13/09/2017
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Groupe de travail: restructuration de la Ligue de Velcal (Contribution ouverte aux membres)

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Bureau du Grand commerce et des étrangers de la Grande République


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Déclaration à l'intention des membres de la Ligue de Velcal
Pour une nécessaire restructuration des instances de la Ligue




A nos partenaires et amis ayant signé la charte de défense de la Ligue de Velcal, nommons ainsi les représentants de l’Empire constitutionnel du Drovolski, de la Confédération de Kresetchnie, de l'Estado de Guadaires, du Tsarat de Moritonie et de l’État nouveau de Rimaurie, nous, qui représentons les souhaits et les désirs du Sénat des Mille de la Grande République, et du Gouvernement communal de la cité velsnienne, nous nous adressons à vous afin de faire savoir à votre attention, que les récents développements géopolitiques mondiaux, que ce soit au sein de la Ligue ou en dehors, ont amené le gouvernement velsnien à repenser son dispositif politique et stratégique, qui à court et moyen terme, affecteront la charte que nous avons consenti à signer, vous comme nous.

En effet, en deux ans, il est venu à notre constat que la Ligue de Velcal, bien qu'ayant pu être un formidable outil de déploiement de nos réseaux diplomatiques respectifs, qui ont contribué à rapprocher certains d'entre nous sur bien des plans, a vu un certain nombre de facteurs remettre en cause son efficacité, bien que nous n'ayons jamais eu à solliciter ce pacte jusqu'à présent. En effet, la perte successive de plusieurs membres: disparition de la République du Vaikonenland, puis de la Listonie, conjuguée au retrait unilatéral de l'Empire antérinien du dispositif de défense, sont les premiers facteurs ayant fait remettre en doute la pertinence du dispositif de la ligue de Velcal sur le plan militaire. Conjugué à cela, il nous est venu également, la constatation que les conditions permettant l'activation du pacte de défense sont bien trop peu contraignantes pour se révéler efficaces dans une situation de crise. Quant bien même cette épreuve de test n'a jamais eu lieu, il est très probable qu'en cas d'appel aux armes de l'un d'entre nous, un grand nombre d'états répondent à cet appel, ce serait-ce que par la limitation des capacités militaires de la plupart de nos membres, l'absence de capacité de projection et insuffisance générale de moyens et d'initiatives prises par ses membres pour promouvoir des adhésions à la ligue dans leur voisinage immédiat. Toutes ces réalités sont ainsi à constater, mais malgré cela, la ligue a su se montrer, comme dit précédemment, un outil de mise en relation de nos membres des plus intéressants, qu'il serait idéal de conserver et de perfectionner. Pour finir, il vous a peut-être paru évident, et il sera sans parvenu à vos oreilles que la Grande République de Velsna a procédé à une adhésion au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes, dont nous vous détaillerons les motivations dans les lignes qui vont suivre. Or, comme vous le savez, il est mentionné clairement dans notre charte fondatrice que nul pays de la Ligue ne peut faire partie de l'un des trois grands blocs de puissance qui composent le monde actuel: ONC, OND et Liberalintern. Cela implique donc deux issues en ce qui nous concerne: la réforme de la Ligue dans le sens d'une plus grande libéralité en ce qui concerne l'adhésion de pays membres de l'ONC dans la Ligue, ou bien le retrait de la Grande République de ce pacte, qui acterait la dissolution de facto de cette Ligue au vu de nos capacités de projections respectives, et l'absence totale de flottes autres que celle de la Marineria parmi nos membres.

Ainsi, il apparaît nécessaire au Gouvernement communal de la Grande République de proposer à l'ensemble d'entre vous une série de corrections à appliquer à la Charte de défense d'origine de la Ligue, visant à la transformer en profondeur, et lui garantir une pertinence renouvelée, dont nous vous détaillons le contenu ci-joint:
- En premier lieu, il nous apparaît nécessaire, au vu de la nature de nos échanges qui ont été davantage diplomatiques et commerciaux que militaires jusqu'ici, que la direction de notre pacte doit s'orienter vers une logique de Ligue commerciale, ce qui bien entendu impliquerait une baisse notable des droits de douane parmi nos nations au profit d'un taux commun, qui serait voté selon les biens et services, entre nous et à la majorité. Nous sortirions ainsi d'une logique de pacte purement défensif pour nous diriger vers une multiplication de nos liens économiques, qui ne ferait que rendre notre association plus solide.

- Comme écrit précédemment, l'adhésion de la Grande République à l'ONC implique une modification du texte de la Charte, et de manière générale, affecte la nature même de ce pacte et sa mission d'origine. En effet, dans le cadre d'un monde multi-polaire en mutation constante, il apparaît que nous ne pouvons nous passer de l'appui de l'un de ces blocs de puissance dans l'optique de faire jouer à la Ligue un rôle efficace de défense. En nous fondant sur nos idéaux de liberté et d'autonomie, il est apparu au gouvernement communal que l'ONC serait le meilleur appui possible à cette Ligue, et celui le plus en accord avec la politique économique de la plupart des membres de cette dernière. Ainsi, nous invitons tous nos membres à un rapprochement avec les instances océniennes, dans la mesure du possible et dans les limites de ce que leurs régimes politiques respectifs permettent: nous encourageons les demandes d'adhésion à l'ONC, que ce soit en qualité d'états membres ou de membres observateurs. Le but de cette manœuvre serait de faire de la Ligue un organe de défense intermédiaire et régional fortement lié à l'ONC, et l'adhésion du plus grand nombre de nations membres à cette organisation serait autant de liens qu'il serait difficile de délier.

