RP / Fin de la Guerre des Communautés.
Posté le : 02 août 2025 à 00:20:08
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Dans ce topic sera narré la fin de la guerre des Communautés et donc les actions du Code Communautaire pour détruire les différents Etats, ainsi que les impressions des différents chefs de ses Etats.
Posté le : 26 août 2025 à 16:54:30
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Inexploitable en RP !
- "...Azniv, t'a négocié avec qui d'autre ?"
- "Avec toi Aliji, avec Antog bien sûr, avec Terenti, j'ai pas le choix, avec Lali et avec Zakaria.
- "Tu penses pas que ça fait beaucoup ? "
- "Non, on est tous nécessaires pour mener à bien ce coup de maître."
- "Ouais enfin vous pas tellement."
- "Oublie pas que je suis l'interlocutrice privilégier avec Karty, alors ne me prend pas pour une conne, abruti."
- "Ouais, ouais, c'est ça."
- "Et puis tu n'as rien à dire sur les orientations de ma Communauté fils de pute."
- "Je rigolais, t'excite pas comme ça bouffonne, t'a besoin de moi, je te rappelle..."
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La neige et le glacier étaient toujours là. Immortels. Ils recouvraient tout. Cette putain de mine à 4 000 mètres de hauteurs est difficile à exploiter, encore plus à attaquer. Il va falloir nos meilleurs soldats. Même contre quelques amateurs nos chances sont maigres. Cet enculé d'Abashidze. Il n'a pas intérêt à se pointer au pays, je ne vais pas pouvoir me retenir. Je vais lui ouvrir ventre, lui retirer ses tripes, lentement, sous ses propres yeux, ébahis par tant de cruauté et de douleur. On va perdre nos meilleurs soldats à cause de ce connard, il me fou la gerbe avec ses idéaux à la con. Un Etat multiethniques, ouvert au monde et aux mœurs Euysiennes. Abruti ! Les collabos comme toi, on les connaît, ce sont les mêmes qui massacrèrent, dénoncèrent et détestèrent les minorités, les nomades et les opposants à cette salope de Temur Arakhamia. Il me fou la haine. Je dois détruire tous les résidus du pouvoir étatique dont il est l'héritier.
Le Code Communautaire avait passé un accord avec le Saint-Empire de Karty sur l'exploitation de cette mine de tungstène. Toutefois, elle est actuellement contrôlée par l'Etat des Quatre Vallées. Les forces armées affiliées au Code Communautaire se cassaient les dents depuis des années sur les défenses exceptionnelles dont disposes le site. Pour accéder et pour exploiter la mine, il fallait d'abord prendre le contrôle de la ville située en contrebas, Kalaki Tavze (ქალაქი თავზე). Le travail des équipes de renseignement et les pressions, persuasions effectuer sur les habitants portais leurs fruits, plus de la moitié d'entre eux avait évacuer la ville. Les renseignements cartographiques recueillis grâce à ce travail allaient rendre l'énième opération plus facile. Kalaki Tavze allait tomber aujourd'hui, c'était non négociable...
Kathryn se retrouvait dans une position nouvelle. C'était la première fois qu'elle travaillait directement pour le Code Communautaire. Sa communauté avait toujours travaillé pour divers autres en tant que mercenaires, elle avait dû faire des choses répréhensibles, des choses louables, elle passait du jour au lendemain d'héroïne à criminel de la pire espèce et inversement. C'était une vie assez stressante, mais qui rapportait gros dans cette société. Cette fois-ci, le stress était décuplé. Elle est ses équipes n'avait pas le droit à l'erreur, ils avaient dû repérer le terrain, évacuer la ville le plus possible tout cela sans se faire remarquer par les forces ennemies. Elle avait déjà laissé plusieurs camarades dans cette opération casse-gueule. Si elle échouait, elle risquait de voir sa communauté détruite par les plus grande force armée du pays. Elle n'avait pas le droit de montrer la moindre faiblesse, son travail devait être parfait. Les deux généraux comptaient sur elle.
