07/02/2018
11:43:03
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⚔️ Ministère de la Défense - Positions des forces armées

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Ministère de la Défense

Vous pouvez suivre ici toutes les positions des forces armées.


Prière de prendre garde au caractère public ou privé de chaque information afin de ne pas meta. Il est possible de me contacter sur Discord si cela n'est pas clair.


BASES MILITAIRES

• En Everia
Type : Aérienne
Unités mobilisées :
- Soldats professionnels :
- Réservistes :
- Conscrits :
Engins :
Missiles stockés :
Missiles exploitables :

• Dans la Cité du Désert
Type : Aérienne
Unités mobilisées :
- Soldats professionnels :
- Réservistes :
- Conscrits :
Engins :
Missiles stockés :
Missiles exploitables :

• En Antegrad - Hejo (confidentiel)
Type : Aérienne
Unités mobilisées :
- Soldats professionnels :
- Réservistes :
- Conscrits :
Engins :
Missiles stockés :
Missiles exploitables :

• En Antegrad - Cadjikis (confidentiel)
Type : Navale
Unités mobilisées :
- Soldats professionnels :
- Réservistes :
- Conscrits :
Engins :
Missiles stockés :
Missiles exploitables :


FLOTTES

• Première flotte
Localisation : Au large de la Poëtoscovie (eaux territoriales)
Objectif : Défense
Bâtiments :
- Tout ce qui n'est pas ailleurs


AUTRES INTERVENTIONS


ARCHIVES

• Lutte contre la piraterie au large du Wazackstan
Information complémentaire : Dans le cadre d'une demande du Wazackstan et avec l'aide de la communauté internationale
Bilan : Réussite

• Présence à des fins humanitaires et dans un esprit de préservation de la stabilité de la région au Chandekolza
Information complémentaire : Présence d'une base aéronavale jusqu'à ce que les forces Xin somment la Poëtoscovie de partir
Bilan : Réussite

• Défense des eaux territoriales de l'Antegrad
Information complémentaire : Protection d'un allié avec son accord
Bilan : Réussite
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Opération Neptune - La Troisième Flotte de la Marine Poëtoscovienne s'engage au large du Wanmiri contre le transport illégal d'esclaves
Un changement de cap à la suite d'un arraisonnement particulier

Source : Ministère de la Défense - Informations publiques

Tandis que peu de traités internationaux permettent d'établir l'existence d'un véritable droit de la mer comme l'entendent certaines puissances internationales ou régionales, comme le Jashuria au Nazum, certaines notions légales issues de la coutume permettent malgré tout d'engager des actions où les forces armées poëtoscoviennes s'illustrent comme défenseures de l'intérêt commun.

En effet, dans les eaux internationales, on considère en l'absence de toute législation que le pavillon du navire fait foi quant à la législation s'appliquant à son bord en haute mer. Il est par ailleurs reconnu quasi-universellement la liberté de navigation à laquelle ne peut faire obstacle aucune puissance, sinon à des fins sécuritaires (lors d'un exercice militaire, d'une intervention spéciale), environnementales ou opérationnelles (à proximité de structures énergétiques notamment). Cependant, le cas des navires n'arborant pas de pavillon est synonyme d'une absence de droit sur mer, mais également d'une absence de responsabilité civile et pénale. Si cela signifie en théorie que les individus qui s'y trouvent jouissent d'une liberté totale, il est à noter qu'ils ne demeurent donc pas sous la protection d'un quelconque État où la compétence ne serait plus. Cela donne donc libre champ aux forces poëtoscoviennes pour agir.

