiques mobiles, ses tirs sont entièrement dépendants de structures fixes / bases de lancement / silos. Après avoir tiré plus de 600 missiles balistiques sur une demi-journée, l'emplacement de ses principales bases de lancement peut être raisonnablement connu des forces adverses, étant donné la présence de drones de reconnaissance, d'un RP (mineur) d'imagerie satellite.
    • La présence de bombardiers stratégiques et bombardiers furtifs permettent l'emploi de bombes orientées vers les frappes souterraines/anti bunkers.
    • L'armée de l'air carnavalaise perdra ses bonus liés à sa victoire récente au prochain arbitrage.
    • L'usure de guerre sera plus importante pour les forces carnavalaises qui n'ont pas l'opportunité de ravitailler en munitions/leurres leurs appareils, sans abandonner le front ce qui les rendrait vulnérables au sol.
    • Les avions de ligne, avions de transport hybrides n'ont pas été pris en compte car ils n'interviennent pas dans les duels aériens mais restent des cibles potentiels.
    • Les frappes sur les infrastructures de lancement et stockage carnavalais génèrent des échappées chimiques mortelles aux occupants des bases. Des pertes militaires terrestres sont comptabilisées et comprises dans le décompte des points de nuisance subis par Carnavale.
    • L'importance des duels aériens et des pertes impliquent des crashs au sein des agglomérations, la population carnavalaise est confrontée à la guerre dans sa brutalité pure.
    • Les infrastructures de lancement et de stockage balistiques sont touchés à hauteur de 75%.
    • Les aéroports et aérodromes militaires carnavalais sont touchés à hauteur de 72%
    • Les pertes sont ramenées à l'ensemble du front aérien, qu'il y ait X appareils et Y pertes sur le front archipélagique ou métropolitain est une donnée secondaire à l'arbitrage, les joueurs peuvent se mettre d'accord.


    Faravan
    Troupes engagées :
    -20 Avion de chasse niveau 10, (-6)
    -60 Avion de chasse niveau 8, (-15)
    -60 chasseur-bombardier niveau 5, (-12)
    -60 chasseur-bombardier niveau 3, (-8)
    -10 Avion d'attaque au sol niveau 10,
    -10 bombardier furtif niveau 5
    -20 avion ravitailleur niveau 1, (-2)
    -3 Avion radar Awacs niveau 5
    -3 avion de guerre électronique niveau 3, (-1)
    -20 drone de reconnaissance niveau 5
    -20 drone de reconnaissance niveau 1
    -2 avion de ligne niveau 1
    -16 Appareil de transport hybride niveau 1
    -10 Missile de croisière niveau 5, (-10)
    -15 Missile de croisière niveau 1, (-15)


    Sylva
    -24 Avion de chasse niveau 10, (-5)
    -19 Avion de chasse niveau 8, (-4)
    -2 Avion de chasse niveau 7, (-2)
    -10 Avion de chasse niveau 6, (-4)
    -5 Avion de chasse niveau 3
    -28 chasseur-bombardier niveau 8, (-6)
    -32 chasseur-bombardier niveau 6, (-14)
    -3 chasseur-bombardier niveau 4, (-3)
    -17 chasseur-bombardier niveau 3
    -10 chasseur-bombardier niveau 1
    -24 Avion d'attaque au sol niveau 10, (-10)
    -11 Avion d'attaque au sol niveau 9
    -15 Avion d'attaque au sol niveau 8
    -5 Avion d'attaque au sol niveau 6
    -5 Avion d'attaque au sol niveau 3, (-5)
    -1 bombardier stratégique niveau 1
    -5 bombardier furtif niveau 5
    -4 bombardier furtif niveau 1
    -16 avion ravitailleur niveau 9
    -10 avion ravitailleur niveau 6
    -10 avion ravitailleur niveau 3
    -2 avion ravitailleur niveau 2
    -1 Avion radar Awacs niveau 7
    -4 Avion radar Awacs niveau 6
    -1 Avion radar Awacs niveau 3
    -4 avion de guerre électronique niveau 8
    -1 avion de guerre électronique niveau 5
    -1 avion de guerre électronique niveau 1
    -2 drone de reconnaissance niveau 8
    -14 drone de reconnaissance niveau 6
    -10 drone de reconnaissance niveau 2


    Empire du Nord
    -20 Avion de chasse niveau 9, (-6)
    -10 Avion de chasse niveau 8, (-4)
    -20 Avion de chasse niveau 6, (-12)
    -20 Avion de chasse niveau 5, (-8)
    -10 Avion de chasse niveau 30
    -15 Avion de chasse niveau 20
    -5 Avion de chasse niveau 10
    -10 chasseur-bombardier niveau 4
    -10 chasseur-bombardier niveau 1, (-6)
    -10 avion d'attaque au sol niveau 5
    -10 avion d'attaque au sol niveau 2
    -10 avion d'attaque au sol niveau 1, (-7)
    -5 bombardier gunship niveau 2, (-2)
    -5 bombardier stratégique niveau 4
    -2 bombardier furtif niveau 3
    -2 bombardier furtif niveau 2

    Yukanaslavie
    -60 Avion de chasse niveau 5, (-15)
    -6 Avion de chasse niveau 4, (-3)
    -2 Avion de chasse niveau 1, (-2)

    Teyla
    -40 Avion de chasse niveau 10, (-18)
    -15 Avion de chasse niveau 7, (-7)
    -15 Avion de chasse niveau 6, (-8)
    -10 Avion de chasse niveau 4, (-6)
    -15 Avion de chasse niveau 3, (-1)
    -20 chasseur-bombardier niveau 8, (-4)
    -3 chasseur-bombardier niveau 6, (-3)
    -15 chasseur-bombardier niveau 5
    -4 chasseur-bombardier niveau 4
    -15 chasseur-bombardier niveau 3
    -10 Avion d'attaque au sol niveau 7, (-4)
    -10 avion ravitailleur niveau 7
    -2 avion ravitailleur niveau 4, (-1)
    -1 Avion radar Awacs niveau 5
    -2 avion de guerre électronique niveau 8


    Caratrad
    -12 Avion de chasse niveau 6, (-4)
    -12 Avion de chasse niveau 5
    -12 chasseur-bombardier niveau 5, (-3)
    -12 chasseur-bombardier niveau 4, (-4)
    -12 chasseur-bombardier niveau 2
    -12 chasseur-bombardier niveau 1
    -12 avion d'attaque au sol niveau 1
    -12 bombardier furtif niveau 1
    -6 avion ravitailleur niveau 4
    -1 avion radar AWACS niveau 3
    -1 avion de guerre électronique niveau 1
    -12 drone de reconnaissance niveau 1
    -4 Missile de croisière niveau 8, (-4)
    -17 Missile de croisière niveau 7, (-17)
    -3 Missile de croisière niveau 4, (-3)


