11/05/2017
22:43:39
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[Télévision] Reportages de MakotaTV

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titre du sujet : Reportages de MakotaTV

Photographie d'un journal télévisée

Comme son nom l'indique, ce sujet a pour fonction d'accueillir les reportages produits par MakotaTV, la seule chaine de télévision du Makota. Concrètement, il s'agit d'y poster le contenu multimédia produit pour ladite chaine. En gros, c'est ici que seront postées les vidéos. Notons que tout ce qui sera posté ici ne sera pas nécessairement des reportages ni même des documents consultables tel quel dans le monde de Géokratos. Il peut y avoir des histoires qui sont vécues dans la réalité du jeu, un peu comme quand on poste un RP. Dans tous les cas, ce sera toujours indiqué, et la vidéo sera fournie avec son verbatim (ne serait-ce que pour la faire entrer dans le système des points).

Liste des vidéos
Le Massacre d'Estham (25/12/16)
Première assemblée de l'APLAM (5/01/17)
Notre gracieuse équipe de Volleyball, saison 2017 (20/01/17)
Mise à sac du Manoir Poulin (03/03/17)
Le monde par les cartes : Le Makota : une république figée au XIXᵉ siècle ?
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Le Massacre d'Estham (25/12/16)


Nature de la vidéo et impact : C'est un reportage pour la télévision nationale. Il est diffusé au journal du soir et est donc vu par une part très importante de la population ou, si elle n'est pas vu, on en parlera dans les milieux sociaux. Elle est librement trouvable sur les sites de vidéo du monde, le Makota ne pense pas à son marché extérieur et ne régule pas la diffusion des contenus de sa télévision nationale.
Contexte de production : Ce reportage prend place dans le contexte de la guerre entre l'OND et Carnavale. Idéalement, le Makota souhaiterait être neutre dans ce conflit car il ne connait pas Carnavale d'une part et désapprouve vigoureusement les politiques progressistes des pays membres de l'OND d'autre part. Cependant l'Empire du Nord est frontalier du Makota et sa capitale vient d'être détruite. Le Makota ne pouvait pas faire l'impasse. Rappelons par ailleurs, que les progressistes du Makota ont tenté un audacieux coup de force pour obtenir un vote en faveur de la guerre contre Carnavale via un coup de force qui n'a pas fonctionné et qui s'est achevé par la déclaration de neutralité de la République du Makota. Mais on peut être neutre tout en déplorant les meurtres et autres crimes perpétués. Ce reportage a eu la prétention de présenter les choses de manière neutre.
Informations techniques

Réalisateur : Mlle Marie Renaud (grand reporter)
Assistants : M. Paul Daniel (caméraman)
Durée : 2 minutes 42
Genre : Documentaire

Déroulé de la vidéoTandis qu'une musique se fait entendre, nous sortons d'un fond entrant et nous commençons par un carton donnant le titre du reportage : "Le massacre d'Estham". S'en suit un monologue court de contexte avec vue aérienne (via hélicoptère) de la ville en bonne partie désertée. Puis nous voyons les camions emportant les cadavres et l'altercation entre Mlle Renaud et un secouriste. Enfin nous visitons une rue du centre ville où un missile est tombé. Le reportage se finit sur le bilan catastrophique de deux millions de morts
Verbatim de la Vidéo25 décembre 2016.Jour de Noël. J'étais auprès du feu, en famille, à célébrer la naissance du Sauveur quand un coup de téléphone vint briser ma douce quiétude familiale. C'était mon rédacteur qui m'annonçait qu'il m'envoyait en toute urgence à Estham, capitale de notre méconnu voisin l'Empire du nord. Il me parle de frappes carnavalesques meurtrières et de chaos dans la ville. Je n'en crois pas mes oreilles mais j'obéis néanmoins. Je me nomme Marie Renaud et voici mon enquête pour MakotaTélé. Sur le millier de kilomètres qu'il nous fallu parcourir pour atteindre Estham, nous n'avons vue qu'une seule expression se dessiner sur les visages sidérés des populations civiles que nous avons croisés., il s'agissait d'un mélange de tristesse et de terreur et elle se lisait avec une intensité particulière chez tout ceux qui fuyait la capitale.
Dés que nous sommes entrée dans la ville, nous les avons vu, ces convois sinistres à vous glacer le sang. Je veux parler des camions de la mort, corbillards collectifs de fortune, chargés de collecter les victimes des gaz. Et il y en avait des morts, beaucoup, partout. Je n'en ai jamais vu autant. Endormis dans le someil de la mort là où la faucheuse les a saisi. Homme, femmes, enfant, personne n'a été épargné. Mais notre caméra dérange. Nous somme contraints de changer d'endroit.
Nous nous rendons au cœur de la ville et nous trouvons une rue dans laquelle un missile carnavalais a frappé un immeuble résidentiel. Si nous ne voyons pas l'arme en question, nous constatons ces dégat dans l'architecture néo-classique de cet endroit qui jusqu'a hier soir était encore plein de vie. Aujourd'hui c'est un cimetière. Le cimetière de Estham, fabrication de Carnavale en réponse à l'agression du consortium de nations qui l'on menacé.
Il ne nous appartient pas de prendre parti pour l'Empire du Nord ou pour Carnavale, ce seré sortir de notre role de journaliste qui est de montrer sans louer ni blamer, mais nous ne voulons pas cacher pour autant l'horreur qui régne en Estham et le carnage que les missiles de Carnaval ont provoqué. J'ai peine à estimer le nombre de victime. Mon Dieu, il pourré bien y en avoir des milions ... et essentiellement des civils. On parle de deux milions de morts, ça me semble crédible.
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Première assemblée de l'APLAM (5/01/17)


