Création de pays : La République du Latrua
Généralités :
Nom officiel : République du Latrua
Nom courant : Latrua
Gentilé : Latruant/Latruante
Inspirations culturelles : Russe et Lettonne
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Russe
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Dialectes slaves et baltes
Drapeau :
Devise officielle : "Unité, Liberté, Démocratie"
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Rouble latruant (₽l) [$1 = 10 ₽l]
Capitale : Vrarany
Population : 16 882 235 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Géographie :
Le Latrua est un pays du Nord-Est de l'Eurysie frontalier, à l'Ouest, de l'Uusimaa et, au Sud-Est, du Restvinia et du Slaviensk. L'état de 78 744 km2 est composé de 40 oblasts et a pour capitale Vrarany. La ville est le premier centre urbain du pays, avec ses 3 068 705 habitants, devant, dans l'ordre, Litvîtee, Shakoy, Illiv, Biaberény, et enfin Sloleni. Le pays compte quatre grandes infrastructures : deux aéroports, un Vrarany et un Sloleni, et deux ports, un à Shakoy et un -le plus important en termes de marchandises accueillies- à Litvîtee.
Si Vrarany est le siège de l'Assemblée constituante, de la Présidence de la République et de la totalité des ministères, c'est à Illiv que se trouve la chambre basse de la République du Latrua, le Parlement des territoires. Cet éloignement, voulu, marque l'importance de cette institution dans le système politique latruant et la place prépondérante des territoires dans les préoccupations des dirigeants du pays.
Le territoire latruant est principalement composé de plaines et de plateaux qui, dans cinq oblasts de l'Ouest du pays dont celui d'Illiv, sont utilisés à des fins agricoles telles que la culture de céréales. Les reliefs plats du pays sont compensés par le Massif de Novaluzyorsk, une chaîne de montage dont le point culminant (2 000 m d'altitude) est le Mont Moddov.
Démographie :
Le plus grand défi du pays est sa densité de population. En effet, si huit oblast, dont six avec des centres urbains d'importance, ont une forte densité de population, 42.5 % du territoire national a une faible densité. Ces territoires sont principalement regroupés dans le Sud-est et à l'Ouest du pays. Cette inégalité de densité pose d'importants problèmes de développement. Effectivement, ces dix-sept oblasts sont confrontés à de graves difficultés démographiques, avec une population qui ne cesse de vieillir ayant du mal à se renouveler, et à un manque d'infrastructure de santé et de transport. Des efforts devront donc être faits à l'avenir sur ces oblasts pour aider à leur développement.
Histoire :
Antiquité : Les premières présences humaines en Latrua ont été retrouvées dans la région de Sloleni et dateraient de 3 000 avant J.C. L'installation d'une petite colonie d'individus et la création de premiers champs agricoles remonterait eux aussi de cette époque. Mais face à des difficultés dans la culture du blé et de l'orge, une grande partie de la colonie se disperse, aux alentours de 20 après J.C., pour s'établir le long de la Kolyma et fonde la cité de Vrarany. Cette dernière se développe durant plus de deux siècles, devenant une importante ville commerciale et un centre d'influence dans la région. Politiquement, la cité est une démocratie qui est dotée d'une forme d'assemblée, la Dvina, composée de 143 membres, représentant les grandes familles aristocratiques. Ils votent les lois qui régissent la cité. Si ce système fonctionne pendant un siècle, des tensions apparaissent entre les démocrates et les partisans d'une royauté. Les troubles politiques au sein de la ville amènent donc au déclenchement d'une guerre civile et à la scission de la population, les démocrates étant poussés à la fuite. Ces derniers se réfugient à l'Ouest, fondant une nouvelle ville : Illiv. A la fin de l'Antiquité, trois grandes villes dominent le territoire latruant : Vraranyu, Illiv et Sloleni.