    Tanska
    -12 avion de chasse niveau 10, (-5)
    -12 avion de chasse niveau 7, (-3)
    -12 avion de chasse niveau 6, (-3)
    -12 avion de chasse niveau 5
    -16 chasseur-bombardier niveau 6, (-4)
    -16 chasseur-bombardier niveau 5
    -12 avion d'attaque au sol niveau 1
    -3 bombardier stratégique niveau 8
    -3 bombardier stratégique niveau 4,
    -3 bombardier furtif niveau 3
    -2 avion ravitailleur niveau 9
    -3 avion ravitailleur niveau 7
    -1 Avion radar Awacs niveau 7
    -1 Avion radar Awacs niveau 4
    -3 avion de guerre électronique niveau 8, (-1)
    -20 Missile de croisière niveau 9, (-10)
    -9 Missile de croisière niveau 7, (-9)
    -8 Missile de croisière niveau 6, (-4)



    Carnavale
    Troupes engagées:
    -7 Avion de chasse niveau 10, (-5)
    -5 Avion de chasse niveau 5, (-5)
    -2 Avion de chasse niveau 4, (-2)
    -3 Avion de chasse niveau 3, (-3)
    -67 chasseur-bombardier niveau 8, (-40)
    -65 chasseur-bombardier niveau 4, (-37)
    -30 chasseur-bombardier niveau 2, (-28)
    -25 chasseur-bombardier niveau 1, (-23)
    -2 avion ravitailleur niveau 5, (-2)
    -1 avion ravitailleur niveau 3, (-1)
    -2 Avion radar Awacs niveau 8, (-1)
    -4 Avion radar Awacs niveau 1, (-3)
    -7 avion de guerre électronique niveau 8, (-5)
    -3 avion de guerre électronique niveau 6, (-2)
    -1 avion de guerre électronique niveau 2, (-1)
    -3 avion de guerre électronique niveau 1, (-3)
    -15 drone de reconnaissance niveau 8, (-15)
    - 451 Missile balistique niveau 8, (-309)
    - 2 Missile balistique niveau 4
    - 10 Missile balistique niveau 2
    - 12 Missile balistique niveau 1
    Forces terrestres impactées :
    -200 armes légères d'infanterie niveau 11, (-200)
    -200 soldats professionnels (-200).

    Pertes civiles carnavalaises 90% concernent la capitale métropolitaine:
      -1870 morts sous les frappes
      -1730 civils morts par les agents chimiques libérés lors des frappes antibunker : on parle de 309 charges chimiques.
    Contrairement à Estham, les agents chimiques ont été libérés dans les stocks d'armement souterrains, limitant les pertes civiles, là où le VX carnavalais a été libéré dans les airs à Estham.



    * les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

    PERTES DECOMPTEES
    3170
    Welcome to the Carnavale !
    Quelle stratégie pour la Principauté ?

    Alors que l'OND s'élance, le déploiement depuis plusieurs pays du monde de ses porte-avions et de la flotte qui les accompagne a été repéré largement en amont du golfe grâce à l'imagerie satellite, ce qui laisse le temps à Carnavale de voir venir l'offensive et de se préparer.
    Carnavale est consciente qu'en terme de force brute elle ne peut rivaliser avec l'OND, elle sait également que si sa puissance balistique est détruite elle n'aura pas de leviers de négociation.

    Son but est donc de tanker l'attaque de l'OND grâce à son complexe urbain pour jouer sur l'attrition et le coût faramineux de la guerre tout en faisant planer la possibilité d'une contre-attaque chimique. Si l'OND n'arrive pas à prendre l'avantage et détruire le stock balistique carnavalais dès les premiers affrontements, alors la Principauté pourra repousser l'offensive en faisant planer la menace de la vitrification de plusieurs villes.

    Stratégie :

    - déploiement d'une fumée dense dégagée grâce à une alternative non toxique à l'acide chlorosulfonique (provoque un brouillard persistant sur une vaste zone)
    - les missiles qui se trouvent dans les silos sont rentrés sous terres pour éviter les bombardements stratégiques
    - les lanceurs de missiles mobiles sont dans des hangars ou dans des bases souterraines, la fumée empêche de distinguer un lanceur d'un camion classique dans un garage. Ces hangars et garages se trouvent d'ailleurs au cœur de la ville, dans des quartiers densément peuplés
    - les avions électroniques de Carnavale brouillent les systèmes radars de l'OND
    - l'aviation de guerre de Carnavale ne se précipite pas frontalement contre l'OND : elle reste dans les aérodromes souterrains dont les entrées et sorties sont dissimulées par la brume et le brouillage électronique : elle décolle par petites escadrilles pour harceler l'aviation de l'OND qui pilote à vue et provoquer davantage de chaos en plus de l'attrition contre l'aviation ennemi qui ne peut pas déployer 1 000 appareils d'un seul coup. Les combats sont donc plus équilibrés qu'un simple rapport de force brut.

    Carnavale devient ainsi rapidement illisible : les infrastructures militaires sont indistinguables des infrastructures civiles et la ville est saturée de buildings, de quartiers construits sur plusieurs niveaux, de ruines et de bidonvilles. L'OND se retrouve à devoir bombarder à l'aveugle, faute de cible clairement identifiées. Les bombardiers touchent majoritairement des infrastructures civiles puisque les complexes militaires et industriels se trouvent en dessous, ce qui limite l'impact des bombardements sur l'atlas mais cause beaucoup de morts civils. Les buildings et les couches urbaines fonctionnent comme une carapace naturelle qui empêche de cibler spécifiquement le complexe militaro-industriel carnavalais.

    Proposition d'arbitrage RP basé sur les propositions faites à l'Empire du Nord :

    Les usines civiles qui matérialisent la densité urbaines de Carnavale tankent la majeure partie des dégâts infligés par l'OND.
    Les destructions sont pondérées comme discuté sur discord pour valoriser la puissance des MB par rapport au bombardement de l'aviation qui, elle, n'est pas à usage unique.
    Le complexe militaro-industriel et le stock balistique qui se trouvent majoritairement sous la ville sont plus faiblement impactés par l'attaque.
    Les lanceurs mobiles permettent une riposte balistique qui n'est toutefois pas à sa pleine puissance, pour retrouver la possibilité d'envoyer tout son stock, Carnavale devra justifier d'un RP de déblaiement des silos touchés (et donc d'une trêve).

    Carnavale s'engage dans un RP de restructuration intérieure en raison des destructions causées par l'OND qui provoquent le chaos.
    1870
    3ème cercle des égouts – Bunker Obéron

    Albernest Brulot
    Le clan Obéron s’était massivement suicidé, pensant emporter avec lui le reste de Carnavale dans l’accomplissement de ses prophéties millénaristes. Pas de bol, on commençait à le comprendre, les Dalyoha leur avaient fait à l’envers et avaient profité du chaos pour liquider le reste de la noblesse, mais sans larguer les produits chimiques assassins sur la cité noire.
    Parmi les premiers surpris, leurs propres milices, qui s’attendaient à combattre Lucifer, se retrouvaient à devoir composer avec un adversaire beaucoup plus médiocre : l’OND.

    Albernest Brulot, commandant en chef des milices Obéron, avait été élu à main levé Secrétaire Général du syndicat autonome de la dissuasion balistique et biologique, une institution improvisée pour veiller sur l’héritage des Obéron et la grosse centaine de missiles balistiques chargés qui n’attendaient que d’être tirés.

    On avait l’embarras du choix. Certains plaidaient pour raser Teyla de la carte – malgré la non-livraison de l’agent Prométhée, le SAD BB possédait assez de charges de SABAT III pour faire un demi-million de morts supplémentaires – mais Albernest Brulot était d’un avis différent.

