parce que vous l'avez peut-être ratée !
Casse investigation
Posté le : 30 jui. 2025 à 10:08:16
52
parce que vous l'avez peut-être ratée !
Posté le : 30 jui. 2025 à 10:31:54
1381
16/01/2017
- Tragique !
- Nouveau !
- Ouf !
- Étrange...
- Salutaire !
- Terminé !
- Au revoir !
- Généreux !
Posté le : 30 jui. 2025 à 14:44:17
0
16/01/2017
Poëtoscovie : Octave Jumentfleur prend la tête du conseil municipal en exil
En voyage secret en Poëtoscovie, Octave Jumentfleur a dû assister avec douleur aux ravages causés par l'OND contre la belle ville de Carnavale et au renversement du conseil municipal par un nouvel acteur de la scène politique carnavalaise : le Lion de Dieu. Inconnu au bataillon jusque-là, ces fanatiques religieux nationalistes ont obtenu le soutien de la grande famille Castelage ainsi que de Commissariat Central. Une alliance signée en urgence alors que la Principauté connait sa plus grande crise depuis le siècle dernier et que la majeure partie de la noblesse a mis fin à ses jours dans un élan millénariste orgiaque.
Avec le renversement du conseil municipal, Octave Jumentfleur, l'adjoint aux espaces verts et héros de guerre, est le dernier membre de la municipalité encore en liberté et parle donc d'autorité au nom de tous les autres adjoints. Son soutien à telle ou telle faction pourrait être décisif pour l'avenir politique de Carnavale, d'autant qu'Octave Jumentfleir bénéficie d'une côte de popularité très importante au sein de la population en raison de ses hauts faits militaires passés contre les jardins botaniques.
Très attendu depuis ce matin, Octave Jumentfleur a pris la parole pour appeler à la fin des combats à Carnavale : "On ne va pas refaire Estham", martèle-t-il en tapant du poing sur la table. "Il y a une inversion des rapports de force ! Nous nous sommes suffisamment pris la tête." Alors que tout peut encore basculer et que l'arsenal balistico-chimique carnavalais est disputé par plusieurs factions concurrentes, le monde retient son souffle et craint les missiles perdus. Une voix ferme et consensuelle sera peut-être nécessaire pour éviter une catastrophe humanitaire de plus.
Le secteur de la reconstruction recrute, ne manquez pas cette chance !
Posté le : 01 août 2025 à 12:22:33
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20/01/2017
Déjà les premières fleurs Dalyoha poussent sur les ruines !
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Carnavale revêt ses vêtements de printemps. Depuis des décennies la cité noire – qui porte bien son nom – n’a eu pour seule parure que les habits de deuils que lui procuraient les dépôts de fumées des usines et les remontées toxiques des égouts. C’est un spectacle peu banal que de voir la Principauté lentement se recouvrir de vert. Observons : les mousses et les lichens rampent déjà sur la surface des buildings effondrés, de dessous les pavés et le béton poussent des fleurs inconnues. Ô magie des OGM ! La force d’une seule graine s'impose sans trembler contre une architecture centenaire ! Il est sous nos yeux le véritable miracle : celui de la science Dalyoha !
Les entrailles du diable dégueulent déjà des engrais volatiles et l’air se purifie de ses vapeurs fétides ! Carnavale fut le cloaque du diable, elle en deviendra le verger. Déjà les pousses des arbres fruitiers s’élancent depuis les balcons et les fenêtres éventrées, déjà la faune timide s’échappe des jardins botaniques pour venir repeupler la cité noire. Carnavale Ô carnavale, toujours mouvante, toujours changeante, toujours nouvelle ! Un nouvel espoir fleurit et s’étend depuis ton ventre toujours fécond ! Je ne peux attendre pour cueillir à tes arbres les fruits du labeur de nos scientifiques.
