Atlas des Vies et Allégeances (AVA) – Description Officielle et Historique
PRÉAMBULE
L’Atlas des Vies et Allégeances (AVA) est l’un des piliers silencieux de l’ordre impérial au sein de la République Impériale Rynaxienne. Il s’agit d’un instrument de mémoire, de contrôle, et de célébration, dont l’existence même est connue de tous, mais dont les secrets sont jalousement gardés par quelques cercles autorisés. L’AVA constitue le plus vaste répertoire biographique, politique et idéologique de toute l’histoire impériale. Par son existence, l’Empire prétend non seulement administrer, mais aussi interpréter la trajectoire de ses sujets les plus illustres ou influents.
Conçu au lendemain de la Guerre Civile, l’Atlas répondait à un besoin de stabilité, de continuité historique et de vigilance politique. Il ne s’agit pas d’un simple fichier administratif, mais bien d’un monument vivant de l’Empire, gardien de la mémoire des hommes et femmes qui ont forgé, servi, contesté ou menacé l’ordre impérial.
I. ORIGINES ET INSTITUTIONNALISATION DE L’AVA
L’idée d’un registre centralisé des individus influents germa dès les premières années du règne de l’Empereur Rynax Ier, alors que les cendres de la guerre civile fumaient encore sur les plaines d’Asfalte. La victoire des forces loyalistes sur les factions parlementaristes, monarchistes et indigénistes ouvrit une ère de reconstruction impériale.
C’est dans ce contexte que fut promulgué, le 14 septembre 2000 (jour du Traité de Dôme), le Décret Impérial sur la Mémoire et la Sûreté de l’État, instituant l’AVA. Le décret ordonnait la constitution d’un registre exhaustif et classifié de toutes les personnes ayant exercé une influence notoire sur les affaires publiques, militaires, religieuses, économiques ou culturelles de l’Empire.
Le texte prévoyait que l’Atlas serait conservé dans les Archives Invisibles, un complexe souterrain ultra-sécurisé situé sous l’aile ouest du Palais de Nazarick. La direction du projet fut confiée à la Commission de l’Atlas, une structure bicéphale relevant de la Chancellerie du Contrepoids et du Service Secret Impérial (SSI).
II. FONCTIONS DE L’AVA
L’Atlas des Vies et Allégeances n’est ni un livre d’histoire, ni un simple fichier de police. Il s’inscrit dans une triple fonction :
Fonction de reconnaissance et de célébration : consigner les mérites des grands serviteurs de l’Empire, leur loyauté, leur influence positive. Une forme d’immortalité politique et morale.
Fonction de vigilance et de contrôle : identifier les trajectoires suspectes, les liens idéologiques ou communautaires, les risques de basculement, les allégeances ambiguës.
Fonction de transmission : permettre aux générations futures de comprendre les dynamiques internes du pouvoir impérial, ses résistances, ses transformations et ses gardiens.
Chaque fiche dans l’Atlas est une narration codifiée, mêlant faits, interprétations officielles, et annotations confidentielles issues des services impériaux.
III. ORGANISATION INTERNE DU REGISTRE
L’AVA est structuré selon une logique à la fois thématique et hiérarchique.
1. Catégories d’enregistrement :
Les Détenteurs du Pouvoir (Empereur, Premier ministre, Chancelier, ministres, gouverneurs)
Les Élus et Parlementaires (APR, Volksgebäude)
Les Hauts Fonctionnaires et Diplomates
Les Officiers Supérieurs et Stratèges
Les Leaders Politiques et Religieux
Les Intellectuels et Artistes à rayonnement impérial
Les Élites Indigènes reconnues
Les Sujets sous Surveillance (radicaux, subversifs, dissidents)
2. Structure d’une fiche AVA :
Identité complète
Origine ethnique et statut juridique
Langues parlées et confessions déclarées
Parcours éducatif et professionnel
Affiliations politiques, religieuses, communautaires
Activités notables
Titres, distinctions et condamnations éventuelles
Évaluation de la loyauté (échelle de 1 à 7)
Commentaires confidentiels (SSI / Chancellerie)
Indice de dangerosité / Influence / Héritage prévisionnel
IV. LE RÉGIME DE CLASSIFICATION ET D’ACCÈS
L’AVA est un document classifié. Son accès est restreint aux cercles suivants :
L’Empereur (accès total)
Le Chancelier du Contrepoids (accès conditionnel et par secteur)
Le Directeur du SSI (accès illimité)
Le Haut Conseil de Sûreté Civique (sur demande spéciale)
Certains gouverneurs ou ministres (accès partiel, sous autorisation)
L’usage non autorisé, la fuite d’information ou la falsification de l’AVA est puni de privation de citoyenneté et de réclusion impériale à perpétuité, voire, en cas de haute trahison, de mise à mort légale par décret impérial.
V. SYMBOLIQUE POLITIQUE ET SOCIALE
L’existence de l’AVA participe à une culture impériale de méritocratie surveillée. Être inscrit dans l’Atlas est, pour beaucoup, une consécration. Mais c’est aussi un signe de vulnérabilité politique : car tout ce qui est visible est potentiellement attaquable, interprétable, voire manipulable.
Ainsi, l’AVA fonctionne comme une machine à récit, où le pouvoir contrôle la narration des vies les plus influentes. Il peut exalter, nuancer, censurer, voire effacer. La disparition d’une fiche dans l’AVA est souvent synonyme de disgrâce profonde… ou d’exécution secrète.
VI. L’AVA COMME INSTRUMENT DE RÉÉCRITURE HISTORIQUE
Le Service de Relecture Historique, cellule spéciale au sein de la Commission de l’Atlas, a pour mission de réviser en permanence les entrées biographiques selon l’évolution des intérêts impériaux. Certaines figures du passé sont réhabilitées, d’autres diabolisées selon les besoins du récit national. L’AVA est donc un outil de propagande subtile, entre mémoire et mensonge d’État.
VII. CAS NOTABLES
Empereur Rynax Ier : première fiche enregistrée, modèle fondateur.
Chancelière Salomé Marchand : fiche la plus commentée, divisée entre méfiance SSI et admiration populaire.
Directeur du SSI Renan Dreymar : dossier classé niveau 0 (accès uniquement par l’Empereur).
VIII. EXTENSIONS FUTURES
Le projet de Numérisation de l’AVA vise à intégrer les données biographiques dans un système croisé avec les bases du SSI, du ministère des Cultes, et de la Commission des Minorités. L’AVA pourrait à terme devenir un cerveau administratif unique, capable de repérer les ruptures d’allégeance ou les trajectoires dissidentes en temps réel.
