- Le Royaume de Teyla, venue confirmée.
- La République Fédérale de Tanska, venue confirmée.
- Le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk, venue confirmée.
- L'Empire Raskenois, venue confirmée.
- La République d'Antares, venue confirmée.
- L'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, venue confirmée.
- La République de Lermandie, venue confirmée.
- La Grande République de Westalia, venue confirmée.
- L'Union des Fédérations des Communes de Kaulthie, venue confirmée.
- La République Fédérale de Visonza, venue confirmée.
Vers la République Impériale de Karty
Posté le : 29 jui. 2025 à 23:23:15
Modifié le : 21 août 2025 à 17:42:05
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Posté le : 31 jui. 2025 à 22:54:36
Modifié le : 31 jui. 2025 à 22:57:34
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La naissance de la démocratie.
Une transition dans l'histoire.
La destin de la République Impériale.
Une cérémonie internationale.

Bienvenue à la République Impériale de Karty, nouveau berceau de la démocratie !

alinéaBien que désormais ancrée, la démocratie n'a pas toujours été une réalité en Karty. Cela résulte d'un long et acharné travail sur le temps, se résumant à quatre grandes étapes. Le rappel historique s'impose, nous allons donc nous pencher sur ces périodes, toute aussi importante l'une que l'autre.
Tout débuta en l'an 384, le tout premier Roi Kartien à monter sur le trône, celui ayant unifié les groupements des peuplades germaines. La nation se développa, une armée s'installa, la royauté s'imposa assez rapidement, l'aristocratie s'ancra discrètement, une capitale centralisa le tout. La monarchie absolue de droit divin s'affirma pleinement avec l'essor de l'armée, servant clairement à affirmer le pouvoir royal. C'est précisément cette même armée qui a value l'expansion du Royaume de Karty, allant jusqu'à quadrupler son territoire. Une telle annexion ne fut pas sans sacrifice, bien au contraire. Le changement de culture tout d'abord, apportant celles slave et italienne par les territoires intégrés. Dès lors, une diversité culturelle était observable, bien que les germains dominaient par la victoire militaire. La monarchie n'en était que des plus affirmées, malgré quelques conflits, l'exemple des guerres de religion, ou encore la guerre de l'Empire Kaulthe. Tandis que les germains s'affirmaient par les sphères directes du pouvoir, les slaves intégraient peu à peu l'aristocratie, les domaines de l'armée, bien que très principalement les classes paysannes. Les italiens quant à eux ne connurent aucune réelle ascension, enfermés dans les classes paysannes.
Les premiers changements commencèrent en 1909, par la déclaration de l'Empire de Karty. En effet, la royauté n'arrivait plus à conserver son pouvoir, les révoltes populaires s'acheminant au fil de cette défaite progressive. Ce fut un certain Von Flitch, soutenu des foules, qui fit tomber le dernier meneur du Royaume. Le Parti Impérial s'inscrit au pouvoir, apportant trois idéologies qui dérivaient grandement de l'ancien régime. En tout premier lieu, l'idée de la transmission du pouvoir par le sang. Lorsque les rois se succédaient de père en fils, la nouvelle vision voulait que le monarque soit élu, trônant tout de même à vie. D'autre part, l'idée d'un réel nationalisme fut apporté, la naissance et le développement de l'Etat-Nation. Enfin, les valeurs anti communistes. Lorsque le Royaume de Karty s'était affaibli par la trop grande tolérance de cette doctrine, ayant presque plongé Karty dans une guerre civile interminable, le Parti Impérial se refusait à accorder une bribe d'importance à tel mouvement. Karty était donc devenu le régime des Kaisers, à son paroxysme sous Von Blonski, les germains gardant les rênes du pouvoir.
En parallèle, les populations slaves avaient largement dépassé les germaines, en terme de proportion. Il fallut attendre la mort de la plus grande figure germaine, le Kaiser Von Blonski donc, pour entamer la réelle transition. 2015 fut marqué par ce changement vers le Tsarat, apportant à l'occasion de nouvelles réformes démocratiques. Le Tsar Stanislas I arriva au pouvoir par le suffrage, créant la totalité des quatre Grands Conseils, des contre-pouvoirs clairs. De même, le rôle du Chancelier fut apporté, contre-pouvoir assez important au sein du pouvoir exécutif. Contrairement au Tsar élu à vie, le Chancelier devait être élu tous les cinq ans, et d'un parti politique différent de celui du Tsar. Cette pratique s'inscrivait dans la constitution, assurant la réelle pluralité politique. Le Royaume de Teyla était venu soutenir l'ensemble de ces décisions, croyant dur comme fer à cette démocratisation. La culture slave s'était affirmée, à défaut de la germaine, le deuxième Empire était venu au monde, le Saint Empire de Karty.
