08/02/2018
10:08:00
Index du forum Continents Nazum Confédération Socialiste Ouaine

Zdanik Jestar

Voir fiche pays Voir sur la carte
242

journal

Le Zdanik Jestar est le principal journal ouanais, ouvert à toutes les opinions politiques, c'est un lieu de choix pour tous les membres de l'échiquier politique souhaitant se faire entendre.
Il couvre aussi les faits de société et les faits divers importants qui secouent l'Ouaine
2807

Le dirigeant de l'Uranotorov alerte sur la mauvaise santé de l'entreprise


oui

La mine de Valakoto fermée depuis 2013, symbole d'un secteur minier en péril



Dans une interview qu'il nous a accordé, Orel Sator, le président de l'Uranotorov nous a alerté sur les problèmes qui secouent l'entreprise minière ouanaise officielle chargée notamment de l'exploitation de l'uranium. Pour rappel, l'Uranotorov n'a rempli que 50% de ses objectifs annuels

Le début des ennuis
C'est un homme plein de coutes qui s'est ouverts à nos envoyés ce matin, après 12 ans passés à la tête de m'entreprise minière nationale, Sator n'avait jamais douté de ses choix, mais depuis plusieurs années, les problèmes se sont accumulées pour l'organe qu'il dirige et se sont répertoriés dans les résultats.
Les problèmes ont commencé, je m'en souviens en novembre 2012 quand une coulée de boue dans la mine d'Abdjouparov a emporté trois de nos sept machines de forage. Sur le coup, cela ne nous a pas paru un si grand problème car deux autres étaient déjà en construction. Cependant, c'est dans la mine de Moulidine que les choses ont pris une tournure problématique, le chantier d'excavation d'une troisième aile avait été bâclé et nous y avons passé 8 ans au lieu de trois mois, à cause de cela, le reste de nos travaux a été mis à l'arrêt et les mines se sont peu à peu dégradées

Des répercussions en chaine
C'est en effet à partir de l'été 2013 que les premiers affaissements dans des mines ont commencé à se déclarer dans les mines. S'en sont suivis les grandes grèves d'octobre qui ont vu les mines totalement paralysées par des mineurs effrayés. Malgré les quelques 200 millions débloqués par l'état, les problèmes ont continué, poussant en novembre 2014, à la fermeture provisoire de la mine de Valakoto. Les chiffres passèrent alors en dessous des 2000 tonnes par an pour la première fois depuis 1987.
Depuis, la situation n'a cessé de se détériorer, l'absence de chiffres entrainant une chute des revenus et une baisse de la confiance des ouvriers créant un véritable cercle vicieux.
Yevgeny Sadrov, représentant de la cité principale entourant la mine de Yepn avec plus de 50 000 habitants nous a tenu ces mots: "les gens ont maintenant peu de descendre dans les mines quand ils savent qu'elles peu à tout moment s'ébouler, on a donc de nombreux postes vacants et ceux qui en occupent sot trop inquiets pour bien travailler amlgré les fortunes qu'on leur verse

Un futur en pointillés
Sator dresse un tableau catastrophique de l'état actuel et ne voit qu'une solution:
[i[Nous sommes actuellement dans une impasse, il faut un changement radical de philosophie dans la gestion des mines [/i]
Il y a quelques jours, une possible reprise des mines par la Barvynie était envisagée mais le projet semble avoir du plomb dans l'aile si l'on en croit les dernières nouvelles. Surtout quand l'on connait les difficultés éprouvées par l'Extratavosk, la firme barvynienne dans ses mines de charbon (cf éboulements de novembre et grève générale de mars) Des firmes transnationales se seraient aussi renseignées sur le dossier mais au vu de la direction politique de l'état, une intervention privée parait inadaptée.
Quoiqu'il en soit, le gouvernement a annoncé il y a peu un objectif de 3500tonnes par an d'ici 2025, et pour cela il ne faudra peut-être pas tout changer, mais au moins la majorité





3612

Referendum négatif, une défaite en forme de triomphe pour le président Andser Dekhalov



