25/09/2017
03:24:03
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Lieu d'interêt (RP ouvert) - Le Grand forum des mercenaires d'Apamée

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Le Grand Forum des mercenaires d'Apamée

La plus vieille démocratie de la Manche Blanche a besoin de vous


a


"Qui l'eut cru, que le fier corps civique d'Apamée, celui dont on dit qu'il est le plus volontaire, le plus travailleur et dévoué à la tâche, le plus enclin à se mobiliser pour sa propre défense...qui l'eut cru qu'il aurait besoin d'aide pour subvenir à ses besoins militaires. La cité qui autrefois était la plus grande et la plus belle du monde fortunéen, celle qui a jadis tenu tête à Velsna, du haut de sa fierté qu'elle érige en mantra. Celle ci, la plus vieille des fondations de Fortuna dans la Manche Blanche...a besoin d'hommes et de femmes de par le monde. Pourtant, celle-ci était connue parmi ses pairs comme ne recourant jamais à ce qui était monnaie courante dans le monde fortunéen: le mercenariat. Pour cause, la plus vieille démocratie de la Manche Blanche avait calqué son système de levée sur la cité velsnienne, a lendemain de sa défaite contre elle, dans les derniers soubresauts des guerres celtiques qui la virent prendre la parti malheureux des achosiens.

600 ans plus tard, les causes de ce changement sont à chercher bien ailleurs que chez les velsniens, car ce sont les autres rivaux historiques de la vieille cité qui se sont réveillés: l'ancienne ville-forteresse de Volterra, laquelle s'est trouvée un nouveau maître qui cristallise à lui seul bien des inquiétudes. Personne n'osait le dire, par pudeur, mais tout le monde le pensait déjà: la Dodécapole entière se préparait à la guerre. Peut-être celle-ci se produirait demain, dans un ou dans dix ans, ou bien jamais...mais toujours était-il que le corps civique d'Apamée avait besoin de faire pencher la balance, que ce soit en paix ou en guerre, afin que le statut quo qui lui était favorable perdure encore au moins un temps. La vue de mercenaires défilant aux côtés des levées militaires apaméennes ferait probablement tout drôle à ses habitants, mais c'était là un sacrifice auxquels ceux ci avaient consenti. Il se préparèrent ainsi à faire la guerre... "

- Gina DiGrassi



HRP: Bienvenue au Grand Forum des mercenaires d'Apamée, le lieu de rassemblement au sein duquel les aventuriers et les chercheurs d'or pourront candidater afin de préserver l'équilibre actuel de la Dodécapole. Les élites de la très fière cité état se sont montrés assez inquiets pour se soumettre à une pratique des flingues à louer qu'ils aurait juger barbare quelques mois plus tôt: le coup d'état de Volterra, cependant, a tout changé. Apamée cherche donc ses défenseurs parmi ceux qui se montreront motivés à prendre le parti de cette petite démocratie directe, dirigée tant par la raison que par les passions politiciennes. Ce topic est donc fait pour ceux qui entendent candidater dans l'optique de contribuer à faire vivre ce modeste phare de la raison. Vous pourrez également créer des personnages de mercenaires afin de participer à la vie publique apaméenne de manière plus personnelle et un peu plus "RPG".

L'annonce pour une candidature de groupe mercenaire doit prendre la forme suivante:
[b][u]Nom de l'entité contractuelle (gouvernement/groupe mercenaire):[/u][/b]
[b][u]La matériel est fourni par l'entité contractuelle ?:[/u][/b] OUI/NON
[b][u]Niveau d'armement si équipement fourni:[/u][/b]
[b][u]Effectif fourni:[/u][/b]
[b][u]L'entité contractuelle est-elle prête à fournir des véhicules d'infanterie et de soutien au régiment proposé ? Si oui, lesquels[/u][/b]
[b][u]Nom du commandant de régiment[/u][/b]:

Le format de présentation d'un personnage à titre individuel est quant à lui entièrement libre. En effet, il est encouragé de présenter des personnages particuliers qui auront une place selon vous dans le récit.
Nom de l'entité contractuelle (gouvernement/groupe mercenaire): Grande Compagnie des Pays Blêmes et Polks "Spectru Nocturn" (Archiduché de Mirinegratz)

La matériel est fourni par l'entité contractuelle ?: Oui, dû au caractère "particulier" de leur matériel, les mercenaires amènent leurs propres jouets

Niveau d'armement si équipement fourni: Entre la première et troisième génération, même si en soit cela a moins d'importance au vu du type de matériel engagé...