Nature de la vidéo et impact : C'est un reportage pour la télévision nationale. Il est diffusé au journal du soir et est donc vu par une part très importante de la population ou, si elle n'est pas vu, on en parlera dans tous les milieux sociaux. Elle est librement trouvable sur les sites de vidéo du monde, le Makota ne pense pas à son marché extérieur et ne régule pas la diffusion des contenus de sa télévision nationale.
Contexte de production : Ce reportage prend place dans le contexte de la politique intérieure du Makota. Le parti Progressiste, nébuleuse tout aussi chaotique que peut l'être l'union des Ligues de Vertu, son ennemi mortel, se voit dotée d'une nouvelle association : L'APLAM, l'association pour la liberté des artistes makotans. Plus qu'un groupe de pression mais moins qu'un parti, l'APLAM rejoint donc la nébuleuse progressiste. Ce document narre le premier congrès de cette association dirigée par Mlle Nathalie Saint-Paul, artiste peintre, écrivain, femme libre et originale à la vie sulfureuse (selon les critères makotans).
Informations techniques

Réalisateur : Mlle Marie Renaud (grand reporter)
Assistants : M. Paul Daniel (caméraman)
Durée : 3 minutes 20
Genre : Documentaire/reportage

Déroulé de la vidéoTandis qu'une musique se fait entendre, et nous commençons par un carton donnant le titre du reportage : "Première Assemblée Général de l'APLAM". S'en suit un monologue de narration qui se poursuivra jusqu'à la fin du reportage. La narratrice est une certaine Mlle Marie Renaud, reportrice très connue. On voit d'abord un plan monument de ce que l'on devine être le palais des congrès de Sainte-Régine, Capitale du Makota, des gens traversent le parc, hommes et femmes. Puis nous arrivons dans le hall d'entrée du Palais des Congrès, on voit une foule circuler et l'on peut lire la banderole annonçant l'événement : "Assemblée Générale de l'APLAM , Pour en finir avec la censure des Ligues". Puis l'on se trouve transporté face à une affiche de l'évènement. On y voit Mlle Saint-Paul peindre et il y est inscrit son nom et sa qualité : Président de l 'Association. Des gens circulent sans s'arrêter devant l'affiche. Puis l'on verra Mlle Saint-Paul discourir dans la bonne humeur et l'amusement, le tout entre coupé d'applaudissement de la foule et même d'ovation. Puis on voit Mlle Dalila faire son discours et enfin c'est le carton de fin.
Verbatim de la VidéoCe 4 janvier, au palais des congrès de Sainte-Régine, capitale du Makota, s'est tenu la première assemblée générale de L'APLAM, l'association pour la liberté des artistes makotans. Une foule nombreuse s'est présentée pour répondre à l'appel de Mademoiselle Nathalie Saint-Paul. J'ai moi aussi, à mon niveau, contribué à cette réussite puisque j'ai acheté mes billets pour assister à cet événement et le faire partager aux téléspectateurs. Je suis Marie Renaud et voici mon enquête pour MakotaTV.