    - Toute notre vie nous avons travaillé au service de la mort, je ne dis pas que tout cela était vain, je dis qu’il est temps de sauver des gens.

    Personne ne s’y opposa et pour une fois, les Carnavalais semblaient heureux de jouer les good guys.

    - L’OND veut nos missiles et bombarde Carnavale pour ça, les victimes se comptent en milliers. On va faire d’une pierre deux coups : mettre fin à leur offensive et leur couper l’herbe sous le pied, vous êtes avec moi les gars ?

    - Ouais !!!

    C’était beau, la mécanique Obéron, c’était bien rôdé. Le sentiment patriotique est une drogue tout aussi efficace que les molécules de synthèses qui s’agitent dans le cerveau des pilotes. Avec entrains les lanceurs changent de cible. Les radars trans-horizons s’ajustent. Les cibles sont confirmées.

    - Coupez leur la retraite ! Cette offensive se termine maintenant !

    Carnavale tire ce qui lui reste de missiles balistiques sur les aérodromes Teylais pour détruire les pistes et abattre l'appareil logistique de l'OND en empêchant le gros des rotations des avions.
    1440
    SAD BB
    Tandis que les tirs de missiles saturent le ciel, les milices Castelage alliées aux forces du Lion de Dieu et à celles de Commissariat Central tentent de canaliser la population innombrable de Carnavale. Forte de l'élimination de la noblesse et de la concentration des forces Dalyoha vers les jardins botaniques, Améthyste Castelage avait le champ libre pour exercer son autorité sur la ville.

    Elle s'était entretenue rapidement avec Philippe Géminéon, directeur de Grand Hôpital et dernière autorité restant à Bourg-Léon en l'absence de nouvelles du clan Dalyoha, pour mettre en place le secours aux victimes et la protection des populations civiles. Grand Hôpital ne manquait pas de ressources médicales, mais l'isolement de l'île de Bourg-Léon rendait la logistique complexe pour les équipes de soignants et l'accueil des blessés.

    Améthyste Castelage avait donc fait le choix courageux de réclamer l'intervention humanitaire des Kah-Tanais. Le Grand Kah avait quelque chose de familier aux Carnavalais qui cohabitaient avec ses bases militaires depuis une décennie, mais également pour les Castelage, maîtres de la Banque, qui avaient dû composer avec les places boursières kah-tanaises comme l'un de leurs concurrents dans le paysage économique mondial.

    Depuis les hauteurs, les Castelage redirigeaient la population vers les plages et le port de Carnavale où des petits navires médicaux faisaient la navette avec Bourg-Léon. Il y avait assez de monde pour provoquer de sanglantes émeutes si nécessaire grâce à la présence des Lion de Dieu, mais l'urgence humanitaire et la protection des médecins justifiait de laisser une armée étrangère poser provisoirement le pied sur place.
    8803
    Musique d’ambiance pour l’action

    Le 16 janvier, Carnavale lance une attaque balistique de la dernière chance contre les pistes des plateformes aéronautiques teylaises. Les aérodromes qui soutiennent l’effort logistique de la campagne aérienne menée par l’Organisation des Nations Démocratiques sont ciblées en priorité. L’attaque vise à perturber la composante logistique qui ravitaille les aéronefs prenant part à l’offensive au-dessus de Carnavale et ainsi donner du répit à la principauté.

    La situation initiale :

    Sur l’arsenal balistique carnavalais, seuls 150 missiles de dernière génération et une poignée d’autres plus anciens n’ont pas encore été détruits et sont donc destinés à être lancés contre Teyla. Par ailleurs, une majorité significative des pas de tirs et silos de la principauté ont été détruits au cours de l’opération Dreamland. En effet, Carnavale ne dispose aujourd’hui plus que de 25 pas de tirs disposant d’une capacité de lancement d’un missile par heure.

    Le ciel de la principauté est toujours occupé par les forces aériennes de l’Organisation des Nations Démocratiques qui continuent d’opérer dans la région avec un ordre de bataille similaire à celui engagé lors de l’opération Dreamland, les pertes subies lors de cette dernière en moins.

    Déroulé :

    L’aviation onédienne, qui opère toujours dans l’espace aérien de la principauté, continue sa recherche pour les infrastructures balistiques qui n’auraient pas encore été détruites. Une certaine urgence se fait ressentir par les équipages des avions qui contribuent à cette mission. En effet, la destruction de l’arsenal balistique carnavalais fait partie des grands objectifs prioritaires de l’offensive. De plus, une riposte balistique est attendue à tout moment contre les pays de l’Organisation des Nations Démocratiques. Il est en effet suspecté que la principauté cherchera à faire usage de ses missiles avant qu’ils ne puissent tous être détruits.

    Alors que la recherche pour les activités balistiques au sol se poursuit et que l'harcèlement des mouvements militaires continue, les premiers tirs sont très rapidement détectés. La présence des drones, des avions de détection aéroportés et des différents radars de l’OND présents dans la zone en plus de la forte concentration d’aéronefs alliés permet d’identifier le lancement de missiles balistiques. Les sites depuis lesquels les missiles ont été tirés sont eux aussi rapidement détectés. Le spectacle pyrotechnique d’un engin balistique au décollage en plus de la trace thermique significative laissée par un tel événement étant difficile à manquer.

    Très vite, l’alerte prévenant d’une attaque balistique actuellement en cours est diffusée à tous les éléments de l’alliance. Simultanément, les ordinateurs des différents postes de commandement s'efforcent de calculer au mieux la trajectoire des missiles pour prévoir le plus précisément possible leur point d’impact.

    Dans le même temps, les chasseurs de supériorité aérienne qui évoluent à proximité des engins balistiques au décollage sont ordonnés de converger vers eux. La mission des chasseurs est de procéder à leur interception lors de la phase de propulsion. Il s’agit en effet d’une étape dans le vol du missile au cours duquel ce dernier est relativement vulnérable. Le panache incandescent s'échappant des tuyères est une signature visuelle importante qui permet non seulement de repérer facilement le missile mais en plus qui permet aux missiles infrarouges de se verrouiller dessus. Lors de la phase de propulsion, l’engin balistique se retrouve également en pleine accélération, sa vitesse est donc initialement relativement lente. Les pilotes de chasse volant au-dessus de Carnavale avaient été formés à la possibilité de la destruction d’un missile balistique en plein vol. Bien que la fenêtre d’interception soit relativement courte, la petite taille du territoire carnavalais et la densité des avions de chasse présents rendait en effet cette possibilité crédible. La mission d’intercepter des missiles au décollage figurait en effet dans les ordres transmis lors de l’opération Dreamland et les pilotes s’y étaient donc préparés. Aujourd’hui est venu le moment d’appliquer en conditions réelles ce pourquoi ils s’étaient préparés.