A un peu moins d'un an du referendum de confiance de mi-mandat, le refus de diminuer le pouvoir du président, apparait pour beaucoup comme une marque de la grande popularité du président actuel, Andser Dekhalov. Pour rappel, la loi Yergenifin a été refusé par 51% des votants lors du referendum du 14/07/2017, avec un taux d'abstention de plus de 20%


photographie officielle du président de la République Démocratique Populaire de Ouaine le jour de son investiture, le 28 mars 2014


Un personnage à l'ascension fulgurante

Si hier était synonyme de jour de défaite pour la majorité, elle était plutôt jour de victoire pour son représentant, le président de la République Andser Dekhalov. En effet, la proposition de l'extrême gauche de retirer l'un des principaux pouvoirs de la fonction présidentielle, ressemblait pour de nombreux observateurs à un signe de la défiance de l'assemblée envers le président actuel et à un test de popularité pour lui. En effet, Dekhalov a réalisé la majorité de sa carrière politique au centre gauche avant de se décider, à 31 ans, de se tourner vers le communisme. Après être devenu en 2004 secrétaire général préposé à l'écologie du président Frapnik alors en fin de mandat, il se retrouve sous la présidence du président modéré Tarminov, propulsé secrétaire général aux affaires interieures en 2005. Il démissione de ce poste en fin 2006 en même temps que l'ensemble des ministres communistes et d'extrême gauche, conduisant à la démission du président Tarminov. Alors que le numéro 1 du parti, Ewanov Lafrite, prend la présidence de la République pendant 8 ans, Dekhalov est propulsé secrétaire général du PCO ( Parti communiste ouanais ). En 2013, à l'approche des élections, il se fait connaitre du grand public en publiant son célèbre traité sur l'autonomie d'un gouvernement faible avant de signer plusieurs textes assassins sur Lafrite. Il sort alors triomphant des urnes avec un PCO à plus de 44% et est logiquement nommé président à seulement 44 ans après avoir trahi Lafrite. Actuellement à plus de 62% de popularités selon les sondages, il parait presque sur de le voir sortir triomphant du referendum de mi-mandat

Un président populaire qui fait peur à l'assemblée

Cependant, cette popularité n'est pas sans causer des remous sur les bancs en pierre de l'assemblée. La popularité de Dekhalov fait en effet de l'ombre à de nombreux membres du PCO qui voudraient bien prendre sa place. Ses ancienne accointances avec la gauche-modéré et ses positions plus libérales que d'habitude au PCO le font aussi redouter de ses collègues et détester par les mouvements d'extrême gauche. Maurov Ghianetif, chef du MRLPO (mouvement révolutionnaire de libération populaire ouanaise) l'accusait même dans nos pages en janvier 2016 d'avoir trahi le peuple pour son intérêt et de délaisser le communisme au profit du socialisme. Une vision qui n'est pas partagé par Clémens Tivan, secrétaire général du PEDOP (partie écologique de développement de l'Ouaine populaire ), grand ami de Dekhalov qui déclarait dans une chronique que Dekhalov: a véritablement compris que les choses ont bien changé depuis les Môrs, contrairement à certains idiots du MRLPO ou du PMC (parti des méchants communistes N.D.L.R.), il a compris que l'Ouaine n'avait pas besoin de révolution ou de purge, mais de stabilité et de développement. Il se tourne non seulement vers le passé avec respect mais surtout vers le futur avec espoir, l'espoir d'amour et non de violence. Mais Dekhalov est surtout effrayant pour les hommes du centre et de droite comme Leonard Marev, chef du PRO (parti républicain ouanais), principale figure de la droite ouanaise depuis des années qui avait laché le celèbre: Mais si il devient raisonnable alors plus personne n'aura peur et ne votera pour moi, alors qu'est ce que je vais devenir ? Je suis homme politique je ne sais rien faire !. C'est sans nul doute tous ces mécontents ou jaloux qui ont poussé l'assemblée à propulser la loi Yergenifin au referendum pour tenter de faire vaciller Dekhalov, mais celui-ci, malgré la défaite de ceux se présentant comme ses collègues, sort grandi des urnes et s'impose véritablement comme la figure politique préférée des ouanais
5025