IX. RÉCEPTION ET CRITIQUES
Louanges : outil de cohésion, célébration des mérites, stabilité historique.
Critiques internes : obsession du contrôle, falsification potentielle, inégalités de traitement selon l’origine ou la religion.
Critiques internationales : mécanisme de surveillance généralisée, atteinte aux libertés fondamentales.
Semi-Conclusion
L’Atlas des Vies et Allégeances n’est pas qu’un registre. C’est une archive vivante de l’idéologie impériale, un miroir tendu aux figures de l’Empire. Il constitue une mémoire stratégique, affective et politique de l’élite rynaxienne. Par lui, l’Empire prétend connaître ses piliers, repérer ses traîtres, récompenser ses fidèles, et imposer sa vérité.
Sa devise officieuse pourrait être :
"Tout ce qui pèse vit dans l’Atlas ; tout ce qui dérange y meurt."
VIII. Chancellerie du Kaiserreich – Référencement hiérarchique
La Chancellerie du Contrepoids, communément appelée Chancellerie du Kaiserreich, constitue le principal organe de contre-pouvoir constitutionnel face à l’Empereur. Elle est organisée selon un schéma rigoureux établi en 2000 et consolidé par la Constitution impériale.
Postes clés :
Chancelier ou Chancelière : Chef de la Chancellerie, élu(e) pour 8 ans. Figure actuelle : Chancelière Salomé Marchand.
Conseils rattachés :
Conseil Constitutionnel Rynaxien (CCR)
Conseil Supérieur des Libertés Publiques (CSLP)
Conseil de l’Éthique et des Fonctions Publiques (CEFP)
Conseil de Sûreté Civique (CSC)
Conseil de Veille Institutionnelle (CVI)
Haut Conseil des Territoires et des Minorités (HCTM)
Autorité Indépendante des Médias et de l’Information (AIMI)
Chaque Conseil est composé de membres nommés par la Chancelière avec approbation impériale. Tous disposent d’un pouvoir d’analyse, d’opposition, voire de veto unanime sur certains décrets impériaux.
IX. Organisation du Gouvernement Impérial – Référencement hiérarchique
Le Gouvernement de la République Impériale Rynaxienne est structuré autour du Premier ministre, des ministres permanents, du Haut Ministre de la Couronne (fonction héréditaire) et des ministres d’ouverture issus de diverses tendances politiques.
Postes clés :
Empereur : Chef de l’État et de l’Armée, détenteur du droit de décret. Figure actuelle : Marwan Nino Abarrou
Premier ministre : Chef du gouvernement, nommé avec accord impérial. Figure actuelle : Clément Bernet.
Haut Ministre de la Couronne : Conseiller spécial de l’Empereur au Conseil des ministres. Voix permanente.
Ministres délégués / d’ouverture : selon coalition parlementaire
Les ministres sont responsables devant l’Assemblée Populaire Rynaxienne, qui peut renverser le gouvernement par motion.
X. Organisation militaire impériale – Référencement hiérarchique
L’Armée Impériale est organisée selon une doctrine offensive et centralisée, structurée autour de trois grandes branches et d’un commandement politique contrôlé partiellement par l’Empereur.
Postes clés :
Commandant suprême des Forces impériales : l’Empereur.
Chef d'État-Major des Armées : supervise les trois branches. Figure actuelle : Alex Bouffasia.
Branches militaires :
Armée de Terre Impériale (ATI)
Marine Impériale Rynaxienne (MIR)
Alqowat almoussallaha Aljawiya(Armée l’Air et de l’Espace (AAE))
Directeur Générale du Corps impérial supervise l'armée personel de l'Empereur qui supervise un corps d'armée. Figure actuelle : Mathys Le roux
Forces spéciales et SSI :
Service Secret Impérial (SSI), force autonome et secrète sous autorité directe de l’Empereur et de son Directeur personnel.
Chaque corps est appuyé par une structure de commandement, de formation et de surveillance interne. L’École des Commandants de Dôme forme l’élite militaire rynaxienne.
XI. Sujets inscrits dans l’AVA
Empereur Marwan Nino Abarrou
Titre complet : Sa Majesté Impériale Marwan Ier, Souverain de la République Impériale Rynaxienne, Protecteur des Trois Confessions, Guide du Peuple et de l’Espoir Impérial
Statut : Chef de l’État, Commandant suprême des Forces Impériales, Souverain constitutionnel
Allégeance : À l’Empire Rynaxien, à la stabilité nationale, au Peuple unifié
Lieu de résidence : Palais de Dôme, Rynaxia
Âge approximatif : 42 ans
Origines : Descendant d’une lignée berbère musulmane intégrée à l’aristocratie militaire rynaxienne après la guerre civile
Biographie synthétique
Marwan Nino Abarrou ou appeler Rynax, connu sous le nom impérial de Marwan Ier, est l’actuel Empereur de la République Impériale Rynaxienne. Élevé dans une école militaire prestigieuse, il est le fils adoptif du dernier général loyaliste survivant de la guerre civile. Son accession au trône n’a pas été dynastique au sens traditionnel, mais le fruit d’une désignation par le Conseil Suprême après la crise de succession de 2000. Il s’impose alors comme le pacificateur et l’unificateur post-guerre.
Empereur pragmatique et autoritaire, il est aussi très populaire pour avoir mis fin aux affrontements internes. Il impose la Constitution de Dôme (2001), établissant une nouvelle République impériale à l’équilibre délicat entre autorité centrale et contre-pouvoirs (Chancellerie, APR, Volksgebäude). Il bénéficie du soutien d’une élite indigène intégrée et entretient des relations ambiguës avec le SSI qu’il dirige officieusement.
Fonctions principales
Signe les décrets impériaux (avec veto possible de la Chancellerie)
Nomination des ministres avec le Premier ministre
Pouvoir de dissolution de l’Assemblée Populaire Rynaxienne
Chef des armées et du Service Secret Impérial (SSI)
Veille à l’équilibre entre les territoires à statut spécial (GénéralGouvernement, Azérélizia)
Relations de pouvoir
Chancelière actuelle : Salomé Marchand (rapports tendus mais constitutionnels)
Premier ministre : Clément Bernet (PM de l'opposition centre gauche mais assez proche de l'Empereur preuve est qu'il est PM)
Haut Ministre de la Couronne : Mathys le Roux
Directeur du SSI : Renan Dreymar (Ami personnel de l’Empereur, figure obscure mais stratégique)
Conseil Suprême : Base de sa légitimité en cas de vacance de la succession
Loyalisme et stratégie
Marwan Ier est animé par une vision d’expansion impériale fondée sur le développement technologique, l’autosuffisance économique, et une politique étrangère discrètement impérialiste. S’il est soutenu par la population issue des côtes développées, il est contesté dans les territoires indigènes ruraux.
