02/08/2017
12:41:00
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[Karty-Churaynn] Parce que notre patience a ses limites.

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14/02/2017,


Une situation des plus tendues.
Le moment des décisions.
Opération Overdrive, Plan Obraltar.
Est venu l'Armageddon.


Une situation des plus tendues
Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty

alinéaDeux semaines tout au plus, c'est le temps qu'il a fallu pour observer une escalade. Tout a commencé par des menaces d'intervention militaire, proférées par l'Empire du Churaynn à l'encontre de l'État Garmflüßensteinois (Afin de simplifier l'écriture de ce pays, appelons en au dialecte Kartien qui l'écrit Grammatika). C'est donc tout naturellement que le pays germain s'est tourné vers son voisin au trois cultures, le Saint Empire de Karty. Répondant positivement à cette demande de défense, le Tsarat s'est vu effectuer une proposition de médiation, un acte diplomatique visant à calmer la situation. En effet, si le Saint Empire de Karty est bien connu pour sa politique militariste, il ne l'est guère pour des doctrines interventionnistes ou belliqueuses. Ainsi, c'est par l'intermédiaire de la Chancelière Orlovski que les premiers contacts Churayno-Kartiens se sont effectués. S'en suit donc un échange assez virulent, où le Churaynn refuse toute suite liée à la diplomatie. Agissant en tant que protecteur de l'Eurysie centrale, non en tant que réel allié de Grammatika, le Tsarat a donc corrigé son ancienne missive, optant pour des paroles très claires: Toute intervention militaire du Churaynn en Eurysie centrale sera réprimandée. Bien qu'averti de potentiellement très lourdes conséquences, le Churaynn a continué de narguer les autorités Kartiennes, allant jusqu'à corriger des fautes d'orthographe, sans doute causées par leur propre traducteur.

Le Saint Empire de Karty a bien deviné la volonté du Churaynn, il en résulte d'une volonté anticolonialiste contre la colonie Afaréenne de Grammatika. Comme se fut le cas contre la République des Trois Nations, c'est exactement la même situation. Est-ce que le Churaynn a obtenu ce qu'il voulait ? Assurément non, puisqu'une coalition de quatre pays (Empire du Nord, Lykaron, Azur et Faravan) s'est formée pour dénoncer les agissement de ce dernier. En effet, il avait bombardé puis mis sous blocus ce qu'il jugeait une "colonie" des Trois Nations. Echec cuisant pour le Churaynn, ne serait-ce que par la qualité de ses forces armées. Dans leur politique de protection régionale, les Kartiens se sont accordés afin d'éviter le renouveau d'un tel fiasco militaire et diplomatique. Le journal Kartien et indépendant La Nouvelle a relayé l'affaire, tout comme les journaux de Grammatika. C'est par ces informations qu'un allié direct de Karty s'est vu afficher son soutien, aide acceptée des autorités impériales.

Le moment des décisions
Ministre de la Défense Nationale Lüna Valkaryne, cheffe des armées du Saint Empire de Karty

AlinéaDans la suite de tous ces événements, le Conseil Militaire fut convoqué, tranchant pour la réponse militaire. Aussi faible que soit l'Empire du Churaynn, le risque d'ingérence au sein de la Mer Leuctylalée reste. Naturellement, les services diplomatiques Kartiens ont alerté la Sérénissime République de Fortuna dudit sujet. C'est la première fois depuis des dizaines d'années que le Saint Empire s'apprête à s'intégrer dans un conflit direct, brisant quelque peu l'habituelle doctrine de neutralité. Naît donc l'Opération Overdrive, consistant au bombardement balistique de l'Empire du Churaynn, ce par voie maritime. Le Vice-Amiral Ini Rutakö fut désigné pour assurer l'Opération, par les soins de l'état-major.

état-major a écrit :
Opération Overdrive, Plan Albatar
Effectifs engagés:
  • 1 sous-marin lanceur d'engin de première génération de classe Alder I, le cерафим (séraphin).
  • 2 sous-marins d'attaque de quatrième génération de classe Kaiman IV, le hадеяться (espoir) et le чешуйки (flocon).
  • 10 missiles balistiques de cinquième génération de classe V5.
Territoire concerné: Port militaire du Churaynn.
Belligérants ou états impliqués: Le Saint Empire de Karty et l'Empire du Churaynn.
Commandant de mission: Vice-Amiral Ini Rutakö.
Classification de l'Opération: Secrète.
Classification du Plan: Secrète.


Серафим

L'opération est assez simple, bombarder balistiquement par deux missiles un port militaire du Churaynn, ce afin d'affaiblir la seule force de cet état: Sa marine. Le tout se fait de nuit, la matinée du 15/02/2017 à 4 heures 30 afin de surprendre l'ennemi. Le Saint Empire de Karty mise sur la grande faiblesse militaire du Churaynn, ne disposant d'aucun dispositif de flak ni même de détection. De même, l'effet de surprise demeure un atout qui n'est pas des moindres. Le Séraphin est escorté par deux autres sous-marins (formant la 3ème flotte de l'Armée impériale), même s'ils ne devraient pas servir durant la totalité de l'Opération. Le bombardement s'effectuera depuis le Leucytalée, directement sur le Churaynn, la trajectoire de tir ne traversant aucun pays. La cible est déterminée par les renseignement mondiaux (on sait où se trouve un port militaire même en Corée du Nord), mais aussi par l'aide du satellite Polyus-Mir, actuellement en orbite. De même, la trajectoire du missile est évaluée par ce même appareil.

Carte
Carte
  • Trait noir-> Trajet de la 3ème flotte.
  • Trait orange-> Trajectoire des deux missiles balistiques de cinquième génération.
  • Rond vert-> Destination de la 3ème flotte, là où elle s'arrête pour faire feu.
  • Rond rouge-> Point d'impact.

Est venu l'Armageddon
Vice-Amiral Ini Rutakö, commandant de la 3ème flotte du Saint Empire de Karty

Militaire Kartien-"T moins deux minutes mon Commandant !"
Vice-Amiral Rutakö-"Parfait, préparez les baies 3 et 7, maintenez la vitesse, préparez-vous à stopper la flotte !"
Militaire Kartien-"Bien mon Commandant !"
Pilote Kartien-"Point de destination atteint m'sieur."
Vice-Amiral Rutakö-"Baie à missile 3 et 7 parées, à mon commandement, feu !"