Près d'un million de personnes dans la rue dans tout l'Ouaine depuis près de 4 jours suite à la demande d'arrestation du président Dekhalov


Manifestations dans le centre de Liberurbo

Ils étaient près de 200 000 sur les parvis du siège du gouvernement et près d'un millions dans tout le pays, de tous les horizons politiques, de toutes les génération, avec un seul motif, protester contre le mandat d'arrêt de la Cour de Justice de la CSN à l'encontre du président de la République, Andser Dekhalov


Une mobilisation de toute la société en quelques heures seulement


Le 15 septembre, à 17:00, une nouvelle fracassante se produisait, la Cour Pénale de la CSN ordonnait l'arrestation du président de la République Démocratique Populaire d'Ouaine, pour des motifs obscurs de trahison. Il fallut attendre le lendemain pour voir la nouvelle reprise par tous les organes de presse et organes officiels, et ce fut le 16, que le peuple ouanais apprit la nouvelle.
Immédiatement après, Dekhalov appelait au calme, et postait sur Y: Il s'agit à n'en pas douter d'une tragique méprise mais une décision est une décision et je ne peux pas m'y opposer sans véritablement passer hors la loi Je ne peux évidemment pas abandonner mon pays dans cette situation, c'est pour cela que je resterai au palais présidentiel à m'occuper de ma charge en attendant d'en savoir plus. J'appelle tous les ouanais à rester calmes et à ne rien entreprendre d'irrémédiable
Mais dans le même temps, des dizaines de groupes se créaient pour organiser la manifestation du lendemain. Le 16, 400 000 personnes étaient dans la rue, le 17, 500 000, le 18, 550 000, le 18, 850 000 et aujourd'hui près d'un million. Plus les jours avancent, plus le phénomène prend de l'ampleur.
Le catalyseur des manifestants ? Le palais présidentiel ou réside cloitré depuis presque une semaine, le président Dekhalov. S'il n'a pas été aperçu, ses soutiens continuent chaque jour d'affluer devant. Des tentes se sont installées, des barbecues, des stands de jeu... on vient en famille de toute la région pour participer à cet évènement.
Jusqu'à présent, Dekhalov ne s'est pas exprimé mais ce n'est pas le cas des autres membres de l'échiquier politique ...

Des réactions de tout le spectre politique


Le premier à réagir a été Maurov Ghianetif, chef du MRLPO (mouvement révolutionnaire de libération populaire ouanaise), celui-ci a déclaré sur Y: Voilà des années que je vous le répète, Dekhalov trahit le peuple pour copiner avec les fachos, la justice a enfin frappé, reste à espérer que la sentence soit sévère
Même avis mais pas pour les même raisons pour Leonard Marev, chef du PRO (parti républicain ouanais), principale figure de la droite ouanaise depuis des années qui a écrit chez nos confrères de ***** ( par respect pour nos lecteurs, nous préférons taire le nom du torchon qui a recueilli ses propos ): Depuis qu'elle est au pouvoir, la gauche fait n'importe quoi et nous met tous à la botte des intérêts du Morzanov et de la Barvynie. Cette affaire va montrer à tous qu'on ne peut pas leur faire confiance. Je ne sais pas si Dekhalov a trahi mais c'est bien fait pour lui quand on voit le mur dans lequel il nous a mené
Mais ces réactions enthousiastes ne sont pas représentatives d'un spectre politique qui s'est globalement uni derrière le président. En témoigne la prise de parole de Clémens Tivan, secrétaire général du PEDOP (partie écologique de développement de l'Ouaine populaire ) qui a déclaré à nos envoyés: Dekhalov est innocent, je n'ai aucun doute à ce sujet. Il n'a jamais rien cherché d'autre que le bien de l'Ouaine et il continue à le chercher. Il doit s'agir d'une tragique méprise même si tout cela me laisse dubitatif quand à la fiabilité du CSN. Ils voulaient que l'on s'unisse et voilà qu'ils agissent contre nous, je suis vraiment déçu
Plus à droite, c'est aussi ce que dit Velov Viktorif, porte parole du MOU (Mouvement ouanais uni): Nous savons tous que Dekhalov est innocent, je n'ai jamais cessé de le mettre en garde contre cette CSN qui ne nous apporte rien de bon. Maintenant au moins c'est clair, ils n'ont pour objectif que de nous assujetir à la botte des morzeniques et barvyniens. Mais il va s'en sortir j'en suis sur, mais je suis moins certain que la CSN s'en sorte, elle ...

