Le Massacre d'Estham (25/12/16)Nature de la vidéo et impact : C'est un reportage pour la télévision nationale. Il est diffusé au journal du soir et est donc vu par une part très importante de la population ou, si elle n'est pas vu, on en parlera dans les milieux sociaux. Elle est librement trouvable sur les sites de vidéo du monde, le Makota ne pense pas à son marché extérieur et ne régule pas la diffusion des contenus de sa télévision nationale.Contexte de production : Ce reportage prend place dans le contexte de la guerre entre l'OND et Carnavale. Idéalement, le Makota souhaiterait être neutre dans ce conflit car il ne connait pas Carnavale d'une part et désapprouve vigoureusement les politiques progressistes des pays membres de l'OND d'autre part. Cependant l'Empire du Nord est frontalier du Makota et sa capitale vient d'être détruite. Le Makota ne pouvait pas faire l'impasse. Rappelons par ailleurs, que les progressistes du Makota ont tenté un audacieux coup de force pour obtenir un vote en faveur de la guerre contre Carnavale via un coup de force qui n'a pas fonctionné et qui s'est achevé par la déclaration de neutralité de la République du Makota. Mais on peut être neutre tout en déplorant les meurtres et autres crimes perpétués. Ce reportage a eu la prétention de présenter les choses de manière neutre. Informations techniques Réalisateur : Mlle Marie Renaud (grand reporter)
Assistants : M. Paul Daniel (caméraman)
Durée : 2 minutes 42
Genre : Documentaire
Déroulé de la vidéoTandis qu'une musique se fait entendre, nous sortons d'un fond entrant et nous commençons par un carton donnant le titre du reportage : "Le massacre d'Estham". S'en suit un monologue court de contexte avec vue aérienne (via hélicoptère) de la ville en bonne partie désertée. Puis nous voyons les camions emportant les cadavres et l'altercation entre Mlle Renaud et un secouriste. Enfin nous visitons une rue du centre ville où un missile est tombé. Le reportage se finit sur le bilan catastrophique de deux millions de morts Verbatim de la Vidéo25 décembre 2016.Jour de Noël. J'étais auprès du feu, en famille, à célébrer la naissance du Sauveur quand un coup de téléphone vint briser ma douce quiétude familiale. C'était mon rédacteur qui m'annonçait qu'il m'envoyait en toute urgence à Estham, capitale de notre méconnu voisin l'Empire du nord. Il me parle de frappes carnavalesques meurtrières et de chaos dans la ville. Je n'en crois pas mes oreilles mais j'obéis néanmoins. Je me nomme Marie Renaud et voici mon enquête pour MakotaTélé. Sur le millier de kilomètres qu'il nous fallu parcourir pour atteindre Estham, nous n'avons vue qu'une seule expression se dessiner sur les visages sidérés des populations civiles que nous avons croisés., il s'agissait d'un mélange de tristesse et de terreur et elle se lisait avec une intensité particulière chez tout ceux qui fuyait la capitale.
Dés que nous sommes entrée dans la ville, nous les avons vu, ces convois sinistres à vous glacer le sang. Je veux parler des camions de la mort, corbillards collectifs de fortune, chargés de collecter les victimes des gaz. Et il y en avait des morts, beaucoup, partout. Je n'en ai jamais vu autant. Endormis dans le someil de la mort là où la faucheuse les a saisi. Homme, femmes, enfant, personne n'a été épargné. Mais notre caméra dérange. Nous somme contraints de changer d'endroit.
Nous nous rendons au cœur de la ville et nous trouvons une rue dans laquelle un missile carnavalais a frappé un immeuble résidentiel. Si nous ne voyons pas l'arme en question, nous constatons ces dégat dans l'architecture néo-classique de cet endroit qui jusqu'a hier soir était encore plein de vie. Aujourd'hui c'est un cimetière. Le cimetière de Estham, fabrication de Carnavale en réponse à l'agression du consortium de nations qui l'on menacé.
Il ne nous appartient pas de prendre parti pour l'Empire du Nord ou pour Carnavale, ce seré sortir de notre role de journaliste qui est de montrer sans louer ni blamer, mais nous ne voulons pas cacher pour autant l'horreur qui régne en Estham et le carnage que les missiles de Carnaval ont provoqué. J'ai peine à estimer le nombre de victime. Mon Dieu, il pourré bien y en avoir des milions ... et essentiellement des civils. On parle de deux milions de morts, ça me semble crédible.