Effectif fourni (Potentiellement):

Groupes d'intervention "Maison Hantée"

- 5 à 10 Chasseurs Bombardiers Lvl 1 (Escadre de 5 typé "Chasse Sauvage", le nombre à savoir une ou deux est à définir par l'employeur en fonction de ses besoins)
- 2 Chasseurs Bombardiers Lvl 3 - Les Banshee de Volvoda, As et commandantes de Régiment
- 1 AWAC Lvl 1 - "Dame Blanche"
- 1 Avion Ravitailleur Lvl 3 - "Volhva"
- 2 Avions de Transport Tactique - "Poltergheist" (Principalement dédié au transport de matériel logistique, et annexes dédiés à la "guerre psychologique" mais pouvant être réemployé)


L'entité contractuelle est-elle prête à fournir des véhicules d'infanterie et de soutien au régiment proposé ? Si oui, lesquels Non, la Grande Compagnie se compose presque exclusivement de véhicules aériens, les rares dont disposent cette dernière ne sont guère affecté au groupe d'intervention "Maison Hantée"

Nom du commandant de régiment:

Alina et Rodica Dalca dites "Les Banshee de Volvoda"


Les Banshees de Volvoda sont, au même titre que Luminita Vil Drake qui dirige la Grande Compagnie dans son ensemble, un pur mystère dont personne ne connaît la réelle provenance, la seule certitude étant finalement que les deux individues sont jumelles et très certainement des Blêmes comme en témoignent leurs traits physiques si caractéristique de l'ethnie en question ainsi que l'accent très prononcé lorsque l'on dispose de l'occasion de l'entendre. Pour le reste, ces dernières ne s'expriment jamais sur leurs origines, à peine sur leurs goûts et même les concours de beuverie pour tenter de leur arracher des informations se révèlent être systématiquement des échecs retentissants, la plupart de ceux s'étant essayé à la chose ayant finit couché d'office avant même de réussir à soutirer le moindre détail fut il des plus insignifiants.

En revanche, les rumeurs et on-dit qui courent à leurs sujets sont bien plus vastes et nombreuses tant et si bien que cela relève alors du parcours du combattant que de devoir trier le vrai du faux entre les affabulations, exagérations et autres procédés de téléphone churaynns qui suivent régulièrement les concernées. Il est toutefois à peu près certains que leur surnom de "Banshees de Volvoda" provient de deux choses. La première étant le son strident et caractéristique des engins de leurs appareils de prédilections à savoir des chasseurs bombardiers de troisièmes génération qui à travers les cols montagneux des plateaux de Mirine et autres chaînes de montagnes du continent rappelaient assurément de par les échos amplifiés dans ces lieux un cri puissant et roulant. D'où la comparaison avec les mythiques Banshees qui a été progressivement admise puis intégrée dans l'identité des concernées tant par ces dernières que par leur patronne qui ne voyait que des avantages à mystifier la perception de ses "employées".

Le second point, à savoir qui mentionne Volvoda vient quand à lui du fait que plusieurs fois l'on aurait aperçu lors des nuits de pleines lunes deux appareils jumeaux opérer des ballets dansants dans les cieux surplombant la capitale de Polkême, au grand damn des habitants de cette dernière et surtout de la Royauté ainsi que de la Noblesse qui voyaient leurs nuits de sommeils largement raccourcis et mis à mal sans avoir aucun moyen de mettre un terme à ce désagréable spectacle de par l'inexistence d'une force aérienne ou même de régiments terrestres anti-aériens. Ce dernier finissant généralement après une certaine période de temps lorsque le Duo semblait se lasser de pourrir la nuitée des Polks et finalement quittait les cieux de la capitale. Il se dit d'ailleurs à ce sujet que c'est là un moyen de "protestation bruyante" contre la manière dont sont traités les Blêmes par les Polks...

