Transports Civils

Automobiles Personnelles

Laïka--------La marque Laïka fut fondée en 1967, dans le but de préparer les nombreux programmes de Nicétas Rouchtchès ayant pour but d’augmenter le niveau de vie de la population. Le but affiché collait clairement à la vision du dirigeant : "Rattraper et dépasser la l’Oxydant", et cela sur tous les domaines possibles ainsi qu’imaginables, comprenant donc le confort des citoyens.
--------C’est dans ce but que furent lancées les premières automobiles destinées aux classes populaires. Des marques automobiles existaient déjà, mais, depuis Valérie Lénin, leurs productions étaient réservées aux membres du Parti Communiste Vlastique (ne comptant que cinq pourcents de la population), de plus leur catalogue n’était composé que de contrefaçons de modèles étrangers de haute et moyenne gammes. Ici, il était question de motoriser la population dans intégralité, pas simplement les élites politiques ou bien économiques, mais également et surtout grâce à une ingénierie intégralement mise au point et appliquée grâce aux moyens dont disposait le pays.

Un premier modèle fut lancé, la :Laïka P50--------Véritable révolution, elle permit à un grand nombre de personnes d’enfin acquérir leur propre moyen de locomotion et de ne plus être dépendants des transports communs, bien que lesdits transports soient performants, cette voiture offrit bien plus qu’un moyen de se déplacer mais bel et bien une véritable sensation de liberté dans la dictature. Néanmoins, ladite “révolution” était à prendre avec des pincettes : plus due à l’absence totale d’automobiles individuelles populaires qu’à une réelle avancée technologique, elle fut de plus grandement limitée par le fait que le modèle n’a été produit qu’à cinq millions et demi d’exemplaires.
--------Certes, en à peine quatre ans, il s’agissait d’une importante production, relevant de la prouesse mais toujours largement insuffisante pour parvenir à équiper un plus de cinquante millions de citoyens vlastiques. Il est également à souligner le fait qu’une partie des exemplaires produits a été vendue à l’international pour permettre l'acquisition de fonds nécessaires à accélérer le développement du pays, rendant encore plus complexe l’obtention de celles-ci pour le grand public.
----------------Caractéristiques :
-----Moteur : à essence de 600 centimètres-cube (soit 0,6 litre) de 25 chevaux.
-----Consommation : 4,7 litres aux 100 kilomètres.
-----Vitesse Maximale : 100 kilomètres-heure.
-----0 à 80 km/h : en 20 secondes.
-----Masse à vide : 620 kilogrammes.
-----Boîte de vitesses : manuelle à quatre rapports avec commandes au volant.
-----Transmission : traction.
-----Carrosseries : berline trois portes ; break trois portes.
-----Années de production : 1967 - 1971.




--------Malgré son (relatif) succès, la P50 ne pouvait être construite plus longtemps : trop lente, peu efficace et nécessitant tout de même une importante quantité de métal (malgré sa petite taille), matériau alors vital pour le développement du pays qui devait rester la priorité absolue Rouchtchès. Un autre projet fut mis en chantier dès 1970 pour remplacer la P50 par un modèle plus efficace et moins cher à produire, ce projet résultat en une voiture mythique, la :Laïka 601--------En 1970, la Laïka P50 aborde de plus en plus une certaine obsolescence, déjà présente à sa sortie mais qui tend à s'accentuer, et son remplacement par un modèle esthétiquement plus avancé ainsi que doté d’un moteur plus accommodant se rapproche inéluctablement. Le design extérieur des rondeurs, qui n'étaient déjà plus d’actualité lorsque sa prédécesseure était sortie, commence à faire tâche sur la réputation de l'ingénierie vlastique à l'international et les bureaux d’études des projets civils du Parti l'ont bien compris. Il faut donc donner un aspect plus moderne à la petite berline pour redorer son image à l'export.
Les premiers exemplaires sortent d'usine en 1970, un an avant la future mise en service : les autorités avaient compris l'engouement de la population pour l'acquisition d'un véhicule individuel. C’est cet engouement qui avait d’ailleurs causé une pénurie la première année de la mise en circulation du "petit veau" (surnom populaire donné à la P50), la nouvelle Laïka 601 est présentée en février 1971. Celle-ci se veut également plus fonctionnelle : les vitres sont plus grandes pour donner une meilleure visibilité, le volume du coffre ainsi que de l'habitacle sont également revus à la hausse pour plus de praticité.