A peine dans le hall, je fus saisie par l'enthousiasme d'une foule nombreuse venu pour assister à cette assemblée fondatrice. Je dois avouer que j'étais moi même très excitée à l'idée d'assister à cet événement historique. L'existence peut réserver parfois bien des surprises, surtout dans une métropole aussi petite que Sainte-Régine, et il se trouve que je connaissais Mlle Nathalie Saint-Paul bien avant de savoir qui elle était, je veux dire cette grande artiste engagée dont tout le monde loue la plume sensible et un peu folle et la parole à la fois acerbe et amusante. A présent, c'est en homme politique que Mlle Saint-Paul s'exprime et c'est un programme qu'elle nous développe, seule sur scène, sous le regarde admiratif d'un public tout acquis.
Grace à son éloquence qui lui permet d'envelopper ses traits perçants sous un humour charmant, la jeune femme nous déroule un ensemble de propositions novatrices qu'elle entend défendre dans le cadre de son association. Il s'agit avant tout de lutter contre les ligues de vertu, ces mort vivants aux visages blafards et à l'esprit dénués d'imagination qui pensent faire œuvre pie en faisant la guerre aux artistes. Pour cela, elle exige la stricte application de la liberté d'expression et ajoute qu'elle doit s'adjoindre la justice. Et par justice, Mademoiselle Saint-Paul fait référence aux droits des femmes pour lesquelles l'APLAM se battra : droit de voter ou d'être élu, de disposer librement de son compte en banque, de conduire une auto, d'avoir les mœurs de son choix ou d'être considérée comme une personne majeur et non plus un éternel enfant.
Mlle Dalila, chef du parti progressistes et invité d'honneur, s'est dite solidaire et heureuse que Mlle Saint-Paul et ses confrères artistes se joignent à la lutte pour la liberté et l'égalité contre les ligues. Nous devons évidemment conserver notre conserver notre neutralité, mais il nous est permis de souhaiter bonne chance l'APLAM. C'était Marie Renaud pour MakotaTV.
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Notre gracieuse équipe de Volleyball, saison 2017 (20/01/17)


Nature de la vidéo et impact : C'est un reportage pour la télévision nationale. Il est diffusé au journal du soir et est donc vu par une part très importante de la population ou, si elle n'est pas vu, on en parlera dans tous les milieux sociaux. Elle est librement trouvable sur les sites de vidéo du monde, le Makota ne pense pas à son marché extérieur et ne régule pas la diffusion des contenus de sa télévision nationale.
Contexte de production : Ce reportage prend place dans le cadre de la constitution de la première équipe nationale de volleyball du Makota, un des trois sports nationaux féminins du pays. Cette année se déroulent le désignation des organisateurs du mondial et ledit mondial aura lieu en 2018. C'est donc une grosse année. Remarquons que l'équipe est sous le coup d'une série de scandales, touchant surtout à la pratique importante du népotisme (cinq ou six joueurs) et à des affaires de moeurs. La journaliste se garde bien d'aborder ces sujets, elle reste factuelle et superficielle.
Informations techniques

Réalisateur : Mlle Marie Renaud (grand reporter)
Assistants : M. Paul Daniel (caméraman)
Durée : 3 minutes 07
Genre : Documentaire/reportage