Quoi qu'il en soit, on leur attribut aussi un certains nombre de méfaits ou d'exploits qu'il apparait complexe de certifier comme étant véritables, mais il est en revanche confirmé que les deux individues sont des pilotes remarquables. Quand bien même leurs appareils n'étant plus tout jeunes et commençant à dater en comparaison des modèles plus récents de nouveaux appareils qui commencent à parsemer les cieux, elles compensent largement ces faiblesses structurelles par une expérience étendue ainsi qu'une aisance naturelle à piloter et évoluer au sein des nuages, ayant parfaitement apprises à ne faire qu'un avec leurs appareils depuis bien longtemps et connaissant ses atouts et ses faiblesses comme leurs poches. De ce fait, elles savent pertinemment ce qu'elles peuvent accomplir ou non avec et le cas échéant s'adaptent en conséquences, quitte à user du terrain et de ruses afin de renverser la vapeur dans certaines situations, d'où le caractère "fantomatique" de leur surnom qui là encore leur va finalement assez bien.

Il convient aussi sans doute de noter le caractère atypique de la carlingue de leurs avions, qui se trouvent repeints et parsemés de symbolique et autres signes, tracés ou même pictogrammes se voulant installés à même la structure de l'appareil dans des teintes sombres et sinistres de tel manière à susciter l'effroi et à marquer les mémoires de ceux ayant la chance ou plus souvent la malchance de les croiser dans les airs. L'on notera d'ailleurs les larges bandes blanches alignés les unes aux autres sur les flancs qui sont un compte des cibles abattus que les mercenaires en général aiment afficher afin d'annoncer la couleur à leurs opposants, comme quoi ces derniers pourront finir sur le tableau de chasse inscrit à même leur avion.
Nom de l'entité contractuelle (gouvernement/groupe mercenaire): L'Armada Noire - Compagnie Franche de la Tempête
La matériel est fourni par l'entité contractuelle ?: OUI
Niveau d'armement si équipement fourni:
[Je préciserai ultérieurement]
Effectif fourni:
Un bataillon renforcé de 1200 soldats, dit "Le Poing de Varpu". Ce contingent inclut des vétérans de la révolution kotioïte, des spécialistes en guérilla urbaine et en sabotage, ainsi que des troupes de pirates pharois.

L'entité contractuelle est-elle prête à fournir des véhicules d'infanterie et de soutien au régiment proposé ? Si oui, lesquels
Oui. La Compagnie déploiera ses propres ressources organiques, incluant :

[Je préciserai ultérieurement]

Histoire du groupe::

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Pour comprendre l'existence même de la Compagnie Franche de la Tempête, il faut d'abord comprendre la métamorphose de sa matrice : la Commune de Kotios. Née dans le feu d'une insurrection anarchiste, Kotios fut pendant des années un phare chaotique et vibrant pour les mouvements libertaires du monde entier. Ses rues étaient un laboratoire politique permanent où la survie se négociait parfois au jour le jour entre les factions, les milices et un idéal révolutionnaire d'une intransigeante pureté. L'Armada Noire, issue de la Fraternité des mers du Nord, est le bras armé de cette utopie précaire, une force de pirates-libérateurs vivant de raids et de la défense acharnée de son indépendance, désormais matérialisée en territoire.

La survie exige cependant quelques compromis. La signature d'accords commerciaux majeurs, notamment avec des puissances transocéaniques, a transformé Kotios. Les docks, territoire traditionnellement tenu par les contrebandiers, sont devenus des hubs logistiques internationaux générant des revenus stables. Une administration, autrefois improvisée, a dû se structurer pour gérer ces flux. Le Tribunal Révolutionnaire, initialement pensé comme un organe de justice expéditive, s'est mué en un arbitre complexe des intérêts économiques naissants. En bref, Kotios a commencé à se normaliser.