Les Laboratoires ont déchargé leurs graines et engagé un cycle nouveau et inarrêtable. Un siècle de pesticide a rendu ces variants insensibles à la plupart des poisons : à nouveau Carnavale se fait dieu sur terre et bouscule les équilibres anciens et les écosystèmes dépassés. Comme les Laboratoires ont armé les hommes, voilà qu'ils arment la nature à présent. Plus rien ne sera comme avant...
Faites vous accompagner d'un commando touristique !
Posté le : 01 août 2025 à 12:51:50
1506
17/01/2017
- Encourageant !
- Honorable !
- Agréable !
- Décevant...
- Généreux !
- Mesuré !
- Sauvée !
- Juste !
- Inquiétant !
- Mignon !
- Prudence !
- Tragique !
Posté le : 05 août 2025 à 10:45:21
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20/01/2017
Accord trouvé entre le clan Castelage et le SAD BB
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Améthyste Castelage consolide sa position politique à Carnavale. Après avoir reçu le soutient de Commissariat Central et s'être assurée de la neutralité de l'île de Bourg-Léon, seuls les mouvements populaires plébéiens et le SAD BB (reliquat des milices Obéron) étaient encore en mesure de contester son autorité sur la Principauté. Le suicide massif de la noblesse et le retranchement du clan Dalyoha dans les jardins botanique rebat les cartes et les Castelage, quoique d'origine bourgeoise, sont désormais les mieux placés des grandes familles pour prendre les rênes de Carnavale. Le conseil municipal arrêté, on voit mal comment Jumentfleur parviendra à faire concurrence à celle que certains surnomment déjà "l'héritière de Vale".
L'accord trouvé avec le SAD BB est un grand pas en avant qui renforce la position d'Améthyste Castelage : celle-ci vient de négocier l'autonomie relative des forces armées de Carnavale en échange d'un certain nombres de concessions accordées aux travailleurs du secteur de la violence légitime. Pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle, la Principauté de Carnavale se dote d'un semblant d'armée nationale, réunie sous l'autorité d'un commandement central. Améthyste Castelage obtient donc en théorie le pouvoir militaire. Cette autorité est néanmoins à nuancer puisque le SAD BB a négocié un droit de veto sur l'utilisation de la puissance balistico-chimique, l'emploi de la force de destruction carnavalaise devra donc être validée à la fois par le pouvoir politique et par une assemblée générale du SAD BB atteignant au moins 66% de suffrages favorables.
Par ailleurs, le SAD BB a obtenu des augmentations de salaire de 117%, douze semaines de congés payés, une mutuelle à Grand-Hôpital, la prise en charge complète par la Principauté des frais de mise à jour de leurs implants neuronaux, le rétablissement du droit de grève, l'exemption du prélèvement automatique des organes en cas d'impayés, des chèques vacances à Fort-Marin et une rénovation complète du réseau de bunkers souterrains (changement de moquette, modernisation de la ventilation pour ajouter plus d'air conditionné, petit train pour se déplacer dans le dédale de couloirs de maintenance, insonorisation des pièces proches des complexes industriels enfouis et révision complète des ascenseurs en réactions à la découverte des deux employés retrouvés morts de faim dans l'un d'eux le mois dernier). Par ailleurs, Améthyste Castelage s'est engagée officiellement à démanteler les milices privées de son clan et les intégrer à la nouvelle armée régulière, dès que la situation militaire serait stabilisée. Le sort des milices Dalyoha reste quant à lui en suspens.
Le SAD BB revendique d'être une force autonome, indépendante des grandes familles. Son rapport de subordination au pouvoir politique de Carnavale devra être négocié quand la Principauté se sera stabilisée. Albernest Brulot s'est réjouit que les négociations aient abouti si promptement, en particulier dans un contexte militaire complexe, et a promis de mettre désormais toute son énergie au service de la protection de la Principauté et de ses habitants. Améthyste Castelage a également salué un accord censé permettre une meilleure centralisation des pouvoirs au sein de la Principauté et davantage de coordination en temps de crise.
Changement de couleur, nouvelle direction artistique,
et pour le confort de lecture : les articles seront désormais justifiés !