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Amiral Alexeï Balka, membre de l'état-major et de l'amirauté du Saint Empire de Karty


Amiral Alexeï Balka

Aujourd'hui est un jour d'infamie. Ce sont là les premiers que j'emploierais, ce pour qualifier l'Empire du Churaynn. Un pays qui, rappelons le, a proféré des menaces d'intervention militaire sur l'État Garmflüßensteinois, sur un pays qui nous est frontalier, sur notre beau continent.
Aujourd'hui est un jour d'infamie, car ce qui aurait pu être évité par la simple passe du dialogue, d'échanges courtois, tout bonnement de la diplomatie, a été forcé par un pays débordé de ses propres intérêts impérialistes.
Aujourd'hui est un jour d'infamie, car notre patrie s'est vue narguée, ses drapeaux bafoués, sa culture insultée, ses représentants ridiculisés. Par la médiation, la diplomatie, la paix, le Saint Empire de Karty a contacté l'Empire du Churaynn, ce dans le but clair de régler ces tensions naissantes pacifiquement. L'Empire du Churaynn nous a répondu, oui, par la diplomatie ? Non. Par un tissu de provocations, un maillage d'insultes, c'est là la réalité des faits.
Aujourd'hui est un jour d'infamie, car l'histoire se répète. Ce n'est pas la première fois que nous observons la démence, ce chez Salahuddin Sayyid et ses partisans, par l'intermédiaire de leur conseiller nommé Uzdek Helias. La République des Trois Nations a déjà subie, par le passé, les dessins belliqueux de ce pays, allant de bombardements à un blocus maritime.

Considérant l'ensemble de ces déclarations, faits et évènements, le Saint Empire de Karty revendique un avertissement. Ce matin, à 4 heures 30, une infrastructure militaire Churayn a été visée. Cela s'est traduit par l'envoi de deux engins balistiques sur l'Empire du Churaynn, très exactement l'un de ses ports militaires. La cible n'est ni civile ni politique, elle résulte d'un avertissement.
Pourtant, et je m'adresse aux autorités de cet Empire du Churaynn, nous vous offrons encore le choix de la paix. Nous vous offrons, pour la troisième et dernière fois, publiquement et sur la scène internationale, la porte diplomatique. Le Saint Empire de Karty invite l'Empire du Churaynn à renoncer à l'ensemble de ses projets, sans quoi nous nous verrons dans l'obligation de considérer ces faits, d'agir en conséquence. Nous vous invitions à vous asseoir à une table, non à continuer de bâtir vos propres tombeaux. La stabilité nous est le principe clef, il était, est et sera avec ou sans vous.
A présent j'en fais appel à la communauté internationale. Ne laissez point une occurrence déjà arrivée se reproduire, il est bien nécessaire d'empêcher un autre pays de subir le malheureux sort infligé à la République des Trois Nations. Jadis, l'Empire du Nord, l'Empire de Lykaron, la République Faravienne et le Califat d'Azur ont fait pression diplomatique. Cet acte, qui n'est ni anodin ni symbolique, avait payé, cessant les ingérences de l'Empire du Churaynn. Nous avons l'occasion d'endiguer ce conflit avant même qu'il n'arrive, ne la délaissons pas.

Gloire et Longue Vie au Saint Empire de Karty !
Le Saint Empire de Karty a tiré un missile sur notre capitale.
On est censés avoir peur ?
Préparez la suite.


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Missile sortant de l'eau devant les yeux des Antériniens

« Ça c’est pas un poisson volant Gérard. »

14 février 2017.4H30.Mer de Leucytalée.
Deux pêcheurs attendaient patiemment pour remonter les filets de leur chalutier. En face d’eux la mer était comme à son habitude, calme, silencieuse, sombre. Cette divinité endormie pouvant se réveiller à tout moment et qui pourrait d’un coup absorber une ville entière. Poséidon ou Neptune pouvant user de leur trident à tout moment pour faire de Saint Jean de Luz, de Fortuna ou encore de Théodosine des souvenirs comparables à l’Atlantide. C’est à dire des souvenirs de cités richissimes et mythiques que l’Océan glouton et vorace avala avec leurs habitants, ne laissant ainsi qu’un témoignage imprécis de leurs existences. Et c’est pour cette raison que Gérard et Marc, vouaient à la mer un respect profond, avec la naïve conviction qu’en la vénérant, cette dernière les épargnera eux et leurs proches. S’ils ne pratiquent pas les antiques sacrifices de taureaux, ils n’en restent pas moins superstitieux, un son étrange émanant des entrailles de l’Océan, une eau trop agitée ou des poissons anormaux étaient d’une profonde inquiétude pour les deux hommes. Et lorsqu’une chose fendit les eaux plus rapidement de Moïse, s’envola plus haut que les oiseaux et se perdit dans les étoiles, les deux hommes ne purent en croire leurs yeux.

Et tandis que l’oiseau de mort allait s’abattre au Churaynn, accomplir sa lugubre œuvre, nos deux amis étaient pantois. Ils imaginaient déjà la fin du monde ! La Leucytalée allait s’écrouler, s’éffondrer, se faire aspirer par sa Toute Puissante Maîtresse, l’Impitoyable et pourtant si frêle eau. Ils se signaient déjà en priant Saint Nicolas, se préparaient à rejoindre le Père et recommandaient à la Vierge leurs femmes et leurs enfants. Et comment leur en vouloir ? Ils n’avaient jamais vus de missiles en action, savaient à peine que l’on pouvait bombarder une ville depuis les tréfonds des mers. Malgré leur expérience de marins, la guerre moderne restait un mystère auquel seuls les militaires et les politiques étaient au courant, sinon le reste de la population concevait encore le combat comme un affrontement terrestre et naval se basant sur des forces gigantesques, des batailles du Vingtième siècle mobilisant des centaines de chars et des dizaines de navires de combat. Ils voyaient cela comme de formidables affrontements entre des forces presque surnaturelles. L’acier et la poudre remplacant définitivement les humains. Tandis que les armes de l’ombre, invisibles et insoupconnables ; les sous-marins, les missiles, las avions furtifs, la guerre des ondes, étaient en quelque sorte des extensions mineures des conflits. La guerre en Krésétchénnie intéressant plus que les affrontements onédiens dans les cieux carnavalais. Et puis, après quelques minutes, rien ne se produisit. Pas une explosion, pas un bruit, pas même une bourrasque. Les Antériniens avaient l’impression d’avoir vécu un évènement presque fantastique, à mi-chemin entre l’hallucination et le réel.

