24/09/2017
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Zdanik Jestar

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journal

Le Zdanik Jestar est le principal journal ouanais, ouvert à toutes les opinions politiques, c'est un lieu de choix pour tous les membres de l'échiquier politique souhaitant se faire entendre.
Il couvre aussi les faits de société et les faits divers importants qui secouent l'Ouaine
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Le dirigeant de l'Uranotorov alerte sur la mauvaise santé de l'entreprise


oui

La mine de Valakoto fermée depuis 2013, symbole d'un secteur minier en péril



Dans une interview qu'il nous a accordé, Orel Sator, le président de l'Uranotorov nous a alerté sur les problèmes qui secouent l'entreprise minière ouanaise officielle chargée notamment de l'exploitation de l'uranium. Pour rappel, l'Uranotorov n'a rempli que 50% de ses objectifs annuels

Le début des ennuis
C'est un homme plein de coutes qui s'est ouverts à nos envoyés ce matin, après 12 ans passés à la tête de m'entreprise minière nationale, Sator n'avait jamais douté de ses choix, mais depuis plusieurs années, les problèmes se sont accumulées pour l'organe qu'il dirige et se sont répertoriés dans les résultats.
Les problèmes ont commencé, je m'en souviens en novembre 2012 quand une coulée de boue dans la mine d'Abdjouparov a emporté trois de nos sept machines de forage. Sur le coup, cela ne nous a pas paru un si grand problème car deux autres étaient déjà en construction. Cependant, c'est dans la mine de Moulidine que les choses ont pris une tournure problématique, le chantier d'excavation d'une troisième aile avait été bâclé et nous y avons passé 8 ans au lieu de trois mois, à cause de cela, le reste de nos travaux a été mis à l'arrêt et les mines se sont peu à peu dégradées

Des répercussions en chaine
C'est en effet à partir de l'été 2013 que les premiers affaissements dans des mines ont commencé à se déclarer dans les mines. S'en sont suivis les grandes grèves d'octobre qui ont vu les mines totalement paralysées par des mineurs effrayés. Malgré les quelques 200 millions débloqués par l'état, les problèmes ont continué, poussant en novembre 2014, à la fermeture provisoire de la mine de Valakoto. Les chiffres passèrent alors en dessous des 2000 tonnes par an pour la première fois depuis 1987.
Depuis, la situation n'a cessé de se détériorer, l'absence de chiffres entrainant une chute des revenus et une baisse de la confiance des ouvriers créant un véritable cercle vicieux.
Yevgeny Sadrov, représentant de la cité principale entourant la mine de Yepn avec plus de 50 000 habitants nous a tenu ces mots: "les gens ont maintenant peu de descendre dans les mines quand ils savent qu'elles peu à tout moment s'ébouler, on a donc de nombreux postes vacants et ceux qui en occupent sot trop inquiets pour bien travailler amlgré les fortunes qu'on leur verse

Un futur en pointillés
Sator dresse un tableau catastrophique de l'état actuel et ne voit qu'une solution:
[i[Nous sommes actuellement dans une impasse, il faut un changement radical de philosophie dans la gestion des mines [/i]
Il y a quelques jours, une possible reprise des mines par la Barvynie était envisagée mais le projet semble avoir du plomb dans l'aile si l'on en croit les dernières nouvelles. Surtout quand l'on connait les difficultés éprouvées par l'Extratavosk, la firme barvynienne dans ses mines de charbon (cf éboulements de novembre et grève générale de mars) Des firmes transnationales se seraient aussi renseignées sur le dossier mais au vu de la direction politique de l'état, une intervention privée parait inadaptée.
Quoiqu'il en soit, le gouvernement a annoncé il y a peu un objectif de 3500tonnes par an d'ici 2025, et pour cela il ne faudra peut-être pas tout changer, mais au moins la majorité





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Referendum négatif, une défaite en forme de triomphe pour le président Andser Dekhalov



A un peu moins d'un an du referendum de confiance de mi-mandat, le refus de diminuer le pouvoir du président, apparait pour beaucoup comme une marque de la grande popularité du président actuel, Andser Dekhalov. Pour rappel, la loi Yergenifin a été refusé par 51% des votants lors du referendum du 14/07/2017, avec un taux d'abstention de plus de 20%


photographie officielle du président de la République Démocratique Populaire de Ouaine le jour de son investiture, le 28 mars 2014


