Archiduché de Mirinegratz
Généralités :
Nom officiel : Archiduché de Mirinegratz
Nom courant : Mirinegratz
Gentilé : Mirinegratziens
Inspirations culturelles : Suisse & son Mercenariat, Belka (Ace Combat), Compagnies mercenaires de Project Wingman, Plateaux et hauteurs des Alpes (Géographies)
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français, Allemand et Italien principalement de part la position géographique proche du carrefour des trois grandes langues culturelles
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Divers patois locaux mais aussi les divers dialectes des Grandes Compagnies
Drapeau :

Devise officielle : Vers le Firmament jusqu'à une chute flamboyante.
Hymne officiel :
Capitale : Mirinegarde
Population : 9 540 232
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
D'aussi loin que l'on se souvienne, Mirinegratz a toujours été un lieu à la confluence de plusieurs mondes, siégeant au centre de l'Eurysie Occidentale, cette terre de montagnes et de massifs rocheux touchant jusqu'aux nuages est ainsi à bien des égards l'intersection entre les mondes francs, germains et italiques, ayant été influencé par chacun d'entre eux à une certaine échelle et tirant de leurs meilleurs jours comme de leurs pires excès. Les Chroniques Historiques écrites mentionne pour la première fois cette terre dans les annales de l'Empire Kaulthe qui à l'aube du XII siècle au cours de vastes tentatives campagnes d'expansions vers l'Ouest se frotte pour la première fois aux Condotta des Cantons des Plateaux de Mirine.
En effet, en ces temps médiévaux, lesdits Plateaux de Mirine qui sont l'appellation de la partie habitée des hautes montagnes de l'immense chaîne se poursuivant bien au delà de l'actuel Visonza, vivent sous un régime unique en Eurysie, là où les les grands royaumes s'élèvent dans des divisions féodales où la Noblesse règne en maître, ce sont les Bourgeois, clercs et autres Bourgmestres qui tiennent le pouvoir à Mirinegratz, le territoire tournant autour de ses villages et de ses quelques villes qui se sous divisent en cantons alliés les uns aux autres au sein d'une confédération afin de mieux se défendre face aux agressions étrangères. La noblesse tel qu'on l'entend à l'époque est rare, éparse et tient plus du Pauvre chevalier que des grands ducs en armure dorés des plaines, car l'environnement hautement perché n'est pas pour les petites natures des basses altitudes. Les locaux de par une vie âpre et rude se sont adaptés avec le temps et ont acquis une endurance hors du commun, mais plus encore, les tentatives régulières des ambitieux d'en bas de les assujettir en ont fait des guerriers redoutables, ce qui ironiquement en l'absence de commerce régulier fait que pour assurer des revues et des rentes de denrées clés pour les Hiver, les Mirinegratziens ont très vite mit à profit leurs talents martiaux et leur expérience au service d'autres, quittant parfois de longs mois durant les montagnes afin de se mettre au service comme lames soldés de quelque seigneurs en manque de troupes, ou de marchands d'escortes pour leurs caravanes. De là est né la longue tradition du Mercenariat qui est devenue ancrée dans la culture et les usages.
Ces chiens de guerre, qui revenaient régulièrement couverts de richesses dans leurs terres natales, souvent avec bien plus de monde qu'au départ, des camarades de fortune recrutés dans les grandes compagnies dont le train s'étalait sur des lieux à la ronde, étaient ainsi la première ligne de défense de la Confédération et prirent progressivement le pas sur l'autorité des bourgmestres et des clercs. L'Empire Kaulthe connu bien des malheurs à s'essayer à la conquête des Plateaux de Mirine face à ces hordes de mercenaires expérimentés qui connaissaient les lieux comme leur poche. Des décennies durant et de multiples défaites cuisantes plus tard, les Empereurs décidèrent finalement qu'ils avaient assez fait les frais de ces vaines tentatives et qu'il convenait de changer de tactique. Aussi plutôt que de conquérir par l'épée, ils essayèrent la plume et l'appât du gain. S'ils ne pouvaient pas vaincre les Grandes Compagnies de la Confédération des Cantons, ils pouvaient toujours les amener dans leur cas en s'octroyant leurs services, et puisque c'était devenue la véritable force régnante de cette terre, leur accorder privilège et titres, une tentation rusée, apparaissait comme une idée raisonnable et habile. Et le savant calcul porta ses fruits.