- Troisièmement, et étant donné la disparité des forces militaires à disposition de la Ligue, ainsi que les capacités de projection limitées de la totalité des états-membres, il convient d'acter, à notre sens que la seule assistance dont vous bénéficierez en cas d'attaque de vos territoires respectif proviendrait de la Grande République. Ainsi, nous proposons la fin du concept de multi-latéralité de ce pacte dans son aspect militaire, au profit d'un ensemble de liens bilatéraux Velsna-état tiers. Le gouvernement velsnien deviendrait alors le seul garant de votre sécurité, et par exemple, les mésolvardiens n'auraient pas à se soucier de la défense d'un territoire guadairien qu'il ne pourrait pas satisfaire. Ce n'est là qu'un exemple qui peut s'appliquer à tous les états. En retour de cette protection, il conviendrait cependant que les états-tiers devraient mettre à disposition leurs ressources militaires lorsque ceux-ci seraient le capacité de le faire.. Nous pensons en particulier à l'arsenal balistique mésolvardien, qui constitue le plus important stock balistique d'Eurysie de l'est.

- La mise en place d'une véritable politique d'échange culturel entre nos membres, qui là encore et au même titre que le passage d'une ligue de défense à une ligue commerciale, permettrait d'approfondir nos liens. Cela impliquerait la mise en place d'échanges étudiants, d'une politique volontariste et facilitée d’importation et d'exportation de produits culturels.

- La mise en place d'une procédure de sanction économique dans le cas où un retrait de l'alliance aurait lieu pour des raisons injustifiées.

- Le recentrage de notre organisation à une échelle plus régionale que mondiale, en recentrant les activités de la Ligue à l'Eurysie, en particulier la Leucytalée et la Manche Blanche, et qui rendrait les pays membres de cette organisation plus regroupés et mieux armés pour se défendre d'une éventuelle agression.

- L'ouverture de notre organisation à de nouveaux candidats, qui permettrait de redonner de la consistance et de la "matière" à cette ligue.



Ces propositions ne forment que l'esquisse d'une recomposition fondamentale de cette organisation, qui sera détaillée à l'occasion d'une rencontre dont nous adressons l'invitation à tous nos membres, dans le hall principal du Sénat de la cité de Velcal, où nous avons signé ce même traité il y a deux années de cela.

En attente d'une réponse de votre part.

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Bureau du Grand commerce et des étrangers de la Grande République


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Rapport: Restructuration de la Ligue de Velcal
Ligue commerciale: perspectives et développements


Dans le cadre de notre entreprise, invoquant la nécessite d'une refonte complète du projet de la Ligue de Velcal, que ce soit dans sa structure ou ses missions, il apparaît nécessaire de détailler les axes de travail du gouvernement de la Grande République vers les autres partenaires de cette union dans l'optique la plus transparente possible. Il apparaît en effet nécessaire de suppléer cette alliance militaire par une nécessaire forme de rapprochement économique des états membres, afin d'en améliorer la cohésion politique, qui rendrait le volet militaire du pacte plus consistant.

Plusieurs solutions sont envisagées pour arriver à cette fin, lesquelles certaines sont déjà actives au sein d'autres organisations, et paraissent efficaces dans certains cas de figure. C'est vers ces exemples que nous devrions nous tourner en premier lieu, tout en optant pour des solutions originales, car il va de soi que chaque situation propre nécessite une solution propre, et que les pays ayant adhéré à la ligue l'ont fait dans une certaine optique, qu'il s'agit de respecter.


Zone de libre-échange:

Parmi toutes les solutions visant à fluidifier et densifier le volume des échanges entre nos membres, l'établissement d'une zone économique commune au libre échange et à la douane figure en haut de notre liste, bien logiquement. Garantir des taux de change unique sur certaines marchandises serait une première étape vers l'établissement d'une union douanière véritable.

Loin de nous cantonner à une activité de régulation des prix, nous pourrions pousser cette intégration, par l'harmonisation des normes sur les produits et certains éléments de politique fiscale, ou en garantissant la libre mobilité des personnes qui transitent dans cet espace.