- "Général Mechigian, Général Denizli, reprenons depuis le début, histoire de voir si nous n'avons rien négligé."
- "Vas-y Kathryn."
- "La ville se situe en contrebas de la grande colline qui abrite la mine. Prendre Kalaki Tavze, c'est prendre la mine de Shetekauri. Il existe quatre points vitaux à prendre pour s'assurer la victoire. La porte d'Irine est le point le plus important, elle permet de protéger toute la ville et est facile à défendre, les trois autres points d'intérêts sont à l'intérieur de la ville. Il existe plusieurs tours, dont 3 ayant une importance stratégique, dont il faut s'emparer pour contrôler le site. Les fronts sur les côtés, hors de la ville seront maigres et sans grande importance tactique du fait de leur impraticabilité. Toutefois, nous devons rester méfiants et tenir ses positions pour ne pas se faire déborder. "
- "Force en présence ? "
- "De notre côté 1 000 soldats de l'Armée des Libertaires des Quatre Vallées, 500 soldats de l'Armée de libération Communiste, 200 soldats de la Communauté d'action pour le respect interne du code communautaire, 100 soldats de la Communauté de défense des sédentaires, pour éviter un maximum les débordements sur les civils, 100 soldats de la Communauté des forces secrètes géorgiennes et 500 soldats de la Communauté des mercenaires géorgiens. En parallèle, 500 civils de la Communauté pour la protection et la répartition des ressources vitales s'occupent de la logistique en collaboration avec la Communauté des livreurs d'armes géorgiens. Une centaine de médecins de la Communauté des médecines géorgienne et de la Communauté des cliniques et hôpitaux des Quatre Vallées."
Elle prit une petite pause, une gorgée d'eau avant de reprendre. L'atmosphère était tendue.
- "Du côté ennemi, ils disposent de 120 soldats de l'Etat des Quatre Vallées, 1 000 soldats venant de la compagnie mercenaires financé par l'Empire de Slaviensk, 1 500 soldats du gang de Nark’ot’ik’i (ნარკოტიკი), 200 soldats du gang de Kaghaldi (ქაღალდი), 50 soldats du gang de Ts’ameba (წამება) et environ 4 000 civils en armes recruter par les protagonistes précédents."
- "Je vois 6 870 soldats pour eux..."
- "... Et 2 300 soldats pour nous."
- "Ça va être coton.
- "Oui sûrement, mais on s'y attendait. Oublie pas qu'ils ont 4 000 soldats qui n'en sont pas vraiment.
- "En effet, mais ils feront le taf pour défendre des positions comme celle que l'on doit prendre.
- "Je sais, je sais, on verra bien de toute façon."
- "Messieurs, ceux qui m'inquiètent réellement, ce sont les soldats engager par une puissance extérieure, ils sont arrivés récemment et nous n'avons aucune information sur leur force."
- "Tu as raison de toute façon, on verra sur le tas, s'ils sont vraiment exceptionnels, on réajustera notre stratégie.
- "Je pense qu'on devrait retarder l'opération, on risque de perdre des hommes inutilement.
- "Ferme la Antog, tu sais très bien qu'on n'a pas le temps, les Kartiens arrivent bientôt. Imagine, ils débarquent ici et se rendent compte qu'on n'a même pas le contrôle du minerai qu'on leur a promis. Joue pas au con s'il te plaît.
- "Pffff, tu mettras tes soldats en première ligne alors.
- " T'inquiètes pas, c'était déjà prévu..."