Un siècle plus tard, la Confédération était devenue le Duché de Mirinegratz même si dans les faits le "Duc", était plus une figure décorative qu'autre chose, les Condotierre tenant encore le véritable pouvoir tandis que l'héritage des cantons subsistait à sa manière. A la différence que cette fois ci, les Grandes Compagnies étaient dans le camp des seigneurs Kaulthes. Lorsque vint la Renaissance, Mirinegratz connue son âge d'or, jamais les hordes mercenaires ne furent autant sollicité de même qu'il n'y eut pas de campagnes plus glorieuse que celle de la Vallée de la Visonza où les Landsquenets furent les premiers à déferler sur les républiques divisées de la région au nom de l'Empire Kaulthe qui paya si grassement les Grandes Compagnies que le Duché de Mirinegratz connu un essor faramineux, donnant même naissance à sa nouvelle capitale Mirinegarde comme une véritable Cité-Forteresse à la pointe des arts et du faste de l'époque.
Les décennies passant, le faste se maintient, de par l'afflux constante des richesses ramenées des campagnes et des paiements de contrat à travers toute l'Eurysie, car partout où les guerres fleurissent, les Grandes Compagnies accourent et se rangent derrière ceux capables de s'offrir leurs services. Certaines se plaisent même à se lier de façon plus pérennes et permanentes à certains états, la République de Velsna ou certaines provinces de la Valée de Visonza en sont de celles ci, toujours en quête de mercenaires pour diverses besognes. Toutefois, à mesure que la guerre change, et que les états professionnalises leurs armées, l'essor s'essouffle peu à peu et l'on cru, à l'aube du XVIIIe siècle, le Duché de Mirinegratz était bien différent de ce qu'il fut, ayant largement décliné autant que ses Grandes Compagnies. Jusqu'à ce que le vent du changement souffle à nouveau sur l'Eurysie. Les idées des Lumières et l'ire des peuples ainsi que la naissance du Nationalisme rebattent les cartes, des régimes centenaires s'effondrent et des dynasties entières sont balayés, mettant sur les routes d'innombrables anciennes élites, et notamment aristocratiques qui ne trouvent parfois guère de lieux où se réfugier, jusqu'à ce que Mirinegarde leur tende les bras.
Le déclin des mercenaires avait entraîné une reprise de pouvoir du Duc qui de figure décorative s'était imposé comme un dirigeant puissant jonglant d'une part avec une armée professionnelle que sa dynastie bâti de lui même à partir des milices communales volontaires des cités et villages des cantons, et dans une moindre mesure des mercenaires afin de les rendre docile et les tenir en laisse. Processus qui fonctionna jusqu'à l'afflux massif des exilés, et plus encore des réfugiés mis sur les routes par les révolutions et répressions diverses ci et là dont la route de beaucoup finit par les mener sur les plateaux de Mirine où les Grandes Compagnies de l'époque saisirent immédiatement l'occasion en or à leur portée, croissant à nouveau en nombre de lames soldés jusqu'à ce que un Aristocrate exilé ait une idée en observant le Phénomène. Promettant monts et merveilles, il convaincu tous les chiens de guerre des plateaux de combattre pour lui en échange d'une fortune qu'il disait avoir emporté dans sa fuite, il ne demandait en échange que le Trône Ducal. Un contrat fut conclu.
En quelques mois d'une preste guerre, les forces ducales furent balayés et le Duc s'envola du haut des montagnes vers les plaines dans une chute mortelle. Toutefois, le nouveau Duc commis une erreur fatale, celle de succomber à l'arrogance innée de son rang et de refuser de payer les Grandes Compagnies, arguant que les gueux devraient être heureux de le servir. Bien mal lui en prit car il rejoint bien assez vite son prédécesseur, et une fois de plus Mirinegratz tomba sous le contrôle des Grandes Compagnies. L'Empire Kaulthe, croyant à un la naissance d'un nouveau foyer de révolte après que la descendance épargnée du mauvais payeur se rendit à la cour de Warenburg pour plaider auprès de l'Empereur envoya une armée reprendre le Duché. Ce qui déclencha l'ire des Grandes Compagnies, et comme aux temps jadis, les Kaulthes subirent une cuisante défaite comme leurs ancêtres avant eux. Face à une tel Trahison des anciens traités datant du moyen-âge, les Mercenaires, qui avaient depuis longtemps vu leurs classes dirigeantes remplacés de routards et écorcheurs par des troisièmes fils de petits nobles ou d'aristocrate de grande lignée exilés avec pour seul bien restants leurs armes, décidèrent d'un commun accord de purement et simplement déclarer l'indépendance. Et la Kaulthie ne pu rien y faire. Aussi pour narguer leurs anciens maîtres, l'Aristocratie Mercenaire décida de conserver un système ducale, à ceci près que l'état ne se nommerait plus Duché, mais Archiduché de Mininegratz, un Duché bien plus grand et puissant que tous les autres, une insulte, un pied de nez à l'attention de l'Aristocratie Kaulthe qui avait reniée ses serments.