- « Hé Marc tu sais ce que c’est ? »

- « J’en sais strictement rien Gérard. »

- « J’suis sur que c’est un de ces krakens volants ! »

- « Ca c’est pas un poisson volant Gérard, et encore moins un kraken. »

Ce qu’ils venaient de voir, nous le savons tous, c’est un missile. Karty ayant décidé de lancer un signal fort, un sous-marin lanceur d’engins en lanca deux sur des bases navales. L’objectif étant de faire régner la peur, rappeler à ce petit état que si on devait perturber la stabilité plus que relative d’Eurysie centrale est un jeu dangereux. Le Churaynn peut bombarder autant qu’il le souhaite les colonies, en revanche, il ne touche pas à l’Eurysie. Le message est clair, net et précis. Et bien entendu, une bonne partie des puissances leucytaléenne ne toléreraient aucune tension dans cette région. Noeud commercial vital pour presque la quasi-totalité des États riverains. Cela fut vrai pour les Trois-Nations lors de la tentative de conquête inavouée lancée par l’Antegrad et l’Empire Islamique, et cela le sera encore si l’on porte atteinte à Lykaron, Grisolia ou aux puissances de l’Isthme. Et personne ne restera bras ballants si un missile traverse la moitié de la Leucytalée pour atteindre les territoires du Grammflüsstein, surtout Karty qui considère toute agression balistique du territoire eurysien de l’État germanique comme une attaque à sa propre souveraineté et qui réagirait en conséquence. Et finalement, c’est paradoxal, mais le Churaynn est le premier fautif dans cette histoire, l’agression kartienne n’est certes pas de la légitime défense, mais les provocations de ce dernier et ses faits d’armes peu glorieux ainsi que ses déclarations incendiaires font de lui un ennemi pour le repos de la Leucytalée. Son étrange « décolonialisme » n’est pas tant le problème. Comme toutes les puissances, l’État de Saladin Sayyid essaie de se tailler des zones d’influence, cela est vrai pour le Kah, pour l’Azur et pour bons nombres de puissances… Mais malheureusement l’approche est trop brutale, et l’Empire Islamique passe ainsi pour le perturbateur du repos de l’Afarée pour beaucoup, et pour un hypocrite pour d’autres…

A Antrania et à Marcine, les réactions n’auront aucune conséquences. Les deux condamneront avec peu de fermeté les opérations kartiennes mais pour des raisons différentes. L’Antérinie critiquera car son gouvernement considère qu’une Leucytalée apaisée est un commerce florissant, tandis que Marcine dénoncera car elle n’apprécie guère que des puissances eurysiennes puissent ainsi s’attaquer à des puissances afaréennes. Mais du fait du caractère assez controversé du Churaynn, les Marcinois, n’en resteront pas moins discrets.

Ainsi, ce que Marc et Gérard venaient de voir n’aurait probablement aucune conséquence sur la scène politique et les actions diplomatiques de la Confédération, tout le monde ayant ses propres problèmes à régler, ainsi donc trop occupés pour se charger des grands torts de ce monde. Ils en entendront peut-être parler dans la presse locale, un titre en bas de page, ou comme une petite annonce sans réelle importance. Et très probablement, personne ne croira leurs récits.
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Le 15 février à 4h30 du matin, le Saint Empire de Karty a frappé. Deux missiles balistiques ont été tirés sur notre port militaire. L’opération était faite sous la précipitation, ciblée, documentée. Ils ont même eu l’audace de lui donner un nom : Opération Overdrive, Plan Albatar. Un avertissement, selon leurs mots. Une démonstration de force. Non, ce fut un aveu de panique. Il n’a fallu que quelques mots, quelques rumeurs, une main levée contre l’esclavage de Garmflüßenstein, pour que Karty se jette sur ses boutons balistiques. Ils n’ont pas tiré parce que nous étions une menace. Ils ont tiré parce qu’ils savent que nous le deviendrons bientôt. L’Empire de Karty pense encore que ses missiles font peur à des hommes qui n’ont plus rien à perdre. Ils croient qu’un port visé dans la nuit brisera la plus grande Nation (en termes d’habitants).


Dans son palais, l’empereur dormait quand la frappe fut confirmée. Jamais, en plus de dix ans de règne, on ne l’avait réveillé aussi tôt. Et quand il apprit la nouvelle… Il ne hurla pas. Il sourit.

Empereur : S’ils m’ont laissé en vie, c’est qu’ils ont signé leur arrêt de mort.


Les généraux vinrent. On détailla les dégâts. On dressa les rapports. Puis l’empereur appela son conseiller, Andger Gagny.

Andger Gagny : Ils auraient dû anéantir l’Empire, pas le frapper à moitié. J'aurais préféré qu'ils lancent plus de missiles.

Andger, d’un ton calme, traça les lignes :

Andger Gagny : Un blocus suffit. Une trentaine de missiles suffisent. Un effondrement en deux semaines, si nous le souhaitons. La seule peur, c’est notre propre retard militaire, surtout dans la reconnaissance.


Et alors, le cap fut fixé.

Andger Gagny :
Nous allons vendre tous nos ports — les anciens, les inactifs.
Nous allons transformer cet investissement en missiles, en avions, en blindés.
Nous allons envoyer nos ouvriers à l’étranger, les faire apprendre, les faire gagner, et faire revenir la richesse avec eux.
Nous allons attendre.
Car la patience est une forme de guerre.
Si l’on se prépare à la paix, on doit être prêt à faire la guerre.


Empereur : Ne laissons pas la colère nous gouverner. Que cette attaque reste gravée comme une humiliation, oui, mais une humiliation fondatrice. Nous allons grandir. En silence. En stratégie. En puissance. Et quand le moment viendra, l’Histoire n’écrira pas : « Karty a vaincu Churaynn. » Mais bien : « Karty a réveillé ce qu’elle aurait dû laisser dormir. »


Et avant de partir, l’empereur donna un dernier ordre :

Rédigez mon discours. Le peuple doit être réuni. Le Churaynn agressif est mort. Le Churaynn sanguinaire est né.
1975
Defend Eurysie ! Ah moment :

Affiche placardée par des ultra-nationalistes pan-eurysien, quelque part à Menkelt




Communiqué de presse du Ministre des Affaires étrangères Patrick Pearse sur la situation en Afarée :

En ce jour, une chose impensable dans notre grande civilisation s'est produite. Une puissance afaréenne intimide un pays eurysien et menace de représailles tout État aspirant à lui venir en aide.

Il s’agit là non seulement d'une plus grande violation du droit international, mais aussi d’une violation des principes fondamentaux de la coexistence humaine. La tentative d'intimidation de l'Empire de Churayn vis-à-vis de Garmflüßenstein, nous plonge dans un avenir incertain.

