11/05/2017
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Situation et tendances politiques

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SITUATION ET TENDANCES POLITIQUES EN HOTSALINE

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LE CONSEIL DE RÉCLAMATION NATIONALE


L'État de Réclamation Nationale est gouverné par un conseil à présidence tournante dont les membres sont nommés par le Parlement. Afin de s'assurer d'une participation équitable des différents partis membres de la coalition de réclamation nationale au sein du gouvernement, les vice-présidents ont été nommés parmi les chefs de ces mouvements. Bien qu'ils participent à un même gouvernement et en assurent tour à tour la présidence dans l'intention théorique d'appliquer le programme commun de la coalition, les différents vice-présidents ont, de fait, des sensibilités différentes inspirées par leurs appartenances partisanes respectives. Ces variations peuvent se répercuter sur la politique menée, en dépit de la ligne consensuelle.

Les dissensions entre les vice-présidents du Conseil se déclinent selon plusieurs axes et sont loin d'être monolithiques. Si certains partis de la coalition peuvent être idéologiquement plus proches ou plus éloignés les uns des autres d'un point de vue global, il leur est possible d'adopter une position semblable sur une question tout en étant totalement opposés sur une autre. Cette dynamique d'entrelacement assure la cohésion relative de la majorité, en évitant la formation de clivages trop marqués entre les partis qui pourraient provoquer une scission en deux blocs distincts. La ligne officielle du gouvernement demeure axée sur un compromis entre les différentes visions de ses membres afin de ménager les frustrations des uns et des autres et maintenir une unité consensuelle.


VICE-PRÉSIDENTS DU CONSEIL DE RÉCLAMATION NATIONALE
Vice-présidents du Conseil de Réclamation Nationale de la République d'Hotsaline


ORIENTATION DES ALLIANCES DIPLOMATIQUES
Position des vice-présidents du Conseil de Réclamation Nationale de la République d'Hotsaline sur l'axe des orientations diplomatiques

La ligne diplomatique de l'Hotsaline oscille entre le renforcement des liens avec les démocraties libérales, et un rapprochement progressif avec certains régimes nationalistes dont la vision peut sembler s'aligner sur les fondements idéologiques identitaires de l'État de Réclamation Nationale. Si ce grand écart permanent peut paraître intenable sur le long terme de prime abord, il est compensé par la propre duplicité des autres puissances du continent qui tendent à s'accommoder des incohérences apparentes dès lors que leurs intérêts sont en jeu.

  • Elena Vasylenko pousse en faveur d'un resserrement des liens avec les démocraties libérales du continent eurysien, et ambitionne à terme une adhésion du pays à l'Organisation des Nations Démocratiques, dont elle souhaite aligner progressivement l'Hotsaline sur les critères d'adhésion.
  • Stepan Levchenko aspire à une exportation du modèle pagano-identitaire dans le reste du continent, en vue de son unification idéologique et politique. Il privilégie en ce sens les alliances avec d'autres régimes nationalistes dont la vision civilisationnelle peut se rapprocher de celle du parti Renaissance.
  • Natalya Yavorska, sans chercher à aligner l'Hotsaline avec une quelconque organisation internationale ni viser une unité politique eurysienne, privilégie les relations avec les démocraties libérales par affinité idéologique.
  • Mariya Dovhan ne porte aucune vision idéologique de la diplomatie hotsalienne. Sa politique se résume à une approche pragmatique de la diplomatie, dans le seul objectif d'assurer la défense du pays contre ses voisins et travailler à la récupération des territoires occupés par l'Empire Raskenois.
  • Boris Slobodyan privilégie naturellement les relations avec les régimes réactionnaires et nationalistes, sans même exclure un rapprochement avec des organisations telles que le Bloc Nationaliste Eurysien ou CITADEL. Il a peu d'affinités avec les démocraties libérales, bien qu'il reconnaisse l'importance stratégique essentielle de l'alliance avec le Royaume de Teyla.


ATTITUDE À L'ÉGARD DE L'EMPIRE RASKENOIS
Position des vice-présidents du Conseil de Réclamation Nationale de la République d'Hotsaline sur l'axe de l'attitude à l'égard de l'Empire Raskenois

Les relations avec l'Empire Raskenois jouent un rôle central dans la politique diplomatique hotsalienne. Encore marquée par les stigmates de l'invasion de la Kresetchnie de 1994 et l'occupation prolongée du Gradenbourg et d'un tiers du territoire national, l'Hotsaline est assez divisée sur la question de l'attitude à adopter vis-à-vis de son encombrant voisin occidental. Si la nécessité de récupérer les territoires nationaux occupés fait plus ou moins l'unanimité, les moyens à mettre en œuvre à cette fin font en revanche débat. Tandis que certains ne digèrent pas l'agression subie en 1994 et n'attendent que l'occasion pour la Kresetchnie de prendre sa revanche sur Rasken, d'autres voient en l'empire germanique un potentiel partenaire dont le concours futur pourrait s'avérer précieux afin de défendre la confédération face aux menaces que fait peser sur elle le reste de son voisinage.