Une affaire qui jette le doute sur la CSN


Plusieurs personnalités politiques, vous l'aurez compris, ont affiché leur mécontentement vis-à-vis de la CSN. Un avis partagé par plusieurs manifestants comme en témoignent les nombreuses pancartes "Ici c'est l'Ouaine, pas la Barvynie" ou CSN=colonisateur. Des slogans qui ont été tagués sur les portes des ambassades barvyniennes et morzniques ainsi que sur plusieurs organes de la CSN.
Un important dispositif a été mis en place pour assurer la sécurité de ces lieux suite aux menaces de la part de plusieurs groupes de droite affiliés au MARON (Mouvement Anticommuniste Républicain Ouainais Nationaliste) de venir attaquer ces lieux. Le calme est cependant présent est aucun incident grave n'a encore été a déploré.
Nous avons interrogé plusieurs manifestants et voilà ce qui en sort: J'ai peur que l'on se fasse coloniser par les Morzniques nous a déclaré B... G..., Ces pays trahissent le communisme en mettant leurs intérêt devant, entre le Morzanov qui tue les homos et la Barvynie qui veut juste se faire du pognon, on nage en plein délire nous dit Gregor. Un autre qui a préféré garder l'anonymat nous a déclaré que J'ai vraiment cru que le CSN pourrait nous rassembler et nous rendre plus forts mais il apparait bien qu'ils ne s'intéressent qu'à eux, je suis sur qu'ils avaient peur de Dekhalov et qu'ils ont décidé de le neutraliser Des mots qui reviennent chez de nombreux manifestants qui accusent les autres nations du CSN, surtout le Morzanov et la Barvynie, de vouloir se débarrasser de Dekhalov qui leur faisait de l'ombre.

Il est à noter que plusieurs autres rassemblements de soutien ont été organisés dans d'autre pays.
Nous vous tiendrons au courant dès que nous aurons plus d'informations sur ce sujet


Rédigé par Timyov Latipov, édition du 20/09
5192


Coup de tonnerre pour le Morzanov, Amnesty Interouainetional porte plaine et publie un rapport accablant sur les camps de rééducation


Le fameux rapport

Ce matin du 17/11/2017, Amnesty Interouainetional a déposé contre le Morzanov un plainte auprès de la Dergravon, le plus haut tribunal de justice ouanais. Avec l’appuis d’un rapport de plus de 200 pages, l’association de défense des droits humains porte plainte pour génocide, crime contre l’humanité, meurtre, violences de masses, torture, violences physiques, sexuelles et mentales et enlèvement. L’affaire venant d’être exposée au grand jour, nous n’avons pas encore pu recueuillir de réactions politiques