Il se méfie fortement des institutions de la Chancellerie, et multiplie les initiatives pour contourner leur veto potentiel. Son pouvoir repose sur un mélange d’image de paix retrouvée, de contrôle des élites et d'une diplomatie musclée dans l’ombre.
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #EMP-RYN-IV
Période de règne Depuis 2000
Niveau de classification Transparent mais sensible (niveau 3)
Statut constitutionnel Souverain non héréditaire désigné par le Conseil Suprême
Structure de rattachement Palais de Dôme ; Conseil des Ministres ; SSI ; Commandement suprême
Oppositions surveillées Courants indigénistes radicaux, certaines franges parlementaires
Mesures exceptionnelles Usage indirect du SSI, décrets d’urgence, blocage temporaire de l’APR
Chancelière Salomé Marchand
Titre complet : Madame la Chancelière de la République Impériale Rynaxienne, Gardienne du Contrepoids et de la Dignité Civique
Statut : Cheffe de la Chancellerie du Kaiserreich, Haut magistrat des institutions civiles et du contrôle démocratique
Allégeance : À la Constitution de Dôme, aux principes de l’État de droit, au maintien de l’équilibre impérial
Lieu de résidence officielle : Siège de la Chancellerie, Rynaxia
Âge approximatif : 33 ans
Origines : Juriste rynaxienne d’ascendance protestante, issue d’une lignée de hauts-fonctionnaires du GénéralGouvernement
Biographie synthétique
Salomé Marchand est l’actuelle Chancelière de l’Empire Rynaxien, élue en 2011 par l’Assemblée des Conseils après une carrière exceptionnelle dans le droit constitutionnel et l'administration des droits fondamentaux. Réputée inflexible, rationnelle et stratège, elle est la première femme à diriger la Chancellerie du Kaiserreich depuis sa fondation après le Traité de Dôme.
Fière de ses origines protestantes minoritaires, elle s’est formée dans les universités du GénéralGouvernement avant de devenir directrice du Conseil Supérieur des Libertés Publiques (CSLP), puis vice-présidente du Conseil Constitutionnel. Son élection à la Chancellerie a été soutenue à la fois par les partis de gauche modérée et certains membres réformateurs du Bloc impérial.
Fonctions principales
Supervision de la Chancellerie du Kaiserreich (organe de contre-pouvoir)
Présidence des sept grands Conseils (CCR, CSLP, CEFP, CSC, CVI, HCTM, AIMI)
Droit de blocage des décrets impériaux avec unanimité des conseils
Pouvoir de renverser le gouvernement par motion parlementaire coordonnée
Autorité de régulation des organes publics, médias et libertés civiles
Relations de pouvoir
Empereur Marwan Ier : Relations conflictuelles mais constitutionnelles ; tension croissante autour du rôle du SSI
Premier ministre : Clément Bernet ; souvent en équilibre instable
Conseils de la Chancellerie : Nomination conjointe avec l’Empereur, mais grande loyauté personnelle des présidents de conseils
Volksgebäude : Alliés fréquents sur les questions des minorités et de la transparence
APR (Assemblée Populaire Rynaxienne) : Soutien partiel, en particulier des partis de gauche et du Parti des Jeunes Musulmans
Ligne politique et doctrine
Chancelière Marchand incarne une résistance institutionnelle à l’expansion excessive des pouvoirs impériaux, tout en se gardant d’affaiblir la stabilité de l’État. Elle s’oppose publiquement au flou juridique entourant le Service Secret Impérial, et œuvre pour que les lois discriminatoires envers les indigènes soient abolies, malgré la résistance de l’Empereur et de certains blocs politiques conservateurs.
Sa doctrine repose sur un État de droit solide, un respect strict de la Constitution de Dôme, et la protection des minorités reconnues. Elle est cependant accusée par ses adversaires de favoriser l’idéologie du GénéralGouvernement au détriment de l’unité impériale.
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #CHANC-SM-2011
Mandat Depuis 2011 (mandat de 8 ans renouvelable une seule fois)
Niveau de classification Public mais surveillé (niveau 2)
Statut constitutionnel Élue par l’Assemblée des Conseils avec aval de l’Empereur
Structure de rattachement Chancellerie du Kaiserreich ; Assemblée des Conseils
Oppositions surveillées Partis ultranationalistes, aile dure du Bloc impérial
Mesures exceptionnelles Projets de clarification juridique du SSI ; tentative de réforme des lois coloniales
Premier Ministre Clément Bernet
Titre complet : Monsieur le Premier Ministre de la République Impériale Rynaxienne
Statut : Chef du Gouvernement, coordinateur de la politique impériale, responsable devant l’Assemblée
Allégeance : À la République impériale, à la coalition de centre-gauche, à la stabilité institutionnelle
Lieu de résidence officielle : Palais du Gouvernement, Adriania
Âge approximatif : 47 ans
Origines : Rynaxien d’origine Française urbaine, issu d’un milieu enseignant, élevé entre Nazarick et les Montagnes d’Azérélizia
Biographie synthétique
Clément Bernet est l’actuel Premier ministre de l’Empire, nommé à la suite des élections législatives de 2013, dans un contexte de cohabitation politique inédite. Membre influent de la Coalition Nationale de Gauche, il s’est imposé comme une figure de compromis entre la gauche républicaine, les minorités organisées et l’aile modérée du Bloc impérial.
Ancien professeur de droit public, il a débuté en politique comme maire de Nazarick-Sud, avant de gravir les échelons du Parti Union Humaniste et Culturelle. Réputé pour sa modération, sa discipline budgétaire et son goût du consensus, il est toutefois régulièrement fragilisé par les tensions entre le Gouvernement, l’Empereur et la Chancellerie.
