11/05/2017
16:07:00
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[Vlastie-Luchafego], une entrevue privée

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Photo_Ministère

Ministère des Affaires Étrangères



--------Dans le cadre d’une demande de rencontre du Premier Secrétaire du Politburo Micaël Gorbata, une délégation du fut envoyée en République Démocratique Vlastique afin d’initier un premier contact. Transportés par le Parti depuis l’Aéroport International de Mosvara (capitale de la Vlastie), ils purent goûter à tout le luxe que le pays eut à offrir dans la fine fleur de l’industrie viétique dans le domaine de la production automobile, la :
Z.I.A. 600 Poulemane
ZIA_600_Poulemane
----------------Caractéristiques :
----Moteur : V12 6,5 litres de 900 cheveux.
----Consommation : 35,7 litres aux 100 kilomètres.
----Vitesse Maximale : 250 kilomètres-heure.
----0 à 100 km/h : en 10 secondes.
----Masse à vide : 4,5 tonnes.
----Boîte : automatique à sept rapports avec levier au volant.
----Carrosserie : limousine cinq portes.
----Années de production : 1974 -…
----Protection :
--------Carrosserie blindée de 9 centimètres.
--------Pneus en nids d'abeilles de 50 cellules indépendantes.
--------Vitres en plexiglas blindé de 7 centimètres.
--------Verrouillage des vitres avec plaques de titane déployables par une commande se trouvant sur le tableau de bord et la banquette arrière pour protéger les passagers en cas d’attaque.
--------Plaque de blindage anti-mine d’une épaisseur de 12 centimètres sous le châssis.

--------La délégation fut reçue au Ministère des Affaires Étrangères par les membres du cabinet, membres accompagnés par :
Michaël Gorbata :
Michaël_Gorbata

--------Le jeune Premier Secrétaire du Politburo salua le Ministre de la Diplomatie luchafegienne Carlos Lamento d’une chaleureuse poignée de mains :
------Monsieur le Ministre, comment allez-vous ? J’espère que le trajet vous a été agréable. Sachez que c'est un véritable honneur que de vous accueillir parmi nous, le Comité Central et le Parti sont plus qu’enclins à entamer les bases de relations entre nos deux nations.
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14/03/2017, Mosvara en Vlastie,
AlinéaLe Luchafego oscille entre l'isolationnisme et la vente de drogues diverses, pratique rendue légale. C'est précisément cette décision qui a rendu le Luchafego comme il l'est, à savoir un Etat Narco-Fédéral. Bien qu'officiellement le pouvoir soit entre les mains del Commandante Brasalibre, il est en réalité dans celles des Distrats, les chefs de Cartel. Bien qu'officiellement en phase de transition vers le réel communisme, en réalité le Luchafego n'est qu'un pays ampli de criminels, en théorie tout du moins, leurs activités étant rendue légale. C'est sous l'ensemble de ces éléments qu'un équilibre précaire a été trouvé, une collaboration entre des chefs de cartel et une figure officielle, qui ne règne en réalité que sur Furiaroja, la capitale. Il y avait un revers à tout cela, il fallait faire mine que tout était normal au Luchafego, aucune drogue, aucun crime, un pays communiste dans toute sa splendeur. La solution était donc toute trouvée, la diplomatie. Cependant, la paranoïa du régime fait qu'aucune personnalité étrangère n'a rencontré El Commandante Brasalibre, à se demander s'il existe vraiment ou bien s'il n'est qu'un mythe dans lequel les Luchafeguiens se perdent. Non, si une nation cherche à rencontrer la mère patrie, c'est avant tout par El Ministro Lamento. Ce dernier s'était rendu sur le sol Vlastique, à la demande du pays hôte. Lorsqu'il fit enfin la connaissance de ce fameux "Gorbata", il échangea une poignée de main puis répondit.