Il est seulement sept heures ce matin à Liberurbo, devant le siège de la Dergravon, mais de nombreuses personnes sont déjà rassemblées devant le tribunal suprême ouanais. Ils sont une petite centaine (110 selon l’organisation, 94 selon la police) à montrer haut leurs banderoles et à chanter leur slogan, attirant quelques passants intrigués. Tous ces gens ont un point commun, ils sont membres de l’organisation aux centaines de milliers de membres dans le pays, Amnesty Interouainetional. Voilà des années qu’un groupe d’adhérents de cette association pour les droits humains travaille à un rapport sur les camps de rééducation des homosexuels au Morzanov, une activité dangereuse puisque nombreux sont les gens à avoir disparu après s’être approché trop près de ces camps, le secret était donc de mise, ce qui a encore ralenti la recherche de preuves. Mais ce matin, l’excitation est présente, le droit de milliers d’heures de travail vient d’être déposé devant les instances juridiques.
Il reigne une ambiance de fête donc, même si la majorité des personnes présents ont préféré rester le visage couvert et ne pas répondre à nos question. En effet, des rares échanges avec nos envoyés ressort la peur de représailles du gouvernement morznique, ce qui explique la volonté d’anonymat des rédacteurs du rapport.

Rapport qui est d’ailleurs intégralement disponible en ligne et que nous avons pu consulter dès sa publication. Dedans, des centaines d’articles de presse, des extraits de lettre, des milliers d’allusions à travers les lignes qui laissent imaginer l’ampleur de l’horreur. Tous les écrits rassemblés se recoupent pour prouver l’existence de camps qui ne sont sur aucunes cartes. Mais surtout, l’association a réussi le tour de force d’obtenir des preuves directes des camps. Notamment, les témoignages d’une dizaine de personnes travaillant directement à l’intérieur des camps ou faisant le transit avec le monde extérieur. Comme ce cuisinier pour les soldats du camp qui a préféré garder l’anonymat qui raconte que les 200 gardes du camp mangent plus que le millier de prisonniers du camps et qui un jour d’hiver, s’est par erreur trompé de chemin et s’est retrouve devant une des cours du camp où des prisonniers étaient attachés nus à même le sol en train de geler dans la neige. Un ancien garde du camp qui n’a pu se taire déclare lui avoir participé à plusieurs exécutions de prisonniers jugés récalcitrants ainsi que d’avoir participé à la torture de centaines d’hommes et de femmes. Des exactions décrites dans le rapport que nous préférons ne pas vous afficher pour ne pas choquer le lecteur non averti. Un autre ancien garde raconte lui aussi avoir du charger plusieurs sacs contenant des cadavres la nuit pour aller les enterrer plus loin dans la forêt.
Plus troublant, un psychologue a décidé de briser le secret médical pour nous raconter avoir reçu près d’une vingtaine de patients ( dont il n’a évidemment pas cité les noms pour préserver son anonymat ) ces dernières années traumatisés après avoir travaillé de près ou de loin avec les camps. L’ampleur du phénomène est inconnue mais si tous ces témoignages sont vrais, alors l’horreur est bien plus grande que ce que nous pouvions penser.
Enfin, si cela ne suffisait pas, les rapporteurs ont aussi publié une dizaine de photos assez floues laissant entrevoir de loin des camps entourés de miradors et de barbelés qui n’apparaissent sur aucune carte. Ces photos sont pour certaines accompagnées de coordonnées de la où elles ont été prises, il suffirait alors au Morzanov de laisser la presse s’y rendre pour lever le doute si ils sont innocents. Le rapport n’étant publié que depuis quelques heures, nous n’avons pas encore enregistré de réactions.

Nous vous laissons ici avec la conclusion du rapport, la justice devrait prendre du temps à se faire, mais maintenant, tout le monde est au courant des accusations et la réponse du Morzanov risque de montrer si ce rapport est vrai…


CONCLUSION DU RAPPORT SUR LES CAMPS DE RÉÉDUCATION AU MORZANOV

[i]
  • Il est donc établi qu’entre les années 1980 et 2017, la République Socialiste du Morzanov a enlevé, deporté, torturé et assassiné, sur la base de leurs préférences sexuelles, plus de 9873 personnes selon les estimations les plus basses
  • Ce chiffre pouvant monter selon d’autres estimations a plus de 500 000 sur cette période