Deux siècle plus tard, à l'ère de la mondialisation et des nouvelles technologie, là où l'épée a définitivement laissée place au fusil d'assaut, le cheval au véhicule blindé, et où les rêves d'atteindre des cieux majestueux se sont réalisés, les Grandes Compagnies subsistent, fidèles à elles même. Elles ont soufferts de l'évolution des moeurs et de la façon de faire la guerre, mais cela ne les a jamais empêché de se réinventer. L'héritage des cantons perdure, coexiste avec l'Aristocratie Mercenaire qui se voit dirigée désormais en partie par de véritables relatifs d'anciennes dynasties régnantes qui ont trouvé dans l'exil et l'appel de l'aventure une nouvelle existence satisfaisante. Portés par la chevalerie d'antan dont ils se sont appropriés les principes afin de les remodeler selon la vision des Chiens de Guerre, ces derniers ont aussi troqués leurs destriers terrestres pour des montures célestes capables d'atteindre les firmaments.
De fait, les Grandes Compagnies ont délaissés la terre progressivement, préférant la pureté des cieux et le bleu infini qui les fascine autant que les exalte, la gouvernance et la législation peuvent être bien laissé aux peuples et aux clercs tant qu'on laisse à la Noblesse et aux fous de guerre l'occasion d'assouvir sa soif d'adrénaline dans les nuages.
En ces deux premières décennies du nouveau millénaire, les Grandes Compagnies s'étaient dispersés, aux quatre coins du globe, menant des contrats divers ci et là, mais les évolutions récentes quand à la tension mondiale, les évènements marquant tel que l'anéantissement d'Estham et plus encore, le trépas de l'ancienne Archiduchesse tombée avec vaillance dans un duel aérien dantesque à l'autre bout du monde, ont opéré comme le son du Tocsin battant le rappel des troupes.
De tout horizons les grandes compagnies regagnent la Haute Court à l'appel de la nouvelle Archiduchesse, Gallénore de Bragance-Lyonnance, de sang royal Telyais et Loduariens qui flaire les opportunités de la nouvelle ère, mais qui entend tout d'abord préparer les grandes compagnies à celle ci. Une nouvelle ère de contrats et de profits se profile, et comme à ses vieilles habitudes, L'Archiduché de Mirinegratz sera là pour saisir les occasions et enrichir ses membres.
Mentalité de la population :
La population de l'Archiduché tend à se diviser en deux catégories, ceux qui cherchent à avoir une vie "simple" avec un tant sois peu de normalité et qui s'en tiennent très bien à rester dans le giron des Parlements à élire leurs représentants et à voir les clercs de la Haute Cour collaborer avec ces derniers pour assurer une vie courante satisfaisante à tous et toutes. Et il y a ceux qui suivent l'exemple de leurs ancêtre et perpétuent une culture martiale mettant la quête de la gloire et la recherche de l'aventure avant tout, ceux là tendent à rechercher le frisson et les excès afin de se sentir vivre, et quoi de mieux pour cela que de joindre les Grandes Compagnies à travers le Monde afin de satisfaire leurs ambitions ?
Place de la religion dans l'État et la société :
L'état est par essence laïque car l'Aristocratie Mercenaire de par ses origines multiples ne peut se permettre d'avoir une unique attache à une religion en particulier, en revanche il n'y a pas de restriction particulière à la pratique d'un culte ou d'un autre. Chacun est libre de croire et de pratiquer comme il l'entend tant qu'il ne trouble pas l'ordre de l'Archiduché ou n'irrite la Haute Cour des Grandes Compagnies.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La Haute-Cour "Crystal Kingdom"
Représente ce qui s'apparente le mieux à un gouvernement "fonctionnel", ici les clercs et autres gens cultivés qui s'occupe d'ordinaire de la logistique des grandes compagnies ont reçu une double casquette leur permettant d'administrer les affaires courantes de l'Archiduché en échange d'un salaire confortable, l'Archiduchesse supervise tout cela en théorie mais dans les faits elle ne tranche ou n'intervient que dans le cadre de problématiques majeures. De manière plus commune, c'est là que les leaders des Grandes Compagnies décident de la marche à suivre et se consultent mutuellement dans des réunions aussi interminables que houleuses présidée par l'Archiduchesse afin de décider s'il convient de réaliser tel investissement, tel aménagement ou plus généralement d'accepter tel contrat à une échelle nationale. Qu'importe le processus, les décisions sont finales et absolus et tout le monde est tenu de s'y plier dans l'Archiduché. Il est à noter que c'est aussi la Haute-Cour qui supervise le développement du complexe militaro-industriel et des industries d'extractions de ressources stratégique ainsi que l'attribution des productions en fonction des priorités.