Enfin, la transition démocratique finale. Le Tsar avait œuvré durant ses deux années de mandat pour en faire une réalité, réalisant que le temps était venu. Stanislas Valaski abdiqua, transmettant le pouvoir exécutif à une représentante réellement populaire: La Chancelière Angèle Orlovski. Elue quelques mois auparavant par le peuple, soutenue du Conseil des Elus, elle était la candidate parfaite. Elle fut chargée d'assurer les changements, soumettant de nouvelles lois, des modifications quant à la constitution, tout était fait pour assurer ce nouveau régime. Mais il ne fallait pas seulement faire une restructuration interne, non, le globe devait se rendre compte de la réalité. La République Impériale ne devait pas seulement être une réussite nationale, elle devait devenir une preuve internationale de la volonté Kartienne. La Chancelière décida de rendre l'occurrence internationale, conviant en tout et pour tout dix nations. Des membres influents de l'Organisation des Nations Démocratiques, les grands alliés de l'ex-Saint Empire de Karty et enfin les pays frontaliers. Seul le Royaume de Teyla siégeait à deux tables, membre de l'OND et allié Kartien. La République Impériale de Karty ne s'affirmera pas discrètement, elle deviendra une réussite hautement clamée.

alinéaUne République oui, mais une République Impériale, alors pourquoi ? En réalité c'est assez simple, l'héritage historique. L'on ne peut guère nier son passé, la nation Kartienne s'est construire sous les augures de ses deux empires. Bien que le Tsar se soit retiré du pouvoir, il reste à titre honorifique. Dans cette optique, la famille impériale ne siègera plus au Kremlin, mais à son héritage familial, le château Valaski. Situé à Wikingia, il est le signe du développement slave en Karty. Enfin, le Tsar siégera au Conseil Militaire, dirigé par la Ministre de la Défense Nationale. En temps de paix, le Tsar n'aura aucun moyen d'interférer, il ne fera pas même l'acte de présence à ce Conseil. Ce sera lorsque l'état de guerre totale sera déclenché, que le Tsar prendra les rênes du Conseil Militaire. Cette nouvelle sera annoncée à la cérémonie, la nature même de la République Impériale. En bref, l'état de guerre ne peut être déclaré que par la Chancelière, résumant au pouvoir de "convocation" du Tsar. Autrement et sans conflit de grande envergure, le Tsar n'aura plus qu'un rôle symbolique.

alinéaLa Chancelière était enfin parvenue à cette cérémonie, le dernier rempart avant la réalité de la République Impériale de Karty. Tout avait était préparé minutieusement, le moindre détail n'était pas laissé au hasard. Karty s'apprêtait à recevoir dix nations, pour la plupart très influentes, l'Armée Impériale était plus que mobilisée à Volkingrad. Bien que conservés à la confidentialité, les effectifs déployés tournaient autour de 20 000 soldats professionnels. De même, les systèmes de défense balistique avaient été centralisés à Volkingrad, passant au vol permanent de l'AWACS dernière génération à l'activation systématique des radars et radios. Il n'y avait évidemment pas que l'armée qui était déployée, les services diplomatiques à l'évidence. Bien que Dame Orlovski sera sans aucune forme de doute la personnalité centrale, elle ne sera pas la seule Kartienne à assurer le bon déroulement des événements.
Le temps avait été le facteur le plus manquant ces derniers jours, Angèle pouvait compter ses quelques heures de sommeil. Tandis que les délégations affluaient à l'aéroport de Volkingrad, la Chancelière se préparait au Kremlin. Elle s'était vêtue d'une robe blanche, symbole de paix et de prospérité. Sa tenue se voulait simple, elle ne devait pas représenter l'opulence oligarchique ou la tyrannie monarchique, bel et bien celle qui représenterait son peuple. Les délégations furent convoyées aux devants du Kremlin, là où attendaient de nombreux militaires, ainsi que le personnel diplomatique Kartien. Assez vite, elles entrèrent au sein du Kremlin, dans une des plus grandes salles de réception du palais. La Chancelière se tenait droite, sur une estrade la mettant en évidence, elle prit la parole.
Chancelière Orlovski-"Mesdames, messieurs, la République Impériale de Karty vous salue chaleureusement, vous remercie pour votre venue et vous souhaite la bienvenue sur ses terres. Nous voilà réunis dans une totalité de onze Etats de tout horizon, tous n'étant pas forcément en entente parfaite l'un avec l'autre. Cependant ce ne sont pas ces futilités qui ont entravé un tel événement, votre présence en témoigne. Aujourd'hui est un jour historique pour ma patrie, les voies démocratiques s'ouvrent pleinement.