Déroulé de la vidéoLa vidéo s'ouvre sur un carton donnant le titre du reportage : Notre gracieuse équipe de Volleyball, saison 2017 et le reporter qui l'a réalisée : "Mlle Marie Renaud". Puis nous voyons les dames de la fédération présenter les joueuses. Puis chacune des douze joueuses sont présentées une par une avec une petite séquence pour chacune et enfin on finit sur un entrainement de volley puis un carton de fin.
Verbatim de la Vidéo Actualités sportives, la fédérations makotanes de volleyball vient de présenter publiquement la composition de l'équipe de volleyball nationale. Voici les joueuses sélectionnées. Ici Marie Renaud pour MakotaTV. Numéro 3, Mademoiselle Antoinette Brimond, 19 ans. Numéro 16, Mademoiselle Jeanne-Berthe Vèque, 20 ans . Numéro 11, Mademoiselle Marguerite Irreville, 20 ans . Numéro 5, Mademoiselle Hélène Monfils, 20 ans . Numéro 14, Mademoiselle Louise Laveray, 22 ans . Numéro 2, Mademoiselle Eugénie Flavigny, 20 ans . Numéro 19, Mademoiselle Jeanne Dufour, 19 ans . Numéro 6, Mademoiselle Thérèse Orvillier, 24 ans. Numéro 1, Mademoiselle Rosalie Albert, 18 ans . Numéro 12, Mademoiselle Éléonore Valfort, 23 ans. Et enfin, portant le numéro 17, mademoiselle Philomène Hachet, 30 ans.
Ce sont donc douze joueuses compétentes et motivées qui ont été sélectionnées pour former la toute première équipe nationale de la République de l'État du Makota. Passée cette année 2017, qui sera consacrée à l'entraînement et à la préparation, elles auront à relever un redoutable défi : le Mondial de volleyball. Une compétition que Sainte-Régine, capitale du Makota, se propose d’ailleurs d’organiser, sa candidature ayant déjà été déposée auprès des autorités compétentes. Deux grandes années de volleyball nous attendent. C’était Marie Renaud pour MakotaTV. 
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Mise à sac du Manoir Poulin (03/03/17)


Nature de la vidéo et impact : C'est un reportage pour la télévision nationale. Il est diffusé au journal du soir et est donc vu par une part très importante de la population ou, si elle n'est pas vu, on en parlera dans tous les milieux sociaux. Elle est librement trouvable sur les sites de vidéo du monde, le Makota ne pense pas à son marché extérieur et ne régule pas la diffusion des contenus de sa télévision nationale.
Contexte de production : Ce reportage narre un événement survenu récemment et déja couvert par la presse : Une Manifestation contre le Progressisme dégénère : six morts In les amis de l'Autel, le 3/03/17. Pour résumer, l'opposition progressiste vient encore de faire les frais d'une tentative d'assassinat de sa tête, en l'occurrence Mlle Dominique Dalila réfugiée chez Mlle Poulin, une vieille fille lesbienne et hommasse qui est aussi une orpheline à la tête d'un puissant empire industriel. Ce reportage, ou plûtot l'événement qu'il relate, est un épisode de plus dans le conflit entre les ligues de vertu et les progressistes.
Informations techniques

Réalisateur : Mlle Marie Renaud (grand reporter)
Assistants : M. Paul Daniel (caméraman)
Durée : 2 minutes 43
Genre : Documentaire/reportage

Déroulé de la vidéo La vidéo est organisée en deux parties qui se font toujours sous une musique classique et voix de narratrice, agrémenté d'un carton au début et à la fin. Il y a aussi le brut du projecteur. Dans la première, on accompagne Mlle Renaud dans les restes calcinés du manoir, elle est d'abords devant puis entre dans les ruines, passe dans le salon, puis sous un escalier et enfin arrive dans une chambre où l'on voir les restes d'un lit et d'une poupée. Dans la seconde partie, on voit Mesdemoiselles Dalila, Saint-Paul, et Poulin discuter entre elles et face à Mlle Renaud, la journaliste.
Verbatim de la Vidéo 3 mars — Ici Marie Renaud pour MakotaTV.
Je me suis rendue aux abords de la demeure familiale de Mlle Poulin, dans la lointaine banlieue de Fondation. Ce vaste manoir du XIXe siècle, autrefois inscrit à l’inventaire des monuments historiques du Makota, n’est plus désormais qu’une ruine calcinée. Hier soir, une manifestation contre le progressisme s’est tenue devant la propriété et a donné lieu à de graves débordements. Un commando armé est parvenu à échapper à la surveillance du shérif et de ses adjoints pour pénétrer dans le bâtiment, où ils n’ont pas tardé à y mettre le feu et à tenter d’abattre ses occupants. Heureusement pour Mlles Poulin et Dalila, leurs gardes du corps parvinrent à repousser les assaillants, et tout le monde put s’enfuir à cheval, non sans avoir abattu six émeutiers qui leur barraient la route. Mais ils ne purent empêcher le manoir de devenir la proie des flammes. Heureusement pour Mlles Poulin et Dalila, leurs gardes du corps parvinrent à repousser les assaillants, et tout le monde put s’enfuir à cheval, non sans avoir abattu six émeutiers qui leur barraient la route. Mais ils ne purent empêcher le manoir de devenir la proie des flammes.
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Film de Candidature à l'Organisation du mondial de Football de 2018