    A environ 1500 kilomètres de là, les systèmes de défense anti-balistiques présents sur le sol teylais sont placés en alerte maximale. Depuis déjà l’attaque contre Estham, les opérateurs défendant l’espace aérien de Teyla avaient rehaussé leur niveau de vigilance et se tenaient prêts à intercepter une attaque du genre de celle qui a dévasté la capitale de l’Empire du Nord. Simulation après simulation, les procédures s’étaient améliorées et fluidifiées. Pour stimuler l'entraînement des troupes, un concours local avait été mis en place pour récompenser les équipages qui arriveraient à intercepter les missiles adverses le plus rapidement possible. Les défenses sont donc bien préparées et tous anticipent le moment où leurs missiles s’élanceront dans le ciel du royaume pour le défendre de l’agression carnavalaise. Après avoir reçu l’alerte émise depuis le ciel de Carnavale, les puissants radars des batteries de défense anti-balistique s’allument et cherchent le ciel en quête des missiles qui se déplacent vers eux à des vitesses hypersoniques. Alors que les calculateurs affinent les cibles probables, les objets hostiles sont affectés aux différentes batteries les plus à même de les intercepter. L’attaque est moins importante que prévue, les opérateurs de défense aérienne auront le luxe d’attribuer plusieurs missiles intercepteurs pour chaque véhicule balistique afin de maximiser les chances de destruction. La trajectoire hautement elliptique que devront emprunter les missiles intercontinentaux du fait de la faible distance entre Carnavale et Teyla facilitera leur ciblage; chaque seconde devra néanmoins compter.

    Après diffusion de l'alerte et affinage des points d'impact, le personnel des bases aériennes visées reçoit l'ordre de se réfugier dans les abris anti-raid aériens. A la suite de l'attaque sur Estham, les procédures de lutte contre les agents biologiques et chimiques ont également été renforcées. Les bases ciblées par l'attaque carnavalaise abritent des aéronefs ravitailleurs de l'alliance. Heureusement, le tempo élevé des opérations aériennes fait que la majorité d'entre eux est en mission quelque part entre Teyla et Carnavale. Pour ceux qui sont encore au sol et qui sont prêts au décollage, l'ordre est donné d'évacuer les bases aériennes. Pour les autres, les équipages devront simplement s'abriter. Les services de secours se tiennent prêts à intervenir et des équipes du génie sont disponibles pour leur prêter main forte et déblayer d'éventuels décombres. Dans le cas où les pistes seraient endommagées, c'est également le génie qui interviendra pour les réparer au plus vite. Il s'agit d'une tâche qu'ils maîtrisent et qu'ils peuvent accomplir dans des délais réduits.

    Du côté de Carnavale, la suite immédiate des tirs de la première salve de missiles balistiques se concrétise également par le dévoilement des dernières infrastructures balistiques qui n’avaient pas encore été ciblées. Ces dernières sont révélées à tous et deviennent immédiatement la priorité des avions de frappe présents sur zone. Chasseurs bombardiers, avions d’attaque au sol, bombardiers stratégiques et bombardiers furtifs convergent vers ces sites à détruire en priorité. Il s’agit d’une part de neutraliser ces sites et par la même occasion empêcher qu’ils soient utilisés pour tirer davantage de salves. Un travail d’analyse est également lancé par les avions de surveillance, dont les nombreux drones qui orbitent sans relâche dans le ciel carnavalais. Leur objectif est d’identifier l’ensemble des infrastructures soutenant la mise en œuvre de ces missiles. Les voies de communication, les lieux de stockage, les garnisons et autres infrastructures sont également marquées pour être détruites par les bombes de l’alliance.

    récapitulatif a écrit :Phase 1 : interception des missiles au décollage par les chasseurs sur zone ;

    Phase 2 : interception des missiles en phase terminale par la DCA teylaise ;

    Phase 3 : recherche et destruction des infrastructures balistiques restantes et impliquées dans l’attaque.

    Ordre de bataille :
    Les aéronefs mis en œuvre pour l’opération Dreamland sont utilisés lors de cette action.

    DCA présente sur le sol telyais :
    Teyla :
    • 20 SAM de niveau 2 - prêté par l'Hotsaline
    • 14 SAM de niveau 5
    • 50 SAM de niveau 7
    • 84 SAM de niveau 8
    • 30 SAM de niveau 9
    Sylva :
    • 20 SAM de niveau 5

    RADAR & TRANSMISSIONS :
    Teyla :
    • 11 Véhicules de transmission radio de niveau 6
    • 94 véhicules de transmission radio de niveau 10
    • 25 véhicules radar de niveau 5
    • 15 véhicules radar de niveau 10
    Sylva :
    • 5 véhicules de transmission radio de niveau 10
    • 4 véhicules radar de niveau 10

    Ces systèmes sont répartis en batterie qui protègent les sites à haute valeur ajoutée dans le territoire teylais. Capitale, villes principales, bases aériennes et aéroports sont défendus.

    Pour référence, l'efficacité d’un système antibalistique se mesure en emprunte défendue au sol. Les meilleurs systèmes peuvent défendre un rayon de plusieurs milliers de kilomètres. Les systèmes tels que le THAAD défendent une empreinte de quelques centaines de kilomètres de diamètre. Un système moins sophistiqué se contera de défendre une petite empreinte comparable à la superficie d’une ville ou d’une plateforme aéronautique.

    proposition d’atouts a écrit :
    • Motivés, les militaires de l’alliance ont vu les conséquences d’une attaque balistique carnavalaise et veulent empêcher que cela se reproduise.

    • Entraînés, les opérateurs sont compétents et s’exercent régulièrement, ils disposent des retours d’expérience de l’attaque contre Estham.

    • Préparés, l’alerte avancée a permis de prévenir les forces et d’organiser la défense. Auparavant, les forces étaient prévenues qu’une attaque carnavalaise pourrait survenir prochainement.

    • Attaque limitée, les capacités d’interception excédent fortement le nombre de menaces à détruire. Plusieurs intercepteurs peuvent être dirigées vers une même cible pour garantir la destruction

    Sources : - Décret sur les mesures de préparation face à la menace chimique. Ici
    Discours récapitulant lesdits mesures. Ici
    3799
    FRAPPES CARNAVALAISES EN TEYLA - matinée du 17 janvier 2017
    Frappes carnavalaises sur les installations militaires aéroportuaires teylaises.

    https://i.postimg.cc/mgHM8zxB/a-rodrome.png
    Tirs de missiles balistiques au départ de l'archipel carnavalaise vers le territoire teylais.


    24 heures après l'attaque aérienne massive de l'OND, en Carnavale métropolitaine et archipélagique, le commandement carnavalais réorganisé organise des tirs balistiques de riposte sur des installations militaires teylaises, endommageant plusieurs appareils et partie de l'infrastructures.

    Mentions spéciales du MJ conflit a écrit : 25 pas de tirs balistiques carnavalais, tous localisés dans l'archipel. Qu'ils soient statiques ou mobiles n'a aucune incidence, la détection des pas de tir par les unités aériennes de l'OND dans le ciel carnavalais est soumise au dé.

    1ère salve de missiles balistiques : 25 missiles balistiques niveau 8 ciblant des aéroports et aérodromes teylais.

    Evoqué avec la modération, la nécessité de désormais intégrer le nombre de missiles balistiques pour accentuer les effets d'une saturation. L'usage des missiles balistiques en étant encore à ses balbutiements sur Geokratos, tous les arbitrages précédents restent basés sur le calcul précédent. Interprétez ça comme une maitrise progressive des frappes et des lacunes passées dans le guidage des missiles.