Le Saint-Empire Menkelt réagira de la manière la plus ferme possible face à cette potentielle menace contre la civilisation eurysienne. Notre Honorable Premier Ministre, Peter Kibener, a convoqué la tenue d’une réunion du gouvernement impérial ce soir. Tout en fournissant des orientations politiques, le gouvernement Menkien y adoptera le train de mesures de sanctions le plus fort et le plus sévère possible contre l'Empire de Churayn. En conséquence il sera établi, dès demain, une interdiction de pénétrer sur le territoire du Saint-Empire Menkelt pour les ressortissants de Churayn, le gel des avoirs des entreprises et ressortissants Churayn, mais également la prohibition des produits Churayn en terre Menkienne. Ces sanctions sont un avertissement.

Notre gouvernement salut par la même occasion la frappe préventive Kartienne contre Churayn, pragmatique et humaine. En ma qualité de Ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt, je serai en contact avec nos partenaires dans le monde entier pour faire en sorte que la communauté internationale saisisse pleinement la gravité du moment et exhorter fermement et unanimement l'Empire de Churaynn a cessé immédiatement ce comportement intolérable et sa diplomatie agressive. Les dirigeants Churayn devront faire face à un isolement sans précédent.

Il n’est pas ici question de blocs ni de jeux d’influence diplomatique. Ce qui se passe aujourd’hui est une question de vie ou de mort, aussi bien du côté eurysien que afaréen. Il en va de l’avenir de la paix internationale.

L'Empereur de Churaynn, Salahuddin Sayyid, doit mettre fin à sa diplomatie impérialiste et insensée. Aujourd’hui, nos pensées vont au peuple Garmflüßensteinois. Nous resterons à ses côtés.
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Prise de parole de l'Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk, sa Majesté Alexeï IV


18/02/2017


La télévision nationale, sur toutes les chaînes principales de l'Empire, change de programme pour une déclaration officielle du Gouvernement slavis et plus particulièrement de l'Empereur de Slaviensk Alexeï IV. Après l'hymne national, on remarque l'Empereur derrière un pupitre où est écrit son texte, les drapeaux du Second Empire Constitutionnel derrière lui. La télévision tourne en direct.
Alexeï IV : Je m'adresse aujourd'hui à tous les slavis, mais aussi à tout les peuples et dirigeants du monde, pour un évènement plus que dommageable pour l'Empire et ses relations diplomatiques : l'Antegrad anciennement allié du Second Empire Constitutionnel, et ce depuis l'an 2015, a perpétré des actes intolérables à l'encontre de notre partenaire et Grand Allié le Saint-Empire de Karty : Autodafés à l'encontre des auteurs kartiens, ainsi que des citoyens kartiens résidant dans la Fédération centrale d'Antegrad, sans oublier l'instauration d'un droit de douane extrême sur les produits kartiens, atteignant les 150% de droit de douane sur les importations, ce qui est un suicide économique pour tout les produits venus du Saint-Empire et qui profitaient jusque là aux deux nations. Ces actes, bien loin d'être isolés, sont perpétrés depuis quelques temps déjà par l'Antegrad, ne serait-ce que l'agression menée, sans préavis, à l'encontre de la République des trois nations, un état pourtant pacifiste et peu présent dans les grandes crises mondiales.

En réaction, le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk annonce, la rupture de l'intégralité des relations bilatérales entre Slaviensk et la Fédération Centrale d'Antegrad. Cette décision, lourde de conséquences, est faite consciemment. Consciemment envers les dégâts sur nos économies, nos relations, ainsi que notre défense nationale. Mais loin d'être dépendant de l'Antegrad sur ces plans, Slaviensk peut compter sur d'autres partenaires bien plus fiables, ainsi que sur une économie florissante et une armée en cours de renforcement. En ce qui concerne les citoyens antériens déjà présents sur le sol slavis, nous ne les expulserons pas car entrés auparavant d'une manière légale sur le territoire du Second Empire. Nous espérons que l'Antegrad fera preuve de la même modération, en tout cas Slaviensk protégera ses citoyens. Au delà de l'Antegrad, notre nation rompt également ses relations avec l'Empire de Churaynn, et rappelle ses ambassadeurs. L'état le plus peuplé du monde n'est pas le plus digne de respect. Pour clôturer ce très bref discoure chargé en informations je tient à signaler que Slaviensk restera aux côtés de ses alliés, et continu de considérer que toute agression menée à l'Encontre du Saint-Empire de Karty, sera considérée comme une agression à l'encontre du Second Empire Constitutionnel de Slaviensk.


Vive l'Empire, vive Slaviensk.

Alexeï IV, Empereur de Slaviensk et Tsar de toutes les Slaviensk
Alexeï IV
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Walemir, la capitale.


Il fallait comprendre que, depuis plusieurs semaines, la grande majorité de la flotte churaynn était en Antegrad.

Après la mission complètement réussie menée contre la République des Trois Nations, elle n’avait pas reçu l’ordre de rentrer, car l’Empire visait une autre colonie : Garmflüßenstein. En effet, l’esclavagiste était le prochain sur la liste.

Du côté d’Antegrad, il n’était pas sûr qu’on adopterait la même approche, en envoyant autant de matériel. C’est pour cela que, pour ne pas perdre de temps, la flotte resta à Antegrad. L’Empire attendait le bon moment pour demander à son cher allié d’attaquer les forces de la colonie.

Dans l’Empire, il ne faut pas être le plus intelligent pour comprendre que le canal entre Churaynn et Qadisha est l’endroit le plus protégé de toutes les provinces. On parle d’un lieu qui donne de nombreuses idées aux Churaynn, comme celle de vendre leur partie.

En attendant, le mieux est de préserver cet endroit, et d’observer ce que feront les Churaynns. Il ne reste que deux patrouilleurs, un destroyer et une corvette churaynn. Le destroyer a été envoyé à Sudéiss City avec trois missiles balistiques, accompagné de cinq missiles de croisière sol-mer et d’une corvette pour soutenir le canal en cas de problème.

Un patrouilleur surveille tout mouvement suspect de Maqdur ou de Yuthipista. Enfin, la Grande Province aura droit au dernier patrouilleur.

Les généraux pensaient que personne n’attaquerait la Grande Province après l’attaque surprise menée contre les Trois Nations — seulement de simples condamnations. Un soulagement, après les événements de l’OND contre Carnavale. Personne ne pourrait défendre Garmflüßenstein et touché à Churaynn. Seules quelques condamnations seraient émises.

Les frappes kartiennes, qui visaient la base Hizar (la base de la capitale).

À Walemir, les secours sont arrivés rapidement. C’était la première fois que la capitale était bombardée. Personne ne savait à quoi s’attendre. Mais personne n’oubliera ce matin-là. Dans les rues, c’était la panique. L’explosion ne passa pas inaperçue, surtout à une heure si matinale. Des gens couraient dans tous les sens.