Une telle organisation aurait pour but de soutenir les économies, augmenter les emplois des secteurs concernés par les traités de libre échange internes, et élever le niveau de vie moyen au sein de la Ligue au travers de normes communes, dans la théorie. Il s'agit également pour les états membres de se rendre inter-dépendants, progressivement rationaliser la distribution de la production tandis qu'il devrait assurer une stabilité, à la fois de l'offre et de la demande, qui devraient se rapprocher et correspondre aux réalités du marché. Il existe déjà un certain nombre de secteurs de l'économie que nous pourrions ouvrir à de tels échanges, en guise d'une première expérience, essentiellement des productions primaires, comme les denrées agricoles, l'acier et autes métaux lourds dont certains états sont dépourvus, quand d'autres en sont excédentaires. Mais il convient d'affirmer que la décision finale sera apportée par les nations membres elles même.


Organe de prêt et d'aide au développement:

Il paraît évident toutefois, que la régulation de certains prix n'est pas suffisante pour assurer la cohésion d'un groupe de nations par des moyens économiques. Il existe ainsi un grand nombre d'exemples d'organisations ratées ayant essayé de se doter de tels outils. La solution n'est dans pas simplement de cet ordre, et doit s'accompagner d'autres mesures permettant de renforcer les liens de nation à nation, parmi lesquels la circulation plus importante de capitaux, pas seulement d'entreprise à entreprise ou de marché à marché, mais de gouvernement à gouvernement. Ainsi, il apparaît pertinent de se poser la question de la mise en place d'une agence de prêt spécifiquement destinée à un hypothétique marché interne à la Ligue. D'une part, la perspective d'aides au développement alimenterait une forme d'attrait pour la Ligue en vue d'une adhésion. D'autre part, cela pourrait participer à l'accélération du développement économique de nations objectivement en retard. Or, un développement économique accru implique une augmentation des moyens militaires du pays membre.

La Grande République pourrait ainsi envisager l'établissement d'un premier placement pour 100 milliards de florius (100 000 unités économiques internationales) afin de dégager des premières demandes d'investissement. La question d’intérêts se pose également, car elle pourrait encourager les pays membres à placer des capitaux afin d'obtenir des retours sur investissement.


Création d'une banque fédérale d'investissement:


Toujours dans l'optique de la création d'un arsenal financier, outre la création d'un organe de prêt avec intérêts, celle d'un véritable fonds d'investissement serait une autre manière de participer de manière bien plus active que par le simple prêt au développement économique d'un pays membre. Ainsi, hypothétique Banque d'investissement prendrait les attributions suivantes:
- L'émission de titres, par exemple l'introduction en bourse des sociétés, les augmentations de capital, les OPA, OPE, OPV et les montages de fusion-acquisition dans le cadre de la création d'une bourse fédérale (qui est évoquée plus loin).
- L'ingénierie financière (opérations complexes combinant divers instruments financiers) ;
- La prise de participations au capital d'entreprises pour leur compte ou pour d'autres (portage financier, capital non-coté), le tout dans le cadre de la Ligue.
- L'arrangement d'opérations financières diverses notamment de fusion-acquisition.
- La mise en place de financements syndiqués de grande envergure, où participent de nombreuses autres banques et sociétés financières.
- Le courtage boursier, activité où elles font office de société de courtage.



Protection des navires commerciaux, l'établissement d'escadres de la Ligue:


Si nous avons cœur à transformer Velcal en Ligue commerciale de plein droit, le volet économique, à notre humble avis, ne doit pas être dissocier des prérogatives originellement militaires que sont les nôtres. Ainsi, il apparaît pertinent de souligner le manque de sécurité de certains itinéraires commerciaux, et l'importance capitale de la surveillance de noeuds importants du commerce maritime. Ainsi, il est impossible de concevoir une Ligue commerciale soucieuse de ses intérêts sans l'existence sans l'établissement d'une véritable force maritime commune, laquelle serait sous commandement tournant, et qui permettrait une meilleure garantie de nos placements. Dans cette optique, il apparaît nécessaire que les états membres s'engagent sur un quota minimal en matière de construction navale. Il existe d'ores et déjà des exemples d'implantations navales que nous pourrions ouvrir à une expérience commune, à l'instar de la collaboration velsniano-mesolvardienne qui se déroule relativement bien. Le point noir toutefois, est que la capacité de projection des forces de l’État de Drovoslki est purement locale. Il s'agirait donc de changer cela.


Dissocier charte commerciale et charte militaire:

Il va de soi que la nature purement militaire de la Ligue a pu rebuter un certain nombre d'adhésions, et a limité le développement de l'organisation, un aspect qui a pu être négligé par notre gouvernement, et qui a porté préjudice à la Ligue. Ainsi, il apparaît qu'un modèle fondé sur un principe d'adhésion partielle pourrait potentiellement permettre des rapprochements de nations qui, de prime abord, ne seraient pas intéressés par la protection commune dans l'immédiat, mais qui seraient ouverts à la perspective militaire sur le long terme, et surtout, attirés par les potentiels avantages économiques à tirer des membres de la Ligue. Nous pourrions diviser cette organisation en deux traités bien distincts, ce qui permettrait une plus grande ouverture. Cette ouverture pourrait être plus précisément un outil permettant à des pays de l'ONC de s'engager dans davantage de relations avec certains pays membres, compatibles avec cette organisation.

(à suivre)
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