Enfin, dans le cadre d'une opération de surveillance, les navires suspects, par le changement récurrent de pavillon, d'identification, par refus de communication, par fuite manifeste ou par signalement international, peuvent également donner lieu à un arraisonnement à condition qu'un usage de la force soit nécessaire et proportionné. Ainsi, la Poëtoscovie se réserve le droit d'intervenir auprès des navires arborant un pavillon étranger à condition qu'il existe des preuves permettant de suspecter le fait que le navire se livre à des actes que la coutume reconnait comme illicites. On notera dans un premier temps les crimes reconnus par l'État de pavillon, auquel cas les suspects seront remis à la Justice de leur pays à condition qu'ils n'y risquent pas la torture, mais aussi les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre, le transport ou la traite de migrants, l'espionnage, la piraterie, le transport ou la traite d'esclaves, le déversement de produits hautement toxiques dans l'océan ou le sabotage d'infrastructures marines et sous-marines (câbles notamment). Il est à noter que tout navire suspect arraisonné à tort sera indemnisé pour les dommages ainsi que le retard causé.

Dans le cas où des ressortissants étrangers seraient arrêtés par les forces poëtoscoviennes, la diplomatie de la Nation Littéraire s'engage sollennellement à en informer l'État concerné, à traiter l'individu dans le plus strict respect de ses droits et de la dignité ainsi qu'à livrer l'individu, non à l'État dont il est ressortissant, mais à l'État de pavillon du navire, considérant que l'application de la loi revient de droit à l'État en question, le navire y étant déclaré, même dans le cas où celui-ci se trouverait en haute mer. Il est à noter qu'il ne sera fait aucune distinction entre les États, à l'exception qu'il ne sera remis aucun individu risquant la torture une fois rapatrié.

Concernant la Troisième Flotte poëtoscovienne présente au large du Wanmiri, celle-ci a pour mission première de veiller à ce que le transport d'esclaves n'ait pas lieu dans le sud-nazum. Les forces poëtoscoviennes sont prêtes à travailler conjointement avec toute autre puissance se reconnaissant dans cette lutte. La reconnaissance officielle et effective de cet objectif débute dès à présent, motivée par l'arraisonnement récent d'un navire participant vraisemblablement d'un réseau organisé dans les eaux où mouille déjà la flotte poëtoscovienne.

Dans le cas de ce navire précisément, comme le veut la ligne diplomatique et militaire poëtoscovienne, le Wanmiri a été informé que des ressortissants à lui avaient été interpellés. Toutefois, le navire n'arborant pas de pavillon, la Justice a décidé de manière indépendante d'engager la responsabilité pénale des Wanmiriens présents en haute mer pour transport d'esclaves, lesquels sont considérés de facto comme libres.

Pour tout État souhaitant avancer dans le cadre de la lutte contre la criminalité maritime, il lui est proposé un échange d'accès aux ports militaires poëtoscoviens sur son sol et ses bases étrangères contre l'accès aux ports militaires de l'État en question pour les navires militaires poëtoscoviens afin que l'examens des navires arraisonnés puissent avoir lieu dans les meilleures conditions possibles et sans devoirs les conduire en Poëtoscovie.

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Opération Neptune - La Troisième Flotte de la Marine Poëtoscovienne s'engage au large du Wanmiri contre le transport illégal d'esclaves (2)
Deux nouveaux navires arraisonnés et un laissé passé

Source : Ministère de la Défense - Informations publiques

Dans le cadre des opérations de la Troisième Flotte de la Marine Poëtoscovienne contre le transport illégal d'esclaves, plusieurs navires ont été arraisonnés afin de vérifier leur conformité avec le droit coutumier de la mer et la législation des États du pavillon. Il est à noter que les navires concernés ne représentent qu'une infime partie du trafic maritime croisé par la flotte, et que les forces armées poëtoscoviennes.

Dans un premier temps, il est à réaffirmer l'engagement poëtoscovien en faveur de la paix internationale et des principes fondamentaux de la stabilité régionale, notamment avec le Wanmiri, État partenaire indispensable au sud du Nazum et avec lequel la Poëtoscovie entretient des liens, notamment commerciaux et culturels, importants. Dans ce cadre, l'opération Neptune est bien conduite au large du Wanmiri mais, toujours, en haute mer, loin des eaux territoriales du Wanmiri ou de toute autre revendication maritime de cet État. Par ailleurs, une coopération internationale avec toutes les puissances volontaires est à ne pas exclure, de façon à ce que la portée des opérations soit accrue.