    L'interception des missiles balistiques carnavalais :
    • Interception théorique = 1462 [score AA] + (165[score radar] x 1 [tech. Radar]) / 20 000[score MB] * 1 [tech missile] = 1627/20 000 = 0,08 (plafonné à 1) soit 8%
    • Interception réelle (superficie à défendre) = 198 AA + 44 radars mobiles - 25 MB = 217 x 200km² = 43 400 km² + (bonus maitr. Tech. Radar en défense) 100 000 km² = 143 400 km² / 226589 km² = 0,63 soit 63% du territoire couvert
    • Superficie à couvrir = 226 589 km² soit 0,08+0,63/2 = 0,35 = 35% de chance d’interception

    Le calcul des interceptions pourra s'affiner dans le temps au gré des difficultés rencontrées/soulevées. Au 13/08/2025, c'est celui-ci, une modification ultérieure n'engage en rien les précédents arbitrages. *

    Rapport de force MB vs LMAA & radarshttps://i.postimg.cc/7YTdM9L6/d-tail-MB.png
    Interception de 7 missiles balistiques sur 25 = 18 frappes réussies (score égal ou inférieur à 35).
    • 60% des dommages réservés aux appareils présents dans les hangars et sur les pistes (11 missiles balistiques lvl8), les aéronefs les plus modernes ont été privilégiés car ce sont logiquement ceux les plus présents sur les pistes pour l'engagement opérationnel.
    • 40% des dommages réservés aux infrastructures militaires soit 3 aérodromes/bases aériennes endommagés (7 missiles balistiques lvl8)

    • Tout ou partie des bases aériennes françaises sont indiquées sur wikipédia, pas de soucis à localiser (la majorité) des bases aériennes teylaises indépendamment d'une opération.
    • Parler de 8 (grandes) bases aériennes opérationnelles en Teyla me semble correct, en l'absence d'indications supplémentaires, trois d'entre elles ne peuvent plus conduire d'opérations, une quatrième a vu ses activités réduites suite à des frappes sur la tour de contrôle et/ou le dépôt de carburant enfoui et/ou certaines pistes principales. Les activités aériennes à venir seront malusées à -20%.

    La présence d'avions de l'OND dans le ciel carnavalais au moment des tirs peut favoriser la détection des sites de lancement:
    • 1ère salve, 1 chance sur 8 de localiser le pas de tir carnavalais,
    • si 2ème salve, 1 chance sur 4 de localiser le pas de tir carnavalais,
    • si 3ème salve, 1 chance sur 2 de localiser le pas de tir carnavalais,

    5 pas de tir sur 25, localisés par l'aviation OND dans l'archipel.
    Emplacementshttps://i.postimg.cc/T3hTwLmr/pas-de-tir.png


    Teyla
    -22 Avion de chasse niveau 10, (-6)
    -8 Avion de chasse niveau 7,
    -7 Avion de chasse niveau 6,
    -4 Avion de chasse niveau 4,
    -14 Avion de chasse niveau 3,
    -16 chasseur-bombardier niveau 8, (-5)
    -15 chasseur-bombardier niveau 5
    -4 chasseur-bombardier niveau 4
    -15 chasseur-bombardier niveau 3
    -6 Avion d'attaque au sol niveau 7,
    -10 avion ravitailleur niveau 7
    -1 avion ravitailleur niveau 4,
    -1 Avion radar Awacs niveau 5
    -2 avion de guerre électronique niveau 8
    - 107 industries militaires (-3), ces usines ont logiquement été construites pour 5000 points chacune) les proposer à la reconstruction pour 3000 points chacune me semble correct.


    Carnavale
    Troupes engagées:
    - 25 Missile balistique niveau 8, (-25)




    * les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

    PERTES DECOMPTEES

    18576
    … le Mercredi des Cendres



    « L’an six cent de la vie de Noé, le deuxième mois, le dix-septième jour du mois, ce jour-là, les réservoirs du grand abîme se fendirent ; les vannes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits. »
    Gn, 7, 11-12




    Musique d’ambiance pour l’action





    Opération Downpour

    patch et logo pour l’opération downpour


    Après avoir génocidé 2 millions d'innocents à Estham ainsi que les natifs du peuple de Kabalie, la Principauté de Carnavale subit son premier revers. À la suite de l’opération Dreamland, les forces armées onédiennes ont pris le contrôle du ciel carnavalais. Cette première étape, indispensable à la suite de la campagne militaire, ouvre la voie à une présence aérienne persistante pour la coalition. La première bataille a été gagnée, l'Organisation des Nations Démocratiques se positionne maintenant pour gagner la guerre.

    1. Les forces

    Les armées de l’air et les aéronavales du Faravan, de Sylva, de L’Empire du Nord, de la Yukanaslavie, de Teyla, du Caratrad et de Tanska poursuivent leur mission sous la bannière de l’Organisation des Nations Démocratiques :
    • Plusieures centaines de chasseurs de supériorité aérienne ;
    • plusieures centaines de chasseurs bombardiers ;
    • une centaine d’avions d’attaque au sol ;
    • une dizaine de bombardiers stratégiques ;
    • plusieures dizaines de bombardiers furtifs ;
    • une centaine ravitailleurs en vol ;
    • une dizaine d’avions de détection avancée ;
    • une dizaine d’avions de guerre électronique ;
    • une centaine de drones ;

    Et d’autres.

    C’est plus d’un millier d’appareils de combat et plusieurs centaines d’aéronefs de soutien qui continuent d’opérer conjointement dans la plus grande campagne aérienne de l’histoire.


    2. Les renseignements

    Depuis l’opération Dreamland, un Battle Damage Assessment (BDA) a été effectué sur l’état des forces et infrastructures de la Principauté de Carnavale. Cette évaluation a été permise grâce à l’observation persistante menée par les drones, aux rapports remis par les pilotes et également grâce aux autres moyens de renseignement de l’alliance, notamment les satellites et les moyens de guerre électronique. Les boules optroniques modernes contribuent à la surveillance du territoire carnavalais en étant aisément capable d’y voir de nuit et en conditions visuelles dégradées (brouillard par exemple). Les radars à synthèse d’ouverture, qu’ils soient satellitaires ou embarqués sur des aéronefs, produisent un résultat similaire. Certains radars multifonctions embarqués sur chasseurs modernes proposent même un mode de cartographie haute résolution des cibles au sol. Tout cela fait qu’à ce stade, les forces de l’OND disposent d’une vision relativement complète de la menace restante et des faiblesses à exploiter. Notamment, les capacités de détection de la Principauté ont été sérieusement dégradées avec la perte de moyens de détection aéroportés et avec le ciblage des radars au sol. L’aviation carnavalaise est donc essentiellement aveugle à la situation aérienne au-dessus de son territoire. De même que la capacité de coordination des opérations aériennes ennemies sera fortement détériorée. La destruction des pistes et des infrastructures aéronautiques déjà opérée grâce aux frappes précédentes est prévue d’handicaper la possibilité pour Carnavale de mettre en œuvre les restes de son aviation encore non détruite.