El Ministro Carlos Lamento

Ministro Lamento: On ne peut mieux Camarade, j'espère qu'il en va de même pour vous. Le Luchafego tient à exprimer son enthousiasme quant à cette entrevue, et vous transmet ses remerciements pour votre prise d'initiative.
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--------Michaël Gorbata hocha la tête en souriant.
-------Eh bien, sachez que la Vlastie vous remercie également pour avoir accepté cette entrevue. Nous sommes conscients de l’effort de confiance qui vous a été demandé pour approuver cette requête, un effort réalisé qui nous fait partager l’enthousiasme dont vous faites preuve.
--------Il pointa ensuite de la main une double-porte somptueuse.
-------Si vous voulez bien me suivre, Monsieur, un bureau privé nous attend.
--------Des employés du Ministères ouvrirent ensuite les portes, laissant voir derrière elles une grande pièce somptueuse où arriva, par la porte de service, une femme arriva avec un chariot sur lequel étaient dressées quelque collations digestes et diverses boissons chaudes, elle repartit ensuite.
Salle de réunion :
Salle de Réunion
--------Alors qu’ils franchirent le pas de la porte, Gorbata fit un léger geste de la main, s’adressant autant aux accompagnants luchafeguiens que vlastiques :
------- Vous m’en voyez navré, mais cette entrevue doit se dérouler en privé uniquement avec Monsieur le Ministre et moi-même car concernant des détails sensibles et complexes. Nous pourrons continuer cette réunion tous ensemble seulement une fois que nous passerons à des affaires nécessitant des précautions moins particulières.
--------Il se tourna ensuite vers le C. Lamento :
-------Monsieur, vous n’y voyez aucune objection, n’est-ce pas ?
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14/03/2017, Mosvara en Vlastie,
AlinéaLa délégation Luchafeguienne n'était guère composée d'un grand nombre de diplomates, le strict nécessaire autour du Ministre. Même s'il y avait d'autres fonctionnaires, il était assuré que seul Carlos parlerait, il en était le seul réellement habilité. En effet, le Luchafego ne possède que très peu de diplomates, le Ministre Lamento était l'un des seuls à savoir pratiquer réellement cet art. Cela s'expliquait assez aisément, il n'y avait que trois moyens de s'en sortir au Luchafego. Intégrer l'armée, les cartels ou bien le gouvernement. La troisième option n'en était pas une, il n'y avait que très peu de chance de la suivre. Carlos était l'un de ceux qui y était arrivé, trônant à son poste depuis fort longtemps désormais. Il était le porte parole del Commandante, qui lui accordait sa totale confiance. Tandis qu'il se remémorait ces souvenirs d'antan, le Ministre fut coupé par une étrange demande de ses hôtes. Son interlocuteur voulait lui parler seul à seul, pour des "détails sensibles" disait-il. Pour des premiers contacts, "ils sont assez particuliers" se dit-il succinctement.


El Ministro Carlos Lamento

Ministro Lamento: Faites donc, je n'y vois point d'inconvénient.
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--------Michaël Gorbata, semblant être satisfait, acquiesça qu’un simple signe de la tête avant d’indiquer la pièce de son bras.
------- Vous m’en voyez ravi, après vous.