Posté le : 05 août 2025 à 16:01:41
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21/01/2017
S'il est notoire que les jardins botaniques de Carnavale sont l'un des lieux les plus impénétrables du monde, moins connus sont les égouts de Carnavale qui forment une véritable ville sous la cité noire. Décomposés en six cercles identifiés (bien qu'inégalement explorés), les géologues suspectent la présence d'un septième cercle encore inconnu : notre enquête.
En miroir de la cité noire, la Carnavale du bas se découpe en paliers construits les uns par dessus les autres. Les trois premiers cercles sont hérités de la complexe structure d'égouts creusés à l'époque des Princes de Vale pour évacuer les eaux usés et amener l'eau propre partout dans la cité. Carnavale fut en effet précurseure en matière d'irrigation urbaine et dès la fin du XIXème siècle elle disposait d'un complexe (quoique rudimentaire) réseau de galeries, de châteaux d'eaux et d'aqueducs souterrains. C'est paradoxalement l'archaïsme de ces infrastructures qui a plus tard permis leur aménagement puisque, contrairement aux villes plus modernes, le réseau d'égout y est large et évoque davantage des canaux enterrés qu'un étroit système de tuyauterie. A une époque, les Princes Vales avaient d'ailleurs tentés de désengorger la ville en acheminant les marchandises sous la terre. Un vaste plan de piétonisation avait commencé à voir le jour, interrompu malheureusement par le chaos de Carnavale.
Le premier cercle est donc celui des égouts et des canalisations. Là dessous, les tunnels de maintenance modernes côtoient des galeries plus anciennes au centre desquelles coulent de larges canaux. Il est possible d'y naviguer en vedettes grâce au système d'écluses et, avec le temps, le premier cercle a progressivement accueilli les populations les plus marginales de Carnavale qui se sont installés sur ces quais souterrains. On dit qu'on peut y trouver une vaste bibliothèque, un cirque, et que quelque part se trouveraient les réserves d'or du roi lépreux. L'accès à l'eau douce et à l'éclairage public grâce aux lumières des sorties de secours leur a offert un abri précaire mais viable. Le premier cercle des égouts est partagé entre les communautés de rebus de la société (lépreux, indigents, malades mentaux, anarchistes) et le syndicat des égoutiers qui défend armes aux poings l'acheminement de l'eau dans la cité noire. Ces deux groupes antagonistes se fréquentent peu et cohabitent grâce à des accords de paix renouvelés régulièrement dans la salle du château d'eau, située sous le quartier des girofles. En échange du fait que les indigents ne paient pas de loyer pour vivre dans les égouts et que le syndicat s'engage à assurer que les ampoules des sorties de secours soient régulièrement remplacées et que l'eau reste saine (pour les standards de Carnavale), les pauvres s'engagent en retour à ne pas saboter les infrastructures hydroélectriques et à ne pas faire caca dans l'eau potable.
Le deuxième cercle des égouts est une grande soufflerie consacrée à l'aération des autres cercles. La chaleur monte rapidement à l'intérieur des égouts, d'autant que ceux-ci descendent très profondément. Censée à l'origine accueillir les réservoirs de stockage de l'eau de la Principauté, ces-derniers se trouvent maintenant dans le quatrième cercle des égouts. Le deuxième cercle est une zone très vaste, haute sous plafond de plusieurs dizaines de mètres, qui met en lien un vaste réseau de ventilateurs assurant la liaison entre l'extérieur et le reste des égouts. Progressivement, des aménagements Dalyoha ont permis de recycler l'air et de l'épurer, évitant les risques d'intoxiquer les étages inférieurs avec l'air pollué de Carnavale. Le deuxième cercle sert également à évacuer les lourdes fumées de l'industrie et connecte l'île de Bourg-Léon à la péninsule par des tuyaux souterrains. Ce sont ces tuyaux et la centralisation du système de ventilation qui ont permis d'asperger la totalité de la ville en engrais volatiles, et ce sont eux qui devaient à l'origine servir à acheminer les gaz mortels des Laboratoires Dalyoha jusqu'aux quartiers résidentiels. Il n'est pas exclu que certaines pipelines servent toujours à acheminer des produits chimiques dangereux, mais ce secret est réservé à la discrétion des Laboratoires Dalyoha.