    Le reste des infrastructures a été identifié et les données de ciblage ont été transmises aux unités opérationnelles. Les infrastructures balistiques sont relativement aisées à trouver, les silos en particulier avec leurs empreintes au sol si caractéristiques. De proche en proche, les zones de stockage le sont également, de même qu’un travail d’investigation a pu être mené à partir des imageries de drones et satellites pour tracer les mouvements des missiles balistiques à partir des séquences de tir précédentes. Ces données ont pu être recoupées par le travail de renseignement électronique qui a pu mettre en évidence les différentes communications, caractéristiques des zones de garnison pour les unités des missiles balistiques. Enfin, à l'ère des réseaux sociaux, les sources ouvertes abondent et permettent de recouper, identifier ou orienter la recherche là où les renseignements plus traditionnels auraient éventuellement manqué une information.

    D’une façon très similaire, les usines, qu’elles soient en surface ou souterraines, sont faciles à identifier. Ce genre d’infrastructure possède des caractéristiques propres qui permettent aisément de rechercher leur localisation et de déterminer leur fonction. Par exemple, une usine nécessite généralement une grande surface pour exercer son activité. De même que les activités de manufacture sont très demandeuses en électricité, l’analyse d’un réseau électrique et le repérage de certaines connexions hautes tensions permettent de mettre en évidence une industrie lourde. L’activité industrielle se distingue également par une connexion singulière au réseau d’infrastructures de transport, l’usine nécessite ainsi de grandes quantités de matériaux qui doivent y être acheminés tandis que les produits transformés doivent eux aussi être embarqués puis délivrés ailleurs. Voies de chemin de fer, infrastructures routières, ports et autres sont autant d’indicateurs propres aux usines qui permettent leur identification.

    Nous rappellerons les facteurs déjà évoqués lors de l’opération Dreamland, qui restent néanmoins d’actualité : L’emploi des technologies d’observation spatiale permettent de connaître et de surveiller la position des unités aériennes carnavalaises, de leurs infrastructures de commandement, de communication, de leurs silos à missiles balistiques et des usines de production. Les avions de détection avancée et de guerre électronique fourniront en temps réel les informations sur le champ de bataille physique et électronique. De même que lors de la campagne aérienne, les drones relaieront directement la situation des cibles au sol.

    L’analyse des signaux extérieurs envoyés par la Principauté de Carnavale révèlent deux choses; la forte fragilisation de l’économie liée à des taux d’inflation extrêmement élevés et une instabilité de la société carnavalaise due aux pratiques de gouvernance erratiques et parfois irrationnelles du gouvernement de la principauté. Il est probable que ces facteurs limitent la capacité de réponse des forces armées carnavalaise à l’action onédienne. En effet, une économie diminuée pourrait contribuer au détériorement du maintien en condition opérationnel de l’équipement mis en œuvre par leurs forces armées. De même que les facteurs sociétaux en Carnavale pourraient causer de forts dysfonctionnements au sein des armées carnavalaises, tel que des crises de personnel, du manque d'entraînement ou encore un faible moral. Les apparentes tensions dans la société carnavalaise pourraient davantage encombrer le processus de réaction de la principauté.


    3. L’opération

    Downpour constitue la deuxième partie de la campagne militaire initiée par Dreamland. Contrairement à cette dernière qui visait l’entrée en force et la prise de contrôle de l’espace aérien carnavalais, Downpour a pour objectif de délivrer des effets permanents et s’inscrit donc dans une échelle chronologique plus allongée. Le but de Downpour vise à continuer l’effort de désarmement de la Principauté de Carnavale. Similairement à l’opération précédente, du fait de l'absence totale de défenses sol-air dans la principauté, la menace première reste l’armée de l’air adverse et sa capacité offensive par attaques balistiques. L’objectif de l’opération Downpour sera donc de neutraliser durablement ces deux menaces afin de permettre la poursuite de la campagne. En complément, la destruction de l’ensemble de la chaîne de commandement carnavalaise et de ses moyens de communication sera également à l’ordre du jour.
    La zone d’exclusion totale décrétée dans les airs et en mer autour de la principauté lors de l’opération Dreamland sera renouvelée. La base du Grand Kah à Carnavale sera par ailleurs évitée lors de la campagne de frappes.


    4. La logistique

    Ce volet sera identique à l’opération Dreamland, les premiers retours d’expérience des opérations logistiques précédentes permettent d’améliorer l'efficacité de la chaîne logistique. L’expérience gagnée à l’organisation d’une opération de cette envergure sera précieuse au maintien de l’activité aérienne. La centaine de ravitailleurs en vol des armées onédiennes permettront le convoyage des unités aériennes vers le théâtre des opérations. Qu’elles décollent de terre ou depuis des navires, les forces de l’alliance seront ravitaillées lors de leurs phases de transit, à l’amont de leurs attaques et lors des phases de retour. Aussitôt rentrés, les aéronefs seront ravitaillés et réarmés par le soutien logistique au sol afin qu’ils puissent reprendre leurs attaques. Les corridors d’approche se situent principalement au-dessus des eaux internationales mais incluent également le survol de la Valésie pour atteindre plus directement Carnavale. La distance moyenne entre les bases aériennes et leurs cibles dans la principauté est d’environ 2000 Km. À vitesse de croisière, cette distance peut être parcourue en moins de 3 heures. Les aéronefs mis en œuvre depuis les porte-aéronefs jouissent d’une plus grande flexibilité dans leur approche. Des appareils de transport hybride avec forces spéciales à bord seront également mis en œuvre pour l’éventuel secours des pilotes éjectés.


    5. La planification

    L’objectif principal de l’opération reste le maintien de la supériorité aérienne de la coalition dans le ciel carnavalais. Cet élément est central à la liberté d’action nécessaire à la complétion des autres objectifs de Downpour. Le deuxième objectif vise l'annihilation complète et totale de l’arsenal balistique et des armes de destruction massive carnavalaise. Enfin, le dernier objectif de cette opération sera de détruire les capacités industrielles militaires de la principauté. L’opération Downpour, se situant dans la continuité immédiate de Dreamland, ne cessera pas tant que ces trois objectifs seront remplis. Par l'achèvement de ces critères, l’OND veut mettre fin aux génocides commis par Carnavale et priver le pays de ses capacités militaires.

    Deux constats s’imposent et façonnent le déroulement de cette opération. Le premier est qu’il est impératif que la coalition dispose d’une vision complète et continue du champ de bataille terrestre et aérien. Ce critère sera nécessaire afin de conduire la campagne de frappes de la manière la plus efficace possible. Il sera également essentiel de disposer d’une vue persistante de la situation aérienne afin de sécuriser l’avantage permis par la supériorité numérique des forces onédiennes. Pour ce faire, l’ensemble des capteurs de la coalition, drones, navires, radars terrestres/transhorizons, avions de détection aéroportée et avions de guerre électronique, seront mis à contribution afin d’observer la situation de la manière la plus précise possible. Le deuxième constat est qu’il n’est ni possible ni souhaitable de conserver une présence aérienne massive continue au-dessus de Carnavale. La division des atouts de l’OND pourrait mettre à rude épreuve la chaîne logistique et rendre ponctuellement vulnérable nos forces aériennes à des attaques de harcèlement. Au contraire, la concentration massive des forces sous la forme de raids aériens permettra d’assurer la supériorité numérique et technologique onédienne en toutes circonstances.
    La réalisation des objectifs voulus pour l’opération Downpour reposera donc sur plusieurs composantes prenant en compte ces facteurs.