Un premier navire a été arraisonné tôt en ce matin du 21 novembre 2017, refusant d'établir un contact radio avec le porte-avions, navire amiral de ce groupe aéronaval. De pavillon wanmirien, un contrôle a établi que le travail effectué à bord du navire l'était en partie par des mineurs que le droit poëtoscovien interdit de travailler, faisant encourir un risque pénal pour le capitaine du navire. Cependant, le bateau a pu repartir sans être inquiété, les enfants étant rémunérés et ne relevant pas de l'esclavage, cela ne s'opposant donc pas à la législation wanmirienne qui fait foi à bord d'un navire qui arbore le pavillon de cet État du Sud-Nazum. "Pour lutter contre le travail des enfants, il ne s'agit pas d'envoyer un groupe aéronaval dans les eaux internationales, il faut surtout entamer des discussions entre les États afin que le cadre juridique des contrôles en mer soit international, et que ce genre de faits puisse engager la responsabilité pénale de leurs auteurs auprès des juridictions compétentes, ici devant les tribunaux du Wanmiri", explique le responsable de l'opération Neptune.

Par ailleurs, dans le cas des navires investis d'une mission officielle, soit gouvernementale soit militaire, le groupe aéronavale poëtoscovien se plie totalement car, logiquement, l'État du pavillon est responsable des actes qui s'y comettent, et, en cas d'atteinte à la législation dudit pays, les individus auraient été obligatoirement remis à la Justice de l'État concerné.

Une autre intervention en mer a eu lieu contre un navire à pavillon poëtoscovien, avec, à son bord, un équipage de plusieurs nationnalités. Parmi les individus arrêtés se trouvaient un Jashurien et un Wanmirien, tous deux accusés de transport et commerce de contrefaçons de luxe. L'État du pavillon étant la Poëtoscovie, la Justice qui s'appliquera sera donc celle de la Nation littéraire, dans le respect des droits de la défense et devant un juge indépendant. Comme prévu, les autorités jashuriennes et wanmiriennes seront informées de ces arrestations, et les consuls ou des substituts du consul pourront rendre visite aux prévenus afin de s'assurer des bonnes conditions de détention, de l'exercice d'une justice indépendante et impartiale, mais pourront également assister la défense des individus accusés.

Un second navire a été arraisonné en cette journée du 21 novembre 2017, sans pavillon, et transportant 12 esclaves, lesquels ont été considérés comme libres de facto, et bénéficieront d'une aide à la réinsertion sociale une fois de retour en Poëtoscovie Continentale ou, si les individus le souhaitent individuellement et sans pression de la part des autorités poëtoscoviennes, seront renvoyés dans leur pays d'origine. L'équipe n'a pas souhaité indiquer sa nationalité, sans doute par peur qu'en étant renvoyés devant la justice de leur pays, ceux-ci seraient soumis à des traitements inhumains.

Afin d'effectuer des ravitaillements, une demande sera formulée auprès des autorités compétentes du Wanmiri afin que les navires de guerre poëtoscoviens puissent pénétrer dans les eaux territoriales wanmirienne afin de faire le plein de nourritures et de carburant. En cas de refus, des navires investis d'une mission gouvernementale seront envoyés aux ports wanmiriens afin d'acheminer les marchandises nécessaires vers le groupe aéronaval.

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Opération Mercure - La Quatrième Flotte de la Marine Poëtoscovie acte la présence militaire de la Nation Littéraire au Nord du Nazum
Un dispositif stratégique hors du commun

Source : Ministère de la Défense - Informations publiques

C'est en 1950 qu'est créée la Confédération Socialiste du Nazum, regroupant plusieurs États aux intérêts convergeant. L'affirmation d'une nouvelle force au nord du Nazum rebat les cartes de l'influence stratégique de toutes les puissances présentes dans la région, et un impact sur la Poëtoscovie est certain dans de telles conditions. Le fait, donc, de ne pas s'incliner face à ce nouvel acteur passe donc obligatoirement par une contestation de sa domination militaire sur le territoire qui l'environne.