Moyen Âge : Le début du Moyen Âge est une époque de prospérité pour les trois cités, ces dernières se développant économiquement et territorialement. Ainsi, au début du IXe siècle, trois états apparaissent dans la région : le Duché de Sloleni, le Royaume de Vrarany et la République d'Illiv. Mais à partir du XIe siècle, le Duché de Slolni est affaibli par une suite de famines causées par de mauvaises récoltes. Cette fragilisation permet au Royaume de Vrarany de lancer une offensive militaire, au printemps 1039, contre le Duché. En moins de 3 mois, 75 % du territoire ducal est aux mains des troupes royalistes. Les négociateurs commencent en septembre 1039 et durent jusqu'en février 1040. Pendant toute la durée des pourparlers, des émissaires de la République d'Illiv aident et influencent les négociateurs de Sloleni. Ces cinq mois de négociations permettent de faire accoucher d'un traité qui fait du Duché de Sloleni un protectorat du Royaume de Vrarany. Ce traité, défavorable à la première des deux parties, va pousser le peuple, soumis, à se rebeller et les révoltes ne vont cesser d'émailler les siècles qui suivront.
De son côté, la République d'Illiv, en plus d'influencer des négociations, étend son territoire au Nord, dépassant les rives de la Kolyma et atteignant la côte Nord du pays. Ces expansions vont pousser le République à créer une nouvelle ville, dotée d'un port : Litvîtee. Cette cité, ouverte sur la mer, permet à la petite République au commerce. De plus, elle contrôle l'aval et la moitié du fleuve Kolyma et les embarcations qui l'empruntent. Le Moyen-Âge se termine alors que les tensions entre les deux rivales de toujours ne font que s'exacerber.
Époque Moderne : Les tensions entre le Royaume et la République finissent par atteindre leur paroxysme à la fin de l'année 1506. Le Royaume de Vrarany, dirigée depuis 1495 par le Roi Pavel III, décide de lancer une guerre commerciale d'ampleur contre Illiv. L’État vraranyen décide de lui aussi un port de commerce, le port de Shakoy, pour concurrencer celui de Litvîtee. La couronne décide aussi de rompre tous les contrats avec la République. Enfin, pour lutter contre l'hégémonie de cette dernière sur la Kolyma, Pavel III engage une flotte de corsaires pour mener des raids sur les villages illiviens et sur les navires républicains.
Dix années d'affrontements commerciaux poussent à bout la République d'Illiv, dont la Dvina vote la guerre le 4 décembre 1516. Les députés veulent profiter l'hiver et du fait que les eaux du fleuve Kolyma soient gelées pour prendre le dessus sur les troupes royalistes. Les premiers affrontements vont dans ce sens, et les victoires républicaines s'enchaînent. Les forces républicaines s'enfoncent de cinquante kilomètres dans le Royaume de Vrarany. Galvanisés par leur poussée en territoire ennemi, les généraux républicains décident de planifier une attaque maritime sur le port de Shakoy. Le but de l'opération est d'asphyxier le Royaume en le coupant de ses recettes commerciales. La conquête du port permettrait aussi d'ouvrir un second, à l'Est, pour soulager celui à l'Ouest.
Les préparatifs du débarquement se terminent en juin 1517 et les navires partent pour un voyage d'un mois. Cependant, peu après le départ de la flottes, les armées royalistes lancent une importante contre-offensive sur toute la longueur du front. Dix divisions de cinq-mille hommes sont mobilisées et réussissent à créer une brèche dans le dispositif illivien. En plus d'attaques terrestres, les royalistes reprennent aussi les attaques maritimes, attaquant les navires républicains et pilonnant les positions des soldats de la République. Cette contre-offensive porte ses fruits, le Royaume récupérant les territoires perdus et s'avançant dangereusement vers le port de Litvîtee.
C'est dans ce contexte que la flotte républicaine s'approche des côtes de Shakoy. Mais son débarquement ne se passe pas comme prévu. En effet, les soldats vraranyens, prévenus de l'arrivée imminente des navires de guerre, bombardent les républicains. C'est un massacre pour ces derniers, la défaite portant un coup définitif au moral des illiviens. Ces derniers se retrouvent obligés de s'asseoir à la table des négociations, dans un contexte de poussées des forces royalistes vers Illiv et Litvîtee. Le traité de Biaberény est signé le 17 septembre 1517. Il prévoit l'annexion totale et complète du territoire de l'ex-République d'Illiv. L'unique concession faite aux partisans de la République est la conservation de la Dvina comme assemblée de ce qui allait devenir l'Empire de Latrua, du nom de l'ethnie majoritaire dans le pays.