    La composante supériorité aérienne regroupe les chasseurs des armées de l’air alliées et veillera à interdire à Carnavale l’utilisation de son arme aérienne. Pour ce faire, une force d’alerte sera maintenue afin de répondre à toute tentative de sortie par l’aviation de la principauté. Cette force aura à charge le maintien d’une “no fly zone” imperméable dans laquelle les moyens militaires alliés pourront évoluer en toute sécurité. Ces chasseurs seront également mis à contribution pour l’escorte des raids aériens et ainsi protéger leur contenu. La méthode d’engagement restera la même que lors de l’opération Dreamland, les chasseurs devront délivrer leur armement à une distance élevée pour saturer l’aviation adverse et la détruire sans qu’elle n’ait l’opportunité de se rapprocher. Si un aéronef allié se retrouve engagé par la chasse carnavalaise, le grand nombre de chasseurs alliés engagés permettront à l’avion en détresse de se replier pendant que d’autres engageront à leur tour l’agresseur. Les moyens de la coalition se relaieront ainsi jusqu'à obtenir la domination totale de l’espace aérien de la principauté. Là encore, les chasseurs onédiens pourront abattre d’éventuels missiles balistiques au décollage.

    La composante de frappe constitue le corps central des raids aériens qui, lors de vagues de frappes méthodiques, visent l’anéantissement des cibles au sol. A l’amont de ces raids, des missiles balistiques et missiles de croisière seront tirés pour contribuer à la destruction de ce qu’il reste de l’aviation carnavalaise ainsi que sur les usines militaires. La liste des cibles visées par cette composante est longue et extensive. La destruction de l'entièreté de ces objectifs sera centrale à la réussite de l’opération et plus largement au désarmement de Carnavale. Seront visés par cette campagne de bombardement massive le reste des infrastructures aéronautiques et radars qui pourraient être utilisées pour menacer l’opération aérienne, les infrastructures de commandement (centre de commandement, bunker, bâtiment administratif, etc), les infrastructures de communication (antennes, data-centers, câbles et centres téléphoniques/de radio, etc), les positions militaires de la principauté, ainsi que les infrastructures opérationelles de la force balistique caranavalaise (silos, lieux de stockage et de déploiement, garnisons, etc). L’industrie militaire de Carnavale sera également au centre de ces raids, le ciblage de ses capacités de développement et de construction de son arsenal balistique seront priorisées. Le but de ces raids est triple ; d’abord de réduire à néant la menace que pourrait porter l’aviation de la principauté contre l’offensive alliée, ensuite de dégrader fortement les capacités de commandement et de communication adverses pour limiter leur capacité de réponse et d’organisation, enfin de neutraliser pour de bon la menace balistique. Encore une fois, ces frappes seront aidées des capacités d’observation des drones de reconnaissance qui devront identifier d’éventuelles cibles au sol qui n’auraient pas été repérées. Ces raids seront composés de bombardiers furtifs en haute altitude, de bombardiers stratégiques en basse altitude, d’avions d’attaque au sol ainsi que de chasseurs bombardiers. En plus des bombes classiques, des bombes pénétrantes ainsi que des bombes sismiques seront utilisées. Les bombes pénétrantes, relativement légères, permettront de détruire les moyens d'accès aux infrastructures souterraines ainsi que les cibles faiblement renforcées. Les bombes anti-bunker, plus lourdes, utilisent la puissance de leurs déflagrations pour provoquer l'effondrement des galeries souterraines des infrastructures plus lourdement protégées ou plus profondément enterrées. En plus de l’escorte par les chasseurs et des avions de bombardement, les raids seront soutenus par des aéronefs de guerre électronique, avions de détection aéroportés et avions de ravitaillement.

    Enfin, une composante dite de “déception” sera également mise en place. Son but sera de tromper l’aviation carnavalaise avec de faux raids, aussi authentiques que possibles, afin de les attirer dans des combats aériens déloyaux pour détruire davantage leurs forces aériennes. Le subterfuge repose sur le déguisement d’un strike package composé principalement de chasseurs de supériorité aérienne en simple avions de bombardement. En utilisant des contre-mesures électroniques, des déguisements visuels et en faisant usage de faux renseignements, ces chasseurs s'engageront dans l’espace aérien carnavalais comme le ferait n’importe quel raid normal. Le piège se refermera alors sur l’aviation de la principauté qui sera venu l’intercepter qui, croyant attaquer des bombardiers, se retrouvera face à des chasseurs prêts à leurs tomber dessus. Ces faux raids pourront opérer conjointement aux véritables raids ou de manière indépendante. Leur force reposera sur leur imprévisibilité mais aussi leur ressemblance aux raids authentiques, les rendant ainsi indistinguables l’un de l’autre.

    Ensemble, ces éléments détruiront les capacités militaires de Carnavale, ses armes de destruction massive, mais également son potentiel industriel.


    6. Le command & control

    Ce segment reste similaire à l’opération Dreamland, l’expérience accumulée depuis cette dernière est prise en compte pour améliorer les procédures.
    Forte de son expérience en combat inter-alliés lors de nombreuses opérations conjointes, de son entraînement commun, des missions de réassurances alliées, des missions de liaison ainsi que des efforts institutionnel pour l'interopérabilité, les forces de l’Organisation des Nations Démocratiques sont une masse cohérente qui est capable de travailler ensemble opérationnellement. La compatibilité des systèmes d’armes utilisés permet également un partage des données/renseignements harmonieux et instantanés.
    L’opération Downpour est planifiée et conduite par un Etat Major onédien mixte et aux responsabilités partagées. L’engagement tactique des forces est contrôlé par des opérateurs alliés depuis les avions de détection avancée qui agissent également comme postes de contrôle volants. Des navires et des postes de commandement inter-alliés terrestres permettent également le suivi et la conduite des opérations. Au vu de l’échelle de cette opération, les aéronefs mis en œuvre sont répartis dans des patrouilles plus ou moins importantes en taille (au moins deux aéronefs). Chaque contrôleur dispose du commandement sur l’activité de plusieurs patrouilles, jusqu'à six différentes généralement. Ces contrôleurs ont également à leur charge d’assurer la sécurité anti abordage pour les aéronefs mais aussi de délivrer l’autorisation de tir, ces dispositifs doivent empêcher les collisions aériennes et les tirs amis. La fusion des données par liaison tactique et le recours aux identificateurs ami-ennemi (IFF) facilitent également la tâche des contrôleurs.



    7. Autre

    Chronologie a écrit :L’opération débute immédiatement après la fin de Dreamland. Les raids ont lieu majoritairement la nuit afin de tirer partie de la fatigue des adversaires en plus de la couverture conférée par l’obscurité.
    La composante supériorité aérienne se tient prêt en permanence, mais en retrait.

    Phase 1 : Les munitions sont tirées contre Carnavale.

    Phase 2 : Le premier raid débute.

    Phase 3 : Les raids continuent jusqu'à ce que les objectifs de la mission soient remplis. Des raids de déception ont lieu de manière aléatoire.