Comme toujours, la Poëtoscovie reste évidemment soucieuse du droit international coutumier, et s'inscrit dans une forme de contrôle des espaces maritimes en haute mer sur lesquelles s'applique la liberté de navigation. Afin justement que ce droit ne soit pas menacé par les forces présentes, ni par la Vélèsie dont le passé tumultueux est avec la Poëtoscovie, la Nation Littéraire a déployé les grands moyens. En effet, la plupart des importations et exportations poëtoscoviennes transitent par le nord du continent nazumi, hors la présence de la CSN notamment le long des côtes pourrait mettre en péril l'indépendance de l'économie maritimisée à laquelle, comme tout État, la Poëtoscovie s'est pliée.

Afin de ne pas laisser s'installer une hégémonie militaire de la CSN sur le nord du Nazum, cela nuisant à la politique internationale poëtoscovienne tournée vers cet hémisphère du continent en plus de l'Afarée, la Marine Poëtoscovie y a déployé sa plus grosse flotte, créée sur mesure et à cette occasion. La Quatrième Flotte de la Marine Poëtoscovienne est, sans doute, le plus grand groupe aéronaval constitué et en activité dans le monde. Avec ses deux porte-avions, son sous-marin lanceur d'engins, ses sept vaisseaux de guerre, ses deux porte-hélicoptères, la flotte assure la sécurité du commerce mondial transitant par ces eaux, contre la piraterie comme contre d'hypothétiques attaques de nature étatique.

Cependant, cette protection ne se borne pas à la mer, puisque de nombreux aéronefs sont également en soutien, afin d'assurer la défense du groupe aéronaval comme celle du commerce arctique où la Poëtoscovie est la seule puissance qui s'y illustre à ce point. Ses vingt-trois avions de guerre en témoignent, et d'autres aéronefs de logistique ou de transport permettent en outre d'exercer une pression constante dans les airs. Les cinq drones de l'armée poëtoscovienne intègrent également cette stratégie, laquelle se traduit par la continuité de la confiance accordée aux routes maritimes en Arctique.

Ces modalités visant l'affirmation de la puissance poëtoscovienne au nord du continent possèdent toutefois de nombreuses limites. En effet, les États membres de la CSN semblent, par leur poids démographique, technologique, économique et militaire, rivaliser avec la Nation littéraire, laquelle ne peut de toute évidence pas assurer la sécurité de transport de marchandises sur l'ensemble de l'océan qui forme le pôle. Par ailleurs, la dépendance aux ports des États côtiers rend l'ensemble du groupe aéronaval vulnérable, car si les pays venaient à fermer leurs eaux territoriales aux navires acheminant les carburants de vivres, il faudrait faire acheminer cela depuis la Poëtoscovie continentale, exposant un tel transit à des attaques de toute part. Pour l'heure, cependant, aucun État ne s'est montré hostile au fait de fournir une aide matérielle aux vaisseaux poëtoscoviens, et même les États membres de la CSN ne se sont pas opposés ni à la présence du groupe aéronaval, ni au fait qu'il puise ses ressources chez eux.

Dans des conditions relativement similiaires à celles de l'Opération Neptune, l'Amiral de la Quatrième Flotte de la Marine Poëtoscovie s'est exprimé favorablement quant à la possibilité, pour les navires de guerre poëtoscoviens, d'arraisonner les navires suspects. L'omniprésence de bateaux de CSN se traduit donc par une écrasante majorité de navires arborant le pavillon de la confédération parmi ceux arraisonnés mais, selon le ministère des Relations internationales, "cela ne constitue pas une entrave à la liberté de navigation de manière ciblée. Au contraire, cela démontre combien la Poëtoscovie agit en faveur de la stabilité mondiale en refusant les hégémonies, qu'elles soient d'ordre militaire, financier ou, dans le cas présent, en ce qui concerne la multiplicité de navires d'un État spécifique."

Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs. Le plus important est sans doute que le groupe aéronaval, s'il prend bien soin de demeurer en haute mer, reste relativement proche des eaux territoriales de la CSN. L'objectif est clair : que l'on identifie la Nation littéraire comme acteur à part entière de cette région du monde, notamment sur les questions maritimes et stratégiques, deux domaines où elle a longtemps figuré en retrait.

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Opération Mercure - La Quatrième Flotte de la Marine Poëtosovie envoie un détachement entre la Vélèsie et la Moritonie
Un dispositif au nom de la stabilité nazumie

Source : Ministère de la Défense - Informations confidentielles

Tandis que la Poëtoscovie s'affirmait comme une nation nouvelle après les épisodes de colonisation dont elle fut la victime, les tensions l'opposant au régime vélèsien ont conduit cette dictature à prendre en otage l'ambassadeur de la Poëtoscovie présente en Vélèsie et à exécuter l'ensemble du personnel diplomatique présent sur place. Si le conflit a pu prendre fin grace à un accord bilatéral permettant le rapatriment des résistants vélèsiens contre l'assurance qu'il n'y ait plus d'ingérences poëtoscoviennes sur le sol de la Vélèsie, les rapports entre les deux États ont été réduits à néant, et la Poëtoscovie garde en mémoire les exactions commises par ancien ennemi.

Tandis que la Moritonie conclut un accord avec le régime dictatorial de Vélèsie, la Poëtoscovie lui demande de ne pas livrer le matériel militaire comme prévu. La Moritonie suspend donc la livraison, mais demande un lourd dédommagement et n'entend pas annuler l'accord initialement prévu avec le régime dictatorial de Vélèsie.

Afin de résoudre diplomatiquement la crise, la Poëtoscovie a fait appel à d'autres puissances avec lesquelles elle entretient des rapports neutres, dans l'espoir que les valeurs communes qui habitent ces États et la Nation littéraire permettent la résolution de ce qui semble se présenter comme une crise. La diplomatie de Velsna a affirmé auprès du ministère des Relations internationales avoir fait pression en ce sens. La diplomatie du Jashuria a également été communiquée.

Afin de prévenir toute volonté de l'État de Moritonie visant à poursuivre la livraison du matériel de guerre vers la Vélèsie, soit rompant la suspension jusqu'à présent décidée, la Poëtoscovie doit être en capacité de répondre de manière immédiate. Un détachement comprenant notamment un porte-avions et trois autres navires de guerre a donc décidé de se constituer et de se positionner dans les eaux internationales entre la Vélèsie et la Moritonie de manière à pouvoir intercepter les navires livrés si jamais ils devaient l'être.

Le groupe aéronaval ainsi constitué a reçu pour ordre d'arraisonner les navires concernés à destination de la Vélèsie en ne recourant qu'à la force du moment où celle-ci s'avère nécessaire et proportionnée. Il sera privilégié, toujours, le dialogue entre les navires menant à une immobilisation en plaçant les navires de guerre sur la route de ceux devant être livrés.

Il est cependant à rappeler que le reste de la Quatrième Flotte de la Marine Poëtoscovie n'est pas loin, et que les aéronefs pourront se rendre sur place en très peu de temps si un soutien aérien plus important s'avère indispensable. De même, la Poëtoscovie n'est pas un État dont le territoire est très éloigné, et l'envoi de forces supplémentaires est tout à fait possible. Par ailleurs, s'il pourra s'agir de manière immédiate d'aéronefs, sur le plus long terme ce pourraient être des navires qui rejoindraient le groupe aéronaval.

Dans l'hypothèse où les interceptions échoueraient et où la livraison suivrait son cours, il est demandé au navire amiral, le porte-avions, de prévenir les équipages adverses que les navires seront détruits dans dix minutes exactement par voie aérienne. Les dix minutes écoulées, des bombardiers seront effectivement ammenés à détruire par tous les moyens les navires de guerre composant la livraison, sous escouade des avions de chasse poëtoscoviens.