--------Ils prirent place au sein de la salle, les employés du Ministère fermèrent la porte derrière eux, les laissant intégralement seuls. Pour s’assurer de ne pas être dérangé par une visite impromptue, Gorbata tourna le loquet verrouillant la pièce de l’intérieur. Il se dirigea ensuite vers un appareil relié à des hauts-parleurs.
-------Une simple mesure pour prévenir les éventuelles oreilles indiscrètes.
--------Après cette réflexion, il mit en lecture de la musique classique sur l’appareil. Il s’assit ensuite juste à côté du Ministre Lamento, de manière très rapprochée en parlant d’une voix basse mais toujours parfaitement claire.
-------Tout ceci peut vous paraître excessif, mais ce n’est pas le cas…
--------Il marqua un léger temps d’arrêt avant de reprendre.
-------Monsieur, en tant qu’homme ayant eu une carrière politique très dense et remarquable, vous disposez d’une certaine expérience, aussi permettez-moi donc de vous parler sans ambages. Si j’ai fait demander votre présence ici, c’est à propos des… drogues.
--------Il marqua une légère pause durant laquelle il se racla la gorge.
-------Tout d’abord, sachez que je ne me permettrais jamais aucune critique envers des camarades engagés sur la voie du socialisme mais aussi et surtout de ne jamais interférer dans vos affaires. À ce sujet, je sais que certaines… affaires peuvent être complexes au vu du fait qu’elles ne soient que rarement acceptées en dehors du Luchafego, je vous propose donc un moyen de vous assurer un certain revenu pour les entrepreneurs qui les pratiquent. Je suis prêt à vous garantir un marché pour certaines "fêtes" organisées par des membres du Parti qui sont trop "volages" en mettant aux arrêts les employés des concurrents des affaires luchafeguiennes. Simplement je devrai être informé des quantités ainsi que des vlastiques qui commandent ces "produits" pour pouvoir les valider, bien que je me permettrai de refuser des entrées trop importantes mais vous aurez un minimum garanti et je ne demande aucun paiement.
--------Il marquant une nouvelle pause, pour reprendre son souffle.
-------En résumé, j’assure à certains "entrepreneurs" de votre pays l’intégralité du marché de la Vlastie avec comme seule contrepartie le fait de me laisser réguler le flux d’entrée des marchandises, de par une approbation préalable pour chaque livraison, et le nom des membres du Partie Communiste Vlastique qui les auraient commandé. Son excellence, votre président, s’assurera ainsi que ces personnes du milieu des affaires lui soient redevables en cas de problèmes.
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14/03/2017, Mosvara en Vlastie,
AlinéaDes mesures bien extravagantes se dit le Ministre Luchafeguien, car en mère patrie, personne n'ose trahir même s'il entend de quoi le faire. La raison ? Quiconque se fait attraper sous ces méfaits se fait torturer, exécuter et exposer en exemple. Ainsi lorsque Michaël Gorbata joua cartes sur table, Carlos était surpris. Du culot il en fallait pour aborder ce sujet devant les rares diplomates du Luchafego, à la première entrevue qui plus est. C'est simple, seules trois réactions extrêmes étaient possibles. Soit le départ immédiat de sieur Lamento, soit un refus des plus explicites accompagné d'un volet d'insultes en tout genre, soit une pleine approbation. Carlos réfléchit quelques temps, puis s'exprima.


El Ministro Carlos Lamento

Ministro Lamento: Je dois avouer ma plus grande surprise, Camarade Gorbata. Avant de répondre, cessez donc de me nommer Excellence, c'est une coutume des mondes capitalistes qui n'ont aucune forme de bon sens. Aussi, le Luchafego n'est pas guidé par un Président, mais par un Camarade, El Commandante (étant son titre donc) Ramiro Brasalibre.
Passons à votre proposition, sérieuse au demeurant. Ce que je m'apprête à vous dire relève de la plus haute confidentialité, toute fuite est à éviter... dans votre intérêt. Si le commerce de la drogue est la seule économie viable de la mère patrie, elle ne résulte pas du gouvernement. Je ne peux vous apporter des précisions très concrètes, sachez simplement que cinq grands chefs de cartel Luchafeguiens se partagent le commerce. El Commandante Brasalibre travaille en très étroite collaboration avec ces messieurs.
Je n'ai pas l'habilitation pour répondre à vos demandes, seulement vous exposer la réalité. Pour moduler de tels accords, il faut rencontrer ces chefs de cartel en personne. Cela soulève trois problèmes. Cela devra obligatoirement se faire sur notre sol, votre mutisme devra être assuré et enfin, êtes-vous réellement prêts à rencontrer ces personnes ?
Les chefs de cartel seraient sans aucun doute très intéressés par vos propositions, cela pourrait permettre d'étendre les frontières de leurs commerces à l'étranger. C'est tout ce que je peux vous dire.
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--------Michaël Gorbata écarquilla un peu les yeux, mais parvint à se contrôler pour ne pas trop en dévoiler. Il fallait néanmoins avouer qu’une telle nouvelle était forcément très surprenante et sortait de l’ordinaire. Le fait que le commerce de la drogue soit une industrie totalement légale et même très lucrative au Luchfego, c’était de notoriété publique, mais le fait qu’elle soit organisée ainsi, avec tant de pouvoir sur le pays…
--------Il sortit vite de ses réflexions pour répondre à ce que lui disait le ministre Lamento, cette occasion était beaucoup trop belle pour la laisser passer, surtout au vu de ses projets concernant la course secrète au pouvoir en Vlastie.

