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— Extrait du serment de refondation, prononcé à Haesim, 21 février 2017
Lorsque le pouvoir présidentiel tenta, en mai 2008, d’imposer la loi martiale pour étouffer les cercles civiques naissants, ce fut l’armée elle-même qui refusa d’obéir. Fragmentée, fatiguée, privée de sens, elle déposa les armes dans un silence retentissant. La chaîne de commandement s’effondra, non dans la violence, mais dans la honte du commandement illégitime.
Ce refus d’obéir, ce geste de rupture, marque encore aujourd’hui l’ADN de la nouvelle armée du Gorae Man : une force qui ne peut ni se bâtir sur l’autorité brute, ni se résumer à une hiérarchie obéissante.
Une doctrine purement défensive
L’armée du Gorae Man existe non pour conquérir ou intimider, mais pour protéger les populations, les infrastructures et l’intégrité du territoire, y compris face aux aléas naturels, aux crises internes, ou aux menaces extérieures. Ce choix fonde une doctrine principalement défensive et résiliente. Elle mise sur :
🔹 la connaissance du territoire (forêts, montagnes, mégalopole),
🔹 l’autonomie stratégique des régions et des cercles,
🔹 la souplesse d’intervention,
🔹 une intégration forte avec la société civile.
Un modèle militaire inspiré des cercles
La principale originalité de l’organisation militaire gorémanienne réside dans l’adoption du principe des cercles, déjà à la base de la vie politique, économique et sociale du pays. Contrairement à d’autres nations, les grades ne sont pas attribués par concours, naissance ou nomination présidentielle, mais par désignation collégiale, à chaque échelon :
🔹 Les soldats élisent leurs sous-officiers,
🔹 Les sous-officiers élisent les officiers,
🔹 Les officiers élisent les généraux au sein de chaque corps,
🔹 Les généraux délèguent certains d’entre eux au Gukbang Hyeop-uihoe (국방협의회), le Conseil de Coordination de la Défense, une instance interarmées et civilo-militaire, où siègent également des délégués de l’Assemblée des Cercles Nationaux.
Ce modèle crée une chaîne de commandement fondée sur la reconnaissance mutuelle, l’expérience, et l’éthique, et non sur l’autorité imposée.
Une armée en reconstruction
Avec une population de 45 millions d’habitants, le Gorae Man vise à terme une force de plusieurs milliers de soldats actifs, répartis entre quatre grands corps :
🔹 L’armée de Terre, divisée en garde urbaine et garde montagnarde,
🔹 La marine, dédiée à la protection côtière, insulaire et portuaire,
🔹 L’armée de l’air, légère et agile, tournée vers la surveillance et le soutien,
🔹 Un corps spécialisé, regroupant le renseignement, la logistique, la cyberdéfense, les secours armés et les forces spéciales.
L’armée actuelle (2017) est encore en sous-effectif, peu équipée, dispersée, parfois réduite à des fonctions d’observation ou de coopération avec la sécurité civile. Les formations sont en cours, les structures sont en réécriture, et l’ensemble repose sur un socle de recrutement progressif.
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