
Celui-ci, humble dans la chair mais terrible pour les ténèbres, a ouvert des chemins droits vers la Lumière à des dizaines de milliers d'Afaréens. A la sueur du front de ses dévots apôtres, il a construit dans les déserts d'Afarée un nouvel Eden par l'entremise industrieuse du progrès chimique.
Par sa parole, par ses gestes, par le souffle de ses missiles même, il a conduit une multitude d’âmes noires égarées au seuil du Paradis.
Les anges contemplent son oeuvre, éblouis, et lui ont tressé une couronne non de laurier mais de joie éternelle.
Une joie éternelle qu'il pourra faire partager aux 77 vierges que le Fils de l’Homme, que vous nommez Jésus-Christ, Auguste César, Lui-même, a élevé au Ciel ce matin-même en son honneur.
Jésus-Christ, Auguste César, contemple depuis la demeure du Seigneur avec tendresse l’œuvre de Camille Printempérie, et déclare :
"Celui-là m’a reconnu parmi les plus petits, et les a reconnus en Moi. Je l’appelle Ami, et Je le place parmi les saints de Ma maison, car il sut voir au-delà de la sauvagerie des noirs pour voir des Chrétiens."
Désormais, qu’il soit invoqué comme intercesseur auprès de Celui qui est, qui était et qui vient, Mon Père. Qu’on dise :
"Saint Camille Printempérie, guide des âmes noires, ami de l'Afarée sur Terre et au Ciel, prie pour nous."
VAE VICTIS !