Le troisième cercle des égouts était autrefois occupé exclusivement par les bunkers militaires de la noblesse. Aujourd'hui il est contrôlé par le syndicat autonome de la dissuasion balistique et biologique (SAD BB) qui y a ses postes de commandements. Le troisième cercle des égouts est donc une zone militarisée, secret défense et interdite d'accès. Le troisième cercle des égouts est très ancien puisqu'il s'agit d'anciennes carrières de pierre ayant servi à la construction de l'architecture iconique de Carnavale. On ignore précisément à quoi ressemble ce cercle aujourd'hui, faute d'avoir obtenu l'autorisation d'y pénétrer avec nos journalistes, mais il semble beaucoup plus grand qu'à l'origine, ayant fait l'objet de nombreux travaux de rénovation depuis plusieurs décennies, notamment pour accueillir des espaces sécurisés et renforcés.
Le quatrième cercle des égouts est très ancien : il s'agit d'une ancienne nappe phréatique percée par hasard aux alentours du début du XIXème siècle. Carnavale a pénétré dans de vastes grottes noyées pour certaines. Les Industries Obéron, dont le hasard a voulu qu'elles soient celles qui ont découvert les grottes, en ont immédiatement réclamé les droits d'exploitation pour y installer leurs usines. Les cavernes ont été aménagées sur le modèle des grottes Dalyoha sous Bourg-Léon, afin d'accueillir un vaste complexe de production industriel et militaire de pointe. Avec le temps et les investissements massif des Obéron, les grottes ont été élargies, complexifiées en forant dans la pierre pour installer toute une chaîne de production montée sur rail. Un système d’ascenseurs a également été ajouté pour relier rapidement le quatrième cercle à la surface et assurer la circulation des employés des industries, premières pourvoyeuses d'emplois de la ville. La taille et la profondeur du quatrième cercle rendait possible le cloisonnement des différentes étapes de production des missiles et des avions, ce qui assurait la préservation du secret industriel Obéron.
Le cinquième cercle est un dépôt de produits chimiques et de résidus industriels. Carnavale s'est rapidement retrouvée à court d'espaces de stockage pour ses polluants et a donc enterré le tout dans le cinquième cercle, bien à l'abri derrière d'épais murs de béton. Les sites d'enfouissement sont sécurisés et il n'est pas possible de pénétrer dans le cinquième cercle sans une autorisation spéciale délivrée autrefois par l'adjoint au ramassage des ordures. Mystérieux et inquiétant, les agents de la mairie qui y pénètrent régulièrement ont témoigné du développement d'une flore et d'une faune horrifique et délirante, qui pousse à même les produits chimiques. D'immenses racines bioluminescentes pendent du plafond et plusieurs théories défendent qu'elles sont à la base de certains arbres monstrueux des jardins botaniques.
Le sixième cercle a été découvert récemment et semble abriter une population importante de réfugiés et de marginaux qui se sont aventurés dans les conduits d'aération et ont fait de la spéléologie pour trouver refuge toujours plus en profondeur. Cette population rendue aveugle par l’absence totale de lumière, remonterait parfois à la surface pour emporter les petits enfants qui ne terminent pas leurs assiettes...
Tuez-les avant qu'elles ne vous tuent grâce au débouche-Dalyoha© !
Posté le : 06 août 2025 à 12:39:36
184
21/01/2017
- Exceptionnel !
Posté le : 09 août 2025 à 17:18:29
1314
14/04/2017
- Opportun !
- Révolutionnaire !
- Mystérieux !
- Étonnant !
- Étrange...
- Désolant !
- Embêtant...