  • La Republique Morznique est donc coupable d’assassinat systématique et planifie d’une catégorie de la population sur des critères mentaux,
  • Donc de genocide
  • La Republique Morznique est donc coupable de dégradation humaine, est de privation de droits humains contre plus de 9000 personnes
  • Donc de crime contre l’humanité
  • La Republique Morznique est donc coupable de l’exécution dans ses camps de plus de 9000 personnes
  • Donc de crime de masse
  • La Republique Morznique est donc coupable de l’arrestation arbitraire de plus de 9000 personnes et de leur déportation sans procès
  • Donc d’enlèvement
  • La Republique Morznique est donc coupable de maltraitance phyisiques par des privations de nourriture et par des violences délibérées
  • Donc de torture physique
  • La Republique Morznique est donc coupable de maltraitance psychologiques par des insultes, deslensonges, des manipulations et des menaces
  • Donc de torture mentale
  • La Republique Morznique est donc coupable des viols de plusieurs de ses soldats sur de prisonniers dans ses camps
  • Donc de violences sexuelles


Nous ne savons peut être pas tout, mais ce que nous savons suffit, frappez fort, que la justice s’abatte
3568

Le président Dekhalov annonce son acquitement devant une foule en délire

Dekhalov n'a pas trahi, le président ouanais celebre sa victoire avec ses partisants


Ils étaient près de 50 000 ce midi devant le palais présidentiel lorsque la nouvelle est tombée, le président Dekhalov était acquittée par la Cour pénale de la CSN. Des cris de joie se sont élevés et de nombreux habitants ont cessé leur activité pour rejoindre la Place du 24 mars. Dekhalov est lui sorti au balcon pour remercier ses partisans vers 12:15 avant de descende sur la place pour fêter son acquittement

11:00 ce matin sur la place du 24 mars, des milliers de personnes réunies mais il n'y a aucun bruit, tout le monde a les yeux rivés sur son télephone, en effet, dans quelques minutes, le tribunal de justice de la CSN doit rendre son verdict quand aux accusations de trahisons de la part du président ouanais. Voilà plus d'un mois que les manifestations populaires se poursuivent en Ouaine pour demander l'arret des poursuites contre celui qui, il y a quelques semaines, se voyait conforté dans sa position par un referendum. Dans la foule, on voyait des gens normaux, pas des agitateurs ou des gens politisés, juste de simples passants. Cependant, on observait aussi plusieurs pancartes d'Amnesty Interouainetional qui avait profité de l'occasion pour aller distribuer des résumés de son rapport sur les camps de travail au Morzanov et installer ses banderoles "Morzanov génocidaire". Enfin, à 11:23:34, la nouvelle se repend, le verdict est favorable, le président est jugé innocent des accusations de trahison Des cris de joie, un concert de klaxon et plusieurs pétards se font entendre partout dans la ville pour célebrer cette décisions historique, tout le monde attend maintenant la réaction du principal interessé.
C'est vers 12 et quart, presque une heure après le jugement, alors que la foule présente a déjà doublé, que celui-ci se montre au balcon présidentiel sous un tonnerre d'acclamations. Après avoir salué la foule, celui-ci prend la parole:

