11/05/2017
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[Westalia - Karty] Rencontre hivernale à Columbia

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Westalia Karty


Rencontre diplomatique entre la Grande République de Westalia et le Saint-Empire de Karty

Columbia, Westalia, le 7 janvier 2017

Ce mois de janvier 2017 est marqué par un hiver beaucoup plus rude que les années précédentes, tout particulièrement dans le sud de la mégalopole westalienne, dont Columbia fait partie. Cette région connaît traditionnellement des saisons hivernales douces, avec des tombées de neige très rare et en petite quantité par rapport à d'autres régions du pays. Cette année-là, en plus d'accueillir la nouvelle année, le 1er janvier a été le théâtre d'une chute historique des températures et de chute de neige importante dans la capitale fédérale westalienne, qui se sont poursuivit durant plusieurs jours. Pris au dépourvu, la seconde ville la plus peuplée de la Grande République s'est rapidement retrouvée paralysée entre le 1er et le 5 janvier, une période traditionnellement de grande circulation en raison du nouvel an. Il aura fallu quatre jours pour déblayer les Interstates (autoroutes) de la région, afin que les automobilistes puissent circuler librement et pour que les routiers puissent acheminer leurs marchandises jusqu'à bon port. Si ce blocage temporaire n'a pas provoqué de pénuries de biens de premières nécessités, les réserves faites en prévision du nouvel an ayant permis d'amortir le choc dans la capitale, le manque de moyens et la lenteur de la reprise du trafic a inévitablement provoqué un premier scandale de début d'année, notamment avec l'annonce de nombreuses morts accidentelles à cause des chutes dans les rues gelés ou encore d'hypothermie pour les personnes vivant dans des logements mal isolés ou tout simplement sans logement adéquat. Pour autant, le véritable cœur de cette "crise des neiges" se trouve dans la perte de plusieurs jours de salaire pour de nombreuses personnes n'ayant pas pu rejoindre leur travail au cours de cette période, bloqué par la neige, et dont de nombreux employeurs ont refusé de payer ceux qui ne se sont pas présentés, malgré les circonstances, un choix de certaines entreprises qui n'est pas interdit par les lois fédérales. Ainsi, le gouvernement fédéral commence l'année difficilement, pointé du doigt pour son incapacité dans toute cette série d'événements.

Il n'est donc pas étonnant de ne pas voir la tête du Premier ministre fédéral George Garandor dans le comité d'accueil pour la délégation kartienne, actuellement occupé à gérer cette nouvelle crise, négociant avec le patronat et les syndicats pour apaiser les tensions et trouver des solutions aux nombreux problèmes provoqués par la neige. Si le rôle du chef du gouvernement fédéral ne lui confère pas les pouvoirs de représentation diplomatique avec une puissance étrangère, son rôle n'empêche pas une présence formelle dans l'accueil de dirigeants étrangers ou la participation à certaines cérémonies, du moment qu'elles se déroulent sur le sol westalien.

En ce 7 janvier 2017, les chutes de neige se sont grandement affaiblies et les rues de la capitale ont été majoritairement dégagées. L'aéroport, bien qu'ayant été impacté au début des chutes, a été très rapidement déblayé pour impacter le moins possible le trafic aérien, considéré comme un lieu prioritaire. Ainsi, la piste réservée pour l'atterrissage de l'avion officiel du Saint-Empire de Karty se distingue tout particulièrement au milieu de ce blanc si inhabituel à Columbia. Au niveau du sol, un grand tapis rouge attend la délégation kartienne à la sortie de son avion, dont l'hymne national est joué par l'orchestre de la Garde Républicaine peu après l'ouverture de la porte et l'apparition des premiers représentants eurysiens. Drapeaux westaliens et kartiens flottent au vent des deux côtés de l'allée, visuellement construite pour accueillir la Chancelière du Saint-Empire Angèle Orlovski et la Grande Ambassadrice plénipotentiaire Oskana Haltaï de Karty, tandis que quelques flocons de neige commence à tomber sur l'aéroport.