Nature de la vidéo et impact : C'est un film de réclame pour l'organisation d'un événement sportif d'envergure mondial. Il est diffusé un peu partout est donc vu par une part très importante de la population ou, si elle n'est pas vu, on en parlera dans tous les milieux sociaux. Elle est librement trouvable sur les sites de vidéo du monde, le Makota ne pense pas à son marché extérieur et ne régule pas la diffusion des contenus de sa télévision nationale, à plus forte raison quand il s'agit de contenu publicitaire.
Contexte de production : Ce film s'inscrit dans la démarche d'ouverture au monde du Makota qui voit dans le fait d'organiser un événement sportif l'opportunité de se faire mieux connaitre. La candidature est trouvable ici : Candidature à l'organisation du Mondial de foot de 2018. Il s'agit ni plus ni moins de matériel de communication, de matériel publicitaire.
Informations techniques

Réalisateur : Mlle Marie Renaud (grand reporter)
Assistants : M. Paul Daniel (caméraman)
Durée : 3 minutes 38
Genre : Publireportage vidéo.

Déroulé de la vidéo Le film s'ouvre sur le bruit du projecteur puis apparait un carton de présentation et un musique se lance qui devient rapidement une musique de fond. Le logo de la candidature apparait, il s'afit d'une gravure circulaire d'une femme tappant dans un ballon et il est écrit : Mondial de Soccer, Sainte-Régine Makota 2018. Puis l'on voit en plan fixe le grand stade de Sainte-Régine. Puis des plans coupés s'enchainant de footballeuses et de leur entraineuse, et jusqu'au but puis la foule est en liesse. On passe ensuite en plan large devant le Grand Hôtel de Sainte-Régine où un groupe de domestiques danses pour la caméra. Puis l'on passe dans une chambre où deux footballeuses conservent leur sac plutôt que de le donner à la domestique, ce qu'elle attendait pourtant, aussi elle garde son sang froid et lêve son pouce en signe d'acquiescement. Puis, on visite une salle de bain très moderne avec beaucoup de confort, qui fait l'admiration des footbaleuses : bain, douche, water closet et meuble ouvert avec draps. Puis l'on passe dans la grande salle d'un restaurant puis dans une salle plus intime dans laquelle des jeunes femmes déjeuner en plaisantant avec amitié. Puis l'on passe enfin sur le bureau du président Irreville qui fait un pouce de la victoire entouré de footballeuses. Puis logo de l'événement de nouveau et carton de fin. La musique se tait et la machine ne tarde pas à s'éteindre.
Verbatim de la Vidéo Voici un film officiel à destination des électeurs de la Fédération mondiale de football. Il émane du comité de candidature de Sainte-Régine, au Makota, et a pour objectif de promouvoir la ville auprès de l’organisation du Mondial de football 2018. Il vous est présenté par Marie Renaud, reporter pour MakotaTV. Le football est une véritable institution au Makota. Il s'agit de l'un des principaux sports féminins du pays, figurant dans le trio de tête aux côtés de la gymnastique et juste derrière le volleyball. Il serait difficile de trouver une seule Makotane de moins de cinquante ans n’ayant jamais joué à ce jeu de balle, tant il est prisé par les professeurs de gymnastique des institutions pour jeunes filles. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles la ligue nationale féminine atteint un niveau aussi élevé.Le football féminin est également très apprécié des téléspectateurs. C’est pourquoi la télévision nationale, MakotaTV, retransmet l’intégralité des rencontres de première division féminine. Pas une semaine ne passe sans qu’au moins un match ne soit diffusé – et, bien souvent, c’est davantage. Ces demoiselles jouissent chez nous d’une estime certaine, bien supérieure, sans doute, à celle qu’elles reçoivent ailleurs dans le monde. Naturellement, la pratique du football masculin est également autorisée, et il va de soi qu’il en faut pour tous les goûts.Par ailleurs, Sainte-Régine n’est pas seulement une ville dotée de toutes les infrastructures sportives requises ; c’est également une station de villégiature où toutes les équipes du monde pourront passer un séjour des plus agréables. Nos établissements hôteliers, à l’image du Grand Hôtel, sont souvent très étoilés. Ils offrent, en outre, un personnel nombreux, serviable, prévenant et d’une docilité exemplaire. Il ne fait aucun doute que vos demoiselles seront confortablement installées et en parfaite sécurité dans ces chambres conçues pour deux personnes, équipées de tout le confort moderne. Le comité de candidature garantit que l’ensemble des joueuses disposera de toutes les commodités contemporaines : salle de bains attenante avec douche et baignoire, eau chaude à volonté, et water-closet ultramoderne muni d’un système de chasse aussi performant qu’hygiénique. Quant aux draps, ils seront naturellement fournis sur place. Par ailleurs, Sainte-Régine offre une grande variété de restaurants, de cabarets et d’établissements de plaisirs où, selon les préférences de chacun, l’on pourra déjeuner, dîner ou simplement partager un moment de convivialité entre coéquipières. Ces lieux, élégants et bien tenus, se distinguent par la qualité de leur table, le raffinement de leur atmosphère et la discrétion qui y règne — car le Makota, c’est aussi l’art de vivre.Enfin, pour conclure, permettez-nous de reprendre les mots de notre Président, Jean Irreville Senior :
« Voter pour le Makota, c’est voter pour l’Aleucie de demain.
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Le monde par les cartes
Le Makota : une république figée au XIXᵉ siècle ?


