
AlinéaEn ces temps, le Luchafego ouvrait très largement sa diplomatie, il en était à sa quatrième rencontre étrangère. Pourtant la diplomatie Luchafeguienne ne contactait personne, ce sont les autres Etats qui ont pris le premier contact. Actuellement, c'était la Barvynie, un pays dit-on communiste. Cependant durant les échanges, il fut certes convenu d'une rencontre à Furiaroja, mais la Barvynie avait assumé être contrainte à l'oligarchie. Si le Luchafego présentait de nombreux défauts, il en était toujours resté aux côtés des valeurs rouges. C'est sous une certaine méfiance, mais aussi de très étranges demandes, comme celle de vouloir apporter des "serpents de compagnie", que le Ministre des Affaires Etrangères Luchafeguiennes attendait dans son bureau. Carlos Lamento était âgé, un homme d'expérience, semblant toujours calme. Les résidences de haute sécurité de Furiaroja accueillaient bien des milices supplémentaires, le protocole habituel lors d'une entrevue. La délégation en provenance de Barvynie se présenta enfin face au diplomate Lamento, il se prononça presque immédiatement.

El Ministro Carlos Lamento-"La mère patrie vous salue, Camarades. Prenez place, je vous en prie, les protocoles diplomatiques ne sont que futilités. Vous avez sollicité une entrevue avec nos services, nous voilà réunis. J'aimerais avant tout évoquer un point, nos deux pays ne sont pas particulièrement dignes d'une proximité des plus étendues. Pourtant dans vos lettres, une de vos demandes stipulait vouloir amener d'autres délégations, des membres de la CSN entre autres, avec qui nous n'avons pas eu une bribe d'échange. Cette entrevue est de votre sort, parlez, je vous écoute."