- Désolant ...
Posté le : 10 août 2025 à 18:22:22
1476
17/04/2017
- Original !
- Ingénieux !
- Synergie !
- Merveilleux !
- Généreux !
- Honorable !
- Logique !
- Enthousiasmant !
- Triste...
- Prudence !
Posté le : 13 août 2025 à 17:16:35
639
26/04/2017
- Surprenant !
- Palpitant !
- Original !
- Naturel !
- Humble !
Posté le : 14 août 2025 à 15:51:10
2771
22/01/2017
Bombardement aérien, les Carnavalais retrouvent le plaisir du déplacement dans les égouts
« Beau temps n’est-ce pas ? » « Superbe, le choix des ampoules est vraiment bien trouvé ! » - conversation entendue dans les égouts carnavalais.
Si la vie dans la Principauté suit son cours, la guerre en toile de fond, de nombreux concitoyens ont profité de la saturation aérienne pour redécouvrir les égouts de Carnavale, merveille architecturale et naturelle, devenus en quelques jours un lieu de rencontre populaire. Un marché, des cafés, des petits commerces, dans les boyaux de la ville un chaleureux nouveau petit écosystème est en train de voir le jour, bien à l’abri des bombes qui pleuvent quelques dizaines de mètres au-dessus de nos têtes.
Moins de bruit, davantage de promiscuité, Carolga Duvent est aux anges : « je prends les escaliers pour descendre et aller au travail, ça me fait mon petit sport du matin ! » Naturellement résilients, les Carnavalais s’adaptent à tout ce qui peut leur tomber sur la tête. Quand ce ne sont pas les immeubles, ce sont les bombes qui frappent, dans un relative dédain. « Il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur » nous répètent de nombreux usagers des égouts.
Comme de coutume, la situation a rapidement évoluée sous la terre. L’intervention du syndicat des égoutiers a permis d’orienter les nouveaux venus vers des chemins plus sûrs et éviter les couloirs dangereux qu’occupent les populations les plus marginalisées de Carnavale. S’il y a pu y avoir quelques pertes au départ, heureusement la débrouillardise des Carnavalais a rapidement permis d’aménager les entrées des égouts afin de favoriser les flux de circulation, et plusieurs réservoirs ont été asséchés pour être transformés en sympathiques petites places commerçantes. L’éclairage austère et minimale a également été remplacé par de nombreuses loupiotes et ampoules qui font guinguette ou teintent certains salles d’une ambiance insolite.
Au point de craindre une gentrification des égouts ? Certains spécialistes comme Augustantoine Murmure tirent la sonnette d’alarme : « on assiste déjà à des déplacements des populations pauvres vers le bas où elles sont repoussées par l’arrivée de citoyens plus bourgeois dans le premier cercle des égouts. Certaines zones vitales pour l’économie souterraine comme les fermes à salpêtre pourraient être menacées à termes et pousser les marginaux vers des activités moins honorables comme le cannibalisme ou s’enrôler dans les milices. »
Malgré ces risques, le réinvestissement des égouts par les Carnavalais est également un moyen de redécouvrir le patrimoine ancien, notamment les superbes ruines classique de la période antique, sur lesquelles les princes de Vale ont érigé la ville que nous connaissons aujourd’hui. Un saut dans le temps que certains tentent déjà de monnayer en s’improvisant guides touristiques. Attention néanmoins aux charlatans, si vos pas vous mènent trop près de la soufflerie, c’est que vous atteignez le deuxième cercle des égouts. Votre sécurité n’y est alors plus assuré : il est temps de penser à remonter…
La tyrolienne !
Le premier transport public carnavalais 100% écologique !