Les cris des enfants étaient devenus incontrôlables. Ils appelaient leurs parents, ou personne, ou simplement la fin de cette folie. Des mères, serraient contre elles des corps frêles — parfois silencieux, parfois hurlants. Des pleurs, partout. Mais aussi ceux qui n’étaient pas censés être mêlés à tout ça. Quand il fallut aller à l’école, tous les enfants ne parlaient que de ça : une explosion que personne n’avait jamais entendue. Les sirènes retentissaient encore. Mais plus personne ne les écoutait vraiment.

Et dans un coin de Walemir, un drapeau du Saint Empire de Karty brûlait lentement.
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COMMUNIQUÉ DIPLOMATIQUE CHURAYNN
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AZIZ Abdelkassim, porte-parole du conseiller aux affaires étrangères

auteur a écrit : « 

Aujourd’hui est un jour sombre. Un jour noir comme le crâne des Kartiens démunis de cerveaux, un jour de cendre. Il y a eu des morts, des pleurs, des cris dans notre capitale. Le monde, ce monde qui se prétend civilisé, est devenu un théâtre où les fous hurlent et les sages se taisent. Un monde qui laisse tomber les masques de la diplomatie pour y substituer la brutalité aveugle, la trahison, le mépris.

Le Saint-Empire de Karty, que beaucoup prenaient encore pour un État stable, a osé. Il a osé frapper une base militaire de Churaynn. Sans déclaration. Sans dialogue. Sans avertissement crédible. Non pas pour répondre à une agression, non. Mais à cause… d’un doute. Oui, vous avez bien entendu. Un doute. Une rumeur mal digérée. Une suspicion mal formulée. Ils auraient cru que l’un de leurs alliés, l’État esclavagiste, pouvait être menacé. Alors ils ont tiré. Ils ont tué des soldats, de simples innocents qui n’ont rien demandé.

Mais que vaut l’innocence face aux missiles ? Rien, pour eux.

Et ils l’ont fait dans un silence orchestré. Parce qu’ils savent que l’OND détourne les yeux avec sa guerre face à Carnavale. Que l’heure est aux autres pays, qui n’avaient pour certains jamais été aussi hautains que les Kartyens. Que les puissants ferment les yeux si cela les arrange. Que les lâches se taisent si cela les effraie. Ils ont même osé nous accuser d’avoir déstabilisé l’Eurysie centrale. Mais où sont les preuves ? Où sont les éléments ? Où est le droit, la diplomatie, s’il suffit d’un soupçon pour faire feu ?

Ce n’était pas la frappe qui rend fous nos autorités. Mais bien ce crachat lancé au visage de la diplomatie.

Et puis, d’un coup, nous avons vu les masques tomber. Des États qui se disaient nos partenaires, qui nous demandaient des ambassades, ont rompu les liens. Comme le Second Empire constitutionnel de Slaviensk, qui courbait leur colonne vertébrale il y a peu, et qui aujourd’hui court après l’ombre plus grande d’un Empire plus bruyant. Ils nous ont rayés de leur carte pour plaire à ceux qu’ils espèrent voir comme protecteurs. Mais ils se trompent. Car Churaynn n’est pas un pion. Churaynn est un pôle. Et ses ports deviendront bientôt les plus stratégiques du monde.

Et vous, les autres États… Vous avez oublié de dire merci. Oublié de reconnaître que c’est nous qui avons sauvé les colonies de la République des Trois Nations. Oui, grâce à nous, leurs habitants ont cessé d’être des citoyens de seconde zone. Mais personne n’en parle. Parce qu’on préfère pointer du doigt que tendre la main. Parce que reconnaître notre geste, ce serait leur rappeler leur propre inaction.

Mais ce n’est rien. Le temps parle. Et l’histoire jugera.

L’Empire de Churaynn a été insulté, frappé, trahi. Alors nous répondrons. Pas par des missiles, pas encore. Mais par le contrôle. Le canal de Sudéiss ne sera plus accessible au Saint-Empire de Karty, à l’Empire Menkelt, ni au Second Empire constitutionnel de Slaviensk. Qu’ils s’approchent trop près, et la mer elle-même les rejettera. Ce n’est pas une menace. C’est une protection. Une règle claire. Une loi nouvelle pour toute tentative.

Nous ne voulons plus faire partie de la scène internationale. Nous voulons être cette scène. Être le centre. Être la plateforme. L’Empire de Churaynn ne demandera plus de sièges autour d’une table. Il construira sa propre salle, son propre espace, ses propres règles sur son territoire. Et ces pays qui ont décidé de courber leur colonne vertébrale n’auront qu’à rester regarder. Car ils viennent de perdre la pierre précieuse la plus rare au monde.

Et à ceux qui nous avaient condamnés trop vite, mais qui aujourd’hui se murent dans le silence : taisez-vous. Votre courage est conditionné à la faiblesse de vos cibles. Vous n’êtes forts que devant les fragiles. Nous avons vu votre duplicité. Elle ne nous atteint plus. »

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Opération Overdrive, Plan Albatar
Arbitrage de ce post
A le bâtard

Image d'illustration
Image d'illustration


Où étaient les navires du Churaynn ? C'était là la question essentielle, en plus des conséquences des frappes balistiques, si elles ont atteint leur cible bien entendu. Le Churaynn a des vues sur les colonies de Garmflüßenstein qui se trouvent dans le sud-ouest du continent et n'est pas du tout à l'endroit du Canal. Les autorités ont bien insisté sur le fait que c'étaient bien les colonies qui étaient dans le viseur du Churaynn et non la métropole. Alors, que feraient autant de bâtiments près du canal alors que le pouvoir politique a, semble-t-il, dans la continuité de la mission contre la République des Trois Nations, maintenu les navires en mer et cible des colonies à l'opposé ?

De plus, le sous-marin est assez éloigné du canal, un facteur à prendre en compte pour une potentielle poursuite en pleine mer.

Concernant l'attaque du port en elle-même, c'était assez simple. L'Empire du Churaynn ne présenta aucune batterie de défense anti-aérienne, de batterie anti-missiles, de navire présent dans le port ou encore de radar (aucune liste d'effectif présentée pour le port). Les missiles allaient atteindre leur cible quoi qu'il arrive et donc le port allait subir des destructions. Il y avait des morts et des blessés. Les missiles touchent bel et bien des cibles, mais ils ne touchent pas de cibles majeures comme un navire militaire ou un amiral qui aurait eu des conséquences en cas de combat naval pour le Churaynn.


Pertes

Karty :
- 2 Missile balistique de level 5 (-2)

0 mort et blessé

Churaynn :
- 5 soldats (présumons de garnison) et donc 5 ALI de niveau 1, (-5)
- 2 civils travaillant au sein du port. (-2)

7 morts et blessés


* Ces pertes correspondent à une estimation des morts, disparus et déserteurs.