Je tiens avant tout à remercier notre allié, ici représenté par son Altesse Royale Taylor Courvoisier, fils de sa Majesté Catherine III du Royaume de Teyla, sans qui cette cérémonie n'aurait point lieu en ce moment. Si la proclamation de la République Impériale résulte uniquement de notre propre volonté, le Royaume de Teyla s'est toujours montré à nos côtés.
Je tiens également à remercier les pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, montrant bel et bien un soutien envers ce nouveau régime. Parmi eux, l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord, la République Fédérale de Tanska et encore une fois le Royaume de Teyla.
Je tiens d'autre part à remercier nos proches alliés, avec lesquels nous partageons des relations bien plus que cordiales. Le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk, la République de Lermandie, la Grande République de Westalia, l'Empire Raskenois ainsi que la République d'Antares.
Je tiens enfin à remercier ces deux pays, que sont la République Fédérale de Visonza et l'Union des Fédérations des Communes de Kaulthie. Bien que la République Impériale de Karty n'est guère partagée des relations fort poussées avec vous, la voie du dialogue et de la diplomatie a toujours été respectée. Nos Etats sont frontaliers, votre présence témoigne d'une volonté claire de rapprochement, tout du moins de soutien."
Posté le : 06 août 2025 à 17:32:18
Modifié le : 06 août 2025 à 19:58:26
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Le Président de la République de Lermandie, Michel Duval, accompagné de son épouse Lucy Duval, est arrivé à bord d’une X351 Présidentielle, l’une des voitures d’État conçues par PUMA Motors, escorté par les autorités katiennes jusqu’au Kremlin, un lieu représentant l'autorité de Karty qui a l'honneur d'être l'hôte de la cérémonie. Cette voiture fut transporter via un Schmit TT-40 de l'Armée de l'Air lermandienne.

PUMA X351 Présidentielle, une voiture d'Etat lermandienne
De plus, une autre voiture, plus discrete, transportant les deux enfants du couple présidentiel, Nicolas, âgés de 18 ans, et Elise, âgés de 15 ans. En effet, ormis de donné une bonne image diplomatique, le couple présidentiel souhaitait donné à leurs enfants une opportunité de sortir d'Aleucie pour faire un peu de tourisme, bien que le protocole doit être scrupuleusement appliquer.
Cet événement historique revêt une importance majeure pour la Lermandie. L’enjeu est avant tout diplomatique, dans la perspective de renforcer les relations bilatérales et de nouer de nouveaux partenariats économiques et politiques.
Dès l’arrivée du véhicule devant l’entrée principale de la résidence officielle, le couple présidentiel descendit de voiture et salua plusieurs responsables de l’événement avant de pénétrer dans le bâtiment.
Peu après avoir gagné la terrasse où se tiendront les discours officiels de la Chancelière Orlovskie, le Président Duval et son épouse discutèrent avec légèreté, une coupe de champagne à la main. C’est à ce moment-là que la Chancelière Orlovskie fit son entrée.

De plus, une autre voiture, plus discrete, transportant les deux enfants du couple présidentiel, Nicolas, âgés de 18 ans, et Elise, âgés de 15 ans. En effet, ormis de donné une bonne image diplomatique, le couple présidentiel souhaitait donné à leurs enfants une opportunité de sortir d'Aleucie pour faire un peu de tourisme, bien que le protocole doit être scrupuleusement appliquer.
Cet événement historique revêt une importance majeure pour la Lermandie. L’enjeu est avant tout diplomatique, dans la perspective de renforcer les relations bilatérales et de nouer de nouveaux partenariats économiques et politiques.
Dès l’arrivée du véhicule devant l’entrée principale de la résidence officielle, le couple présidentiel descendit de voiture et salua plusieurs responsables de l’événement avant de pénétrer dans le bâtiment.
Peu après avoir gagné la terrasse où se tiendront les discours officiels de la Chancelière Orlovskie, le Président Duval et son épouse discutèrent avec légèreté, une coupe de champagne à la main. C’est à ce moment-là que la Chancelière Orlovskie fit son entrée.
Posté le : 07 août 2025 à 17:32:03
Modifié le : 07 août 2025 à 19:04:15
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C'est pour cette raison que Meinlevich se tenait dans cet avion qui l'envoyait tout droit vers la capitale de cette nation voisine, à Volkingrad. Peu connu dans la sphère gouvernemental, il est considéré par beaucoup comme le protégé d'Adolphe von Guslan, et son apprenti. De facto, si Meinlevich était présent, on pouvait considérer que le ministre des affaires étrangères l'était également. De plus, si Meinlevich avait été choisit pour représenter la Kaulthie lors de cette cérémonie, c'était également parce qu'il disposait d'origines slaves, notamment de Sapythes, une ethnie majoritaire dans la Fédération du Saptär. De cette manière, connaissant la prépondérance du groupe ethnolinguistique slave en Karty, le Comité de Volonté Publique espérait faire bonne marque en insinuant que les slaves des Belkariems ne se limitaient pas à Karty, et qu'ils devaient s'unir, et donc, coopérer dans des conditions propices.