Un personnage à l'ascension fulgurante

Si hier était synonyme de jour de défaite pour la majorité, elle était plutôt jour de victoire pour son représentant, le président de la République Andser Dekhalov. En effet, la proposition de l'extrême gauche de retirer l'un des principaux pouvoirs de la fonction présidentielle, ressemblait pour de nombreux observateurs à un signe de la défiance de l'assemblée envers le président actuel et à un test de popularité pour lui. En effet, Dekhalov a réalisé la majorité de sa carrière politique au centre gauche avant de se décider, à 31 ans, de se tourner vers le communisme. Après être devenu en 2004 secrétaire général préposé à l'écologie du président Frapnik alors en fin de mandat, il se retrouve sous la présidence du président modéré Tarminov, propulsé secrétaire général aux affaires interieures en 2005. Il démissione de ce poste en fin 2006 en même temps que l'ensemble des ministres communistes et d'extrême gauche, conduisant à la démission du président Tarminov. Alors que le numéro 1 du parti, Ewanov Lafrite, prend la présidence de la République pendant 8 ans, Dekhalov est propulsé secrétaire général du PCO ( Parti communiste ouanais ). En 2013, à l'approche des élections, il se fait connaitre du grand public en publiant son célèbre traité sur l'autonomie d'un gouvernement faible avant de signer plusieurs textes assassins sur Lafrite. Il sort alors triomphant des urnes avec un PCO à plus de 44% et est logiquement nommé président à seulement 44 ans après avoir trahi Lafrite. Actuellement à plus de 62% de popularités selon les sondages, il parait presque sur de le voir sortir triomphant du referendum de mi-mandat

Un président populaire qui fait peur à l'assemblée

Cependant, cette popularité n'est pas sans causer des remous sur les bancs en pierre de l'assemblée. La popularité de Dekhalov fait en effet de l'ombre à de nombreux membres du PCO qui voudraient bien prendre sa place. Ses ancienne accointances avec la gauche-modéré et ses positions plus libérales que d'habitude au PCO le font aussi redouter de ses collègues et détester par les mouvements d'extrême gauche. Maurov Ghianetif, chef du MRLPO (mouvement révolutionnaire de libération populaire ouanaise) l'accusait même dans nos pages en janvier 2016 d'avoir trahi le peuple pour son intérêt et de délaisser le communisme au profit du socialisme. Une vision qui n'est pas partagé par Clémens Tivan, secrétaire général du PEDOP (partie écologique de développement de l'Ouaine populaire ), grand ami de Dekhalov qui déclarait dans une chronique que Dekhalov: a véritablement compris que les choses ont bien changé depuis les Môrs, contrairement à certains idiots du MRLPO ou du PMC (parti des méchants communistes N.D.L.R.), il a compris que l'Ouaine n'avait pas besoin de révolution ou de purge, mais de stabilité et de développement. Il se tourne non seulement vers le passé avec respect mais surtout vers le futur avec espoir, l'espoir d'amour et non de violence. Mais Dekhalov est surtout effrayant pour les hommes du centre et de droite comme Leonard Marev, chef du PRO (parti républicain ouanais), principale figure de la droite ouanaise depuis des années qui avait laché le celèbre: Mais si il devient raisonnable alors plus personne n'aura peur et ne votera pour moi, alors qu'est ce que je vais devenir ? Je suis homme politique je ne sais rien faire !. C'est sans nul doute tous ces mécontents ou jaloux qui ont poussé l'assemblée à propulser la loi Yergenifin au referendum pour tenter de faire vaciller Dekhalov, mais celui-ci, malgré la défaite de ceux se présentant comme ses collègues, sort grandi des urnes et s'impose véritablement comme la figure politique préférée des ouanais
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Près d'un million de personnes dans la rue dans tout l'Ouaine depuis près de 4 jours suite à la demande d'arrestation du président Dekhalov


Manifestations dans le centre de Liberurbo

Ils étaient près de 200 000 sur les parvis du siège du gouvernement et près d'un millions dans tout le pays, de tous les horizons politiques, de toutes les génération, avec un seul motif, protester contre le mandat d'arrêt de la Cour de Justice de la CSN à l'encontre du président de la République, Andser Dekhalov


Une mobilisation de toute la société en quelques heures seulement


Le 15 septembre, à 17:00, une nouvelle fracassante se produisait, la Cour Pénale de la CSN ordonnait l'arrestation du président de la République Démocratique Populaire d'Ouaine, pour des motifs obscurs de trahison. Il fallut attendre le lendemain pour voir la nouvelle reprise par tous les organes de presse et organes officiels, et ce fut le 16, que le peuple ouanais apprit la nouvelle.
Immédiatement après, Dekhalov appelait au calme, et postait sur Y: Il s'agit à n'en pas douter d'une tragique méprise mais une décision est une décision et je ne peux pas m'y opposer sans véritablement passer hors la loi Je ne peux évidemment pas abandonner mon pays dans cette situation, c'est pour cela que je resterai au palais présidentiel à m'occuper de ma charge en attendant d'en savoir plus. J'appelle tous les ouanais à rester calmes et à ne rien entreprendre d'irrémédiable
Mais dans le même temps, des dizaines de groupes se créaient pour organiser la manifestation du lendemain. Le 16, 400 000 personnes étaient dans la rue, le 17, 500 000, le 18, 550 000, le 18, 850 000 et aujourd'hui près d'un million. Plus les jours avancent, plus le phénomène prend de l'ampleur.
Le catalyseur des manifestants ? Le palais présidentiel ou réside cloitré depuis presque une semaine, le président Dekhalov. S'il n'a pas été aperçu, ses soutiens continuent chaque jour d'affluer devant. Des tentes se sont installées, des barbecues, des stands de jeu... on vient en famille de toute la région pour participer à cet évènement.
Jusqu'à présent, Dekhalov ne s'est pas exprimé mais ce n'est pas le cas des autres membres de l'échiquier politique ...