Si tant de solutions pour empêcher la livraison d'armes sont envisagées, il reste important de considérer que la Poëtoscovie le fait au nom de la stabilité internationale, sinon directement régionale, et qu'elle sera toujours soucieuse de privilégier le recours au dialogue. Par ailleurs, tout emploi de la force dans les manoeuvres militaires prévues, devra faire l'objet d'un sommation de façon à ce que les équipages soient en capacité d'éviter le pire, du moins que leur mort ne soit pas imputable aux forces poëtoscoviennes.

Dans le cadre du dispositif mis en place par la création de ce détachement aéronaval, les airs seront également au cœur des différentes préoccupations stratégiques. Un contrôle assidu y sera opéré afin que tout mouvement suspect fasse l'objet d'une réaction proportionnée en conséquence.

En outre, il faut bien garder à l'esprit que ces opérations militaires n'ont pas pour objectif de déboucher sur une guerre, ni avec la Vélèsie, ni avec Moritonie - quoique ce soit ce que semble espérer son régime du fait d'une diplomatie tout à fait insultante venant presque à nier les exactions de la Vélèsie et que la Vélèsie elle-même reconnait, comparant les preuves apportées à des "listes de courses".

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Toutes opérations confondues - Fin de mission
Un retour pour défendre la patrie

Source : Ministère de la Défense - Informations confidentielles

Tandis que la Poëtoscovie commençait à envoyer ses groupes aéronavaux partout à travers le monde, tant en Afarée qu'au nord du Nazum, il apparait aujourd'hui que de nombreuses puissances le lui reprochent. À une heure où la Poëtoscovie est au centre des critiques, tant par les nations libérales que celles communistes, la voie indépendante et non-alignée de la Poëtoscovie doit avoir pour premier objectif la défense de ses intérêts nationaux. La dissolution officielle de la Deuxième Flotte de la Marine de Poëtoscovie, de la Troisième Flotte de la Marine de Poëtoscovie et de la Quatrième Flotte de la Marine de Poëtoscovie incluant son détachement spécial, le tout y compris au coeur des opérations Neptune et Mercure, se traduit par le rappel des navires à Hernani-centre le plus vite possible.

Ce choix résulte d'une volonté nouvelle de faire s'affirmer la puissance poëtoscovienne. De peur que s'en prendre à un groupe aéronaval constitue un moyen de s'en prendre symboliquement à la Poëtoscovie, le fait de laisser ses flottes en mer représente un véritable danger pour l'image de la Nation littéraire, laquelle doit s'efforcer d'éviter les tensions inutiles avec ses voisins du Nazum. Le rappel des navires est donc un moyen de les protéger aussi au-delà de simplement les vouer à la défense nationale.

Par ailleurs, il s'agit également d'une réponse concrète à la CSN, à Velsna, au Wanmiri, au Jashuria et au Grand Kah, lesquels ne semblaient pas favorables à la présence de la Poëtoscovie sur tant de territoires, y compris vers des zones prétendument alliées. Le retrait de toutes les troupes est donc un message de paix adressé à toutes les nations du monde qui veulent bien le recevoir.

Enfin, car il ne s'agit pas de la fin des opérations menées par la Poëtoscovie, bien loin de là, il s'agira à l'avenir de se concentrer de nouveau, et tel que cela a pu être le cas autrefois, sur la position claire de la Nation Littéraire. Les armées seront désormais consacrées exclusivement à la défense du territoire national, là où toute potentielle offensive, quel que soit son degré, passera par des actions clandestines.

En termes de moyens, la Poëtoscovie a débloqué des fonds exceptionnels alloués aux régimes spéciaux afin de pouvoir faire le plein de tous les navires en même temps, leur permettant de rentrer d'une traite. Une fois de retour, les navires seront tous consacrés à la surveillance des eaux territoriales de la Poëtoscovie.

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