Côté westalien, on retrouve comme attendu les deux principales figures de la diplomatie de la Grande République, son représentant et chef de l’État, le Président fédéral Simeon Belagri, et son chef de la diplomatie, le Ministre fédéral Richard Kaylor, qui avait préparé cette visite depuis plusieurs semaines. La posture de la Grande République vis-à-vis du Saint-Empire était encore à définir clairement, notamment en cette époque nouvelle pour le pays. Si le grand public westalien ne s'était jamais intéressé à la crise diplomatique mineure qu'il y avait pu avoir entre les membres de l'ASNA et l'ancienne organisation spatiale ISAKA, assez peu médiatisé à cette époque, c'était ironiquement le contact le plus proche qu'avait pu avoir la Grande République avec ce pays d'Eurysie, considéré par le passé comme un acteur assez difficile à cerner sur la scène internationale et dont l'ancien exécutif avait jugé bon de ne pas approfondir plus loin les relations, tout particulièrement en signe d’alignement avec ses alliés à l'époque. Pour autant, le regard porté par la seconde puissance économique aleucienne a progressivement changé au cours de ces dernières années, les tensions ayant été apaisé, pour le peu que cela avait pu impacter Westalia, et le Saint-Empire de Karty avait réussi à se stabiliser diplomatiquement, devenant à la surprise de l'Observatoire Diplomatique d'Eurysie, un organe du Ministère fédéral aux affaires étrangères dédié à ce continent, une puissance régionale capable de se constituer un réseau de contact divers et variés, tout en se réformant progressivement en interne vers une forme de gouvernement plus compatible avec la vision westalienne que par le passé, et encore plus maintenant. Déjà proche du Royaume de Teyla, un partenaire majeur de la Grande République et son principal contact eurysien, le Saint-Empire avait tout récemment entamé un rapprochement avec plusieurs nations aleuciennes, dont plusieurs alliés westaliens, tels que Saint-Marquise et surtout la République de Lermandie, dont les liens diplomatiques entretenus sont historiques et importants. Cette approche allait nécessairement amener cette nation à un rapprochement avec Westalia, acteur aleucien majeur, dont le contexte diplomatique actuellement construit par les kartiens avaient permis à l'organisation de cette rencontre et le bon accueil de ces derniers par le Président fédéral westalien.

Au fur et à mesure que les deux délégations se rapprochent l'un de l'autre, Simeon Belagri se rapproche de la représentante kartienne pour l'accueillir formellement sur le territoire de la Grande République. Le chef d’État est très facilement identifiable de par son manteau gris, sa moustache et surtout son visage aussi expressif que sa célèbre gestuelle, très madrerianne, tendant sa main pour une poignée de mains d'accueil bienveillante.

Simeon Belagri : Chers Représentants du Saint-Empire, je vous souhaite la bienvenue sur le territoire de la Grande République. Puisse cette rencontre être le commencement de relations solides entre nos deux peuples, malgré le froid de cet hiver rigoureux, qui n'empêche pas la diplomatie et la bonne entente en cette journée historique.

Derrière le dirigeant westalien, Richard Kaylor semble plus mesuré et moins expressif, mais qui ne le serait pas en comparaison ? Le chef de la diplomatie westalienne, de grande taille, se rapproche également de la délégation pour les accueillir. Dans le domaine de la diplomatie westalienne, si le Président fédéral a officiellement le dernier mot sur les actions entreprises, le Ministre fédéral aux affaires étrangères dispose d'une influence particulièrement importante. Une position récente et construite par le prédécesseur de Richard Kaylor, Henry Takajiwa, qui a révolutionné et réécrit les doctrines diplomatiques westaliennes, faisant de lui un théoricien en géopolitique célèbre à l'international. Bien que le nouveau Ministre ne soit pas aussi connu que le précédent, il s'est particulièrement démarqué au cours de l'année 2016 pour les succès de sa stratégie diplomatique et en se démarquant comme l'un des visages majeurs westaliens à l'international. Au cours de cette rencontre, il y a de fortes chances que ce soit lui qui mène les discussions côté Westalia.

Richard Kaylor : Nous avons déjà échangé via nos missives respectives, mais c'est cette fois-ci avec plaisir que je peux vous accueillir sur nos terres. J'espère que le voyage vous a été agréable et que cet exceptionnel hiver westalien ne pourra être qu'une bonne raison pour réchauffer nos relations et bâtir des liens sur une base forte et durable.

Le Président Fédéral Simeon Belagri et le Ministre fédéral aux affaires étrangères westalien Richard Kaylor accueillant la Grande Ambassadrice plénipotentiaire Oskana Haltaï à l'aéroport international Stanislas Asfort de Columbia.Le Président Fédéral Simeon Belagri et le Ministre fédéral aux affaires étrangères westalien Richard Kaylor accueillant la Chancelière kartienne Angèle Orlovski et la Grande Ambassadrice plénipotentiaire Oskana Haltaï à l'aéroport international Stanislas Asfort de Columbia.