Fonctions principales
Direction de la politique intérieure et économique de l’Empire
Présidence du Conseil des ministres, qu’il compose avec l’accord de l’Empereur
Coordination des lois budgétaires, fiscales et sociales
Représentation du Gouvernement devant l’Assemblée Populaire Rynaxienne (APR)
Négociation constante avec la Chancellerie et le Volksgebäude, dans un équilibre instable
Coprésidence du Conseil Suprême, en cas de vacance impériale
Relations de pouvoir
Empereur Marwan Ier : Relation cordiale mais distante ; désaccords fréquents sur les questions sociales et sur la réforme du vote indigène
Chancelière Marchand : Coopération partielle, partage d’un objectif de réforme des institutions, mais divergences de stratégie
Assemblée Populaire (APR) : Majorité relative instable, soutenu par la Coalition Nationale de Gauche et le Parti des Jeunes Musulmans, avec des compromis fréquents
Bloc impérial : Opposition ferme, bien qu’une minorité dialogue avec lui sur les questions économiques
SSI et milieux sécuritaires : Méfiance, exclu des briefings de niveau impérial
Ligne politique et doctrine
Clément Bernet défend un projet de « République équilibrée », où l’Empereur conserve ses fonctions symboliques et de défense, tandis que le Gouvernement oriente les politiques civiles et territoriales. Il soutient une réforme prudente du statut des indigènes, visant à une égalité progressive sans rupture brutale.
Il milite également pour une décentralisation encadrée, une politique de logement social massif, et un contrôle renforcé sur les grandes entreprises publiques.
Cependant, ses réformes sont constamment freinées par le veto impérial ou le blocage de la Chancellerie, l’obligeant à gouverner par compromis permanents.
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #PREM-CB-2023
Mandat Depuis 2013 (tant que la majorité parlementaire le soutient)
Niveau de classification Public – Sous surveillance impériale (niveau 2)
Statut constitutionnel Chef du Gouvernement nommé par l’Empereur, confirmé par l’APR
Structure de rattachement Conseil des ministres ; Assemblée Populaire Rynaxienne
Oppositions surveillées Bloc impérial, SSI, cercle monarchique autour du Haut Ministre de la Couronne
Mesures exceptionnelles Tentative de réforme du suffrage des indigènes (2014), rejetée par veto impérial ; Plan Quarta sur les zones rurales (logement social massif)
Adrien Ferm
Titre complet : Président du Parti d’Adrien (PA), député à l’Assemblée Populaire Rynaxienne (APR)
Statut : Chef de l’opposition radicale, tribun populaire, figure emblématique des luttes sociales et indigènes
Allégeance : À la Révolution sociale, aux peuples opprimés de l’Empire, au renversement de l’ordre impérial
Lieu de résidence politique : District 19, Rynaxia-Nord, surnommé le « Quartier Rouge »
Âge : 35 ans
Origines : Fils d’une institutrice indigène et d’un ouvrier syndicaliste franco-allemand. Élevé dans une banlieue périphérique contrôlée par les milices royales pendant son enfance.
Biographie synthétique
Adrien Ferm, surnommé « le Fils Rouge », est le fondateur et président du Parti d’Adrien, principale force d’opposition à la fois parlementaire et militante dans l’Empire. Connu pour son verbe tranchant et ses postures iconoclastes, il concentre autour de sa personne un mouvement social anti-impérialiste sans précédent depuis la fin de la guerre civile.
Son parcours est à l’image de sa politique : heurté, illégal par moments, mais résolument populaire. Ancien étudiant exclu pour insubordination, poète urbain, puis orateur charismatique des ZAC insurgées, Adrien a fondé son parti hors cadre constitutionnel, avant d’obtenir sa légalisation après une grève générale en 2008.
Fonctions principales
Direction idéologique et opérationnelle du Parti d’Adrien (PA)
Porte-parole des quartiers populaires et indigènes réprimés
Président de la Conférence pour une République Sociale et Populaire, organe semi-clandestin
Représentation de la première minorité parlementaire : 500 députés à l’APR
Orateur officiel des marches de Rynaxia, figure rituelle du 14 mars (commémoration de la Répression de Narkhadi par l'ancien régime)
Relations de pouvoir
Empereur Marwan Ier : ennemi idéologique direct, Adrien le qualifie d’« usurpateur déguisé en réformiste oriental »
Premier ministre Bernet : relations ambiguës, parfois complices dans les commissions, mais accusé par Adrien de « maintenir le vernis démocratique d’une dictature sociale »
Chancellerie : méfiance mutuelle ; Adrien reconnaît la légitimité de certains organes (comme le CSLP) mais rejette l’ensemble comme « un cache-misère institutionnel »
SSI : plusieurs tentatives d’intimidation, arrestation évitée de justesse en 2009, soupçons d’écoute permanente
Idéologie et stratégie politique
Adrien prône une république égalitaire et décentralisée, avec :
Abolition totale des lois discriminatoires envers les indigènes
Nationalisation des grandes industries et redistribution des terres de l’intérieur
Dissolution du SSI et des Conseils impériaux
Élections constituantes sous supervision internationale
Reconnaissance constitutionnelle des langues trifazique et indigène
Son projet s’articule autour d’un dualisme de pouvoir : institutions officielles vs. réseaux parallèles populaires. Il revendique l’existence d’une contre-société : syndicats autonomes, écoles populaires, services de sécurité indigènes.
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #ADR-CALL-PA
Mandat Président du Parti d’Adrien depuis 2008 ; député depuis 2008
Niveau de classification Très surveillé – niveau 4 (dissident majeur)
Statut constitutionnel Chef de parti reconnu, opposant parlementaire autorisé sous conditions
Structure de rattachement Parti d’Adrien, Conférence Populaire du 14 Mars
Oppositions surveillées SSI, Bloc impérial, Conseil de Sûreté Civique (CSC)
Mesures exceptionnelles Interdiction d’intervention dans les zones militaires, censure en direct audiovisuel, déplacements limités à l’intérieur de l’Empire central
Jessy Cherbert
Titre officieux : Prince-Président
Titre officiel : Présidente du GénéralGouvernement Protestant (GNG)
Affiliation : Parti d’Adrien (PA) – extrême gauche protestataire
Statut personnel : En couple avec Adrien Ferm, Président du PA
Lieu de résidence : Palais du Volksgebäude, capitale du GénéralGouvernement
Âge : 39 ans
Origines : Protestante originaire des Monts de Fer, historienne de formation, militante pacifiste devenue stratège politique
Biographie synthétique
Jessy Cherbert est la première femme à accéder à la présidence du GénéralGouvernement, entité autonome protestante reconnue par la Constitution impériale. Née dans une famille modeste d’instituteurs luthériens, elle se fait connaître comme porte-voix des minorités confessionnelles et critique farouche des lois discriminatoires envers les indigènes.
Sa rencontre avec Adrien Ferm — alors un jeune agitateur marxiste en exil administratif — marque un tournant : leur couple idéologique et amoureux devient le cœur battant du PA, fusion entre lutte indigène, autonomie religieuse, et insurrection républicaine.
