Scènes violentes au parlement après un vote mouvementéAlors que le PPJ, le Parti Pro-Jashurien, semblait devenir très populaire, faisant notamment des scores très impressionnants lors des dernières élections municipales pour un parti politique aussi jeune, tout vient de s’effondrer pour les partisans d’une collaboration plus rapprochée avec la puissance voisine. Ceux-ci avaient pourtant mis toutes les chances de leur côté, en faisant tout pour rallier d’autres partis à leur cause, à commencer par le PUU (Parti de l’Unité Ushong) et le PAC (Parti Anti-Corruption). En effet, le premier souhaitant un retour de l’influence des ushongs, et le second des actions concrètes contre la corruption ambiante qui gangrène le Chandekolza, ils se sont visiblement retrouvés dans leurs intérêts. Il n’a pas échappé aux oreilles des plus informés de nos concitoyens que le Jashuria et l’Empire Xin se sont rapprochés dernièrement, faisant planer des inquiétudes chez les conseillers du Công. La nouvelle alliance PPJ-PUU-PAC, qui s’est elle-même baptisée « Coalition pour un Nouveau Chandekolza » a d’ailleurs rapidement fait campagne contre le monarque, l’accusant d’être à l’origine de tous les maux | --- | qui touchent notre pays : famines récurrentes, pauvreté ambiante, mafias omniprésentes… Il n’est pas difficile de trouver un argument contre son adversaire parmi tout ceci. Malheureusement pour eux, cela n’a pas été suffisamment concluant aux yeux des autres partis. Sans grande surprise, le parti de la Fidélité au Công s’est immédiatement manifesté en qualifiant de « trahison envers la patrie » et de comportement délétère pour la nation la motion de destitution du souverain chandekolzan déposée par les députés du PPJ au parlement. Il a également été suivi par le GCC (le Groupement Conservateur Chandekolzan, le principal parti de droite) et, plus étonnamment, le Parti pour la Prospérité par la Ligue, pourtant généralement opposé aux deux précédents. Cela s’explique probablement par une volonté de stabilité de la part des derniers. Si le Công venait à être destitué, le Chandekolza sombrerait dans un chaos politique dont il ne se relèverait qu’encore plus affaiblit, si cela est seulement imaginable. Suite au vote et à la défaite des idées du PPJ et de sa coalition, les deux autres partis porteurs du projet se sont immédiatement désolidarisés pour ne pas être associés à cet échec. Des scènes d’empoignades | --- | ont pu s’observer dans le parlement, entre les représentants du PPJ et tous les autres. Ils se battaient aussi bien avec les députés du PUU et du PAC, les traitant de « lâches », qu’avec ceux des trois partis qui avaient contribué au barrage pro-Công. Personne n’a compris qui a déclenché les hostilités, mais les deux côtés se sont probablement jetés les uns sur les autres au même moment. La police est rapidement intervenue dans la salle, séparant les bagarreurs et arrêtant les députés du PPJ, qui auraient, selon les résultats de l’enquête, été la cause de ces troubles, en plus d’avoir fait une telle honte à la nation en proposant de la priver de son souverain. Les représentants du PPC et du VPPC, visiblement neutres dans cette histoire, ont pu contempler ce triste spectacle sans bouger de leurs sièges.
Une courte unionCela n’aura pas duré longtemps entre le PPJ et le duo PUU-PAC, deux partis qui semblent s’être rassemblés pour ne plus se quitter. Suite à la défaite de leur allié lors du vote portant sur la destitution du Công, et de l’arrestation par les autorités de plusieurs membres du parti, les deux groupes se sont immédiatement désolidarisés de l’initiative et ont préféré créer leur propre coalition. |