DĂ©filĂ© de la fĂȘte de la RĂ©publique et allocution du PrĂ©sident de la RĂ©publiqueAujourd'hui, le Latrua a cĂ©lĂ©brĂ© les cinquante-six ans de sa rĂ©volution en grandes pompes Ă grands renforts de parades et de concert. La plus importante de toute est bien sĂ»r la grande parade du 5 mars, un dĂ©filĂ© militaire de deux heures sur l'avenue de la LibertĂ©, Ă Vrarany. Mais cette annĂ©e fut marquĂ©e par la prĂ©sence de 500 soldats slaves aux cĂŽtĂ©s de nos forces armĂ©es. En tout, c'est 3 000 soldats, hommes et femmes, qui ont dĂ©filĂ© en grand uniforme, accompagnĂ© de 30 blindĂ©s et 40 avions dont 15 avions de chasse.

Les membres de la police dĂ©filant lors de la Parade du 5 mars Ă VraranyS'en est suivi le discours du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Ce discours, aux paroles qui se veulent rassembleuses, ressemble plus Ă une dĂ©claration de guerre aux partis aux deux extrĂȘmes de l'Ă©chiquier politique et au lancement officiel de la campagne des territoriales. Voici le texte de l'allocution prĂ©sidentielle.
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Cher Peuple de la République du Latrua,
Chers Latruants, chers Latruantes,
Mes Chers Compatriotes,Aujourdâhui, nous cĂ©lĂ©brons le 56e anniversaire de la rĂ©volution qui a libĂ©rĂ©e notre pays de lâoppression, de lâautoritarisme, de la dictature, de la crainte, de la peur, de la terreur. Il y a 56 ans, notre peuple, nos grands-pĂšres, nos grands-mĂšres, nos pĂšres, nos mĂšres, ont fait le choix de la libertĂ© comme mode de vie et de la dĂ©mocratie comme mode de gouvernance. Il y a 56 ans, nos aĂźnĂ©s ont fondĂ© une rĂ©publique, notre rĂ©publique, basĂ©e sur lâunion de tous les Latruants et de Latruantes et sur la libertĂ© comme valeur cardinale. VoilĂ 56 ans que la RĂ©publique du Latrua existe et il est aujourdâhui temps de faire le bilan de ce demi-siĂšcle dâexistence.
En plus de 50 ans, notre pays sâest dĂ©veloppĂ© Ă grande vitesse. En plus de 50 ans, la sociĂ©tĂ© latruante sâest modernisĂ© techniquement, accĂ©dant aux nouvelles technologies, mais aussi moralement, votant des lois qui ont changĂ©es la vie de nombre dâentre nous. Je fais partie de ces personnes. Cela fait maintenant 19 ans que je suis mariĂ© Ă un homme, que jâaime, et avec qui jâai fondĂ© une famille. Je trouve en personne amour, soutien et comprĂ©hension. Chaque jour Ă ses cĂŽtĂ©s est une nouvelle expĂ©rience, une nouvelle aventure, dont je ne me lasserais jamais. La vie personnelle qui est aujourdâhui la mienne, que jâai la chance de mener, nâaurait pas pu exister sans ces rĂ©formes, ces changements, qui ont modifiĂ© en profondeur la face de notre sociĂ©tĂ©.
Notre sociĂ©tĂ© ne cesse dâĂ©voluer et câest une chance. Notre pays est devenu une grande nation, dĂ©mocratique, libĂ©rale, et une nation importante, influente, sur la scĂšne internationale. Câest dans lâoptique de renforcer cette position que notre pays sâest rapprochĂ©e dâautres nations partageant nos valeurs. Et parmi ces nations, nous pouvons compter sur notre voisin, alliĂ© et dĂ©sormais ami : l'Empire Constitutionnel de Slaviensk. Câest pour sceller cette relation privilĂ©giĂ©e entre nos deux pays, que jâai eu lâhonneur dâinviter une dĂ©lĂ©gation slave Ă assister au dĂ©filĂ© militaire de la fĂȘte de la RĂ©publique, auquel 500 soldats slaves ont participĂ© aux cĂŽtĂ©s de nos forces armĂ©es. Ces nouvelles alliances nous permettent de faire rayonner notre pays dans le monde, ses savoir-faire, sa culture, ses idĂ©es et ses valeurs.
Mais demain, ses mĂȘmes valeurs qui font ce que nous sommes en tant que peuple, en tant que nation, pourraient ĂȘtre mises en danger par la montĂ©e des extrĂȘmes. En juin, vous aurez Ă Ă©lire les membres du Parlement des territoires. Cette Ă©lection verra 40 nouvelles personnes entrĂ©es au sein de la Chambre basse de notre parlement. Ce scrutin est important, car il dĂ©finira la politique territoriale de notre pays pour les sept annĂ©es Ă venir. Je ne peux vous interdire, ni vous dĂ©conseillez de voter pour un parti dâextrĂȘme ou dâextrĂȘme droite, ce nâest pas mon rĂŽle. De plus, je ne pense pas que ce soit la meilleure de façons de faire perdre partis. Au contraire. Nous ne devons pas les marginaliser, mais les combattre, nous ne devons les bĂąillonner, mais mettre en lumiĂšre leurs contradictions, nous ne devons pas les interdire, mais les laisser sâautodĂ©truire.
Chaque Ă©lection est un choix de sociĂ©tĂ© et câest pourquoi aucune Ă©lection ne doit ĂȘtre sous-estimĂ©e. Les enjeux sont grands pour que nous puissions nous le permettre. La campagne pour les territoriales commencera durant les vacances. Elle promet dâĂȘtre rude, difficile, pare, mais le choix dĂ©finitif vous reviendra Ă vous, Latruants et Latruantes, lorsque vous voterez, en votre Ăąme et conscience, en suivant votre intime conviction. A ce moment-lĂ , je ne vous demanderez quâune seule chose, de ne vous poser quâune seule question : quel pays veux-je lĂ©guer Ă mes enfants ? Un pays divisĂ©, enclavĂ©, isolĂ© ou un pays dĂ©veloppĂ©, libĂ©rĂ©, puissant ? Cette question, nous devons tous et toutes y rĂ©pondre, car elle dĂ©finira le futur de notre nation.
Jâai confiance en vous, fier peuple de la RĂ©publique du Latrua. Un vieux peuple, existant depuis des siĂšcles et qui existera encore pendant des siĂšcles. Un peuple audacieux, courageux, passionnĂ©, amoureux de la libertĂ© et Ă©pris de dĂ©mocratie. Ce peuple, notre peuple, Ă toujours su faire les bons choix et je suis sĂ»r que ce scrutin ne dĂ©rogera pas Ă cette rĂšgle.
Joyeuse fĂȘte de la RĂ©publique !
Vive la RĂ©publique et vive le Latrua !"Ce discours, pourtant Ă©coutĂ© par plus de 5 millions de Latruants, n'a pas empĂȘchĂ© ces derniers de se rendre ensuite nombre aux diffĂ©rents concerts organisĂ©s dans tout le pays. Ainsi, l'Artiste de la RĂ©publique de Latrua, Grigory Leps s'est produit Ă Illiv tandis que Sergey Shulichenko, le mari du PrĂ©sident, Ă quant Ă lui chantĂ© dans le centre-ville de Vrarany.
Grigory Leps en concert Ă IllivSergey Shulichenko chantant Ă Vrarany