Époque Contemporaine : Cet empire va évoluer au fils des siècles, se durcissant et abandonnant tous les gages donnés aux démocrates. Devenu un État policier et répressif, l'Empire va se refermer sur lui-même arrêtant pratiquement tout commerce avec l'extérieur. Cette situation entraîne une forte récession et un appauvrissement de la population. En réponse au durcissement du régime, plusieurs partis politiques clandestins sont crées à partir de la fin du XIXe siècle : l'Alliance territoriale et démocratique en 1896, le Parti d'union nationale en 1900, le Rassemblement syndical en 1907 et le Parti Humaniste et communiste en 1918. Tous ces partis et mouvements politiques lancent une série d'actions de sabotage sur tout le territoire national qui exacerbent les tensions au sein du pays.
Le régime déclare le 27 novembre 1923 l'état d'urgence et déploie l'armée dans les grandes villes. Des exécutions de saboteurs et de rebelles ont lieu en public et une répression féroce s'abat sur la population. Cette dernière dure cinq ans et le pays en ressort affaibli. Pour éviter tout risque révolutionnaire, l'Empereur Vladimir VII décide de lever l'état d'urgence et de laisser entrer les mouvements dissidents au sein du parlement. Malgré des élections truquées, vingt députés d'opposition entrent à la Dvina : c'est le début de la fin pour l'Empire.
Au fil des décennies, le parti du pouvoir, le Parti conservateur perd de plus en plus de sièges au point de devenir minoritaire face au parti d'opposition. Le 24 février 1964, le dernier Empereur du Latrua, Alexandre I, décide de mettre fin à trente-trois ans d'ouverture démocratique en renvoyant la Dvina et en interdisant tous les partis d'opposition. C'est l'étincelle qui met le feu aux poudres. A l'appel des mouvements opposés au pouvoir, la ville de Sloleni se soulève contre le pouvoir, bientôt suivi d'Illiv et de Biaberény. La population s'attaque aux casernes où sont stationnés les soldats de l'armée régulière. Vite débordés, ils préfèrent se joindre aux insurgés plutôt que de les affronter. La révolution gagne bientôt tout le pays et les ports de Litvîtee et de Shakoy se rebellent à leur tour. Face au tournant incontrôlable que prennent les événements, Alexandre I décide de quitter le pays, laissant le pays aux insurgés. Ces derniers entrent dans Vrarany et proclament la République le 5 mars 1965. Cette date est célébrée tous les ans lors de la fête de la République. Les premières élections présidentielles de l'Histoire du Latrua ont lieu en avril 1965 est voit le candidat de l'Alliance territoriale et démocratique, Viktor Burdukovsky, se fait élire à la tête de l’État pour une durée de trois ans.
Une révision constitutionnelle a lieu en 1970, passant la durée du mandat présidentiel de trois à cinq ans, synchronisant ainsi les scrutins présidentiels et législatifs pour une meilleure stabilité politique. De 1961 à 2000, la présidence de la République la chasse gardée des partis de droite et de centre droit, mais le scrutin présidentiel de 2000 voit accéder au pouvoir le leader du Rassemblement syndical, Leontiy Zadorozhny. Cette victoire est confortée lors des élections législatives, car le parti présidentiel obtient une majorité relative de deux-cents voix, complétées par les partis alliés. Cependant, le Président n'arrive pas à tenir les promesses faites lors de la campagne électorale. Il est réélu en 2005, mais sa majorité perd trente-cinq sièges.
Il est définitivement sanctionné lors des élections présidentielles de 2010. Il est battu par le candidat du Parti d'union nationale, Vasiliy Shulichenko, qui devient, à 37 ans, le plus jeune Président de la République du Latrua. Son parti et ses alliés obtiennent une majorité écrasante à l'Assemblée constituante. Il est réélu lors du scrutin de 2015.