Cela a évidemment généré une fracture profonde. L'Armada Noire elle-même, sous l'égide de la pragmatique Amirale Varpu, a opéré une reconversion spectaculaire, passant de la prédation à la protection régulée des nouvelles routes maritimes. Cette transition a laissé une partie de ses forces orpheline. Pour les vétérans de la première heure, les puristes de la révolution permanente et les expatriés pharois, cette nouvelle ère a des aspects de trahison. Ces hommes et femmes, forgés dans la violence de la libération et de la guerre civile, ne se sont jamais compris comme des soldats de garnison ou des gardes-côtes. Le sens de leur vie se trouve dans le sens de la lutte et le renversement de l'ordre. Leur présence à Kotios, ville en quête de respectabilité, devenait une source de friction constante, une menace pour la paix sociale et les nouveaux équilibres de pouvoir.

La création de la Compagnie Franche de la Tempête fut avant tout un coup politique de l'Amirale Varpu et du Tribunal. Plutôt que de réprimer ou de démanteler ces éléments devenus encombrants, il fut décidé de leur offrir une purge honorable. Officiellement, il s'agissait de créer une force expéditionnaire d'élite, le Poing de Varpu, destinée à exporter le savoir-faire militaire de la révolution et à soutenir les causes libertaires à l'étranger. En réalité, c'est une manière d'exiler les plus instables, les plus fanatiques et les plus sanguinaires.

On leur a offert une mission à leur mesure, tout en les éloignant du cœur politique et économique de la Commune. La demande de mercenaires émanant de la cité-état d'Apamée fut ainsi une aubaine, permettant de canaliser cette énergie destructrice vers un ennemi extérieur et légitime, tout en testant la viabilité de ce nouveau modèle de mercenariat révolutionnaire. La compagnie fut constituée à partir des unités les plus réticentes à la nouvelle doctrine de l'Armada, des capitaines qui voyaient d'un mauvais œil leur transformation en simples gardiens, et de tous ceux pour qui la paix n'était qu'un autre nom pour l'ennui.

Idéologiquement, la Compagnie est schizophrène. Son discours public, porté par son commandant Evert De Clercq, dit Citoyen Éon, est celui de l'anarcho-syndicalisme orthodoxe : solidarité internationale, soutien aux démocraties menacées, lutte armée contre le fascisme et l'autoritarisme. L'âme véritable de la Compagnie est on ne peut plus éloignée de cette position officielle. C'est unconcentré de nihilisme, de culte de la violence et d'un profond mépris pour la "bureaucratie" qui a, selon eux, corrompu l'idéal à Kotios. Pour beaucoup de ses membres, la mission n'est qu'un prétexte pour continuer la guerre. Leur discipline est féroce mais tribale, basée sur la réputation, la force brute et la loyauté envers les chefs d'escouade plutôt que sur un règlement formel. C'est une méritocratie violente où les plus durs et les plus impitoyables survivent et prospèrent, un environnement qui a permis l'ascension fulgurante de sa commandante en second : Khorijin Amarsanaa.

Présentation des commandants de régiment:

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Evert De Clercq est un homme dont la présence tranquille et la voix posée semblent en désaccord total avec le chaos qu'il a passé sa vie à côtoyer et à maîtriser. Il n'est pas né chef de guerre, mais est le pur produit des docks crasseux de Kotios sous le joug de l'Empire Francisquien. Fils d'un grutier syndicaliste et d'une petite commerçante, il a grandi en observant les deux facettes de l'oppression : l'exploitation économique brutale et l'asphyxie culturelle. Son éducation s'est moins faite dans les écoles impériales que dans les cales des navires marchands, où des livres interdits – traités anarchistes, manuels d'histoire militaire non censurés, poésie révolutionnaire – étaient passés en contrebande. Il a progressivement forgé une pensée où l'idéal de libération totale s'alliait à une compréhension vécue et organique des rapports de force.