Rôle institutionnel
Chef d’État du GNG : pouvoir exécutif régional semi-souverain, dirigé par une présidence élue au suffrage universel protestant
Membre observatrice permanente au Volksgebäude, deuxième chambre impériale
Voix morale du PA dans toutes les questions liées aux minorités, à la réforme constitutionnelle, et à la décentralisation
Figure de transition entre la contestation et l’institution, capable de dialoguer avec l’Empire sans soumission
Pouvoir réel
Dispose d’un pouvoir exécutif régional plein, y compris la nomination des juges et des préfets protestants
Gère un budget autonome, négocié chaque année avec l’Empereur via le Pacte de Dôme
Peut opposer un veto suspensif à tout décret impérial s’appliquant au GNG
Influence les votes de la chambre du Volksgebäude (où les protestants sont surreprésentés)
Relations politiques
Adrien Ferm (compagnon) : partenaire politique et sentimental ; duo redouté par le pouvoir impérial pour sa cohérence idéologique
Empereur Marwan Ier : Jessy le respecte comme stratège politique mais dénonce son hypocrisie envers les indigènes
Chancelière Salomé Marchand : relation ambivalente ; les deux femmes partagent une vision laïque, mais Jessy refuse toute compromission
Premier ministre Clément Bernet : adversaire politique mou, selon elle, qui “gère l’Empire avec des pansements”
Haut Ministre Mathys Le Roux : considérée comme une “relique” ; elle refuse d’assister aux cérémonies impériales présidées par lui
Positionnement idéologique
Fédéraliste radicale : favorable à une transformation de l’Empire en confédération égalitaire
Républicaine historique : favorable à l’abolition du trône, même symbolique
Défenseuse des indigènes, mais hostile à l’islam politique
Prône une économie de justice basée sur la redistribution territoriale et le revenu communautaire
Opposée à la violence, sauf en cas de légitime défense des peuples
Citations notables
“Je ne suis pas contre l’Empire. Je suis contre l’Empire qui piétine ceux qui le font vivre.”
“Le GNG n’est pas une anomalie, c’est un prélude.”
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #JCH-GNG-PRF
Mandat Présidente du GNG depuis 2013
Statut constitutionnel Chef d’un gouvernement autonome reconnu par la Constitution
Structure de rattachement GénéralGouvernement, Volksgebäude, Parti d’Adrien
Influence politique Haute dans les minorités religieuses, forte dans l’opposition nationale
Réseaux Communautés protestantes, syndicats indigènes, intellectuels confédéralistes
Sensibilité Priorité absolue à la réforme de la Constitution et à l’égalité des territoires
Renan Dreymar
Titre complet : Directeur Général du Service Secret Impérial (SSI)
Statut : Officier suprême du renseignement, figure invisible du pouvoir, maître des opérations clandestines
Allégeance : À l’Empereur Marwan Ier, au maintien de l’ordre impérial dans toutes ses dimensions
Lieu de résidence politique : Inconnu – officiellement rattaché à la Division Opérationnelle de Rynaxia
Âge : Inconnu (estimé entre 50 et 60 ans)
Origines : Peu d’éléments confirmés. Probablement né dans les hautes régions d’Azérélizia, diplômé de l’École Impériale des Stratèges. Légende interne du SSI depuis la guerre civile.
Biographie synthétique
Renan Dreymar est une ombre à visage humain, le chef incontesté du SSI (Service Secret Impérial), l’agence la plus redoutée et juridiquement floue de tout l’Empire. Ancien soldat des unités des Saffterniche (Police secret de l'ancien régime), son ascension dans les services d’intelligence a été aussi brutale qu’éclipsée.
Officiellement nommé en 2001 par l’Empereur Marwan Ier après la purge des factions internes du SSI anciennement Saffterniche, Dreymar est devenu un pilier silencieux de la stabilité impériale, orchestrant les grandes opérations de neutralisation, d’intimidation, d’infiltration et de désinformation contre les oppositions politiques, les mouvements indigènes et même certains alliés du régime.
Attributions principales
Supervision complète du renseignement intérieur et extérieur
Commandement des unités spéciales : Sections d’Observation, Brigades Invisibles, Bureau d’Analyse Tactique
Surveillance rapprochée des membres du gouvernement, de la Chancellerie, des gouverneurs et de l’état-major
Neutralisation discrète d’éléments subversifs (interventions illégales, usage de faux mandats, effacements)
Interconnexion directe avec le Cabinet noir de l’Empereur
Relations de pouvoir
Empereur Marwan Ier : lien de loyauté absolue, considéré comme son unique supérieur réel ; ils se connaissent depuis l’Académie
Chancelière Salomé Marchand : méfiance réciproque ; elle tente de réguler le flou juridique du SSI, Dreymar l’ignore ouvertement
Premier ministre Clément Bernet : le considère comme un monstre d’État, mais n’ose pas l’affronter frontalement
Adrien Ferm : cible prioritaire ; plusieurs opérations d’écoute, tentative d’inculpation indirecte échouée en 2009
Haut Ministre de la Couronne : relation ambiguë ; aurait contribué à faire taire certaines affaires impliquant la Maison Le roux
Réseaux opérationnels
Section Éclipse : infiltration des partis politiques et groupes civils
Brigade 7N : éliminations silencieuses dans les territoires extérieurs
Unité du Dôme : sécurité interne du Palais Impérial, contrôle des communications
Programmes DIA : systèmes de surveillance algorithmique des réseaux sociaux et des communications trifazées
Réseaux JEK : cellules dormantes dans les zones protestantes, notamment dans le GénéralGouvernement
Doctrine et profil psychologique
Renan Dreymar est réputé pour sa philosophie d’action simple : « Une menace visible est déjà trop tard. » Il agit selon une doctrine préemptive absolue, considérant tout écart au récit impérial comme un germe révolutionnaire à éradiquer. Polyglotte, paranoïaque organisé, technophile obsédé par l’anticipation, Dreymar est un modèle de froideur chirurgicale, capable de faire disparaître un individu du paysage légal en moins de six heures.