Mentalité de la population :
La population latruante est une population relativement jeune. En effet, 45 % de la population à moins de quarante ans. La jeunesse du peuple latruant est donc politiquement active et porte des idées réformatrices pour la société. C'est grâce à cette jeunesse que certaines lois ont pu être adoptées tel que les lois sur le mariage homosexuel en 1997 ou celle sur l'avortement en 2008. Ce sont ces mêmes jeunes qui ont permis, entre autres, à Vasiliy Shulichenko d'accéder à la présidence de la République. A cette jeunesse s'opposent les seniors qui sont quant à eux plus conservateurs et plus proche de certains courants religieux chrétiens et qui sont contre ces avancées sociétales.
Cette division de la société pose un problème de cohésion nationale et crée certaines tensions entre générations qui peuvent être dangereuses pour la stabilité du pays et des institutions.
Place de la religion dans l'État et la société :
Le Latrua est un État laïc, dans lequel la liberté de culte est défendue malgré des lois qui restreignent les financements des lieux de culte. En effet, seuls les dons des fidèles peuvent être utilisés pour l'entretien des lieux de cultes à l'exception de quelques églises, temples et autres mosquées érigés au rang de monuments nationaux.
Au quotidien, la foi religieuse reste peu présente. En effet, les Églises catholiques et orthodoxes apportèrent, et ceux jusqu'aux derniers moments de ce dernier, leur soutien à l'Empire, ne prêtant aucune attention aux suppliques des familles des victimes du régime. Cette attitude laxiste, pour ne pas dire collaborationniste, est toujours difficile à pardonner pour la grande majorité de la population. Aussi, seuls 39 % des latruants disent appartenir à une religion. Parmi toute les communautés de croyants, la communauté orthodoxe est la plus importante, représentant 42 % des pratiquants.
La prédominance de cette religion se ressent aussi sur la scène politique. En effet, est le seul courant religieux à avoir son propre parti politique : le Parti chrétien orthodoxe. Ce groupe politique défend des positions très conservatrices, s'opposant aux mariages des couples homosexuels, à l'avortement ou encore à la séparation de l’Église chrétienne orthodoxe. Des tensions religieuses éclatent aussi souvent entre orthodoxes radicaux et des membres de la communauté musulmane. Mais ce courant politique est aujourd'hui marginalisé, n'obtenant que dix sièges à l'Assemblée constituante et un seul au Parlement des territoires. Mais ces chiffres pourraient augmenter lors des prochaines échéances électorales.
Le chamanisme est l'un des vestiges des premières religions apparues au Latrua. Il est basé sur un ensemble de pratiques, telles que le guérissage, et de croyances païennes, tel que le culte des esprits. Cette religion est majoritairement pratiquée dans le Sud-ouest du pays.
La seule fête religieuse inscrite au calendrier officiel de la République du Latrua est le noël orthodoxe, célébré dans le pays tous les 7 janvier.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La République du Latrua est un régime semi-présidentiel. La Constitution de la République du Latrua, longue de 127 articles, définit le fonctionnement de l’État et des collectivités territoriales. L’État latruant s'appuie une séparation exécutive, législative et judiciaire et sur des élections organisées de manière régulière. Voici les différentes institutions qui composent La République latruante.
Président de la République
Le Président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable sans aucune limite. Il est élu suite à un scrutin universel majoritaire à deux tours. La prochaine élection présidentielle aura lieu en 2020. Il est le chef de la diplomatie, le chef des armées et a sous son autorité le Premier Ministre et le gouvernement qu'il nomme.
Le Président peut, en cas d'atteinte à l'intégrité de la nation, s'arroger les pleins pouvoirs pour une durée de trois mois avant que l'Assemblée constituante reconduise, ou non, la mesure.
Enfin, en cas d'incapacité physique ou mentale, le Président peut démissionner de son poste. Le Parlement peut lui aussi voter la destitution du Président si ce dernier est soupçonné de haute trahison. Pour cela, les deux chambres doivent se réunir en congrès et les cinq-sixième des membres du congrès doivent voter pour la destitution présidentielle.