--------Sous le capot, on retrouve toujours le petit bicylindre deux-temps de six-cent centimètres-cube issu de la P50. Néanmoins, sa puissance est revue à la hausse : il développe désormais 36 cheveux, assez pour dépasser les ridicules cent kilomètres par heure de sa prédécesseure, bien que le gain ne reste que de quelques dizaines de kilomètres par heure. Cette hausse de puissance fut permise par l’augmentation de la cadence de rotations par minute du moteur et un carburateur de bien meilleure qualité pour offrir un mélange air-essence permettant une combustion bien plus optimisée.
--------Contrairement au modèle précédent, la 601 reçoit une carrosserie en duroplast : plastique composite thermodurcissable, un proche parent du formica et de la bakélite, il s'agit d'un plastique renforcé de fibres (coton ou laine), similaire à un plastique à renfort de verre. Ce matériau fut utilisé dans le but de pallier le manque de métaux et d'aciers (nécessaire au développement du pays), en plus d'être facile à fabriquer il est également faisable à partir de déchets domestiques recyclés (comme des vieux vêtements ou des emballages de nourriture), réduisant d'autant plus les coûts. Le temps de production est également réduit de près de la moitié par rapport à ce qui est nécessaire pour la production d’une P50.

--------Sans le savoir, le parti avait réussi à créer une voiture qui restera longtemps dans les esprits : fabriquée à très grande échelle, près de quinze millions huit-cent-mille exemplaires sortiront des usines jusqu’à son retrait du service en 1987. Avec près de vingt ans de service, il est à souligner que les fins de séries présenteront des évolutions telles qu’une injection pressurisée.----------------Caractéristiques :
-----Moteurs : À essence de 600 centimètres-cube (soit 0,6 litre) :
----◼----alimentation par carburateur, 35 à 40 chevaux.
----◼----alimentation par injecteur, 43 à 49 chevaux.
-----Consommation : 5,2 litres aux 100 kilomètres.
-----Vitesse Maximale : de 130 à 150 kilomètres-heure.
-----0 à 80 km/h : entre 16 et 11 secondes.
-----Masse à vide : 615 kilogrammes.
-----Boîte : manuelle ou semi-automatique à cinq rapports avec commandes au volant.
-----Carrosseries : berline trois portes ; break trois portes.
-----Années de production : 1970 - 1987.



--------Bien que ces deux automobiles ne soient plus produites, la majorité des exemplaires produits sont toujours en circulation, car vendus sur le marché de l’occasion. Ces modèles sont surtout acquis par de jeunes individus venant d’avoir permis et souhaitant une voiture peu gourmande, des familles cherchant un deuxième (voir troisième) véhicule de foyer…
--------Le fait que des pièces détachées soient disponibles en grande quantité (et toujours fabriquées) y est pour quelque chose. Il est également à souligner le très faible rendement du moteur qui le rendit réputé pour sa fiabilité, mais manquant énormément de puissance bien qu’il est aisé d’en tirer plus pour n’importe quel mécanicien amateur ayant des connaissance.





Rada--------La marque d’État Rada fut fondée au début de la décennie 1980. Les automobiles qu’elle allait produire avaient pour vocation de prendre la suite des différents modèles conçus et fabriqués par Laïka. Le but clairement affiché par la création de cette nouvelle société était de montrer une séparation claire entre l’ancienne marque, à la réputation de voitures peu qualitatives, et la nouvelle.
--------Léonin Frejnès, fraîchement arrivé au pouvoir, souhaitait en quelque sorte acheter la paix sociale. Son but était d’offrir à la population des moyens de se déplacer plus fiables et substantiellement plus agréables. En effet, étant un grand amateur de voitures, Frejnès voyait clairement dans une industrie automobile forte un moyen d’illustrer la puissance de son pays.
--------Néanmoins, pour parvenir à mettre au point ces modèles, il avait été nécessaire de passer plusieurs accords de production sous licence avec différentes marques étrangères afin de pouvoir fabriquer certaines pièces sans avoir à les développer, un gain de temps et de moyens pratiques qui était le bienvenu. Cela poussa à la mise au point d’une plateforme mécanique et technique commune pour la totalité des modèles proposés. Les carrosseries et intérieurs diffèrent grandement les uns des autres malgré la même base anatomique, bien que plusieurs choix entre entre des berlines à trois ou cinq portes et des break à cinq portes soit disponible.
--------Grand fan des voitures Oxydantales des années 1950 et 1960 (parfois des années 1970 mais dans une bien moindre mesure), Frejnès donna cette directive pour la mise au point des très nombreuses carrosseries, faisant ainsi travailler un bon nombre de designers. Cela dit, le design des voitures populaires de Rada reste très minimaliste pour des raisons d’économie, donc assez loin des chromes tape-à-l’œil de voitures full-size réservées aux membres du parti.
--------Cette offre de choix (en apparence) avait plusieurs objectifs, déjà politique de satisfaire les envies de diversité que semblait arborer la population et ensuite géopolitique de montrer une industrie automobile performante aux autres pays, un symbole évident de soft power. Néanmoins, il y avait une stratégie plus secrète de stratégie policière, en effet des modèles en apparence divers et variés facilitent grandement les signalisation de tout individu pour d’éventuelles filatures.