Le tragique évènement de la fermeture des frontières entre les deux pays, qui n'avait finalement duré qu'un temps, devait clairement être éclipsé par une amitié des plus cordiales, afin de favoriser les échanges, et, peut être un jour, rire de cet épisode de l'histoire que beaucoup ne comprennent pas les fondements de nos jours.
Il serait néanmoins naïf de penser que la Kaulthie vient en bonne foi déclarer que Karty et la Kaulthie doivent coopérer pour un avenir meilleur. Car oui, ce changement de régime pose également des questions sur l'avenir d'un pays voisin des deux états : l'État Garmflüßensteinois. Il n'y aurait de mots pour décrire l'horreur que représente ce régime. Un état... orthographiste, qui matraque sa population si elle se trompe sur... l'orthographe d'un mot ? Un "état ridicule", comme le classe le politologue Hanz Frübert ( le t ne se prononce pas ). Ce terme consiste à rassembler tous les états qui ont à leur tête un régime qui se caractérise par son pouvoir centré autour d'un concept dépassant la logique et la rationalité. De facto, l'État Garmflüßensteinois est classé dans cette liste, à cause de son obsession pour l'orthographe, au même titre que l'Ouwanlinda ou encore le Tanin’ny Vody. Ainsi, pour la kaulthie, son voisin de l'ouest est trop turbulent, et menace l'équilibre de l'Eurysie Centrale. Avoir donc les faveurs de Karty permettrait de mettre, peut être, un frein à la folie de l'Obergrammatikführerin Alice Weinel, et dans le meilleur des cas, de pousser vers la sortie ce régime totalitaire unique au monde pour son étrangeté...
En bref, cette cérémonie est loin d'être une simple rencontre. Elle est l'avènement d'une nouvelle ère, d'un nouvel espoir, afin que des relations cordiales puissent être tenues entre la Kaulthie et Karty, autrefois séparés par l'histoire, l'idéologie et le dirigeant.
C'est pour cela qu'après être sortit de l'aéroport de Volkingrad, Meinlevich atteint la salle de réception, et rencontra la nouvelle Chancelière, en lui parla dans un russe kartien des plus parfaits :
"Madame la Chancelière, c'est un immense honneur que vous nous faites, à la Kaulthie et au peuple kaulthe, de me recevoir en ces lieux. Nos dernières relations ne s'étaient pas terminées sur une bonne fin, et je tiens à, je l'espère, changer en partie cela en vous offrant un cadeau..."
A côté de Meinlevich sortit alors un autre homme tenant une mallette, qui rejoignit le petit groupe et l'ouvrit sur ordre de ce premier. C'est alors qu'apparut un aigle d'au moins 50 cm de longueur et 60 cm de largeur, dans le style kartien, couvert de feuilles d'or munies de plusieurs petites pierres précieuses. En bas de la sculpture métallique, on pouvait voir l'inscription rhèmienne : "Magna patria est patria diplomatica", que l'on peut traduire par "Un pays grand est un pays diplomate".
"Ce cadeau, fabriqué par nos glorieux artisans et nos plus valeureux ouvriers, est un cadeau non pas d'une idéologie, ni même d'un régime, mais bien, votre excellence, du peuple Kaulthe tout entier. Nous espérons tous qu'il saura trôner dans le Kremlin pour symboliser la prospérité certaine de Karty et nos futures relations que je ne doute qu'elles seront que meilleures"
Posté le : 22 août 2025 à 14:16:06
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La démocratie en Karty ? Une vaste blague vous auraient répondu la majorité des gens il y a quelques années et pourtant aujourd’hui Karty devient république. Il faut dire que le pays revient de loin, un Kaiser tout-puissant préférant quitter l’Union Économique Eurysienne plutôt que se démocratiser même un peu, tout ça au final pour entamer certaines des réformes demandées quelques semaines après avoir quitté l’union. Puis vint l’assassinat du Kaiser et une courte guerre civile contre les communistes, guerre qui se termina par l’instauration de l’empire de Karty et la prise de pouvoir du Tsar Stanislas I. Mais là où on s’attendait à ce que la démocratie recule avec le Tsar, c’est tout le contraire qui se produisit avec la création de nombreux organes démocratiques, l’élection d’une chancelière et bien d’autres. Tout ceci mena il y a quelque temps à un acte que peu de souverains auraient fait de leur plein gré : l’abdication, une abdication en faveur de la démocratie. Tous ces événements menèrent au 20/03/2017, aujourd’hui… aujourd’hui est un jour spécial pour la nation kartienne, en effet, c’est aujourd’hui que se tient la cérémonie d’officialisation de la république impériale de Karty marquant pour de bon le tournant démocratique de la nation.