Cette double nature fit de lui un leader naturel lorsque l'insurrection éclata. Evert organisa des cellules, des sabotages sur les infrastructures portuaires et participa à transformer des bandes de dockers en une milice de guérilla urbaine efficace. Son courage bien que jamais ostentatoire, se manifestait par sa capacité à tenir une position sous le feu ennemi ou à prendre la décision la plus difficile au moment crucial. Après la victoire, il fut célébré parmi les héros de la Commune.

Evert est tout sauf naïf. Il a parfaitement compris la manœuvre politique derrière la création de la Compagnie Franche. Il sait que l'Amirale Varpu et les juges les plus pragmatiques du Tribunal voient en lui et ses hommes un vestige encombrant de la lutte armée, une incarnation trop pure et trop violente de la révolution pour une cité-état qui aspire désormais à la stabilité et aux contrats commerciaux. Il sait que cette mission à Apamée est un exil, une façon de l'éloigner du fragile édifice politique kotioïte. Il comprend, et il accepte. En vérité, Evert y voit une opportunité stratégique. Éloigné des luttes intestines et des compromis, il dispose d'une liberté d'action totale pour accomplir un projet de longue date : transformer le chaos en une force organisée.

Il entend utiliser ce conflit pour forger son Poing de Varpu en une unité d'élite, une légion révolutionnaire professionnelle et disciplinée. Il impose des entraînements rigoureux, codifie les tactiques et instaure une chaîne de commandement claire et élective, cherchant à remplacer la loyauté tribale de ses hommes par une cohésion fondée sur l'efficacité et l'idéal partagé. Il veut prouver que les principes anarchistes peuvent être le fondement d'une force militaire supérieure. Son ambition secrète est de revenir un jour à Kotios à la tête de la force la plus aguerrie et la plus loyale de la Commune, un outil politique et militaire que personne ne pourra plus ignorer, et qu'il mettrait enfin au service du Parlement.

Cette ambition et cette intelligence tactique ne permettant pas d'expliquer son immense angle mort : Khorijin Amarsanaa. Il n'est pas dupe de la nature violente, de sa seconde, il l'interprète de manière erronée. Il voit en elle non pas une psychopathe, mais l'incarnation brute et parfaite d'une fureur révolutionnaire dont il regrette l'extinction à Kotios. Il la perçoit comme un pur instrument de destruction, une tempête qu'un chef éclairé ou une solide connaissance théorique peut diriger et canaliser contre l'ennemi de classe. Satisfait par son efficacité, sa capacité à inspirer une terreur primitive chez l'adversaire, il y voit une ressource tactique inestimable. Il pense la maîtriser, la comprendre, et la considère comme une extension de sa propre volonté, ignorant totalement qu'il ne fait que tenir la laisse d'une bête qui attend patiemment que le paysage change pour dévorer le monde.

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Khorijin Amarsanaa, dite Citoyenne Khatan, est l'instinct primaire de la Compagnie. Une force de la nature qui a appris à parler le langage complexe de la pensée libertaire sans jamais renier sa nature de prédateur. Elle est arrivée à Kotios comme une arme déjà chargée, un produit des bas-fonds les plus sombres du continent Nazum. Évadée très jeune d'un asile de son Khaganat natal où elle avait été internée pour une série de crimes dont la violence dépassait de loin sa stature, elle fut exfiltrée et importée par des syndicats criminels Nazumis qui virent en cette jeune psychopathe un outil de valeur. À Kotios, elle fut jetée dans le monde sordide de la pègre portuaire, se faisant rapidement un nom dans un certain nombre d'activités où une absence totale d'empathie est un avantage concurrentiel.