Alors que les différentes délégations échanges les premières salutations formelles, des journalistes westaliens, kartiens et étrangers se trouvent un peu plus loin en train de filmer la scène ou de la mitrailler de flash lumineux, grâce à leurs appareils photo, immortalisant ce moment historique. En Westalia, les affaires diplomatiques sont devenues très médiatisées depuis 2013, avec un gain d'intérêt particulièrement accru pour ces sujets d'actualité, qui étaient pourtant délaissés avant les années 2010. Il n'est donc pas étonnant de voir de nombreux photographes, cameramen et journalistes dans ce genre d'événement, que cela soit à l'accueil de l'aéroport ou comme ce sera également le cas lors de l'arrivée des deux groupes au Palais d'Argent, lieu de la rencontre, qui se tiendra bien évidemment dans le respect de la confidence diplomatique.
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07/01/2017, Capitale Westalienne à Columbia,
alinéaLa diplomatie Kartienne, un organe fondateur du Saint Empire de Karty, un qui a subi de nombreux changements au cours du temps. Le plus notable demeure la réforme du Cercle des Six, divisant la vision Kartienne du monde en six secteurs. Un secteur représente un continent, à seule exception de l'Eurysie qui compte Ouest et Est. A la tête de chaque secteur se trouve un ambassadeur, formant donc le Cercle des Six. Etant donné la grande pluralité des ambassades pour l'Empire, plus d'une quarantaine, le nombre de représentants a été réduit à six. D'où le nom de Grand Ambassadeur, chargé de la représentation diplomatique sur l'ensemble de ce secteur. Mais alors, comment accède-t-on à ce rôle unique, d'une gloire symbolique notable. C'est assez simple en réalité, le seul moyen de le devenir est de se faire nommer directement par le Chancelier, lui-même nommé par le Conseil des Elus. A cette heure, le Chancelier n'en est point un mais en réalité une Chancelière, Dame Angèle Orlovski. Afin d'accéder à ce poste suite à la démission de Yaromir Ernaï, le combat électoral fut assez rude, contre la Vice-Présidente Elsa Von Müller du Parti Reconquête Royale. Sortie victorieuse, Angèle a pointé du doigt les dangers du parti d'extrême droite, notamment par son discours d'accession.

Une des premières décisions notables de la Chancelière Orlovski reste le maintien total du Cercle des Six. C'est ainsi que la totalité des diplomates ont été conservés, l'exemple de la Grande Ambassadrice Oskana Haltaï. Représentante du Tsarat en Aleucie, elle est à l'origine de la plus ample participation Kartienne sur ce même continent. En outre, depuis quelques temps le Saint Empire s'active en Aleucie. Par ses contacts tout d'abord, Saint-Marquise pour le premier lieu, la République de Lermandie pour le plus fructueux, la Yukanaslavie et l'Empire du Nord pour les plus évidents par l'OND et enfin l'Empire d'Everia par la proximité politique. De ce fait, la République de Lermandie a été la nation la plus amicale avec le Saint Empire, et de loin. Ces relations diplomatiques ont notamment donné naissance au Traité d'Epsilon, comportant entre autres l'installation d'une base militaire, aérienne et Kartienne en sol Lermandien. Seuls deux Etats n'ont guère su contenter le Saint Empire, le cas de l'Akaltie et de Sterus.

Commençons donc par l'Akaltie. Les premières relations partagées furent ces malheureux contacts entre l'ASNA et l'ISAKA, assez vite calmés, ne serait-ce que par la disparition de l'Institut. Ce n'est pas pour autant que les Kartiens ont arrêté la course à l'espace, bien au contraire. L'événement marqueur de l'entrée impériale dans le domaine demeure le lancement de la fusée Katyusha 1, mettant par la même occasion en orbite le satellite Polyus-Mir. Par la suite, les autorités Tsariennes ont entrepris un relâchement des tensions avec les Akaltiens, occurrence plus ou moins réussite. Et enfin, vient cette affaire liant l'Everia, l'Akaltie et Karty. Tout commença par la demande Everienne d'escorte militaire, sollicitant l'aide Kartienne pour faire transiter de la marchandise vers l'Altrecht. Naturellement, le Saint Empire a prévenu le passage du détroit Icamie-Akaltie, aux deux pays revendiquant le détroit. L'Icamie s'est montrée coopérative, par les relations d'un ordre cordial la liant à Karty (HRP -> Je ne peux aller plus loin dans les explications, c'est encore en cours sur ce point de vue). L'Akaltie quant à elle, s'est démontrée relativement hostile. Refusant de fournir les plans du champ de mines présent dans le détroit, ajoutant par la même occasion la volonté d'un contrôle par dessus celui des Icamiens. Cela présente de grands problèmes, ne serait-ce que le fait de laisser un détroit international miné sous des pseudos prétextes de sécurité. Le Saint Empire de Karty a donc exprimé son plein désaccord, se faisant par deux missives diplomatiques. En conclusion, le Saint Empire de Karty ne composera plus avec cet Empire déchu d'autorité.