Camarades, mes amis, victoire ! il attend que les acclamations s'éteignent et reprend Oui camarades, victoire, aujourd'hui, justice a été rendue. Le tribunal a su bien arbitrer face aux calomnies qui m'avaient été adressées. Ils ont compris que le tissus de mensonges que nos ennemis communs avaient tissé de leurs perfides aiguilles n'avait aucun fondement ! C'est une victoire pour moi, mais aussi pour nous tous, ce jugement qui marquera l'histoire montre que notre pays est puissant et qu'il est impossible de réussir à le faire douter. C'est là que je vous remercie, mes amis, car jamais vous n'avez cru aux mensonges qui étaient proféré. Vous avez su garder votre sang-froid et analyser parfaitement et critiquement les accusations qui m'étaient portées. Si j'ai été jugé innocent aujourd'hui, c'est grace à vous !
Pendant que les acclamations reprennent celui-ci salue la foule puis soudain, l'arrête d'un geste et reprend d'un air grave:
Aujourd'hui est un jour de fête, mais aussi de tristesse Car maintenant nous savons tous qu'à nos frontières, se trame une immense injustice. Alors je suis déçu, car ceux qui hier m'accusaient de tous les noms, sont aujourd'hui coupable du crime le plus atroce que le nazum n'ait jamais connu. Oui ! Je n'ai pas peur de le dire ! Il y a actuellement un génocide en Morzanov Les acclamations deviennent alors assourdissantes et les cris anti-morzniques battent les pavés.
Je demande, non, j'exige, alors que nous avons été obligé de nous justifier face à des accusations sans fondement, je demande, non, j'exige l'ouverture totale des archives du Morzanov, j'exige, la destitution immédiate du présent morznique, j'exige, non, j'ordonne l'arrestation et le jugement de toutes les personnes ayant participé de près ou de loin, quelque soit leur position, au génocide. J'ordonne...
Mais nul n'entend ce que voulait ordonner le président car le bruit de la foule se fait assourdissant. Le président alors sourit, salue la foule puis rentre à l'interieur du palais présidentiel.
Quelques minutes plus tard, il est dans la foule, seul, sans gardes du corps, à serrer des mains et à se congratuler avec ses soutients venu par centaines de milliers. A l'heure ou je vous parle, il y est encore...


Un reportage de nos envoyés spéciaux le 18/11/2017 à 13:00
5428

A quatre mois des élections pour l'assemblée, un petit tour d'horizon des principaux partis politiques



Sondage fait sur un échantillon de 27 432 personnes sur tout le territoire selon la règlementation P-12-G, résultat à prendre avec du recul

plus de détails sur le sondage
  • PCO (Parti Communiste Ouanais): 48% (+2%)
  • PRO (Parti Républicain Ouanais): 18% (+4%)
  • PEDOP (Partie Ecologique de Développement de l'Ouaine Populaire): 15% (+2%)
  • PMC (Parti des Minorités Communiste): 11% (+2%)
  • MRLPO (Mouvement Révolutioniste de Libération Populaire Ouanaise): 2% (-4%)
  • Indépendantistes: 1% (-0,4%)
  • Autres (BDFO, GPA, PME...): 2%
Alors que le 12 mai prochain, auront lieu les élections qui nommeront l'assemblée qui nous dirigera pour les prochaines années, nos collègues de l'Institut National Ouanais des Sondages et des Statistiques (INOSS) ont décidé de faire un tour d'horizon des avis de nos compatriotes sur l'ensemble du territoire, alors que le climat politique reste très instable alors que le sort du conflit armé au Vetlava pourrait encore bouleverser toutes les dynamiques

vote

Selon le sondage, ce sera bien le parti présidentiel du PCO qui devrait prendre la majorité des voies et s'offrir une majorité en composant avec ses alliés historiques du PEDOP pour un large socle de 63%. PEDOP qui d'ailleurs continue sa progression dans les sondages au fil des années, créé en 2007 d'une scission avec le PCO, celui-ci continue de grimper les échelons pour selon l'INOSS arriver en troisième position dans quelques mois. En deuxième position on devrait retrouver le PRO qui selon les sondages devrait être la principale force d'opposition. En effet, leur position anti-guerre les a largement fait grimper dans les sondages tout comme les écologistes. Une défaite en Retsvinie pourrait propulser ces deux partis au plus haut niveau. De même, le PCO pourrait pâtir d'une défaite et s'effondrer rapidement si le Vetlava est conquis par la Junte.
De plus, ce sondage montre le recul très marqué du MRLPO, ancien principal parti d'extrême gauche, face au PMC. En effet, annoncé à 2% contre 11% pour le PMC. Cependant, il faut rappeler que le MRLPO était annoncé très bas dans les sondages la dernière fois avant de réaliser le même score que le PMC.