Antog Mechigian. Je connaissait pas grand chose sur lui. On était tout les deux des gosses pendant la guerre d'Arakhamia. On s'est croiser plusieurs fois pendant nos voyages. Il était particulièrement doué au petit tournois de lutte que les Ziareba organisaient de temps en temps. Personnellement, j'était nul, je me demande s'il se souvient de moi à cette période. Nos deux Ziareba avait décider de s'opposer à Temur Arakhamia. On passer tous les deux une enfance difficile. Ce choix, qui n'étais pas de notre ressors, nous as habituer à la perte. Cela nous as sûrement renforcer et forcer à être ce qu'on est aujourd'hui. On avait pas vraiment le choix. Il fallait venger nos proches tomber au combat. Il fallait sauver ceux qu'on aimait. Il fallait qu'on se sauve nous mêmes, personne aurait pu le faire à notre place. On a tout les deux fais des choix idéologiques différents, on a monter les échelons dans nos armées respectives et maintenant on est deux des personnes les plus puissantes du pays. Enfin, je pense pas que le Code Communautaire soit particulièrement à son goût, mais pour l'instant il n'a pas le choix, les forces qui souhaitent sont maintient sont plus puissantes que les siennes. Et puis au final, j'ai l'impression qu'il y trouve aussi son compte, au delà de toute considération stratégiques.
Les deux hommes était debout, scrutant la ville de leurs yeux pesants. Leur petite butte de commandement, située au Sud de la ville, faisait largement l'affaire. Ils voyaient tout. Ils allaient voir des camarades mourir. A cause de leurs actions, sous leurs ordres. Cela était compliquer à accepter pour beaucoup de monde, même pour les militaires les plus expérimentés. Aliji et Antog, eux, n'avait pas le moindre dessin de regret, de peur sur leurs visages. Ils paraissaient même serein. Ils avaient hâte de terminée ce combat avec l'Etat des Quatre Vallées. Les deux protagonistes se regardèrent avec détermination, puis ils reportèrent leurs regards en surplombant la ville. Ils allumèrent tous deux une cigarette, une main dans les poches, l'autre sur l'objet de leur détente.
- "Allez, on y va, puissent la générale Bokuchava nous montrer sa lumière. Lancer l'assaut." dirent-ils au même moment à leurs troupes grâce à un talkie-walkie...
Les premiers échanges de tirs me font sursauter. Je voyais de loin mes camarades tenter de prendre la porte d'Irine. Des grenades, des flèches et des balles fuse de partout. Un premier tir d'artillerie me débouche les oreilles. Heureusement pour nous, les ennemis sont technologiquement inférieurs, sinon ce point d'intérêt est imprenable. Des membres détacher du reste du corps vole ici et là, les fortifications commence à se teinter de rouge et de la chair humaine s'incruste entre les pierres. Si la situation n'était pas tragique, j'aurais sûrement dit que ce spectacle est de toute beauté. La montagne scrutant les débats de ses yeux moqueurs, en compagnie de son grand frère le soleil, complice de ce massacre en nous apportant de la visibilité...
- "...Avi ! "
Pas de réponse.
- "AVI ! Arrête de rêver, on doit y aller ! "
- "Putain oui pardon."
L'officier prit la parole.
- "On évite au maximum de tuer les civils une fois à l'intérieur, privilégier l'emprisonnement. C'est parti, priez pour votre vie."