--------Les modèles étant produits sur la base de plateforme commune, chose qui était alors très innovante en terme de réduction du coûts, ils répondent aux mêmes attributs, très modernes et novateurs pour l’époque :
----------------Caractéristiques :
-----Dimensions :
----◼----Longueur : 4,57 m.
----◼----Hauteur : 1,438 m.
----◼----Largeur : 1805 m.
-----Moteurs : À essence, alimentation par injection directe dans les cylindres, au choix :
----◼----de 2.74 litres de cylindrée, développant 126 chevaux.
----◼----de 3.15 litres de cylindrée, développant 150 chevaux.
-----Consommation :de 6,9 à 7,4 litres aux 100 kilomètres.
-----Vitesse Maximale : de 156 à 172 kilomètres-heure.
-----0 à 100 km/h : entre 11.4 et 10.2 secondes.
-----Masse à vide : 1 516 kilogrammes.
-----Boîte : choix entre manuelle ou séquentielle(=semi-automatique) à cinq rapports avec commandes sur la console centrale ou au volant.
-----Carrosseries : berline trois portes ; berline cinq portes ; break cinq.
-----Suspension : à ressorts, indépendante aux quatres roues.
-----Options : bien que beaucoup soient de série, certaines pouvaient être obtenues pour une modique somme :
----◼----Disponibles de série :
-------•------assistance basique à la direction.
-------•------assistance basique au freinage.
-------•------zones de déformations.
-------•------ceintures de sécurité basiques.
-------•------allume-cigares.
-------•------système d’auto-radio.
-------•------verrouillage centralisé.
-------•------chauffage.
----◼----À acheter en supplément :
-------•------coussin gonflable de sécurité (place du conducteur).
-------•------climatisation.
-------•------vitres électriques.
-------•------rétroviseurs électriques.
-------•------toit panoramique.
-------•------régulateur de vitesse.
-------•------système anti-blocage des roues, de type A.B.S.
-------•------ceintures de sécurité à prétensionneur.
-------•------assistance avancée à la direction.
-------•------assistance avancée au freinage.
-----Années de production : 1985 - …

--------Ces voitures connurent quasi-instantanément un succès retentissant, si bien que, parmi toutes les voitures circulant en Vlastie, plus de soixante millions d’entre elles sont des Rada. En effet, toutes ces nouvelles options ont été très appréciées, que ce soit autant pour le confort que la sécurité. En effet, certaines attendues comme les ceintures de sécurité, mais surtout la standardisation de systèmes (secrètement obtenus sous licence) tels que les zones de déformation du châssis en cas d’impact (absorbant une partie de l’énergie cinétique) rendirent les routes bien plus sûres.
--------Il est également à noter la concurrence entre citoyens concernant les différentes options, actualisées au fil du temps, figurant sur les catalogues. Tout d’abord, plusieurs préféraient attendre de pouvoir se payer certaines options n’étant pas de série avant d’acheter leur automobile (ne rendant pas la demande trop insoutenable), mais en plus des badges très visibles sur la calandre et les ailes représentant symboliquement le nombre d’options (allant d’une seule à toutes) permit à certains de pouvoir faire de leur automobile un instrument pour exprimer leur statut économique. Chose ironique dans un pays se prétendant communiste.

--------Bien que près de deux douzaines de modèles existent et sont proposés aux choix pour les citoyens non-membres du Parti Communiste Vlastique (les non-membres plus de 90% de la population du pays), les voitures les plus connues de la marques à l’international sont les suivantes :
Rada Jyghouly

Rada Nimbe

Rada Zenith

Rada Drazo

Rada Crux

Rada Zing



--------Sur le plan national, elles furent une véritable révolution, donnant accès aux vlastiques à des équipements modernes, bien que devenues obsolètes dans les années à la fin des années 1990, début 2000), elles sont généralement bien entretenues par les familles qui en prennent soin.
--------Ayant connu un retentissant, bien qu'éphémère, succès à l’export, elles sont aujourd’hui surtout prisées à l’étranger par les collectionneurs. En effet, leur faible prix et leurs pièces détachées encore fabriquées en masse, ces automobiles sont considérées comme une bonne base pour tout amateur de voitures anciennes souhaitant se lancer dans leur passion.Plusieurs observateurs étrangers les considèrent comme le moyen le plus efficace qu’a eu le dictateur Léonin Frejnès pour acheter la paix social.
--------Ces automobiles sont considérées comme de véritables légendes, et même par certains à la nostalgie (plutôt mal placée) comme de véritables "machines à voyager dans le temps" pour aller vers "une époque où tout était plus simple".