La Table Ronde "Nid d'Aigle"
C'est le domaine de l'Himmelmarschall, un titre honorifique pour celui qui a été choisit à un vote à la majorité par les leaders des Grandes Compagnies afin de coordonner effectivement celle ci lorsqu'elles doivent collaborer ensemble dans une entreprise commune, généralement un contrat à l'échelle nationale impliquant de multiples d'entre elles, ou une intervention armée extérieure ou intérieure, généralement la défense du territoire national ou des "alliés privilégiés"de l'Archiduché. En théorie, son action arrive assez rarement mais n'est pas aussi improbable qu'on pourrait le croire aussi la plupart du temps la Table Ronde s'occupe d'élaborer des plans tactiques ou d'organiser des exercices coordonnées entre les Grandes Compagnies dans un temps de vide entre deux contrats afin de maintenir à vif leurs compétences.
Les Parlements provinciaux
Si l'Archiduché est en théorie une Monarchie Absolue, le désintérêt pour la gouvernance de ceux qui tiennent le Pouvoir réel et des décennies d'évolutions sociétales ont menés à l'établissement d'un nouveau contrat social entre "l'Aristocratie mercenaire"dirigeante et la classe populaire ne cherchant pas la gloire dans les Grandes compagnies mais plutôt une vie simple. Fondée sur les origines même de la Noblesse, les Grandes Compagnies conserveraient leur pouvoir décisionnaire et leurs "privilèges" en assurant des devoirs tel que la défense et les services d'urgences de la Police et des Pompiers à l'échelle du territoire. Mais dans le même temps elles délègueraient la majeure partie du pouvoir législatif à des Parlements élus à l'échelle locale qui adresseraient leurs problèmes eux même comme ils l'entendaient. Un système curieux qui établit la nécessité d'un dialogue permanent entre les entités parlementaires et les Grandes Compagnies mais qui convient parfaitement aux deux groupes qui cohabitent fort bien et s'occupent de leurs centres d'intérêts privilégiés, les mannes de chercheurs de gloire ne trouvant pas leur place dans la vie citoyenne se déversant au service de l'Aristocratie mercenaire, et ceux souhaitant se ranger de celles ci retournant dans le girons de parlements, dans une parfaite symbiose qui fonctionne tant bien que mal, avec ses hauts comme ses bas.
La Chancellerie
L'organe Diplomatique nouvellement recrée qui sert principalement de vitrine avec l'extérieur afin de discuter des termes des contrats d'un état à un autre, ou de l'établissement de relations commerciales nécessaires. Mais la plupart du temps il s'agit de converser et de lisser les relations privilégiés avec les associés historiques de l'Archiduché, même si depuis la Chute de la Listonie et sa "purification", la Chancellerie a aussi repris ses activités de supervision de l'immigration d'exilés venus de tout horizons et autres chiens de guerre en quête d'une patrie ou mener la vie d'aventurier au service de la "Chevalerie du nouvel âge."
Principaux personnages :
Gallénore III de Bragance-Lyonnance, fille ainée de Gallénore II décédée récemment et nouvelle Archiduchesse en titre "régnant" depuis Mirinegarde, Grande Compagnie des Sept Calices
Gustadolph von Warenburg, Himmelmarschall coordonnant les Grandes Compagnies depuis la Table Ronde, Grande Compagnie des Angriffshunde,
Felipe de Ongro, Feldmarschall, coordonnant les forces de sécurité terrestres des Grandes Compagnies, officiant aussi comme service d'urgences, cumulant les rôles de la police et des pompiers traditionnels, Grande Compagnie des Espadas
Donna Maria Anterra, Chancelière nouvellement nommée, récemment arrivée en exil après la "Renaissance Listonien", la Haute-Cour lui a confié les relations diplomatiques de par ses anciennes fonctions.
Politique internationale :
Opportunisme, Ambitieuse, Loyale (A l'employeur) ce sont les trois maîtres mots de la "Diplomatie" de la Haute-Cour de Mirinegarde, il n'y a pas de réels ennemis ou de réels amis, seulement des adversaires passagers qui peuvent devenir les contractants de demain. Mirinegratz dans l'intérêt de son business poursuit ainsi une authentique politique pragmatique ne créant presque jamais de liens définitifs ancrées dans le marbre, ce qui n'est dirigé contre personne en particulier, les choses sont juste ainsi dans le métier. Presque étant cependant le mot clé, car il y a certaines choses qui ne se remplacent pas et notamment des fournisseurs et quelques soutient historiques dont les liens sont au delà des simples contrats, qui fera-donc parti des heureux chanceux ?