Nature de la vidéo et impact : Il s'agit essentiellement d'un film extradiégétique adressé aux joueurs (comme l'encyclopédie), il y a peu de chance qu'il existe réellement. Ce qu'il contient est sensé être connu de toutes les NJ.
Contexte de production : Pas de contexte particulier, c'est un document très général .
Informations techniques

Réalisateur : Inconnu
Assistants : /
Durée : 11 minutes 05
Genre : Documentaire géopolitique.

Déroulé de la vidéo Il s'agit d'une vidéo dans laquelle une voix off parle du Makota tandis que l'on alterne des plans, tantôt des vidéos, tantôt des images et tantôt des carte. Parfois cela ressemble davantage à une collage de rushs.
Verbatim de la VidéoLe Makota : une république figée au XIXᵉ siècle ?À l’instar de quelques autres pays d’Aleucie, la République de l’État du Makota apparaît comme atypique à bien des égards. L’aspect le plus saillant de cette singularité réside très certainement dans cette impression de suspension temporelle qui frappe la plupart des observateurs extérieurs. Le Makota serait, selon eux, un véritable conservatoire du XIXᵉ siècle.Mais il serait réducteur de cantonner ce curieux pays d’Aleucie centrale à une simple capsule temporelle. Dans cette vidéo, nous verrons que, bien qu’indéniablement partie prenante de l’Aleucirque — pour reprendre un concept bien connu des géopolitologues — sa situation politique, économique et stratégique est en réalité bien plus nuancée qu’il n’y paraît.Et c’est cette complexité que nous nous proposons d’explorer, comme à notre habitude, essentiellement à l’aide de cartes. Par la suite, la conquête du reste du Makota s’avéra plus longue. Quelques escarmouches eurent lieu avec les populations autochtones, mais celles-ci, en raison de leurs effectifs désormais réduits à presque rien, ne purent opposer qu’une faible résistance. En 1780, la vallée du Makota était entièrement sous contrôle. On y développa une modeste activité maraîchère, principalement à vocation vivrière. En 1810, ce fut au tour du plateau oriental d’accueillir ses premiers colons. Ceux-ci y établirent le Fort Irreville qui, d’abord simple ouvrage défensif, se transforma en ville une fois les derniers Aleuciens éliminés. C’est dans cette cité, administrée par la famille Irreville, que se tinrent les premières foires bovines, autour desquelles s’organisèrent peu à peu les bases du vacherisme — avec l’émergence des cowboys, appelés vachers au Makota. En 1840, le plateau occidental fut à son tour conquis. Avec lui disparurent les derniers membres de la tribu des MaKota. C’est alors que fut fondée la ville de Ranch-le-Grand. Pour la première fois, l’ensemble de l’entreprise d'établissement — conquête, élimination des autochtones, bornage des terres, cadastrage et répartition des lots — fut menée exclusivement par les vachers. Désormais, ce seraient eux, et plus précisément leurs chefs — les ranchers — qui feraient la loi. En 1850, des représentants de Fondation, Sainte-Régine, Fort-Irreville et Ranch-le-Grand se réunirent au couvent de Sainte-Régine pour proclamer solennellement la fondation de la République du Makota. On en fixa les principes, les frontières, et surtout — sous la pression des ranchers et de leurs vachers en armes — on déclara que la colonisation était achevée, interdisant toute nouvelle installation. L’État comptait alors moins de 100 000 habitants, soit environ trente fois moins que de nos jours. L’immigration ayant été nulle depuis lors, on peut affirmer que l’ensemble de la population actuelle du Makota descend de ce peuplement originel.