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #REN-DREY-SSI
Mandat Directeur général du SSI depuis 2013
Niveau de classification Ultra-secret – niveau 0 (intouchable, non-révocable)
Statut constitutionnel Aucune ligne dans la Constitution ne régit ses pouvoirs
Structure de rattachement Rattaché directement au Cabinet Impérial
Oppositions surveillées Tous les partis politiques, les syndicats, la Chancellerie
Mesures exceptionnelles Immunité complète, accès à tous les bâtiments publics et archives, autorisation de surveillance totale sans mandat judiciaire
Mathys Le Roux
Titre officiel : Haut Ministre de la Couronne
Statut : Ministre d’État permanent, pour sont poids économique très fort
Allégeance : À l’Empire, à l’Empereur Marwan Ier
Lieu de résidence : Pavillon Impérial des Archives, aile nord du Palais de Rynaxia
Âge : 33 ans
Origines : Descendant issu d’une famille aristocratique du nord du pays, il a grandis das un milieu riche et Français
Biographie synthétique
Mathys Le Roux est l’ultime héritier vivant d’une lignée brisée : celle des anciennes familles aristocratiques , renversés lors de la guerre civile impériale. Né en exil, élevé dans une école militaire républicaine sous surveillance du SSI, il fut réintégré dans l’appareil d’État sous la forme d’un compromis historique : le titre de Duc fut dissous, mais un poste honorifique et consultatif fut créé pour maintenir le symbole de continuité et éviter toute légitimation d’un prétendant royaliste externe.
Depuis, Mathys Le Roux siège de droit et à vie au Conseil des ministres impérial, avec voix délibérative renforcée, sans pouvoir exécutif direct mais jouissant d’un accès total à l’administration impériale qui l'aide dans son projet de domination économique du groupe Le Roux.
Attributions institutionnelles
Porte-parole historique de la lignée impériale fondatrice
Observateur permanent au sein du Conseil Suprême impérial
Médiateur symbolique entre l’Empereur, la Chancellerie et les gouverneurs
Tuteur idéologique du Culte civil impérial : rites, cérémonies, légitimité dynastique
Tenu informé en priorité de toute révision constitutionnelle ou décret impérial d’exception
Poids politique réel
Bien qu’il ne dirige aucun ministère, Mathys Le Roux exerce une influence décisive dans les arbitrages de pouvoir grâce à :
Sa voix permanente au Conseil Suprême
Son droit de saisine confidentielle auprès du Conseil Constitutionnel Rynaxien (CCR)
Son réseau transversal dans les milieux monarchistes, traditionalistes et certains partis du Bloc impérial
Positionnement et alliances
Empereur Marwan Ier : relation complexe, faite de respect mutuel et de compétition silencieuse sur la mémoire du pouvoir, mais ami de longue date de l'Empereur
Chancelière Salomé Marchand : tensions sur la question de la laïcité impériale et de la réforme de la symbolique monarchique
Premier ministre Clément Bernet : cohabitation cordiale mais froide ; Mathys considère que Bernet dilue la dignité impériale
Renan Dreymar (SSI) : relations discrètes. Mathys aurait contribué à étouffer certaines révélations menaçant sa famille
Adrien (opposition) : fortement opposé aux idées d’Adrien, qu’il considère comme un nihiliste institutionnel
Profil idéologique
Nationaliste souple, monarchiste civil, traditionaliste modéré
Favorable à une laïcité impériale rituelle : l’État est neutre mais célèbre l’histoire impériale comme mythe fondateur
Défenseur de l’élitisme politique, hostile à l’idée de démocratie directe
Cherche à réhabiliter une "aristocratie du mérite impérial"
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #MAT-LRX-HMC
Mandat Haut Ministre de la Couronne depuis 2007 (nomination post-guerre civile)
Statut constitutionnel Ministre à vie, non révocable, voix permanente au Conseil Supême
Structure de rattachement Directement au Conseil Impérial
Influence politique Haute, mais sans ministère exécutif ; rôle d’arbitre moral et idéologique
Réseaux Monarchistes, traditionalistes, clergé civil, Haut Conseil des Rites
Sensibilité Très sensible à toute révision de la symbolique impériale ou des fêtes
Alex Bouffasia
Titre officiel : le Maréchal-Général des Armées (ou Chef d'Etat Major des Armées)
Grade : Général d’Armée
Affiliation : Loyaliste impérial (sans étiquette politique)
Statut personnel : Marier, sans enfant déclaré
Lieu de résidence : Quartier Général des Forces Armées, Rynaxia
Âge : 58 ans
Origines : Famille rurale rynaxienne, officier formé à l’Académie militaire de Nazarick
Biographie synthétique
Né dans une bourgade du centre-impérial, Alex Bouffasia est l’un des plus anciens compagnons de route de Marwan Ier, l’actuel Empereur. Ayant débuté sa carrière comme officier de renseignement pendant la guerre civile, il fut l’un des rares officiers à refuser de prêter allégeance aux factions dissidentes, ce qui lui valut une carrière accélérée dès l’établissement de la République Impériale.
Homme de devoir, silencieux et charismatique, il s’est illustré par sa capacité à unifier les forces impériales disparates après la guerre et à créer un commandement unifié moderne. Il a notamment participé à la doctrine de reconquête intérieure, visant à pacifier les poches de résistance indigènes.
Rôle institutionnel
Commandant suprême des armées impériales en temps de paix comme de guerre
Président du Comité Stratégique Militaire (CSM)
Conseiller personnel du Trône en matière de doctrine, logistique et projection de puissance
Dispose d’un droit de préemption stratégique : peut s’opposer à un ordre ministériel si la sécurité de l’Empire est engagée
Pouvoir réel
Dirige l’ensemble des branches des forces armées (terrestre, aérienne, maritime et spatiale)
Responsable de la doctrine impériale « Frappe préemptive et projection défensive »
Contrôle l’État-Major central et la Direction des Opérations Stratégiques (DOS)
Seul officier ayant accès direct permanent à l’Empereur, sans filtre protocolaire
Supervise les zones militaires d’exception dans les territoires intérieurs instables
Relations politiques
Empereur Marwan Ier : relation fusionnelle et stratégique, de type “fraternité d’armes” ; Marwan le surnomme “Kao” dans l’intimité
Premier ministre Clément Bernet : très méfiant envers son pacifisme et sa rhétorique sociale
Chancelière Marchand : rapport institutionnel strict, désapprouve son projet de redéfinir les attributions du SSI
Directeur Renan Dreymar (SSI) : rivalité froide, mais coopération forcée dans les opérations conjointes
Adrien Ferm : l’a qualifié un jour de « bâtisseur de silos, fossoyeur de ponts »
Positionnement idéologique
Nationaliste impérial pragmatique
Hostile à toute forme d’autonomie militaire régionale (notamment dans le GNG ou les Montagnes d’Azérélizia)
Fervent défenseur de la laïcité martiale : s’oppose à toute influence religieuse dans les armées
Opposé à la conscription indigène, mais favorable à un corps indigène d'élite intégré
Partisan de l’autosuffisance stratégique, notamment dans les secteurs technologiques et aérospatiaux
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #ABF-CEMA-IMP
Mandat Chef d'État-Major des Armées depuis 2000
Statut constitutionnel Officier suprême rattaché directement au Trône et au Conseil Stratégique de Défense
Structure de rattachement Haut Commandement Impérial, Conseil des Forces, Cabinet de Sécurité Impériale
Influence politique Très haute au sein de l’État profond et des cercles impériaux militaires
Réseaux Académie impériale, Anciens combattants de la guerre civile, Stratèges du CSM et au CSM
Sensibilité Surveillance permanente des factions subversives, expansion de la présence militaire
Emma Bouffasia
Titre officiel : Présidente du Conseil Constitutionnel Rynaxien (CCR)
Fonction : Gardienne suprême de la Constitution de l’Empire Rynaxien
Affiliation : Indépendante (proche du courant légaliste impérial)
Statut personnel : Mariée à Alex Bouffasia (Chef d'État-Major des Armées)
Lieu de résidence : Palais du Dôme, Rynaxia
Âge : 42 ans
Origines : Juriste d’origine francophone
Biographie synthétique
Emma Bouffasia est la première femme à présider le Conseil Constitutionnel Rynaxien depuis sa fondation. Née dans un milieu modeste mais cultivé, elle se distingue dès ses études de droit par une rigueur intellectuelle et un attachement intransigeant à la norme. Ancienne magistrate de haut rang, elle est nommée au CCR par l’Empereur sur proposition de la Chancelière Marchand, qui cherchait une figure à la fois irréprochable et politiquement neutre pour ce poste crucial.