La révolution kotioïte fut l'occasion d'une forme de salut. Le chaos qui balaya la ville anéantit les anciennes structures criminelles et la laissa isolée, à la tête d'une poignée de désespérés, sur le point d'être écrasée entre les forces impériales et d'autres gangs plus puissants. C'est à ce moment-là que sa trajectoire a croisé celle d'Evert, lequel a vu en cette adolescente enragée une combattante d'une efficacité terrifiante, un instrument de guerre tout à fait exploiable. En l'intégrant à sa milice, il lui a offert une protection, un but et, sans le savoir, une éducation. Dans les faits, Khatan doit la vie à Evert. Un fait qu'elle n'admettra jamais à voix haute mais qui a forgé en elle une loyauté tordue et indéfectible. Il est le seul être humain qu'elle n'a jamais tenté de détruire, et le seul qu'elle respecte sincèrement. Elle le voit comme un esprit supérieur, un stratège brillant dont l'idéalisme est à la fois une faiblesse fascinante et la source de sa force unique.

Le paradoxe de Khorijin est qu'elle a sincèrement assimilé les principes anarchistes qu'on lui a enseignés, mais les a entièrement subvertis au service de sa propre mégalomanie. Pour elle, "Ni Dieu, Ni Maître" n'est pas tant un appel à la libération collective et universelle que l'affirmation de sa souveraineté absolue. Elle voit dans un monde sans hiérarchie un écosystème parfait où elle n'aura plus jamais à subir les humiliations, les brimades ou le pouvoir inique... Et par conséquent, pourra déployer le sien. Elle peut disserter avec une passion convaincante sur l'autonomie de l'individu et le rejet de toute autorité coercitive, car elle croit fondamentalement que l'individu ultime, celui qui mérite une autonomie totale, c'est elle-même. Elle utilise le vocabulaire de la libération pour justifier sa propre soif de pouvoir.

Au sien de la Compagnie, c'est elle qui mène les interrogatoires les plus brutaux, celle qui exécute les traîtres sans un instant d'hésitation, qui fait régner la stupeur et la peur. Elle se considère comme la gardienne de la pureté de la révolution d'Evert. Elle ne le trahira pas, car elle est convaincue que son destin est lié au sien. Elle est la tempête qu'il a nommée, et elle croit sincèrement que sans sa violence pour le protéger, son bel idéal s'effondrerait sous le poids de ses propres contradictions. Et elle attend son heure, fidèle, loyale, impatiente.
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Nom de l'entité contractuelle (gouvernement/groupe mercenaire): Béret Rouge

La matériel est fourni par l'entité contractuelle ?: OUI

Niveau d'armement si équipement fourni: Dépend fortement des bataillons, mais ceux déployé au sein de la cité d’Apamée dispose d’un très bon équipement (niv>5)

Effectif fourni: 2000 Soldats professionnels

L'entité contractuelle est-elle prête à fournir des véhicules d'infanterie et de soutien au régiment proposé ? Si oui, lesquels

Infanterie :
-2000 Fusils d’assaut niv 11
-100 Mitrailleuse lourde niv 10
-100 Lances roquette niv 9
-100 Lances missiles antichar niv 9
-100 Mortier léger niv 8

Artillerie :
-20 Mortier tractée niv 10
-10 Canon tracée niv 10
-10 Lances roquettes multiple niv 5

DCA :
-10 Canon antiaérien mobile niv 4
-10 Lance-missiles antiaérien mobile niv 4

Véhicules blindée :
-50 Transport de troupes blindé niv 10
-10 Transport de troupes blindé niv 9
-40 Transport de troupes blindé niv 5
-60 Véhicule de combat d'infanterie niv 5
-20 Char léger niv 7
-20 Char d'assaut niv 8

Autres véhicules :
-28 Véhicules légers tout-terrain niv 11
-100 Camions niv 2
-30 Camions citerne niv 3
-10 Bulldozer niv 7
-6 Pont mobile niv 5
-14 Char de dépannage niv 5
-8 Véhicule de déminage niv 6
-20 Véhicule de transmission radio 6
-4 Véhicule radar niv 5

Nom du commandant de régiment:
Lieutenant-colonel Tanya von Degurechaff
Colonel Tanya von Degurechaff
Description si j’ai l’envie un jour
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