En cas de destitution, de démission ou de mort du Président, le Premier Ministre devient Président par intérim et des élections doivent être organisées dans les deux mois.
Premier Ministre
Le Premier Ministre est nommé par le Président et peut-être aussi démis de ses fonctions par ce dernier. Il est le chef du gouvernement et de l'exécutif à l'Assemblée constituante et au Parlement des territoires. Il propose la liste des ministres au Président de la République.
Le Premier Ministre prononce un discours d'investiture dans lequel il présente les grandes orientations de la politique de son gouvernement. A la suite de son discours d'investiture, il peut se soumettre à un vote de confiance de l'Assemblée. Si cette dernière vote contre la confiance, le Premier Ministre et le gouvernement doivent alors immédiatement démissionner et le Président doit nommer un membre du premier groupe d'opposition à l'Assemblée constituante au poste de Premier Ministre.
Gouvernement
Le gouvernement est composé d'un nombre de ministres pouvant varié d'un remaniement à l'autre. Le gouvernement est chargé de mettre en place la politique présidentielle, de fixer les grandes orientations sociales, économiques et environnementales du pays grâce à des propositions de loi qu'il soumet au vote des députés de l'Assemblée constituante. C'est lui aussi qui prépare et propose au vote le budget de l’État.
Assemblée constituante
L'Assemblée constituante est la chambre haute de la République de Latrua. Elle est composée de quatre-cent-soixante députés élus tous les cinq ans, deux mois après le Président de la République. Le scrutin législatif est un scrutin universel majoritaire à un seul tour. Chaque oblast élit dix députés, plus dix autres si l'oblast compte un des six grands centres urbains. Les prochaines élections auront lieu en 2020.
L'Assemblée a pour rôle de voter les lois proposées par le gouvernement. La majorité requise pour qu'une loi soit votée est de deux-cent-trente députés. Si la loi n'est pas adoptée, le Président de la République peut signer un décret législatif qui fait adopter la loi sans le vote de l'Assemblée. Pour empêcher l'application de ce décret, les députés peuvent déposer une motion d'annulation qui doit recueillir la signature des deux-tiers de l’hémicycle. Si cette motion est adoptée alors la loi est définitivement rejetée, doit être révisée et le gouvernement doit démissionner.
La chambre haute du Parlement vote aussi le budget du pays. L'examen de la loi budgétaire à lieu de juillet à août et le texte doit être adopté au plus tard à la fin du mois de septembre pour que la partie "budget des territoires" puisse ensuite être examinée au Parlement des territoires.
L'Assemblée peut-être dissoute par décret présidentiel, ce qui provoque de nouvelles élections législatives deux mois après la dissolution. Une nouvelle dissolution ne pourra être faite qu'après une période de deux ans d'attente.
Enfin, le Président de l'Assemblée constituante est élu parmi les membres du groupe majoritaire au sein de l'hémicycle.
Voici la composition de l'hémicycle suite aux quatre dernières élections législatives :
Parlement des territoires
Le Parlement des territoires est la chambre basse de la République du Latrua. Les quarante représentants qui le composent sont élus tous les sept ans lors d'élections territoriales, un scrutin universel majoritaire à deux tours. Chaque oblast, quelle que soit sa taille ou son importance, élit un représentant. Les prochaines élections auront lieu en juillet 2017.
Le Parlement des territoires a pour mission de répartir le budget attribué tous les ans aux oblasts. Si le budget national est voté par l'Assemblée constituante en septembre, la partie "budget des territoires" doit être examinée par les représentants pour que ces derniers puissent ensuite voter une loi de redistribution qui permet de distribuer l'argent public entre les différents oblasts. Cette loi doit être votée, au plus tard à la fin décembre, car elle permet de faire fonctionner les administrations, les hôpitaux, les établissements scolaires et de lancer des chantiers de construction.
Le Parlement ne peut pas être dissous ni suspendu même en cas d'état d'urgence. Cette spécificité est aussi géographique. En effet, le Parlement des territoires est la seule institution à ne pas avoir son siège au sein de la capitale, mais dans une autre ville, Illiv.