Posté le : 16 août 2025 à 17:59:40
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05/05/2017
Routes impraticables :
Carnavale investit dans la mobilité aérienne
Le bonheur des uns fait le bonheur des autres. La destruction ou l'obstruction d'une partie des avenues de Carnavale et la no fly zone décrétée par l'OND relance l'industrie du zeppelin à l'hyperdrogène, jusque là en berne car jugée trop populaire et insuffisamment aristocratique par les armateurs. Longtemps jugée dangereuse en raison du caractère hautement inflammable de l'hydrogène, l'hyperdrogène, développé dans les années 2000 par les Industries Obéron, permet de palier à ce problème en apportant davantage de sécurité aux passagers. Le renforcement des structures et de l'armature des zeppelins en fait, en 2017, un moyen de transport viable et écologique, bien que relativement lent comparé à la voiture ou au métro aérien.
Ces splendides mastodontes sont une vision familière aux Carnavalais qui les côtoient déjà depuis plusieurs décennies. Moyen de transport luxueux, il était davantage destiné à la plaisance et au tourisme en offrant aux passagers de superbes panoramas ainsi qu'un air moins fétide qu'au ras-du-sol. Le zeppelin était également une façon plus économique qu'un avion médical de se rendre à Grand Hôpital, et plus pratique que de passer en ambulance par le pont Saint-Pierre, souvent engorgé. Le développement du zeppelin civil n'est donc pas une première, mais les moyens investis dans cette technologie sont sans commune mesure avec ceux du secteur les années précédentes.
Si la technologie a mis du temps à se développer, c'est en raison des préférences de l'aristocratie pour l'hélicoptère, plus mobile et rapide que le zeppelin, vu comme moins pratique et plus populaire. Ce-dernier convient davantage au transport de masse puisque sa capacité d'emporte est équivalente à celle de trois autobus. Le zeppelin pourrait devenir une alternative publique aux déplacements aériens qui sont souvent nécessaires dans une Carnavale construite sur plusieurs étages. Plutôt que de se perdre dans des rues alambiquées, le zeppelin permet de se rendre d'un point A à un point B par vol d'oiseau, de s'épargner les ponts, escaliers et passerelles labyrinthiques pour monter et descendre dans les étages de la ville, et de se rendre directement au sommet de certains immeubles qui disposent de zones d’amarrages.
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Pour le moment, le réseau de transport par zeppelin est encore cantonné à certains quartiers précis, la municipalité souhaite investir dans le secteur afin de désengorger les avenues de la cité noire, et proposer des moyens de transports alternatif à la voiture et, de façon plus générale, au moteur à explosion qui aggrave la dépendance de la Principauté au pétrole. Le lien historique entre Carnavale et les énergies fossiles interpelle personnellement mademoiselle Améthyste Castelage qui s'est dite très préoccupée par les efforts investis par les Industries Obéron et les Laboratoires Dalyoha pour produire à grands frais tous les hydrocarbures de synthèse nécessaires au fonctionnement quotidien de la Principauté. L'exploitation des ressources nouvellement découvertes dans le désert rouge cramoisien devrait permettre de diminuer le fardeau que fait peser cette dépendance sur les épaules des grands conglomérats carnavalais.
Mais les entreprises Cielestin Armateurs ne souhaitent pas seulement remettre le zeppelin à la mode ! Elles souhaitent également en faire un moyen de transport populaire et luxueux. Non content d'offrir aux Carnavalais un splendide panorama aérien sur la Cité noire, les transports en zeppelin seront dotés de services d'agréments pour faire passer le temps. Cielestin Armateurs proposent ainsi de doter leurs futurs modèles d'un espace buvette-restaurant afin de prendre un petit déjeuner en se rendant au travail. Une façon agréable de passer son temps de trajet et qui devrait offrir aux Carnavalais quelques moments de respiration entre leurs quartiers de résidence et d'emplois.
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Zeppelin d'idées !
Mettez les à profit d'un secteur en plein boom ! Contactez Cielestin Armateurs !
Posté le : 16 août 2025 à 18:54:43
1130
05/05/2017
- Original !
- Prometteur !
- Scandaleux !
- Enfin !
- Étonnant !
- Progressiste !
- Normal !
- Sensé !
- Inquiétant...