Passons donc à la Fédération Sterusienne. Une entrevue en sol Kartien et rien de plus, le résumé des relations Steruso-Kartiennes. Un événement sans extensions majeures, quelques échanges économiques oui, rien de plus. La réelle raison de la "non-réussite" de ces relations est le choix du bloc. En Aleucie, le bloc Lermandie-Westalia s'oppose au bloc Sterus. L'étendue des relations impériales avec ces pays a été le marqueur du choix, Karty s'allie avec la Lermandie. C'est donc la raison de cette entrevue avec les autorités Westaliennes. De facto, l'Empire s'approche de l'allié Lermandien qu'est Westalia. De sucroît, les tensions actuelles Aleuciennes entraînent la nécessite de cette entrevue, dans ce monde géopolitique où la diplomatie est devenue une obligation. C'est donc sous un jet que deux diplomates Kartiennes se joignent à Westalia. La Chancelière Orlovski, et la Grande Ambassadrice Haltaï. Dès leur arrivé, elles remarquèrent les joyeuses notes de l'hymne impérial, Katyusha. Un geste pouvant paraître symbolique, mais un réel signe retenu des autorités Tsariennes en réalité.


Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty

Chancelière Orlovski: Excellences, c'est un honneur prononcé de vous rencontrer sur vos sols. Le Saint Empire de Karty vous salue, nous espérons tout comme vous que cette entrevue portera ses fruits. Je dois avouer que nous autres Kartiens sommes habitués à des hivers bien plus rudes, ce ne sont guère ces flocons qui vont empêcher la diplomatie. Bien qu'assez long par la distance nous séparant, notre voyage fut agréable en effet.
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Simeon Belagri : Columbia est une ville au climat généralement très doux en hiver, peut-être Dieu a-t-il voulu préparer un environnement plus proche de ce que vous connaissez en Karty, pour que cette rencontre s'amorce sous de bons hospices.

Après avoir échangé quelques formalités sur le tarmac de l'aéroport et s'être prêtés au jeu des photographes venu immortaliser cette rencontre, les deux délégations se rendirent vers le convoi sécurisé qui allaient les amener jusqu'au lieu préparé pour leurs échanges diplomatiques. Une ligne de voitures noires et blindées attend les différents dignitaires à la sortie de l'édifice, dont l'extérieur est devenu un secteur protégé par la Garde Républicaine et la police, pour faciliter l'escorte des dirigeants. Dans les véhicules de marque HA (Hardenbor Automobile), une entreprise d'un des principaux groupes westaliens, le convoi se mis en route à travers les rues dégagées de la capitale fédérale. Le trajet ne serait pas long, mais celui-ci n'empêcha pas le Président fédéral de faire découvrir Columbia aux représentants kartiens, le passage dans le centre historique de la ville étant une occasion parfaite pour la découvrir. Que cela soit l'imposant Opéra Royal, centre culturel majeur du pays, le Palais Horvanx, qui héberge le Sénat westalien, la place de la Grande République, un lieu de rassemblement important et richement décoré, et bien évidemment, le Palais d'Argent, résidence officielle du Président fédéral et lieu de la rencontre entre les deux États. Centre du pouvoir en Westalia, c'est un lieu de vie politique et diplomatique important, qui a vu de nombreux événements historiques s'y dérouler, que cela soit les âpres négociations avec l'opposition, les réformes constitutionnelles, les passations de pouvoirs, les prises de paroles présidentielles et, comme pour aujourd'hui, l'accueil de délégations étrangères. Avec une façade extérieure soignée et des ornements impressionnants, le Palais est à l'image d'une tradition westalienne aussi vielle que la Ier République : impressionner les visiteurs en étalant richesse et puissance. Pour les westaliens, l'argent est un élément clé de leur vie, tout particulièrement dans cette société ultra capitaliste qu'ils forment ensemble, possédant un vivier de personnalités et d'entreprises parmi les plus riches d'Aleucie, gagné principalement grâce au commerce international et où les westaliens occupent une place non-négligeable, comme on peut le constater à l'aperçu du quartier des finances de Columbia, ces gratte-ciel imposants à l'horizon, appartenant aussi bien à des groupes nationaux comme étrangers.

Le Palais d'Argent, résidence officielle du Président fédéral, dans la ville de Columbia.
Le Palais d'Argent, résidence officielle du Président fédéral, dans la ville de Columbia.