À cet événement déjà symbolique en soi fut conviée une dizaine de pays, certains faisant partie des plus proches alliés de Karty, comme Teyla ou Slaviensk, d’autres, simplement des nations amies comme la Lermandie, la Westalie ou encore Rasken, enfin, il y avait des nations non pas proches, mais faisant partie du voisinage de la république impériale comme la Kaulthie ou Visonza. Bien que Karty avait quitté l’UEE, les relations entre l’empire raskenois et feu l’empire de Karty ne s’étaient pas détériorées, au contraire même. Plusieurs rencontres furent effectuées, scellant des accords économiques, mais surtout, il y a peu, une coopération industrielle d’envergure. Ainsi, cette cérémonie était pour l’occasion d’entériner la république impériale de Karty, mais également un moyen pour les officiels raskenois de renforcer plus encore les liens entre les deux nations.
La veille de la cérémonie, un avion de transport de l’armée raskenoise se posa à l’aéroport de la capitale kartienne, loin de ses tâches habituelles, celui-ci transportait non pas de l’équipement militaire mais les voitures impériales qui seraient utilisées le jour de la cérémonie. Le jour J, l’avion impérial décolla de la capitale raskenoise avec à son bord l’empereur Stanislav Schützenberger et le ministre des affaires étrangères Axel Orndorff. Une fois descendus de l’avion, tous montèrent dans la voiture impériale convoyée par avion le jour précédent, cette voiture, c’est une berline, plus précisément une Kiros de la marque Steiner.

Steiner Kiros
À cet événement déjà symbolique en soi fut conviée une dizaine de pays, certains faisant partie des plus proches alliés de Karty, comme Teyla ou Slaviensk, d’autres, simplement des nations amies comme la Lermandie, la Westalie ou encore Rasken, enfin, il y avait des nations non pas proches, mais faisant partie du voisinage de la république impériale comme la Kaulthie ou Visonza. Bien que Karty avait quitté l’UEE, les relations entre l’empire raskenois et feu l’empire de Karty ne s’étaient pas détériorées, au contraire même. Plusieurs rencontres furent effectuées, scellant des accords économiques, mais surtout, il y a peu, une coopération industrielle d’envergure. Ainsi, cette cérémonie était pour l’occasion d’entériner la république impériale de Karty, mais également un moyen pour les officiels raskenois de renforcer plus encore les liens entre les deux nations.
La veille de la cérémonie, un avion de transport de l’armée raskenoise se posa à l’aéroport de la capitale kartienne, loin de ses tâches habituelles, celui-ci transportait non pas de l’équipement militaire mais les voitures impériales qui seraient utilisées le jour de la cérémonie. Le jour J, l’avion impérial décolla de la capitale raskenoise avec à son bord l’empereur Stanislav Schützenberger et le ministre des affaires étrangères Axel Orndorff. Une fois descendus de l’avion, tous montèrent dans la voiture impériale convoyée par avion le jour précédent, cette voiture, c’est une berline, plus précisément une Kiros de la marque Steiner.

Posté le : 29 août 2025 à 12:24:38
Modifié le : 29 août 2025 à 12:27:26
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Lorsque le champagne coule à flot.
Gravé dans le marbre.
Les changements républicains.

alinéaDe lourds lustres cristallins pendaient par dessus les invités, suspendus au mur telle une médaille sur son veston. Tandis qu'ils illuminaient par leurs éclats le marbre, les étoiles se reflétaient dans les orfèvreries, la transcendance d'un ballet international.
Le sol paraissait lac sur terre, les pas y résonnaient d'un échos clair et fluide, comme si l'histoire s'ancrait sous les talons des diplomates. L'on pouvait presque voir les silhouettes y défiler, l'une statique, l'autre mouvante. La lumière y dansait, se mouvait et se reflétait, offrant ce théâtre de lumières.
Des rangées de tables déferlaient, s'alignant telle légion sur champ de bataille, se dressant comme une chaîne de montagnes. Nappes et draperies couvraient élégamment ce déferlement luxueux, tandis que des ciselures profondément gravées signe d'un temps réhaussaient le tout. Chandeliers et lanternes s'invitaient sur la tablée, attirant une attention des plus uniques.