Un point sur là ou en sont sur les différents partis actuellement


Parti Communiste Ouanais

Le parti présidentiel est actuellement dirigé par le président Andser Dekhalov qui est sorti grandi de son procès pour trahison et du refus de réduire ses pouvoirs. Avec actuellement plus de 65% de popularité, celui-ci est le visage du communisme modéré en Ouaine. Cependant, en interne, le président est remis en question par l'ancien président Laffrite qui ne s'est toujours pas remis de la trahison de celui-ci avant les dernières elections. Cependant, le pays parait assez bien ancré et parait aujourd'hui comme le principal parti central d'Ouaine.
Idéologiquement, le partie prône un communiste démocratique modéré, cherchant un apaisement des tensions entre les partis centristes et de droite et ceux d'extrême gauche. Ce parti se démarque d'autres courants communistes par le fait d'autorises la propriété privé, préférant de très grosses taxes et une importante redistribution à des interdictions autoritaires

Parti Ecologique de Développement de l'Ouaine Populaire

Jeune parti fondé en 2007, le parti écologique de développement de l'Ouaine populaire est le parti montant de ces dernières années. Dirigé depuis sa création par Grégor Turnerberg, celui-ci axe avant tout son programme sur le développement des plus pauvres et des politiques environnementales. Ce parti a tendance à laisser de côté les préoccupations sociales pour se concentrer sur l'environnemental, ils n'hésitent pas à s'allier avec des partis avec qui ils ont des différents pour pouvoir être au pouvoir et faire valoir leurs valeurs. Ainsi, c'est un parti opportuniste qui reste assez en retrait dans les villes mais qui jouit d'un important soutien rural

Parti des Minorités Communiste

Nouveau parti fondé en 2012 d'une scission avec le MRLPO, ce parti continue de progresser dans les sondages jusqu'à aujourd'hui être le principal parti d'extrême gauche, devant même l'ancien MRLPO
Idéologiquement, le parti dirigé par Anatiz Letrika est un conglomérat de tous les courants communistes qui ne se retrouvaient pas dans les aspirations démocratiques du PCO et dans la majorité maoïste du MRLPO. On y retrouve des léninistes, des engelistes, des babouvistes, des trotskistes, des lorenzistes, des jashuriens... Il en résulte un joyeux bordel ou les polémiques sont nombreuses. La dernière en date avec les accusations en janvier 2017 du secrétaire général pour trucage électoral au profit des trotskistes face aux babouvistes pour les primaires du parti. Enfin bref, ce parti est maintenant le principal d'opposition à gauche. Alors qu'il s'était initialement engagé pour la guerre, ce parti a rapidement retourné sa veste et encouragé des négociations rapides, sans doute pour se démarquer du MRLPO pro-guerre avant que finalement il ne rechangent d'avis deux jours plus tard. Cette controverse montre les difficultés du pays à trouve une vraie ligne directrice

Mouvement Révolutionnaire de Libération Populaire Ouainaise

Parti historique d'extrême-gauche ouanaise, le MRLPO se retrouve aujourd'hui en grande difficulté. Fondé en 1890 et longtemps parti clandestin, celui-ci a beaucoup souffert du tournant des années 2000 ou il va céder le leadership de la gauche au PCO Autre coup dur, en 2012, lors du celèbre "Congrès de Trinovie", de nombreux mouvements prennent la porte après des prises de position trop pro-maoistes. Ainsi, le PMC se crée et prend rapidement le dessus
Aujourd'hui, le parti ne compte plus que 16 000 militants dans tout le pays mais conserve un important socle dans les campagnes

Parti Républicain Ouanais


Fondé en 1994, le parti de Leonard Marev est aujourd'hui le principal parti anti-communiste ouanais. Longtemps oublié, ce parti est remonté ces dernières années après plusieurs scissions touchant la gauche.
Aujourd'hui, ce pays reste largement conspué notamment depuis les accusations de financement étranger lors des élections de 2009. Ainsi, si le parti tente de se montrer plus modéré aujourd'hui, il reste centré autour de son seul point d'anti-communiste et de républicanisme, mais l'émergence du PCO, résolument démocratique a légérement fait perdre du poids à cet argument. Cependant, ce pays est selon le sondage, le futur premier parti d'opposition...
Haut de page