Je n'avais pas vu que la porte étais déjà tombé. Ça doit cacher quelque chose, je sens le problème arriver. Je me mets à courir à la même allure que mes camarades. Nous sommes en rang serré, couvert par des snipers, par l'artillerie et par nous-mêmes. Je sens le danger non pas se rapprocher de nous au fil de nos pas, mais comme s'il est présent à côté de moi. La peur monte en moi de manière inexorable. La présence de mes camarades est rassurante. On passe la porte avec d'autres bataillons. On est légèrement ralenti par les corps qui obstruent le passage et par les sifflements de balles qui nous font plus stresser qu'autre chose, les vrais combats avaient lieu un peu plus loin. Un camarade glisse sur une mare de sang et tombe à la renverse, nous, on ne s'arrête pas, s'arrêter est synonyme de mort quasiment certaine. J'espère qu'il s'en sortira. Quelques mètres plus tard, notre bataillon se sépare en quatre groupes. On vient renforcer les positions cruciales que nos camarades avaient réussi à récupérer. Les deux tours à prendre étaient juste là, sous mes yeux. Des balles et des explosifs de toutes sortent vole des deux côtés. Je commence à vider mon chargeur un peu au hasard, tout en essayant de me protéger comme je le peux. On doit tenir ses quatre positions pour que le plan du général puisse aboutir. Mes camarades tombent les uns après les autres. Je prends une ligne de tir et je tue un ennemi. Je commence à hésiter. Qu'est-ce que je fais là sans déconner ? Je bouge de ma ligne pour mettre à l'abri et je ressens immédiatement une douleur insurmontable. Je regarde mon ventre et mes jambes. J'ai pris trois balles. Mon sang sort à une vitesse inquiétante. Je vois flou. J'arrive plus à réfléchir.
- "Avi, tiens le coup, je te fais les premiers soins."
Il avait déjà perdu connaissance.
- "Médecins, évacuer celui-là, il est vraiment mal ! "
La tactique tentée par le général Denizli porta ses fruits. La supériorité technique, tactique et stratégique du Code Communautaire lui permis de prendre les trois tours à haute valeur stratégique. Les combats continuèrent pendant encore quelques jours avec une intensité plus faible que la première journée. Les troupes de l'Etat des Quatre Vallées se bâtèrent encore avec ardeur, si bien qu'ils faillirent reprendre une des tours, mais un soldat se distingua particulièrement en empêchant cette percée à lui tout seul. Il se nomme Avet Bochorishvili et est un camarade d'Avi. Après cela, les forces de l'Etat ne cessèrent pas de reculer, jusqu'à ce qu'ils ne se rendent le 12 décembre. Les perdants furent capturés et envoyés à Dzyun Tovli pour être jugé par la Communauté de justice des Quatre Vallées. Le Code Communautaire avait réussi son coup, ils prirent le contrôle de la mine de Shetekauri, ainsi que la ville Kalaki Tavze. Le territoire était désormais quasi intégralement contrôlé par l'institution, la victoire était proche...
Etat des Quatre Vallées.
Pertes humaines :
- 4 000 civils en armes (2 400 morts et 2 600 prisonniers).
- 1 500 soldats du gang de Nark’ot’ik’i (ნარკოტიკი) (300 morts et 1 200 prisonniers).
- 1 000 soldats venant de la compagnie mercenaires financé par l'Empire de Slaviensk (230 morts, le reste s'est enfuie et est partie se renforcer ailleurs).
- 200 soldats du gang de Kaghaldi (ქაღალდი) (180 morts et 20 prisonniers).
- 120 soldats de l'Etat des Quatre Vallées (120 morts).
- 50 soldats du gang de Ts’ameba (წამება) (27 morts et 23 prisonniers).
Pertes humaines :
- 1 000 soldats de l'Armée des Libertaires des Quatre Vallées (210 morts, 437 blessés).
- 500 soldats de l'Armée de libération Communiste (121 morts, 55 blessés).
- 200 soldats de la Communauté d'action pour le respect interne du code communautaire (28 morts, 57 blessés).
- 100 soldats de la Communauté de défense des sédentaires (2 morts, 13 blessés).
- 100 soldats de la Communauté des forces secrètes géorgiennes (43 morts, 5 blessés).
- 500 soldats de la Communauté des mercenaires géorgiens. (256 morts, 89 blessés).
- 500 civils de la Communauté pour la protection et la répartition des ressources vitales en collaboration avec la Communauté des livreurs d'armes géorgiens. (2 blessés).
- 100 médecins de la Communauté des médecines géorgienne et de la Communauté des cliniques et hôpitaux des Quatre Vallées. (4 morts, 8 blessés).