Sur ces tables, fruits et mets locaux trônaient, fontaines de champagne et montagnes de caviar des régions océaniques froides. Des carafes d'un cristal pur s'issaient telles les tours d'un fort médiéval, les contenants de boissons diverses et riches. Chacun des aliments semblaient représenter une province de la République, chaque coupe levée reposait comme l'étendard d'une patrie.
Alors que l'orchestre philharmonique achevait les dernières notes d'une musique de parade, une ode à la gloire militaire Kartienne, les notes bien reconnues d'un chant s'élevèrent. Une mélodie si familière pour tout Kartien, sautillante, mouvante et festive. C'était là la chanson des bars de la Place Etoile, le refrain des soirées, la note des tavernes.
La plupart des personnalités politiques s'étonnèrent d'entendre telles notes, celles qui divergeaient du sérieux quasi militaire de l'ancien Saint Empire. Seule la Chancelière était exempte de cette surprise, celle qui ayant planifiée l'apparition de cette touche populaire. Tout était entrepris afin de démontrer la scission avec l'ancien régime, enfin la voie populaire se respectait.
La culture et les héritages impériaux ne s'effaçaient guère, non, ils s'élevaient et fusionnaient. Le symbole d'un régime neuf, hérité de l'Empire oui, mais vivant et libre, ouvert aux rires comme aux débats. Car la culture n'est pas fixe, c'est le mélange entre héritage et apprentissage, donnant l'évolution.

alinéaAu milieu de cette mer où vagues de dignitaires passaient ça et là, une personnalité se démarquait. Une qui drapée de sa robe blanche, incarnait cette figure solennelle allant de l'héritage à l'avenir. Droite, la Chancelière arborait cette posture tantôt fière, tantôt mesurée. Elle représentait avant tout les valeurs Kartiennes, les promesses des années et le rayonnement nouveau. Pour beaucoup, Dame Orlovski était l'incarnation de la nouvelle Karty.
La tête haute, Angèle tenait de ses mains cet ouvrage pourpre, orné d'or et d'argent, l'offrande républicaine. Elle tenait là la constitution, le nouveau texte de lois. Car oui, cette cérémonie n'était pas une simple réception. C'était l'annoncement des changements du régime, le renouveau démocratique.
Tandis que chacun dérivait à ses occupations, Angèle obtint l'attention de ses convives. Elle se tenait au milieu de la salle, seule. L'ensemble des regards s'attardaient sur cette personne, lorsqu'il y a quelques dizaines de secondes le vin se resservait et coulait par litres. A travers les mots d'Angèle Orlosvki, c'était l'échos populaire, la voix de tout un peuple.
Chancelière Orlovski-"Honorables représentants du monde, aujourd'hui est tourné un nouveau chapitre de l'histoire Kartienne. Sachez que ma patrie n'oubliera jamais ce geste, votre présence. Tandis que certains sont allés jusqu'à dénigrer ce changement républicain, vous le soutenez ouvertement. Toutefois vous n'êtes point ici tels de simples spectateurs, vous nous accompagnez.
Longtemps le peuple Kartien fut placé sous les sceaux de la monarchie et de l'Empire, fort certes de sa gloire, mais surtout de ses chaînes. Longtemps, Kartiens et Kartiennes ont subis les méandres de l'autoritarisme. Longtemps, c'est là le mot clef de ces réformes démocratiques.
Cependant, en ma qualité de représentante élue, j'ai la réelle joie de vous déclarer la République Impériale de Karty. Nous ne renierons jamais notre héritage, il transcende et s'honore. Car ma patrie n'est point une terre figée, c'est avant tout un peuple, des cultures. Le pouvoir n'est désormais plus détenu par le trône, il l'est par l'ensemble de nos citoyens.
A travers ce livre que je tiens entre mes mains, c'est la nouvelle constitution de la République Impériale que j'annonce. Karty avance, et ce sera le peuple qui accompagnera la marche. Que chacun de vous ici présent entende ces mots, la République Kartienne devient réalité. Gloire et longue vie à la République Impériale de Karty et à son peuple !"
AlinéaLes fonctionnements du nouveau régime Kartien sont expliqués dans les encyclopédies, au même titre qu'est présente la constitution partielle. Comme dit, cette dernière est partielle car n'ayant pas fait d'études de droit. Cependant vous êtes libres de me demander la rédaction d'un article précis pour vos rps, ce sera fait avec joie. Il est à considérer que cet événement est terminé, les diplomates sont raccompagnés à l'aéroport sous escorte militaire. Vous êtes libres de post-dater des rps ou en faire d'autres, à votre convenance.