Explications :

Échelle de dé : 100 réussite critique - 0 échec critique.
Jet de dé : 6+20 = 26.

+20 de bonus : Pas de défense anti-aérienne, le ciel est libre.

Le jet de dé est pour savoir si les missiles touchent des cibles majeures
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On veut juste te parler !!

https://i.postimg.cc/05W1FD0b/Capture-d-cran-2025-07-27-042312.png

La corvette churaynn était chargée de 5 missiles de croisière mer-sol. Elle passait, comme depuis l’opération Ocomba, son temps à se promener dans la mer de Leucytalée. Les marins churaynns avaient entendu à la radio les tensions diplomatiques entre l’État Garmflüßensteinois, l’Empire de Churaynn ainsi que leur allié : l’Empire de Karty. Mais ils continuaient à rester dans l’endroit indiqué par l’armée, sans se poser de questions.

Mais un bruit… C’était un missile.
On ne savait pas d’où il venait, ni de qui. Mais on commença déjà à se faire des suppositions sur la corvette. L’OND avait-elle attaqué l’Empire ? L’État Garmflüßensteinois avait-il réussi à s’attribuer des missiles ? L’Empire de Karty avait-il attaqué l’Empire ? Il n’y avait que très peu de chances que l’Azur se fasse attaquer. Presque impossible pour le Banairah, ni pour la Cité du Désert. Les seuls étaient Churaynn, avec cette tension croissante entre les États d’Eurysie centrale… ou bien cela allait vers Faravan. Donc, la capitale qui aurait été choisie d’être vitrifiée aurait été l’État perse. Mais il fallait quand même regarder, poursuivre le lanceur du missile. On décida, au début, d’aller vers Carnavale, car on pensait que personne d’autre n’était capable de lancer des missiles comme cela. Mais très vite, on comprit, lorsque les missiles ont été revendiqués par Karty. Pris par cette colère, on chargea les missiles et on accéléra. Le but était de rattraper celui qui avait lancé les deux missiles. La corvette de niveau 3 devait rattraper cet engin. On voyait, dans les mains de quelques soldats, des fusils, comme s’ils s’apprêtaient à tirer sur le premier engin. On attendait donc de voir ce que cela donnerait.

Voici donc la carte montrant très rapidement les agissements de la corvette.

Le cercle est la zone qu’elle doit protéger. À noter que la zone ne protège que le canal ; c’est donc pour cela qu’elle tend plus vers la mer de Leucytalée, car le destroyer avait simplement pour but de protéger Sudéiss. Le point rouge est la position de la corvette. Elle doit suivre la ligne beige. Pour se réapprovisionner, pas loin du canal se cache un pétrolier-ravitailleur. Le trait blanc est la direction que pensait prendre la corvette, en pensant que les frappes venaient de Carnavale (à noter qu’ils avaient quelques doutes, car si c’était Carnavale, il aurait sûrement lancé, comme à Estham, des centaines de missiles en quelques minutes vers le Faravan). Donc, la trajectoire tendra quand même vers Karty, qui reste un des suspects principaux. Puis le trait marron, après la confirmation du lieu des frappes. Le trait est courbé car, la trajectoire la plus rapide est celle qui est courbée. Si rien n’est trouvé, elle devra s’arrêter vers la Cérulie pour faire son rapport. Si juste une présence est à noter : ordre est donné au(x) engin(s) de s’arrêter.
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15/02/2015, 4 heures 31 en Leucytalée,


Le retour du séraphin
sous-marin lanceur d'engin de première génération de classe Alder I, le cерафим (séraphin)

alinéaEscorté des deux sous-marins d'attaque Flocon et Espoir, le sous-marin lanceur d'engin Séraphin a parfaitement suivi la trajectoire de sa mission1. Le Plan Albatar est donc clôturé et réussi, s'entame subséquemment la suite des opérations. Nonobstant, l'Empire du Churaynn prétend pouvoir intercepter2 ce convoi de sous-marins à l'aide d'une simple corvette. A noter que pour tirer des missiles balistiques, un sous-marin n'a point le besoin de faire surface3, l'opération s'est donc déroulée en profondeur à compter de la sortie du port Kartien. Compte tenu de l'absence totale des technologies de repérage, de logistique et de détection, il est à supposer qu'une simple corvette de troisième génération ne puisse détecter des sous-marins immergés (disons d'une profondeur à 200 mètres). De même, aucune opération culturelle de renseignements n'étant effectuée, l'Empire du Churaynn ne peut pas deviner le trajet4 des sous-marins. Par conséquent, la détection de ces engins est plus qu'approximative, ne savant même pas où chercher. De plus, l'état-major Kartien n'est pas dotée de la bêtise. La revendication des frappes s'est effectuée une fois les sous-marins à bon port, pas avant5. Enfin, le Saint Empire de Karty a conclu un accord6 avec Fortuna, la possibilité d'une interception de la corvette n'est pas à écarter.

Annexes

Première annexe.
Carte
  • Trait noir-> Trajet de la 3ème flotte.
  • Trait orange-> Trajectoire des deux missiles balistiques de cinquième génération.
  • Rond vert-> Destination de la 3ème flotte, là où elle s'arrête pour faire feu.
  • Rond rouge-> Point d'impact.
Se trouve ici la première partie de l'Opération Overdrive: Le Plan Albatar. Conformément au trajet initial prévu, le sous-marin lanceur d'engin a tiré deux de ses missiles balistiques.


Deuxième annexe.
Message
Au vu des argumentes présentés, par sécurité, ce RP répond à celui haut dessus du joueur dénommé Djoko.


Troisième annexe.
Recherches
Il est possible que ma parole ne vous contente point quant au fait qu'un sous-marin lanceur d'engin n'a pas besoin de faire surface pour faire feu. Auquel cas je vous présente une recherche par chat gpt. Dans l'autre cas où cela ne suffit encore point, faites vos recherches.


Quatrième annexe.
Trajet
Voilà le trajet retour des sous-marins. Le convoi ne passe pas par là où il a commencé comme prétendu par Djoko, mais retourne par une autre voie. Encore une fois, l'amirauté Kartienne n'est pas débile. On ne passe pas par le même chemin que l'on a emprunté.


Cinquième annexe.
Amiral Alexeï Balka
Si ma parole ne suffit point, les faits sont là. Une déclaration d'état-major ne se fait pas à 4 heures 30 du matin, de plus le post de revendication est paru quelques heures après le bombardement.