  • Elena Vasylenko est la première partisane d'une résolution rapide et pacifique du différend qui oppose Rasken et la Kresetchnie, afin de créer des conditions favorables à la mise en place d'un partenariat politique et économique plus large à l'échelle régionale, et même continentale.
  • Stepan Levchenko adopte à l'égard de Rasken une approche pragmatique. Tant mieux si les territoires occupés peuvent être récupérés par voie diplomatique, mais il n'en demeure pas moins que l'Hotsaline doit se préparer au pire pour récupérer sa pleine souveraineté territoriale.
  • Natalya Yavorska défend par principe une approche diplomatique qui éviterait un nouveau conflit armé, sans nourrir d'ambition particulière quant aux relations avec l'Empire Raskenois, au-delà des relations de coopération pacifique auxquelles elle aspire avec l'ensemble des nations voisines de la Kresetchnie.
  • Mariya Dovhan est farouchement hostile à l'égard de l'Empire Raskenois. Personnellement marquée par la violence de la guerre de 1994 et les mouvements de réfugiés qu'elle causés, la présidente de la Voix des Exilés n'a pour seul objectif que de préparer l'Hotsaline à la prochaine guerre qui devra mettre à genoux l'Empereur Stanislav.
  • Boris Slobodyan aspire à venger l'affront de la guerre de 1994 et les hommes tombés au combat au cours de celle-ci, son propre parti ayant alors été à l'initiative de la création d'unités de volontaires envoyées sur le front. Toutes les ressources de l'État doivent être consacrées au réarmement de la Kresetchnie afin d'écraser l'Empire Raskenois une bonne fois pour toutes.


ATTITUDE À L'ÉGARD DE LA CONFÉDÉRATION MÄHRENIENNE
Position des vice-présidents du Conseil de Réclamation Nationale de la République d'Hotsaline sur l'axe de l'attitude à l'égard de la Confédération Mährenienne

En quelques années, la Confédération Mährenienne est parvenue à détourner partiellement les yeux des Hotsaliens de la frontière occidentale du pays pour venir se placer parmi les premières préoccupations diplomatiques et sécuritaires du gouvernement. L'agressivité du gouvernement de Lennard Rossmann à l'égard de Rasken et du gouvernement hotsalien, ainsi que le réarmement extrêmement rapide de la Mährenie avec le concours direct du Grand Kah, n'ont pas été sans susciter de vives inquiétudes au sein du Conseil de Réclamation Nationale, dont certains des membres voient en la Confédération Mährenienne un adversaire plus dangereux encore que l'Empire Raskenois. Alors que la société hotsalienne commence tout juste à se polariser à ce sujet, les mentalités évoluent rapidement et le nom de Rasken est progressivement remplacé par celui de la Mährenie dans les bouches des Hotsaliens inquiets pour leur sécurité.

  • Elena Vasylenko voit en la Mährenie le bras armé du Grand Kah sur le flanc oriental de la Kresetchnie, sans considérer ce pays autrement que comme un outil au service des ambitions territoriales et idéologiques d'Axis Mundi. Elle est partisane d'une ligne dure visant à contenir autant que faire se peut les ambitions mähreniennes, quitte à trouver un compromis rapide avec Rasken pour mettre en place un bouclier régional qui endiguerait l'expansion dangereuse de l'anarcho-communisme en Eurysie centrale.
  • Stepan Levchenko prône la prudence dans les relations avec la Mährenie. S'il n'est guère naïf quant aux velléités expansionnistes du régime mährenien et le caractère central des ingérences kahtanaises, le président de Renaissance préfèrerait éviter une escalade qui placerait l'Hotsaline dans un étau délicat entre Rasken et la Mährenie. Tandis que le pays prépare sa défense face à une éventuelle agression venant de l'est, nul ne doit oublier que les affaires les plus urgentes se trouvent à l'ouest.
  • Natalya Yavorska recherche par principe l'apaisement avec la Mährenie, afin d'éviter un conflit qui risquerait de déstabiliser la région et menacer la sécurité des Hotsaliens. Elle est prête à fermer les yeux sur les ingérences paltoterranes tant que celles-ci ne viennent pas directement menacer les intérêts de la Kresetchnie.
  • Mariya Dovhan voit en la Mährenie une menace existentielle de plus pour l'Hotsaline. Tout comme il est nécessaire de détruire Rasken, la Mährenie est un problème qu'il faudra rapidement traiter pour assurer la sécurité à long terme du pays, avant que le Grand Kah ne développe sur la région une emprise telle que toute tentative de résistance devienne impossible.
  • Boris Slobodyan considère la Mährenie comme un ennemi idéologique mortel. La persécution qu'y subissent les militants nationalistes est une honte, à l'image du reste du régime communaliste qui devra être éradiqué pour nettoyer la région de cette pestilence rouge qui n'a rien à envier à l'air de Cramoisie.