Posté le : 29 août 2025 à 19:17:52
Modifié le : 29 août 2025 à 19:19:24
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Posté le : 10 sep. 2025 à 22:29:57
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Simeon Belagri, Président fédéral de la Grande République de Westalia.
Ce n’était pas la première fois que les deux nations entrent en contact direct l’une avec l’autre. Symbole du rapprochement en cours, une première rencontre avait déjà eu lieu à Columbia, seulement quelques jours après la “tempête de neige du siècle”, au tout début du mois de janvier de cette année. A ce moment-là, l’officialisation de l’attaque par la Fédération n’était pas encore survenue, celle-ci ayant eu lieu le 28 février, les positions de la Grande République encore un peu distante avec Karty concernant les soutiens diplomatiques potentiels pour l’avenir entre les deux nations, tout particulièrement par égard à l’allié akaltien, avec qui le gouvernement Belagri essai de se rapprocher depuis son arrivée au pouvoir, avec une progression assez lente, mais jugée comme positive et prometteuse pour l’avenir. Dans ce choix diplomatique favorisant le Sud de l’Aleucie au Nord, sphère diplomatique traditionnelle westalienne, il y avait une volonté de renforcer la cohésion dans l’ASEA, afin que la fissure entre les nations membre du nord et celles du sud ne s’ouvre guère plus que ce qu’elle peut l’être actuellement. Le second objectif était bien évidemment de montrer patte blanche à l’Akaltie dans le rôle d’allié que Westalia entretient avec cette dernière, lui ouvrant une porte pour s’écarter progressivement de l’ogre stérusien, qui va nécessairement devenir une plaie dans les relations futures akaltiennes. À l'époque, la diplomatie westalienne avait conscience de la profonde méfiance des kartiens envers l’Akaltie, notamment à cause de nombreux incidents dans le détroit de Lahunkal-Marianopolis, un facteur majeur dans leur rapprochement avec les lermandiens, devenu partisans de ces derniers, là où Westalia avait préféré jouer la carte de la neutralité, voir de la médiation. Aujourd’hui, à la suite de la publication du rapport présentant la Fédération de Stérus comme l’instigatrice principale de l’attaque du 22 octobre 2016 et la remise en cause de ce dernier par les autorités akaltiennes, la position de neutralité westalienne s’ébranle dans ce contexte, bien que la gauche au pouvoir espère maintenir de bonnes relations avec l’Akaltie, la progression des visions septiques de l’ASEA, même dans le camp présidentiel, et les critiques de la droite sur cette décision de rapprochement pousse le gouvernement fédéral à marcher sur des œufs quant à ces prochaines déclarations, un contexte probablement beaucoup plus favorable à un rapprochement avec Karty, qui se présente comme une nation avec des intérêts et des visions de plus en plus communes.
Le cortège westalien arrive devant le lieu de la cérémonie, voyant sortir des voitures des diplomates, les principales figures westaliennes vivant en Karty, l’ambassadeur de la Grande République et bien évidemment le Président fédéral, Simeon Belagri, accompagné pour l’occasion de sa femme, Yvonne Asta, et de son fils aîné, Alberto Belagri, quarantenaire et Président du Groupe Asta E Belagri depuis 2014, comme son père et son oncle maternel avant lui, profitant de cette occasion pour nouer des relations à l’international, officiellement en tant que “fils du Président fédéral”, officieusement pour gagner des contacts stratégiques pour les entreprises du groupe. Pour le chef de l’Etat, c’était la deuxième fois qu’il mettait les pieds en Eurysie, et la première fois en Karty, également en tant que premier dirigeant westalien à se rendre dans le pays officiellement. En tenues de cérémonie, de tailleurs de renom en Aleucie, le clan Belagri et sa suite s’avance vers le lieu où est rassemblé l’ensemble des invités, sous les flashs lumineux des photographes, saluant les différents représentants croisés à cet instant, tout particulièrement ceux des nations alliés ou amicales. “J’y suis pour une bonne chose cette fois, au moins”, confia-t-il discrètement à sa femme, une coupe de champagne à la main, en référence à sa précédente venue sur le continent, dans le cadre de la médiation teylaise face aux menaces de guerre de Stérus, début 2016, un contexte encore plus réel aujourd’hui.