Sixième annexe.
Missive
Cf missive envoyée à l'amirauté Fortunéenne, s'ajoutant d'une réponse de leur part.
3602
.

https://i.imgur.com/DO0N0IO.png

Communiqué diplomatique du Pacte afaréen de sécurité
07.03.2017



Ce 15 février, les Etats membres du Pacte afaréen ont pris connaissance de la déclaration du général Balka revendiquant, au nom du Saint-Empire de Karty, une frappe de missile à l'encontre d'une base militaire churaynne. Le Pacte adresse ses prières pour les défunts et la rémission de la peine de leurs familles. Le Pacte se désolidarise entièrement de cette agression caractérisée et appelle le gouvernement kartyen à interrompre immédiatement tout action militaire à l'encontre de l'Empire Islamique de Churayn.

Le Pacte a pris connaissance du communiqué de Son Excellence le Ministre Abdelkassim et est heureux de lui faire savoir que face à la duplicité de certains de ses partenaires, le Pacte afaréen de sécurité représente pour lui un groupe cohérent, stable et déterminé autant à poursuivre l'objectif suprême de paix et d'unité afaréenne qu'à promouvoir la négociation diplomatique plutôt que le rapport aux armes. En parfaite cohérence avec ses positions précédentes, il déplore et condamne tout recours à la force militaire pour contraindre les Etats sans que les voies diplomatiques n'aient été épuisées, qu'il s'agisse d'obtenir la décolonisation de territoires non autonomes ou de réparer des offenses diplomatiques subies.

Le Pacte afaréen de sécurité renouvelle son voeu de parvenir à une Afarée débarrassée de la guerre, de l'impérialisme et du colonialisme, et pour cela appelle l'ensemble des Etats afaréens à se retrouver à ses côtés pour coordonner leurs actions et peser dans les négociations internationales. Le Pacte se félicite ainsi d'avoir restauré de bonnes relations avec la République Olinganienne d'Ouwanlinda, qui a fait le choix de la coopération plutôt que de la compétition avec ses frères afaréens. Il ne tient qu'aux autorités de l'Empire Islamique de Churaynn de saisir cette même opportunité. Le Pacte appelle Churaynn à retenir sa main dans le cycle de représailles délétère qui s'engage avec son adversaire de Karty.

Le Pacte a pris connaissance de la rupture des relations bilatérales avec l'Antegrad par Slaviensk et des sanctions et « avertissements » de Menkelt contre Churaynn. Il déplore cette attitude offensante et les termes utilisés par ces Etats jaloux de la splendeur de notre continent et de nos civilisations. Il les appelle solennellement à reprendre confiance en eux-mêmes et à cessez d'émettre des positions diplomatiques dictées moins par la raison que par la résurgence d'une idéologie raciste aussi ignoble que désuète. Les paroles doivent s'adoucir, et les actes doivent se pacifier : le Saint-Empire de Karty doit abandonner séance tenante toute initiative militaire en Afarée.

Le Pacte réitère son attachement au principe de non-ingérence et rejette l'impérialisme. Les bases militaires étrangères présentes en Afarée doivent être fermées par la diplomatie et l'application du droit inaliénable des peuples afaréens à disposer souverainement de leur territoire. Rien ne peut justifier la persistance de rapports déséquilibrés, inégalitaires et oppressifs entre les pays afaréens et leurs partenaires étrangers. Le Pacte représente la garantie inaliénable de ce principe. L'ouverture de nouvelles bases militaires en Afarée représente une menace existentielle pour nos Etats, et celle-ci sera traitée de manière appropriée. Le Pacte invite donc l'ensemble des Etats non afaréens à préférer la diplomatie, l'échange de garanties sécuritaires communes, et des partenariats pacifiques, aux réflexes impérialistes qu'ils pourraient réitérer à l'égard de notre continent ; il se tient à leur disposition dans ce sens ; il se tient en garde de toutes façons.

Enfin, le Pacte appelle le gouvernement du Garmflüssenstein à réformer au plus vite ses administrations internes pour se conformer aux exigences universelles de dignité humaine, en abolissant le principe et la pratique de l'esclavage, et en s'engageant vers l'auto-détermination des peuples qu'il opprime à travers les reliquats de son misérable empire colonial.



Fédération Centrale et Démocratique d'Antegrad
Royaume de Finejouri
Califat constitutionnel d'Azur

1046
Direktausländischkommunikationsbüro Garmflüßensteinerisch-Zentralafareens

Communiqué officiel des autorités de l'Afarée Centrale Garmflüßensteinoise


Le gouvernement garmflüßensteinois se joint à moi pour déclarer que l'eslcavage ayant été aboli il y a de cela plus de soixante-dix ans, votre demande est incompréhensible. L'abolition de l'esclavage fut une mesure phare de l'instauration de la démocratie orthografiste au Garmflüßenstein. Tous les hommes et femmes qui vivent sur le sol de notre patrie sont libres depuis 1943. L'esclavage et sa barbarie sont de mauvais souvenirs de l'époque des horribles monarchistes qui asservissaient le pays tout entier, que ce soient les eurysiens ou les afaréens.

Les seuls à travailler dans des conditions un tant soit peu difficile au Garmflüßenstein sont des prisonniers arrêtés pour de bonnes raisons. Ils purgent leur peine de manière constructive, en travaillant vaillamment dans les usines et les champs qui alimentent notre patrie. Cela est donc pour eux une occasion de se racheter auprès de la société, et non de l'esclavage.


Paul Ichfindekeinewitz
Officier de l'Armée Garmflüßensteinoise
Dirigeant de la colonie d'Afarée Centrale Garmflüßensteinoise
6375
Nous aussi on veut juste vous "parler" !



L'Amiral Francisco di Deria avait beaucoup de grandes qualités disait-on et certainement tout autant de défauts, mais au delà de ses ascendances Landrines clairement revendiquées et de ses connaissances de facto conséquentes quand au pourtour Leucytaléen, ce qui lui avait valu sa nomination à la tête du commandement éponyme de l'Amirauté Fortunéenne était son sérieux irréprochable de façade qu'il affichait systématiquement lorsqu'il devait accomplir ses devoirs. D'aucun dirait que c'était comme si il y avait deux hommes en un, l'un agréable et sociable dans le cadre privé ou tout du moins en présence uniquement de ses hommes et compagnons d'armes, et l'autre clairement austère pour ne pas dire à la limite de l'hostilité passive-agressive vis à vis de tout ce qui concernait l'extérieur et entrait dans sa "juridiction" si l'on pouvait dire ainsi. En tout état de cause, la seule certitude que l'on avait à son égard vu de l'extérieur c'est qu'il ne valait mieux pas le déranger et que si l'on ne ne voyait jamais s'exprimer ou pointer le bout de son nez hors de sa Cité, c'était que tout allait dans le meilleur des mondes. En revanche, s'il commençait à en sortir...