    Composition générique d’un raid a écrit :Phase 1 : Les chasseurs de supériorité aérienne ouvrent la voie et escortent les unités à haute valeur ajoutée, soutenue par les AWACS et EW.

    Phase 2 : Les avions de frappe (chasseurs bombardiers, attaque au sol, bombardiers) opèrent dans la zone de protection des chasseurs, leurs bombardements sont guidés par les drones.

    Phase 3 : Fin du raid et bis repetita.

    Lors de ces raids, les aéronefs de soutien (AWACS, EW, ravitailleurs) resteront en retrait mais escortés par des chasseurs.

    Les cibles bombardées sont les cibles militaires de manière générale (garnisons, stock d’armement, ce qui se trouve dans l’atlas), tout ce qui est en lien avec le balistique et les armes de destruction massive, les infrastructures aéronautiques et l’aviation, les usines militaires, les infrastructures de commandement, de communication et de détection.

    Proposition d’atouts a écrit :
    • Motivés, venger Estham. Réussite de l’opération Dreamland.

    • Confiants, supériorité numérique et technologique écrasante. Réussite de l’opération Dreamland. L’ennemi est bien connu de tous.

    • Préparés, les retours d’expérience sur l’opération Dreamland aident à la planification et à l’optimisation des procédés. Ces derniers sont réutilisés de Dreamland pour faciliter le processus de planification pour Downpour.

    • Compétents, l’ensemble des pilotes et des personnels engagés ont fait leurs preuves lors des opérations précédentes. Ils ont été formés dans la culture de l’interallié au sein de l’OND et savent se battre ensemble. Le système de rotations et de raids leurs permettent de se reposer et de tirer le meilleur de leurs capacités.

    • Surprise, l’OND conserve l’initiative et détermine librement la temporalité de ses raids ainsi que leurs cibles. Ils surviennent quand l'ennemi s’y attend le moins et le prend au dépourvu avec des manœuvres de déception.

    Séquence attaque balistique contre les plateformes aéronautiques teylaises a écrit :Teyla dispose de 150 bulldozers/engins du génie de niveau 5 et de 50 véhicules de déminage de niveau 4. Ces engins seront mis à contribution pour réparer les pistes et infrastructures détruites.
    Il est estimé qu’un cratère unique peut être réparé au mieux en deux heures. L’US Air Force dit être capable de réparer 120 cratères en six heures et demie.
    Les dégats étants réparis sur plusieures bases aériennes, il est possible de supposer que les domages seront limités comparé aux références d’un tel événement.
    Les raids de l’opération Downpour pourront débuter pendant ou à l’issue des réparations, selon l’étendue des dégâts.
    Les opérations aériennes contre Carnavale sont initiées depuis Teyla, mais également le Caratrad, des portes avions et, dans une moindre mesure pour les aéronefs à plus long rayon d’action, l’Empire du Nord et Silva. Tanska, de part sa proximité, peut également servir comme destination de desserrement dans le cas ou les autres plateformes aéronautiques seraient saturées ou trop endommagées.


    Détail des munitions engagées

    Sylva : missiles air-sol (20x lvl 9)
    Teyla : missiles balistiques (32x lvl 8, 6x lvl 6, 23x lvl 5)
    Faravan : missiles air-sol (20x lvl 5)
    Tanska : missiles air-sol (10x lvl 9, 4x lvl 6, 10x lvl 3), missiles balistiques (9x lvl 7)


    Détail des moyens engagés

    Faravan :
    -chasseurs (14x lvl10, 45x lvl8)
    -chasseurs-bombardiers (48x lvl5, 52x lvl3)
    -attaque au sol (10x lvl10)
    -bombardier furtif (10x lvl5)
    -ravitailleur (18x lvl1)
    -avion de détection avancée (3x lvl5)
    -avion de guerre électronique (2x lvl3)
    -drones (20x lvl5, 20x lvl1)
    -appareils de transport hybride (16x lvl1)

    Sylva :
    -chasseurs (19x lvl10, 15x lvl8, 6x lvl6, 5x lvl3)
    -chasseurs-bombardiers (22x lvl8, 18x lvl6, 17x lvl3, 10x lvl1)
    -attaque au sol (14x lvl10, 11x lvl9, 15x lvl8, 5x lvl6)
    -bombardier stratégique (1x lvl1)
    -bombardier furtif (4x lvl5, 4x lvl1)
    -ravitailleur (16x lvl9, 10x lvl6, 10x lvl3, 2x lvl2)
    -avion de détection avancée (1x lvl7, 4x lvl6, 1x lvl3)
    -avion de guerre électronique (4x lvl8, 1x lvl5, 1x lvl1)
    -drones (2x lvl8, 14x lvl6, 10x lvl2)

    Empire du Nord:
    -chasseurs (14x lvl9, 6x lvl8, 8x lvl6, 12x lvl5, 10x lvl3, 15x lvl2, 5x lvl1)
    -chasseurs-bombardiers (10x lvl4, 4x lvl1)
    -attaque au sol (10x lvl5, 10x lvl2, 3x lvl1)
    -gunship (3x lvl2)
    -bombardier stratégique (5x lvl4)
    -bombardier furtif (2x lvl3, 2x lvl2)
    -ravitailleur (10x lvl8, 10x lvl5, 5x lvl1)
    -avion de détection avancée (1x lvl5)
    -avion de guerre électronique (1x lvl1)
    -drones (10x lvl5, 15x lvl4)

    Yukanaslavie:
    -chasseurs (45x lvl5, 3x lvl4)

    Teyla:
    -chasseurs (22x lvl10, 8x lvl7, 7x lvl6,4x lvl4, 14x lvl3)
    -chasseurs-bombardiers (16x lvl8, 15x lvl5, 4x lvl4, 15x lvl3)
    -ravitailleur (10x lvl 7, 1x lvl4)
    -avion de détection avancée (1x lvl5)
    -avion de guerre électronique (3x lvl8)

    Caratrad:
    -chasseurs (8x lvl6, 12x lvl5)
    -chasseurs-bombardiers (9x lvl5, 8x lvl4, 12x lvl2, 12x lvl1)
    -attaque au sol (12x lvl1)
    -bombardier furtif (12x lvl1)
    -ravitailleur (6x lvl4), avion de détection avancée (1x lvl3)
    -drones (12x lvl1)

    Tanska:
    -chasseurs (7x lvl10, 9x lvl7, 9x lvl6, 12x lvl5)
    -chasseurs-bombardiers (12x lvl6, 16x lvl5)
    -attaque au sol (2x lvl7, 4x lvl6)
    -bombardier stratégique (3x lvl8, 3x lvl4)
    -bombardier furtif (3x lvl3)
    -ravitailleur (2x lvl9, 3x lvl7)
    -avion de détection avancée (1x lvl7, 1x lvl4)
    -avion de guerre électronique (2x lvl8)
    +sous marin lanceur d’engins (en retrait à 5500 kilomètres de là)


    -317 chasseurs de supériorité aérienne ;
    -300 chasseurs bombardiers ;
    -108 avions d’attaque au sol ;
    -12 bombardiers stratégiques ;
    -37 bombardiers furtifs ;
    -103 ravitailleurs en vol ;
    -14 avions de détection avancée ;
    -13 avions de guerre électronique ;
    -103 drones.
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