Mariée depuis plus de 20 ans à Alex Bouffasia, elle incarne avec lui un couple-pilier de la stabilité impériale, unis par une loyauté sans faille à l’Empire, bien que leurs sphères de pouvoir soient strictement séparées.
Emma Bouffasia est connue pour son style sobre, son expression feutrée et ses décisions qui font souvent jurisprudence, notamment dans la régulation des zones à statut spécial.
Rôle institutionnel
Préside le Conseil Constitutionnel Rynaxien (CCR), garant de la conformité des lois à la Constitution
Supervise les audits constitutionnels des grandes lois organiques ou des décrets impériaux
Évalue la validité des réformes institutionnelles, en lien avec la Chancellerie du Contrepoids
Peut suspendre l’application d’un texte en cas de manquement manifeste aux principes fondamentaux
Pouvoir réel
Son avis est juridiquement contraignant, sauf en cas d’état d’exception proclamé par le Trône
Dispose d’une capacité discrétionnaire d’examen des lois sensibles, même sans saisine officielle
Son interprétation du droit constitutionnel fait autorité pour l’ensemble des autres Conseils de la Chancellerie
Peut initier une motion d’alerte constitutionnelle en cas de dérive autoritaire (rarement utilisée)
Relations politiques
Empereur Marwan Ier : relation professionnelle fondée sur un respect mutuel distant
Chancelière Marchand : ancienne collègue de promotion, lien de confiance personnelle et juridique
Premier ministre Clément Bernet : bonne entente sur la nécessité de garder un équilibre des pouvoirs
Renan Dreymar (SSI) : s’en méfie profondément, suspecte l’agence de contourner les garde-fous constitutionnels
Adrien Ferm : a rejeté plusieurs de ses motions parlementaires pour inconstitutionnalité formelle
Positionnement idéologique
Légaliste absolue, défend le texte constitutionnel dans son intégralité, y compris ses zones d’ombre
Refuse toute politisation du CCR
Militante discrète de la reconnaissance implicite des minorités dans la jurisprudence constitutionnelle
Opposée à toute réforme réduisant les prérogatives de la Chancellerie du Contrepoids
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #EMB-CCR-IMP
Mandat Présidente du Conseil Constitutionnel Rynaxien depuis 2018
Statut constitutionnel Nomination impériale sur proposition de la Chancelière, avec accord du Conseil Suprême
Structure de rattachement Chancellerie du Contrepoids – Conseil Constitutionnel Rynaxien
Influence politique Élevée dans les milieux institutionnels, faible dans l’opinion publique
Réseaux Magistrature supérieure, juristes constitutionnels, Cercle impérial de réflexion juridique
Sensibilité Surveillance discrète des abus législatifs, protection des équilibres institutionnels
Bastien Clément
Titre officiel : Commandant de la Garde des Villes Impériales
Statut : Officier général en charge de la sécurité, de l’ordre public et de la protection cérémonielle dans toutes les capitales provinciales et la métropole
Allégeance : Directement à l’Empereur Marwan Ier, au Conseil stratégique de Défense et au Grand Maréchal du Corps Impérial Arthur Amroun
Lieu de résidence : Quartier central de la Garde, aile est du Palais de Rynaxia
Âge : 51 ans
Origines : Né à Nazarick, issu d’une famille d’anciens officiers de garnison impériale
Biographie synthétique
Bastien Clément est le visage de la force visible de l’Empire dans ses cités majeures. Formé à l’Académie militaire de Nazarick et vétéran des opérations de pacification post-guerre civile, il gravit les échelons de la Garde urbaine avant de devenir, en 2008, Commandant général de la Garde des Villes Impériales.
Son commandement couvre la protection rapprochée des palais, des hauts lieux politiques et religieux, mais aussi la gestion de l’ordre public lors des cérémonies impériales.