Le convoi s'arrête devant l'entrée du Palais, où les différents représentants sortent pour être escorté à l'intérieur du bâtiment. Avec un intérieur richement décoré, toujours à l'image de cette extravagance westalienne, les kartiens traverse un couloir imposant où plusieurs portraits sont exposés, des tableaux représentant la majorité des dirigeants de Westalia, certains datant de l'époque westale et la grande majorité de l'époque contemporaine (depuis 1919). De grandes figures historiques comme Stanislas Asfort, fondateur de la Grande République en 1919, John Garandor, Président fédéral très populaire entre 1975 et 1987, ou encore une personnalité plus récente, celle de Victor Hardenbor, précédent occupant de ce palais et Président fédéral entre 1991 et 2015. Seul un cadre semble manquer à l'appel, par une décoloration visible de la tapisserie à son emplacement vide, qui doit probablement être celle du Président à vie Henry Horvanx, dictateur entre 1876 et 1909, dont la position vis à vis de ce personnage historique est d'un côté respecté par une majorité de la droite, et d'un autre côté rejeté par toute la gauche. La présence d'une coalition de gauche au pouvoir depuis 2015 peut donner une vague idée de la vision que peut avoir l'actuel résident du Palais d'Argent sur cette figure. Les représentants des deux nations sont amenés jusqu'au Salon de la Révolution, une pièce centrale qui a déjà accueilli de nombreuses délégations étrangères depuis l'ouverture sur le monde. Avec une grande table, des chaises faites sur-mesures pour cette salle et des bouteilles d'eau à destination des occupants, ces derniers n'ont plus qu'à s'installer pour débuter les échanges, sous le regard d'Arthur Lerant, révolutionnaire et premier dirigeant de Westalia, immortalisé dans un tableau trônant sur un mur bien visible.

Après que chaque personne eût pris sa place autour de la table, le Président Fédéral commence à prendre la parole, désormais en face de la totalité de la délégation kartienne :

Simeon Belagri : Chers Représentants du Saint-Empire, je souhaite une nouvelle fois vous souhaitez la bienvenue en Westalia. Nous savons que vous souhaitez échanger sur divers sujets avec notre pays, que cela soit sur des volets économiques, commerciaux ou encore géopolitique. Nous sommes ouverts à la discussion et je suis très intéressé par les sujets que vous avez décidé d'aborder avec nous aujourd'hui. Par lequel d'entre eux souhaitez-vous commencer ?

Il était encore difficile de savoir quelles allaient être les attentes précises de la Grande République à l'issue de cette rencontre. De toute évidence, les westaliens ne sont jamais fermés à la construction d'un nouveau partenariat avec une nation étrangère, tout particulièrement lorsqu'elle se montre déjà amicale dans les premiers échanges. Des accords économiques, sur les flux humains entre les deux territoire ou même des coopérations dans divers domaines étaient potentiellement attendus dans ce genre de rencontre, tout ce qu'il y a de plus classique en somme. De son côté, le Saint-Empire s'affiche dans une démarche claire d'un rapprochement avec plusieurs nations aleuciennes, axant son encrage régional autour de la République de Lermandie et des nombreux pays avec qui elle a débuté des échanges diplomatiques, qui sont souvent aussi proche de Karty, comme l'Empire d'Everia. Pour la Grande République, qui n'est pas impliquée dans ce projet de rapprochement, le regard est porté sur la prudence, notamment par rapport aux réactions akaltiennes, allié de Westalia via l'ASEA, dont le gouvernement fédéral actuel souhaite conserver de bonnes relations, malgré sa proximité avec l'orgre stérusien. C'est dans une démarche stratégique et géopolitique aleucienne que ce regard est porté, où l'Akaltie est considéré comme la nation majeure du sud de l'Aleucie, là où l'Empire du Nord est dominante à l'Est et où Westalia domine l'Ouest. Une triangulaire de pays qui ont entre leurs mains une influence très importante sur le destin du continent, alliés dans une même organisation, mais dont les véritables rapprochements diplomatiques ne sont en fait que très récent. Cela ne veut pas pour autant dire que la diplomatie westalienne ait pieds et mains liés quant à un rapprochement avec d'autres nations. Les services de la Grande République ont parfaitement connaissance que les relations entre les kartiens et les akaltiens sont froides et parfois même hostile, mais cela ne les empêches pas d'accueillir en grande pompe une délégation kartienne pour échanger diplomatiquement, voyant au contraire cette opportunité comme un moyen d'apaiser les tensions entre les différents partis, tout en gagnant un partenaire eurysien d'importance pour Westalia. C'est peut-être sur ce point que les kartiens ont peut-être le plus d'interrogation sur les positions de la Grande République et sur comment le Saint-Empire pourrait en tirer parti. Reste à voir comme tout ces sujets stratégiques seront amenés par ces derniers...
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07/01/2017, Capitale Westalienne à Columbia,
Musique d'ambiance

alinéaLes espaces Westaliens se fondaient sous le rythme des voitures, fendant la route sous le regard aiguisé de certains diplomates. Tout en particulier, la Chancelière Orlovski prêtait une attention des plus accordées à ce spectacle. Les Westaliens avaient volontairement choisi par où passerait le convoi, ce afin de l'impressionner par le rayonnement culturel. Le quartier des affaires, des lieux emblématiques, un opéra, des pointes gastronomiques, tout y passait. C'était là les premiers pas des Kartiens, dans un monde qu'ils ne connaissaient point réellement. Si Angèle devait trouver un point commun entre les bâtisses qu'elle observait et celles de sa patrie, sans doute rétorquerait elle par la volonté de grandeur. Columbia lui rappelait certains aspects de la capitale impériale, notamment sur le quartier des affaires.