Accueilli en amont par la Chancelière, désormais figure centrale du nouveau régime kartien, les représentants westaliens l’écoutèrent avec attention, que cela soit au cours de son discours d'accueil, mais tout particulièrement au cours de celui tenu à l’intérieur de l’édifice. En effet, le contexte de démocratisation et de lutte contre l’autoritarisme ne pouvait faire qu’écho au sein des dirigeants de la première puissance économique aleucienne, dont les aspirations et les dernières réformes se portent également dans une volonté de rendre la société plus libre et égalitaire, gommant les dernières traces centenaires du passé autoritariste de Westalia, pour un modèle de société où la démocratie est à nouveau protégée contre les tentatives visant à la défaire, du moins tel était l’esprit malgré les nombreuses barrières et difficultés rencontrées. Applaudissant à ce dernier discours, avec l’espoir d’une nouvelle victoire pour la démocratie sur le long terme, les membres de la délégation westalienne s'éparpillèrent dans la salle, échangeant avec les différents invités sur la cérémonie, sur l’actualité internationale ou différents sujets plus ou moins complexe.
Posté le : 21 sep. 2025 à 17:15:30
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La délégation impériale prit place à Volkingrad parmi les dix nations conviées, répondant avec un intérêt certain à l’invitation de la Chancelière Angèle Orlovski. Le choix de l’Empire du Nord d’être représenté à cette cérémonie solennelle n’était pas anodin : il traduisait à la fois de manière officieuse une forme de reconnaissance d’une transition démocratique accomplie en Karty et la volonté d’approfondir un dialogue stratégique appelé à s’inscrire dans la durée, plus poussé que les échanges précédents. Ce dialogue stratégique sera crucial pour l'Empire post-Estham qui doit se réaffirmer sur la scène internationale et renouer avec l'Eurysie qu'il a longtemps délaissé pour se concentrer sur l'Afarée et l'Aleucie ainsi que l'OND.
L’Empire se réjouit de voir les progrès de la désormais République Impériale de Karty pour rejoindre le cercle des nations libres et démocratiques, fidèle à ses propres idéaux qu'il défend sur son continent. La présence de la délégation nordique ne se limita donc pas à un simple geste protocolaire : elle fut le signe tangible d’une ambition partagée. En effet, l’Empire et Karty explorent à présent les voies d’une coopération plus poussée, qu’il s’agisse d’économie, de sécurité collective ou de projection internationale, encore plus compte tenu de la volontée kartienne de se rapprocher de l'Organisation des Nations Démocratiques.
La présence avait aussi un intérêt sur le plan militaire car l’hypothèse de l’établissement futur de moyens de projections comme une base militaire en Leucytalée s'est posée avec les agressions du Chuarynn contre des pays neutres, les turbulences entraînées près des territoires ultramarins des alliés de l'Empire et la volonté de prendre part à la sécurité d'une zone maritime commerciale importante pour l'Empire. Karty, présent sur cette mer, est donc un partenaire stratégique important dans cette optique, considérant de plus son développement économique et militaire croissant. Offrir aux forces impériales une porte d’accès stratégique vers la Leucytalée serait une avancée sécuritaire importante qui prend un sens encore plus fort après l'attaque Carnavalaise justifiant une présence impériale défensive partout où le pays le peut. Une telle implantation, en plus de renforcer l’interopérabilité des armées, garantirait la stabilité d’une vaste zone et consacrerait Karty comme un partenaire central dans l’équilibre eurysien si fragile et menacé de toute part : à l'ouest par la Loduarie et Carnavale, au centre par la multiplication des nations communistes, à l'est par les tensions sur le détroit du Rusalaka, les tensions entre les deux translavies et fragilité de la paix en Retsvinie, en Pal Ponantaise et entre Théodosine et Lykaron.
L’économie, elle, ne sera pas en reste dans ces futures relations. Les discussions bilatérales portent d’ores et déjà sur la mise en commun des savoir-faire dans l’industrie sidérurgique, l'industrie nordiste en la matière étant reconnue mondialement. Karty a la volontée de développer sa marine et sollicite l'expertise nordiste double, sidérurgique et navale, en la matière. Cela a pris forme de manière embryonnaire pour la construction du premier croiseur kartien et sera encore plus notable dans la confection du premier porte-avion de la nouvelle République Impériale. Cette coopération technique, à haute valeur stratégique, illustre ainsi parfaitement la volonté de coopération et de complémentarité entre les deux nations.
Enfin, au-delà de la défense et de l’industrie, c’est une vision plus large qui unit Karty et l’Empire : celle d’un partenariat équilibré et progressif se bâtissant petit à petit, pas à pas, où la confiance se tisse progressivement et discrètement et dont l'aide kartienne lors de l'Holocauste d'Estham et la présence impériale à la cérémonie de Volkingrad sont sûrement les signes les plus notables jusqu'à présent. La cérémonie organisée à Volkingrad a donc marqué la poursuite du cheminement réformateur de Karty vers la démocratie et elle a posé les fondations visibles d’une alliance à venir, une alliance qui pourrait devenir hautement stratégique.