Attributions institutionnelles
Coordination des garnisons urbaines dans toutes les villes impériales
Organisation des escortes protocolaires de l’Empereur et du Conseil des ministres
Supervision des opérations conjointes avec le SSI lors d’événements sensibles
Gestion des réponses d’urgence lors d’attentats ou d’émeutes urbaines
Poids politique réel
Pouvoir opérationnel élevé dans les capitales et zones protocolaires
Influence modérée sur la politique générale, mais capacité d’intervenir directement en cas de menace sur l’Empereur
Accès direct au Président du Conseil stratégique de Défense et au Chef d’État-Major des Armées
Positionnement et alliances
Marwan Ier : relation de confiance personnelle, forgée sur le terrain
Alex Bouffasia : collaboration militaire fluide, respect mutuel
Renan Dreymar (SSI) : coopérations ponctuelles, mais méfiance réciproque sur la question de juridiction
Favorable à un renforcement des unités urbaines plutôt qu’à une centralisation excessive des forces armées
Profil idéologique
Militariste pragmatique, modérément nationaliste
Priorise la stabilité intérieure à toute réforme institutionnelle
Défenseur de la visibilité des forces impériales dans l’espace public
Neutre sur les débats de laïcité et de symbolique monarchique
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #BAS-CLM-CGVI
Mandat Commandant général depuis 2008
Statut constitutionnel Nommé par décret impérial sur proposition du Grand Maréchal du Corps Impérial
Structure de rattachement Corps Impérial,Conseil Stratégique de Défense
Influence politique Élevée dans la sphère sécuritaire, faible en politique générale
Réseaux Armée de terre, Garde d’Azérélizia, gouverneurs urbains
Sensibilité Hautement réactif à toute menace sur les cérémonies ou lieux symboliques
Yousef Jari
Titre officiel : Directeur des Opérations Spéciales du COSI (Commandement des Opérations Spéciales Impériales)
Statut : Officier supérieur en charge des missions clandestines, d’infiltration et d’action directe sous mandat impérial
Allégeance : Empereur Marwan Ier, Grand Maréchal du Corps Impérial Arthur Amroun, Conseil Stratégique de Défense, coordination ponctuelle avec le SSI
Lieu de résidence : Complexe militaire sécurisé « Aigle Noir », périphérie sud de Rynaxia
Âge : 46 ans
Origines : Né à Sarnat, d’une famille d’artisans berbères, formé très tôt aux méthodes de combat non conventionnel
Biographie synthétique
Yousef Jari est une figure discrète mais redoutée dans l’appareil sécuritaire impérial. Ancien officier des forces spéciales de l’armée de terre, il se distingue lors d’opérations extérieures dans les Montagnes d’Azérélizia, où ses talents de planification et d’exécution chirurgicale lui valent l’attention directe du Grand Maréchal du Corps Impérial.
En 2010, il est nommé Directeur du COSI, l’organe chargé des opérations à haut risque, incluant sabotage, élimination ciblée et extraction de personnalités.
Son visage apparaît rarement en public ; il opère dans l’ombre, avec un cercle de confiance restreint.
Attributions institutionnelles
Planification et conduite des missions spéciales, intérieures comme extérieures
Gestion des unités clandestines de l’armée, appelées « Groupes Fantômes »
Coordination avec le SSI pour les opérations sensibles à composante de renseignement
Déploiement d’équipes spéciales lors d’incidents majeurs ou d’interventions impériales urgentes
Formation et sélection des opérateurs spéciaux
Poids politique réel
Influence élevée dans le domaine militaire secret, mais faible présence publique
Accès direct au Grand Maréchal du Corps Impérial des Armées et au Président du Conseil Stratégique de Défense
Capacité d’agir rapidement sans validation parlementaire grâce à la délégation impériale
Dissuasion implicite auprès des gouverneurs provinciaux hostiles à l’Empereur
Positionnement et alliances
Marwan Ier : loyauté absolue, considérée comme personnelle
Arthur Amroun : collaboration étroite sur les scénarios d’intervention
Renan Dreymar (SSI) : relations fonctionnelles, mais compétition sur certaines missions de terrain
Favorable à un développement accru des forces spéciales et à l’autonomie stratégique du COSI
Profil idéologique
Ultra-pragmatique, apolitique affiché
Considère la force ciblée comme un outil de paix intérieure
Peu intéressé par les débats de société, mais attentif aux équilibres communautaires dans ses recrutements
Hostile à toute ingérence étrangère dans les affaires militaires impériales
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #YOU-JAR-COSI
Mandat Directeur du COSI depuis 2010
Statut constitutionnel Nommé par décret impérial sur recommandation du Grand Maréchal du Corps Impérial
Structure de rattachement Corps Impérial,Conseil Stratégique de Défense
Influence politique Élevée dans le militaire secret, nulle au parlement
Réseaux Forces spéciales, SSI, gouverneurs frontaliers
Sensibilité Extrêmement réactif aux menaces asymétriques ou terroristes
Valentin Drechsler
Titre officiel : Commandant de la Légion Impériale
Statut : Officier général à la tête de la force d’élite permanente chargée des interventions de choc et de la protection des intérêts impériaux à l’étranger
Allégeance : Empereur Marwan Ier, Conseil Stratégique de Défense
Lieu de résidence : Caserne Fort-Rynax, quartier militaire est de Rynaxia
Âge : 52 ans
Origines : Né à Hohenburg, issu d’une lignée d’officiers germano-rynaxiens
Biographie synthétique
Ancien parachutiste des forces impériales, Valentin Drechsler s’est forgé une réputation de stratège intrépide et d’homme de terrain inflexible. Entré très jeune dans l’armée, il gravit les échelons en dirigeant des opérations complexes dans le GénéralGouvernement et à l’étranger.
En 2005, il prend le commandement de la Légion Impériale, unité prestigieuse regroupant les combattants les plus aguerris de l’Empire, souvent déployée dans des zones à haut risque ou en opérations spéciales conjointes avec le COSI.
Réputé pour son exigence extrême et son attachement à la discipline, il est à la fois craint et admiré par ses troupes.
Attributions institutionnelles
Commandement opérationnel et administratif de la Légion Impériale
Sélection et entraînement des recrues d’élite
Planification des déploiements rapides lors de crises intérieures ou extérieures
Coopération avec les forces aériennes et navales pour les opérations combinées
Encadrement des détachements de la Légion présents dans les territoires à statut spécial
Poids politique réel
Influence importante dans les cercles militaires et sécuritaires
Accès direct au Grand Maréchal du Corps Impérial et à l’Empereur
Capacité à peser sur les choix stratégiques lors de situations de guerre ouverte
Peu d’exposition publique mais image d’homme fort de l’armée
Positionnement et alliances
Marwan Ier : fidélité militaire totale, relation fondée sur le respect mutuel
Arthur Amroun : coopération fluide et respect stratégique
Yousef Jari : collaboration régulière lors d’opérations conjointes COSI–Légion
Hostile à toute réduction des effectifs militaires d’élite
Profil idéologique
Militariste assumé, partisan de la projection de puissance impériale
Très attaché aux traditions militaires germano-rynaxiennes
Se méfie des partis politiques mais soutient tacitement les factions pro-armée
Convaincu que la stabilité passe par une armée forte et omniprésente
Référencement AVA
Champ Détail
Identifiant AVA #VAL-DRE-LEGION
Mandat Commandant de la Légion depuis 2005
Statut constitutionnel Nommé par décret impérial sur proposition du Grand Maréchal du Corps Impérial
Structure de rattachement Conseil Stratégique de Défense, Corps Impérial
Influence politique Élevée dans le domaine militaire, faible dans le civil
Réseaux Forces spéciales, anciens officiers parachutistes, gouverneurs de zones frontalières
Sensibilité Vigilant face aux menaces extérieures et aux mouvements insurrectionnels
Atlas des Vies et Allégeances (AVA)