Volkingrad était l'une de ces villes qui rayonnait malgré certains désavantages, le climat entre autres. Ce que l'on pourrait considérer de faiblesse fut transformer en force, car aujourd'hui, peut-on réellement imaginer la capitale Kartienne sans ses flocons de neige ? Assurément la réponse est négative. Quoi de mieux que de commencer par le Kremlin, centre politique, culturel et historique de la capitale. Ce n'est là qu'une des innombrables infrastructures emblématiques de la ville des neiges, l'on pourrait compter le KaiserPalast ou bien la Place Etoile dite Svet. Sans doute que si cette entrevue se passerait convenablement, une visite de Volkingrad pourrait s'effectuer pour les Westaliens ? L'heure ne se prêtait cependant guère à ces réflexions, il fallait conclure des accords. Lorsque la Chancelière trôna enfin face à ses homologues, aux côtés de la Grande Ambassadrice Haltaï, elle laisse la parole quelques instants. L'introduction était faite, ce devait être aux Kartiens d'amorcer le terrain, que diplomatie se fasse !


Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty

Chancelière Orlovski: Tout comme vous, je prends la liberté de vous remercier encore une fois pour cet accueil, d'une rare amicalité que je saurais apprécier. Egalement, je me permets de souligner la beauté de ces bâtisses, tout comme la magnificence de votre capitale. Nonobstant outrepassons, nous ne sommes point venu pour admirer respectivement nos protocoles diplomatiques. Si le Saint Empire de Karty possède une diplomatie présente sur l'ensemble du globe, l'honnêteté et le principe d'aller droit au but résident tout deux en maître.
Je m'exécute donc, commençons par le volet économique. Les besoins du Saint Empire se résument à l'import de ressources nucléaires pour alimenter nos centrales, ainsi que les minerais nécessaires à la fabrication d'armements, je prends au hasard l'exemple du tungstène pour illustrer mes propos. Notre catalogue, vous m'excuserez l'expression, quant à lui, se résume à quelques points essentiels. Nous possédons diverses ressources minières (plomb, zinc et cuivre notamment), agricoles (blé, orge, tabac et huile de tournesol notamment) ainsi qu'une expertise dans les domaines secondaires et tertiaires. Le groupe automobile Steinhart (Mercedes en Karty si on veut) demeure l'incontournable, tout comme nos expertises dans le domaine de l'industrie lourde.
Quant au domaine diplomatique et politique, je tâcherai de proposer ces banalités, nécessaires au demeurant. Des échanges culturels en somme, le tout qui viserait à favoriser l'essor de nos futurs partenariats. Par exemple, un droit de ravitaillement dans nos ports/aéroports respectifs serait occurrence viable. Cependant, nous sommes à votre écoute, tout en particulier sur ce domaine.
Ma foi je pense qu'il est encore trop tôt pour aborder le sujet militaire, avis sans doute partagé de vos autorités. Non, à la place je vous propose le facteur géopolitique, ce qui nous fait venir vers vous. Permettez-moi, encore une fois, d'être franche. Le Saint Empire de Karty, sa diplomatie tout du moins, s'est ancrée sur votre continent. Le plus flagrant réside de la République de Lermandie, nous le conviendrons, un allié que nous avons en commun. De fait, nous possédons une base militaire sur le sol Lermandien. A ce fait vous nous demanderez peut-être la raison d'une telle installation ? C'est assez simple, les ingérences de l'Akaltie tout bonnement. Ce qui se traduit par l'oppression permanente sur son détroit, ainsi qu'un véritable acharnement à l'encontre de l'Empire d'Everia.
Le Saint Empire de Karty n'est point sous le joug d'une organisation internationale, ce qui fait de nos deux états une première différence notable. Comme l'ensemble des décisions, faire partie d'un institut international mesure ses défauts et ses qualités. Notre patrie a opté pour l'indépendance totale, qui nous octroie donc cette liberté de parole quant à l'Akaltie. Nous comprendrons que vous ne puissiez point, du moins pour l'instant, opter pour un positionnement net à l'avis Akaltien. Nonobstant je me dois de vous interroger sur ce point, quel est la position de la Grande République de Westalia sur ce dernier ?