Enfin, le Président du Parlement des territoires est élu parmi les membres du groupe majoritaire au sein de l'hémicycle.
Voici la composition de l'hémicycle suite aux deux dernières élections territoriales :
Le Conseil des sages
Le Conseil des sages est un organe composé de douze membres issus de la société civile, dont trois sont nommés par le Président de la République, trois par le Président de l'Assemblée constituante, trois par le Président su Parlement des territoires et trois par le premier parti d'opposition à l'Assemblée. Le Président du Conseil des sages est quant à lui élu à la majorité par les députés de l'Assemblée constituante. Les sages ne peuvent être nommés qu'une seule fois dans leur vie et sont nommés tous les huit ans. Les prochaines nominations auront lieu en 2018.
Le rôle de ce conseil est de contrôler la constitutionnalité des lois votées. Si certaines mesures de ces dernières ne sont pas conformes à la Constitution, le conseil peut décider d'interdire l'application de la loi pour vice constitutionnelle. Cette mesure ne peut être contournée de manière judiciaire.
Le Conseil promulgue aussi les résultats de toutes les élections nationales en vérifiant la régularité des scrutins. Si des irrégularités sont relevées, le Conseil peut annuler les élections et demander l'organisation d'un nouveau scrutin.
Principaux personnages :
Présidents
Vasiliy Shulichenko : Président de la République de Latrua, leader du Parti d'union nationale, élu à la tête du Latrua en 2010 et réélu en 2015.
Leontiy Zadorozhny: Ancien Président de la République de Latrua de 2005 à 2015. Ancien leader du Rassemblement syndical.
Ministres
Yuliya Belyakova : Première Ministre de la République de Latrua depuis 2016. Membre du Parti d'union nationale.
Pyotr Abalyshev : Ministre des Affaires Étrangères et des latruants de l'étranger. Membre du Parti d'union nationale.
Eleonora Yemelyanova : Ministre de l’Économie, des Finances et de l'Industrie. Membre du Parti d'union nationale.
Sergei Yesenin : Ministre de la Défense et des armées. Membre du Parti d'union nationale.
Olga Ikanova : Ministre de la Justice. Membre de la Ligue réformiste.
Aleksandra Vlacic : Ministre de l'Intérieur et des territoires. Membre de l'Alliance territoriale et démocratique.
Vladislav Lapunov : Ministre de l’Écologie et de la protection environnementale. Ancien membre de Sauvons la planète.
Parlementaires
Igor Severyanin : Président de l'Assemblée constituante depuis 2015. Membre du Parti d'union nationale.
Nikolai Gumilev : Président du Parlement des territoires depuis 2010. Membre de l'Alliance territoriale et démocratique.
Artistes
Sergey Shulichenko : Chanteur marié au Président de la République depuis 1998.
Grigory Leps : Chanteur nommé Artiste de la République de Latrua par le Président en 2015.
Politique internationale :
La République du Latrua veut être une actrice importante sur la scène internationale. Pour cela, le pays souhaite se rapprocher de ses voisins directs en leur proposant des contrats dans les secteurs civils et militaires et en organisant des événements culturels et politiques ensemble.
Le Latrua aimerait aussi faire partie de différentes organisations internationales. La nation latruante voudrait donc déposer une candidature pour intégrer l'Union Économique Eurysienne, pour pouvoir se développer économiquement et pouvoir profiter de partenariats dans les domaines de l'industrie et de la tech, le Conseil Internationale des communications, pour offrir une meilleure qualité de communication et de diffusion Internet au peuple latruant et l'Organisation Mondiale du climat, pour lutter contre le réchauffement climatique qui touche le monde. Enfin, la République candidate aussi pour intégrer d'autres organisations qui partagent des valeurs communes avec elle, telles que le Conseil International des droits de l'Enfant, la Cour universelle des droits de l'Homme et du Citoyen et l'Organisation des Nations Démocratiques.
Toutes ces actions ont pour but de faire rayonner le pays sur la scène internationale.