C'était généralement mauvais signe. Notamment car il estimait qu'il y avait de potentielles menaces en maraude pouvant s'en prendre à l'Ordre en général, notion qu'il affectionnait tout particulièrement, et plus globalement a la sérénité ainsi qu'à la paix en Leucytalée. Que les Kartiens s'amusent à montrer leurs muscles en Carton à un énième pays loin lui importait peu, en revanche quand ces derniers s'amusaient à tirer un missile sur un de ces états voyous d'Afarée qui quelques mois auparavant s'amusaient à agresser la paisible république des Trois Nations via une attaque Balistique sans crier garde ni de justification autre qu'un impérialisme à peine déguisé... Là... Voilà que cela devenait son problème, car cela signifiait que l'Ordre était menacé en Leucytalée, chose hautement intolérable non seulement de son point de vue mais aussi de celui de l'amirauté Fortunéenne qui souhaitait que cette arrière-cour, qui était encore épargnée de troubles en comparaisons d'autres régions du monde qui se réchauffaient les unes après les autres à vue d'oeil, demeure un îlot de calme et de sérénité. En d'autres termes, il allait devoir sans doute nettoyer derrière Karty et son égo mal placé. En temps et en heure il leur enverrait la facture pour sure s'il devait arriver quoi que ce soit de par leur faute. Mais avant toute chose, il convenait de s'assurer au strict minima qu'il n'y ait pas de répercussions autre que les énièmes gesticulations de boeuf qui commençaient déjà à arriver ci et là.


Ainsi afin de prévenir plutôt que de guérir, l'Amiral avait donné instruction à tous ses "Agents" d'ouvrir l'oeil et le bon pour les prochaines semaines à venir, comprendre que les positions fixes sur terre ainsi que les vaisseaux en patrouilles de routine devaient toujours fixer un oeil sur l'horizon comme sur leurs radars et sonars afin de s'assurer que des indésirables avec de mauvaises intentions ne viennent pas troubler plus qu'elle ne l'était déjà à cause de la farce Tsaresque, la paix en Leucytalée. Enfin, ce serait à l'Amiral et ses aides de décider si mauvaises intentions il y avait techniquement. Pour l'occasion, les Grecs, Lykaron et ses sbires, avaient accepté de se coordonner avec le commandement de Léandra sous réserve de choisir spécifiquement les officiers de liaison avec qui ils souhaitaient transmettre des informations, une espèce de chaîne de par un caprice mais qui était indispensable si l'on souhaitait éviter les querelles intestines et demeurer efficace, ce à quoi Deria avait consenti non sans maugréer.


S'il eut été appréciable que rien d'anodin n'advienne suite à ces histoires, c'était là une espérance naïve car bien évidemment les nouvelles arrivèrent assez vite, des Grecs de surcroît. Des rapports concordant en provenance de l'île de Caspary et corroboré par le soutient du Grand Maître de l'Ordre des Chevaliers de Saint Jean dont les forces résidait sur l'île, soutenaient qu'un vaisseau, une corvette pour être plus précise que l'on supposait, appartenir à l'Empire du Churaynn si l'on en croyait les signatures radars ainsi que les on-dit des vaisseaux civiles qui naviguaient dans la région entre l'île et la péninsule d'Ascalonie, tournait dans la région depuis quelques temps désormais. Si la chose en elle même n'était guère surprenante dans la mesure où le Canal partagé par les intéressés et l'état du Quadisha se trouvait plus à l'est... Le net soupçon de voir celle ci dévier supposément de ses trajets d'ordinaire pour filer plus à l'ouest vers, comme par hasard ce qui s'apparentait à la zone maritime d'où l'on avait aperçu les missiles Kartiens partir sur la moitié des centres de commandement de la région... Et bien... Cela suffisait à reconsidérer les choses sous un autre angle car vraisemblablement il ne s'agissait plus d'une patrouille.

A partir de là toutes les considérations et issues étaient sur la table. Il faisait peu de doutes que ce navire se dirigeait vers l'Empire Kartien, quand à savoir ce qu'il comptait faire. Mieux valait prévenir que guérir et puis c'était l'occasion de rappeler les règles de bonne conduite aux "Intrus". Plutôt que de déléguer, Francisco di Deria décida de prendre les choses en main lui même et d'aller... "Discuter" avec les intéressés, pour confirmer leur identité et leurs intentions, non pas que cela change quoique ce soit à sa volonté de les voir plier bagage et quitter le bassin Leucytaléen, mais il fallait faire semblant de respecter les formes n'est-ce-pas ? Son vaisseau Amiral, le Destroyer de classe Trelos "Ponente" quitta la rade aussi vite qu'il fut possible et fut rejoint d'autres bâtiments qui tournaient dans la région, formant bien assez vite une escrade incorporant deux patrouilleurs de classe Pioni ainsi qu'une frégate de vieille génération qui se mirent en formation autour du Ponente, filant à toute vitesse, vers le détroit Céruléen où l'on supposait que la Corvette se dirigeait. En tout état de cause, Deria devrait arriver à temps soit pour leur couper lui couper la route, soit pour être sur ses talons. Peu importait que ce soit l'un ou l'autre en réalité, la finalité serait la même. L'Amiral aurait sa "discussion", d'une manière... Ou d'une autre.

Et comme prévu, les systèmes avancées de radar du Ponente finirent par capter une réponse s'apparentant à ce l'escadre recherchait. Immédiatement, l'opérateur Radio passa sur une fréquence ouverte afin que l'Amiral puisse s'adresser à ce qui devait être en toute logique la corvette à la manoeuvre.


Francisco di Deria - << Vaisseau militaire non identifié, Ici l'Amiral Francisco di Deria, Chef du commandement Leucytaléen de l'Armata Fortunéenne, à bord du Destroyer "Ponente"... Veuillez décliner votre identité, votre port-d'attache et les raisons de votre présence dans la région je vous prie... >>

Si le ton n'était pas expressément hostile, il n'était pas non plus très aimable ni jovial, au minimum il était froid et austère, et ne souffrirait guère de refus. Au moins cela demeurait-il une discussion...

Escadre "Matraque de Deria" venant intercepter pour discuter la corvette Churaynn :

  • Un Destroyer de Classe Trelos (7iem génération), Le Ponente, Vaisseau Amiral de Deria,
  • Une Frégate de cinquième génération, La Matrona,
  • Deux Patrouilleurs de Classe Pioni (10iem génération), Le Castorice et le Pollixia
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