Ce qui était sûr, c'est que la Chancelière avait était directe. Trop ? Peut-être. Toutefois, c'était là un stratagème qui viserait à cerner ses homologues rapidement. Si c'est au Saint Empire de Karty de mener l'entrevue, il est de nature d'en tirer certains avantages.
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Les différents représentants westaliens écoutèrent avec attention la prise de parole de la Chancelière Angèle Orlovski, assez directe et vive dans les sujets à aborder. Les échanges formels pouvaient être assez rapidement identifiés par les présentations d'accords économiques classiques et les coopérations culturelles ou diplomatiques assez fréquente dans l'établissement de nouvelles relations plus sérieuses qu'un simple contact étranger. Cependant, on peut facilement comprendre que le cœur de la visite kartienne repose sur des sujets géopolitiques et tout particulièrement sur la vision de la Grande République de Westalia dans ceux-ci. Avec l'effondrement du Lofoten et la terrible attaque subit par l'Empire du Nord, Westalia s'est retrouvée propulsée au rang de première puissance du continent, de façon abrupte et bien plus tôt que toutes les prédictions faite jusqu'à présent par les services diplomatiques westaliens, qui estimaient l'acquisition d'une telle notoriété entre 2019 et 2021, si la croissance économique, diplomatique et militaire du pays ne baisse pas d'ici-là. Leur position est encore instable, mais les devoirs d'un tel titre n'attendent pas pour survenir rapidement, tout particulièrement d'une nation réputée pour être très pragmatique, prudente et régionaliste à l'international. Ainsi, le pays garde un œil dans ces tensions naissantes entre Karty, désormais rejoint par la Lermandie, et l'Akaltie, ne s'étant pas trop exprimé sur le sujet pour garder un semblant de neutralité officiellement, une position assez difficile à conserver maintenant que la République de Lermandie s'est pleinement investie dans cette affaire, ce qui n'arrange pas la diplomatie westalienne, tout particulièrement pour son soutien officieux envers l'Akaltie, au cours de la rencontre réalisée il y a un an, mais dont certains événements récents commencent à remettre en question ce positionnement, bien que rien ne soit encore officiel en ce 5 janvier 2017.

Simeon Belagri : Si le Saint-Empire est intéressé par l’acquisition d'un nouveau fournisseur d'uranium, extrait et traité en Westalia, alors notre pays pourrait bien vous intéresser. L’État-Républicain d'Horvanx dispose des plus grandes réserves d'uranium d'Aleucie et notre capacité d'exploitation augmente chaque année, tout particulièrement avec l'apparition de nouveaux clients pour ce marché. Nous exportons cette précieuse ressource un peu partout à travers le monde, principalement sur notre continent, mais l'Eurysie représente à ce jour le second marché le plus important vers lequel nous l'exportons. Il est donc tout à fait possible pour nous de vous accorder des tarifs avantageux à l'import d'uranium westalien en Karty, afin que vos sociétés spécialisées dans le nucléaire puissent trouver des fournisseurs fiables et à coût avantageux auprès de nos entreprises dans ce domaine. Pour notre part, nous accueillons toujours les bras ouverts l'importation de produits agricoles, brut de préférence, à destination de nos industriels de l'agro-alimentaire, mais également des produits nécessaires aux exploitations de nos éleveurs de bétails, principalement bovins, dont les capacités nationales ne permettent plus d'y répondre correctement, nous tournant de plus en plus vers l'international pour répondre à ce besoin. Je suppose que vous êtes donc plutôt ouvert à un accord similaire à celui sur le nucléaire, mais pour les produits agricoles kartiens à destination de Westalia ?

Pour ce qui est du ravitaillement de vos avions et navires civils, nos ports ont pour principe d'accorder ce genre de service à toutes les nations du monde qui ne sont pas des ennemis de la Grande République, toujours en échange d'un paiement à destination des entreprises gestionnaires de ces infrastructures, bien évidemment. Nous pouvons envisager une baisse mutuelle de ce genre de tarifs entre nos deux nations, pour inciter nos navires et avions civils à favoriser le ravitaillement dans nos ports et aéroports respectifs et ainsi favoriser leur développement.

Tous ces accords devraient bien évidemment permettre de développer nos échanges culturels, pour lesquels nous sommes également favorables.


Si le Président fédéral Simeon Belagri avait tendance à prendre part dans les échanges les plus banals lors de ce genre de rencontre, le dur des discussions était toujours entre les mains de son chef de la diplomatie, Richard Kaylor, qui est plutôt le meneur sur ce genre de sujet. Il est donc tout naturel que ce soit lui qui prenne la parole sur les questions géopolitiques, qui sont sa spécialité, lui faisant arborer ainsi un air beaucoup plus sérieux et moins souriant que ces bons accords commerciaux classiques entre deux nations, tout particulièrement sur la sensibilité de certains des sujets abordés.