Des réactions de tout le spectre politique


Le premier à réagir a été Maurov Ghianetif, chef du MRLPO (mouvement révolutionnaire de libération populaire ouanaise), celui-ci a déclaré sur Y: Voilà des années que je vous le répète, Dekhalov trahit le peuple pour copiner avec les fachos, la justice a enfin frappé, reste à espérer que la sentence soit sévère
Même avis mais pas pour les même raisons pour Leonard Marev, chef du PRO (parti républicain ouanais), principale figure de la droite ouanaise depuis des années qui a écrit chez nos confrères de ***** ( par respect pour nos lecteurs, nous préférons taire le nom du torchon qui a recueilli ses propos ): Depuis qu'elle est au pouvoir, la gauche fait n'importe quoi et nous met tous à la botte des intérêts du Morzanov et de la Barvynie. Cette affaire va montrer à tous qu'on ne peut pas leur faire confiance. Je ne sais pas si Dekhalov a trahi mais c'est bien fait pour lui quand on voit le mur dans lequel il nous a mené
Mais ces réactions enthousiastes ne sont pas représentatives d'un spectre politique qui s'est globalement uni derrière le président. En témoigne la prise de parole de Clémens Tivan, secrétaire général du PEDOP (partie écologique de développement de l'Ouaine populaire ) qui a déclaré à nos envoyés: Dekhalov est innocent, je n'ai aucun doute à ce sujet. Il n'a jamais rien cherché d'autre que le bien de l'Ouaine et il continue à le chercher. Il doit s'agir d'une tragique méprise même si tout cela me laisse dubitatif quand à la fiabilité du CSN. Ils voulaient que l'on s'unisse et voilà qu'ils agissent contre nous, je suis vraiment déçu
Plus à droite, c'est aussi ce que dit Velov Viktorif, porte parole du MOU (Mouvement ouanais uni): Nous savons tous que Dekhalov est innocent, je n'ai jamais cessé de le mettre en garde contre cette CSN qui ne nous apporte rien de bon. Maintenant au moins c'est clair, ils n'ont pour objectif que de nous assujetir à la botte des morzeniques et barvyniens. Mais il va s'en sortir j'en suis sur, mais je suis moins certain que la CSN s'en sorte, elle ...

Une affaire qui jette le doute sur la CSN


Plusieurs personnalités politiques, vous l'aurez compris, ont affiché leur mécontentement vis-à-vis de la CSN. Un avis partagé par plusieurs manifestants comme en témoignent les nombreuses pancartes "Ici c'est l'Ouaine, pas la Barvynie" ou CSN=colonisateur. Des slogans qui ont été tagués sur les portes des ambassades barvyniennes et morzniques ainsi que sur plusieurs organes de la CSN.
Un important dispositif a été mis en place pour assurer la sécurité de ces lieux suite aux menaces de la part de plusieurs groupes de droite affiliés au MARON (Mouvement Anticommuniste Républicain Ouainais Nationaliste) de venir attaquer ces lieux. Le calme est cependant présent est aucun incident grave n'a encore été a déploré.
Nous avons interrogé plusieurs manifestants et voilà ce qui en sort: J'ai peur que l'on se fasse coloniser par les Morzniques nous a déclaré B... G..., Ces pays trahissent le communisme en mettant leurs intérêt devant, entre le Morzanov qui tue les homos et la Barvynie qui veut juste se faire du pognon, on nage en plein délire nous dit Gregor. Un autre qui a préféré garder l'anonymat nous a déclaré que J'ai vraiment cru que le CSN pourrait nous rassembler et nous rendre plus forts mais il apparait bien qu'ils ne s'intéressent qu'à eux, je suis sur qu'ils avaient peur de Dekhalov et qu'ils ont décidé de le neutraliser Des mots qui reviennent chez de nombreux manifestants qui accusent les autres nations du CSN, surtout le Morzanov et la Barvynie, de vouloir se débarrasser de Dekhalov qui leur faisait de l'ombre.

Il est à noter que plusieurs autres rassemblements de soutien ont été organisés dans d'autre pays.
Nous vous tiendrons au courant dès que nous aurons plus d'informations sur ce sujet


Rédigé par Timyov Latipov, édition du 20/09
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