De 1850 à 1969, le Makota entre dans une période d’isolation presque totale. Comme nous l’avons indiqué, cette fermeture ne résulte pas d’une disposition constitutionnelle, mais avant tout de la volonté des rancheurs, soucieux de préserver leur mainmise sur les terres. Cette isolation absolue, qui dura près d’un siècle, est l’une des principales causes de l’aspect actuel du Makota : un pays ancré solidement dans le monde tel qu’il était au moment où il a choisi de se refermer sur lui-même. Malgré cela, quelques échanges commerciaux — discrets et sporadiques — subsistaient aux frontières. Toutefois, l’entrée sur le territoire était strictement interdite, sous peine de mort, ce qui contribua à entretenir l’idée que la République refusait tout lien avec l’extérieur. En réalité, il ne s’agissait pas tant de rejeter le monde que de conserver jalousement les terres au bénéfice des rancheurs et de quelques cultivateurs soigneusement sélectionnés. Cette fermeture n’empêcha toutefois pas le développement d’une industrie minière, qui parvint à s’implanter et même à prospérer. Il s'agissait de mines d'or, métal prolifique au Makota, enfin selon les standards de ce métal rare. Ainsi que du fer et du charbon pour les besoins du marché intérieur.
En 1969, sous l’impulsion du Président Jean Irreville Ier et avec l’accord du Congrès, une première brèche s’ouvre : les cultivateurs surnuméraires — ou jugés tels par les rancheurs — sont aidés à émigrer pour défricher des terres dans la République d'Icamie fraichement libéré de la domination de la Listonie. Par cette émigration, le pays commence timidement à s’ouvrir au monde. Mais il fallut attendre 2005 et la politique dite d’Ouverture raisonnée, initiée par le Président Jean Irreville 2, pour que cette ouverture devienne effective, permettant dé yuré l’établissement de relations diplomatiques, scientifiques et culturelles avec l’étranger. Ce n'est cependant qu'en 2016 que le Makota appliqua dé facto cette politique d'ouverture. Depuis lors, le Makota multiplie les liens commerciaux et diplomatiques, tant avec ses voisins immédiats qu’avec des États plus lointains, pourvu qu’ils soient idéologiquement compatibles ou qu’ils offrent des perspectives économiques jugées attractives.
La diplomatie et la géopolitique du pays sont avant tout motivées par des considérations économiques : l’objectif principal est de se procurer des produits de haute technologie que le Makota est structurellement incapable de produire lui-même — qu’il s’agisse de machines mécaniques, numériques, électroniques, ou encore de médicaments.Il est à noter que plusieurs partenaires étrangers jouent un rôle clé dans le fonctionnement technologique du pays :
La Troisième République du Jashuria et la République d’Icamie assurent un soutien essentiel en matière de numérique. L’Empire du Slaviensk supervise le programme nucléaire civil. L’Empire de Karty fournit les véhicules utilitaires. Enfin, Velsna et la Lermandie livrent divers biens de haute valeur technologique. Le Makota règle ses échanges principalement en viande bovine, produits laitiers, cuirs et leurs dérivés, ou encore en uranium minerai ou bien faiblement enrichi. Cependant, les réflexes isolationnistes hérités du passé n’ont pas entièrement disparu. La population demeure largement xénophobe et intolérante, notamment à l’égard des étrangers, ainsi que des minorités religieuses ou sexuelles. Seules les grandes villes sont légèrement moins marquées par cette tendance droitière profondément ancrée. Mais même dans les quartiers les plus privilégiés — ceux où les idées nouvelles et progressistes sont les plus susceptibles de s’implanter — de nombreux réflexes traditionnels perdurent. Il n’est d’ailleurs pas inexact d’affirmer que l’extrême gauche makotane, incarnée par le Parti Progressiste, correspond, dans de nombreux pays, à ce que l’on qualifierait de centre-droit.
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