Richard Kaylor : Madame la Chancelière, permettez-moi de revenir en premier sur cette base militaire que vous avez installé sur le sol lermandien. Nous comprenons la volonté et le besoin de notre allié à renforcer sa défense nationale assez rapidement, en raison des évolutions géopolitiques régionales, et nous avons pu échanger à ce sujet avec ce dernier récemment, lorsqu'il nous a fait part de ce projet d'installation. La Grande République tient avec grande estime l'indépendance de l'Aleucie et des nations qui y résident, et si nous ne remettons pas en cause la bonne foi de votre installation dans la région, notre gouvernement ne vois pas d'un très bon œil l'installation de bases militaires non-aleuciennes, tout particulièrement à proximité de notre pays, qui pourraient donner des idées à d'autres nations que l'Aleucie est un continent facilement influençable et propice à l'installation de telles structures sur son sol. Comme nous l'avons déjà précisé à notre allié lermandien, nous espérons que cette base militaire n'est pas permanente et qu'elle aura accomplie toutes les missions qui lui incombe d'ici deux ans. Bien évidemment, nous ne voyons aucun problème à ce que le Saint-Empire de Karty entretienne des coopérations militaires avec notre allié, que cela soit par des accords de défenses mutuelles ou des exercices militaires avec les forces lermandiennes, à titre d'exemple.

Concernant notre vision de l'Akaltie, d'un point de vue diplomatique, nous considérons naturellement le pays comme allié de la Grande République, unis par l'ASEA. D'un point de vue un peu moins aseain, les liens qu'ils entretiennent avec la Fédération de Stérus ne nous rassurent pas et nous pensons que cela pourrait avoir une incidence sur la cohésion de l'alliance dans un futur proche. Bien évidemment, nous ne voyons nullement en l'Akaltie une menace ou un danger pour nos intérêts, nous entretenons déjà de récents accords bilatéraux commerciaux importants, ce qui permet à nos deux nations de prospérer, sans compter notre influence indirecte sur le port franc d'Ahawala. Tout naturellement, nous considérons qu'il n'est pas propice pour le commerce internationale de bloquer certains détroits, tout particulièrement lorsqu'ils représentent un passage vital pour l'économie de certaines nations. Je sais que le gouvernement lermandien et votre gouvernement travaillent actuellement à trouver une solution pour que l'Akaltie et l'Icamie déminent le détroit en question et pour y assurer un libre passage constant. La Grande République soutiendra naturellement toute solution qui permettra d'assurer la paix sur le continent et la sécurisation des voies commerciales pour le bien de tous. Nous nous sommes déjà proposés à l'Akaltie en tant que médiateur neutre pour régler ces différents et nous vous proposons également la même chose, si vous êtes favorables à ce que tous les acteurs échangent autour d'une table, en terrain neutre et hébergée par une nation entretenant de bonnes relations avec tous les pays concernés.

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07/01/2017, Capitale Westalienne à Columbia,
alinéaLa proposition d'importation de nouvelles ressources nucléaires était la bienvenue, le Saint Empire de Karty cherchant à diversifier au maximum ses fournisseurs. En effet, dépendre d'une seule entité revient à s'exposer au potentiel chantage de cette dernière, il faut souligner que 80% de l'énergie Kartienne est produite par le biais du nucléaire. A cette heure, l'Empire d'Everia et le Drovolski sont les deux principales entités à fournir cette ressource pour Karty, bien qu'elle ait d'autres contacts. La Grande République de Westalia pourrait donc combler ce carnet d'adresses, occurrence fortement viable. Les autres propositions étaient fort intéressantes, bien que l'uranium relevait bel et bien du domaine stratégique. Il ne fallait plus que désormais graver ces accords dans le marbre, facteur laissé aux Westaliens, étant nation hôte. A présent, il fallait traiter des deux sujets sensibles qu'étaient la base militaire en Lermandie ainsi que l'Empire des Citées Brisées, expression value de cette chère philosophe Askinia Meldovara...


Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty

Chancelière Orlovski: Je comprends bien une certaine réticence quant à notre installation, tout en particulier que la Lermandie vous est frontalière. Cependant je puis vous assurer de nos bonnes intentions, vous semblez omettre un point. Certes, un des principaux objectifs de cette infrastructure relève de sécuriser les flux marchands perturbés par l'Akaltie, j'y reviendrais par ailleurs en temps voulu. Egalement, cette base viserait à aider votre allié en cas d'agression Sterusienne, cela relève de la pleine confidentialité, Excellence. Si cette Fédération viendrait à s'en prendre délibérément à la Lermandie, sous aucune forme valable, nos aéronefs vous prêterons main forte. Ainsi et par ce facteur, je ne puis vous communiquer quelconque garantie quant au retrait de cette base sous certain délai. Nous notons votre prise de position quant à l'Akaltie, qui passe avant tout par une volonté de conserver le dialogue, ce que nous saluons. Bien que nous doutons très sincèrement de l'efficacité d'une médiation, je n'y vois pas d'inconvénient... La Chancelière laissait transparaître un air pensif, tout en reprenant par quelques mots. Pour ma part, j'ai bien pris le soin de vous communiquer nos demandes. Si votre aimable nation souhaite ajouter un point, ou bien aborder un sujet afin d'étudier nos positions, que sais-je en réalité, je suis à votre écoute le cas échéant.
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