--------Il prit la parole, pour faire taire le silence pesant, bien que le morceau de musique en fond sonore semblait l’adoucir.
-------Tout d’abord, camarade Ministre, sachez que je ne voulais pas vous manquer de respect en utilisant le terme "excellence". Pour nous, les engagements luchafeguiens vers le socialisme, de vous ainsi que des autres membres du gouvernement du camarada El Comandante, sont la preuve de la bonne foi de votre pays et de son peuple.
--------Il se racla légèrement la gorge avant de reprendre :
-------Concernant ce que vous me dites, vous m’en voyez très surpris, bien que j’avais eu connaissance, comme bon nombre d’autres personnes, d’une libre-entreprise au Luchafego et de la légalisation du commerce de certaines substances, je ne m’attendais pas de telles nouvelles. Mais ne vous en faites pas, tout cela demeurera dans le plus grand secret, raison pour laquelle j’avais pris ces dispositions : je n’étais pas sûr de ce que nous pourrions aborder avec les membres de votre cabinet.
--------Il repris sa respiration ainsi qu’un verre d’eau, sa bouche et sa gorge s’étant asséchées.
-------Concernant cette rencontre et ces accords… je pensais que le gouvernement du camarade El Presidente aurait pu être l’intermédiaire pour se montrer essentiel et pousser ceux-ci à respecter pleinement son autorité et son jugement. Cela étant dit, le fait que ce projet puisse être directement proposé par la personne le proposant est également une bonne idée, cela le légimiserait à leurs yeux.
--------Il réfléchissa un léger instant avant de reprendre.
-------Comme vous le proposez, la prochaine rencontre, en votre compagnie et celle des chefs de Cartels, pourra se faire au sein du Luchafego. Camarade ministre, je vous laisse organiser en fonction de ce qui sera le mieux.
--------Il tendit son bras vers celui du ministre, visiblement dans l’optique de lui faire une poignée de main.
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14/03/2017, Mosvara en Vlastie,
AlinéaLe Ministre Luchafeguien en avait peut-être trop dit, enfin peu importait. Quiconque se penchait à minimum sur la mère patrie voyait très vite un facteur, l'importance du commerce des drogues. Ce qui demeure dissimulé du grand public est la dimension politique de ce commerce au sein du Luchafego, en réalité un narco-Etat. Ainsi ce serait la première fois qu'un Distrat rencontrerait un dirigeant, ou même diplomate étranger. Dire que la totalité des chefs de cartel se joindront à telle occurrence serait ambitieux, contentons nous de dire que seul celui du premier secteur sera présent. En effet, la Vlastie est entièrement frontalière au premier secteur, dépendant du dénommé "El Celestial" (Cf fonctionnement du Luchafego). Il était assez certain désormais qu'El Commandante se joindrait à l'entrevue, après tout cela concernait Vlastie. Un des seuls pays aux principes similaires à la mère patrie, qui lui est frontalier de sucroît. Ainsi lorsque son interlocuteur tendit sa main, le Ministre la serra amicalement en annonçant.


El Ministro Carlos Lamento

Ministro Lamento: Je veillerais personnellement à l'organisation de cet événement... inédit contentons de dire.
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