ORIENTATION RELIGIEUSE
Position des vice-présidents du Conseil de Réclamation Nationale de la République d'Hotsaline sur l'axe des orientations religieuses

Alors que la société hotsalienne est marquée depuis plusieurs décennies par un déclin rapide du christianisme, dans un premier temps au profit de l'agnosticisme et de l'athéisme, le développement rapide du néopaganisme rodnovérien depuis la fin du siècle dernier n'est pas sans amener son lot de tensions intercommunautaires. La jeunesse d'Hotsaline, voyant en l'orthodoxie un culte passéiste, rétrograde et répressif par ses multiples interdits moraux, est mue par une forte attraction vers la rodnovérie, perçue comme l'expression véritable de l'identité hotsalienne, tandis que les générations les plus anciennes et les plus conservatrices voient d'un mauvais œil ce mouvement passéiste qui vient totalement chambouler l'équilibre social du pays. Bien que la République d'Hotsaline soit officiellement un État laïque, le Conseil de Réclamation Nationale est marqué par les mêmes clivages sur la question religieuse, tout en jouissant d'une influence indirecte par l'octroi (ou non) des subventions aux organisations culturelles et cultuelles.

  • Elena Vasylenko est fidèle à la tradition orthodoxe familiale. Bien que sa propre ligne soit davantage axée sur la libéralisation politique que sur la défense des valeurs traditionnelles, elle doit composer avec les forces les plus conservatrices de son parti, portées par un électorat âgé qui s'inquiète du décommissionnement progressif des églises orthodoxes au profit des temples rodnovériens.
  • Stepan Levchenko adhère pleinement au mouvement novoslave et à l'essor du néopaganisme, qu'il considère comme une juste alternative au culte oriental et sémitique qu'est la religion chrétienne. Placés à des postes clés dans le domaine de la culture, les ministres issus de son parti orientent sciemment les financements en faveur d'une promotion de la rodnovérie.
  • Natalya Yavorska, bien que personnellement orthodoxe, observe une neutralité de principe à l'égard de la question religieuse. Fervente partisane de la laïcité, elle se refuse à intervenir de quelconque manière dans les affaires religieuses de la société civile.
  • Mariya Dovhan s'est assez tardivement convertie à la rodnovérie, dans une démarche d'affirmation de ses convictions nationalistes. Elle adopte un positionnement assez critique à l'égard du dogme chrétien, qu'elle n'hésite pas à exprimer de manière façon à ses abonnés sur les réseaux sociaux.
  • Boris Slobodyan est resté fidèle à l'orthodoxie, à l'instar de la majorité des franges réactionnaires de son parti issues de la vieille bourgeoisie et de l'ancienne aristocratie militaire. Il doit cependant composer avec les factions ultranationalistes dures, plus favorables au néopaganisme, ce qui tend à tempérer ses positions réactionnaires sur la question religieuse.


RAPPORT À L'ÉCOLOGIE
Position des vice-présidents du Conseil de Réclamation Nationale de la République d'Hotsaline sur l'axe du rapport à l'écologie

L'essor du mouvement novoslave est venu mettre la question écologique sur la table des débats politiques. Sous l'influence du développement de la rodnovérie, les communautés rurales indépendantes connaissent une croissance rapide, plaçant de fait la préservation des écosystèmes naturels au cœur des préoccupation d'une part croissante de la population. Souvent considérées comme des lieux sacrés par les néopaïens, les formations naturelles telles que les forêts, les montagnes ou les cours d'eau sont devenues un enjeu qui agite les passions et entraîne le soulèvement parfois violents de militants primitivistes, lesquels n'hésitent plus à s'en prendre physiquement aux chantiers qui viennent menacer l'intégrité des lieux auxquels ils sont attachés.

  • Elena Vasylenko défend un paradigme économique libéral qui laisse peu de place aux préoccupations environnementales. Elle tend toutefois à composer avec les préoccupations des différentes communautés pour maintenir la cohésion sociale.
  • Stepan Levchenko embrasse la vision des militants issus des communautés néopaïennes rurales. Il défend à ce titre la préservation des lieux sacrés et la limitation de l'expansion industrielle et de l'étalement urbain.
  • Natalya Yavorska perçoit l'enjeu écologique sous le prisme de la défense des droits des minorités religieuses, en l'occurrence rodnovérienne, contre la voracité économique des actionnaires du secteur industriel. Elle a donc tendance à prendre en considération les préoccupations des communautés rurales et à prendre leur parti face aux grands acteurs économiques.
  • Mariya Dovhan, bien que rodnovérienne elle-même, privilégie le développement économique et industriel en vue de la constitution d'une puissance, notamment militaire, suffisante pour prendre une revanche décisive sur l'Empire Raskenois et réintégrer les territoires occupés.
  • Boris Slobodyan n'a que faire de l'agitation des communautés rurales et de leur passion pour les vieilles souches. Aucune considération aussi futile ne saurait entraver la croissance économique et militaire du pays, alors que les bottes raskenoises et kahtanaises grondent aux frontières de la Confération de Kresetchnie.
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