11/05/2017
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Couronnement du Zagroy de Morakhan (couronnement)

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Vingt mars deux mille dix septe : jour du couronnement du Zagroy(j) de Morakhan, Sa Majesté Impériale Nicolas II Bizanov à Sarkopol


P.S. : tout ce qui est en rouge est HRP.


Désolée pour la qualité, mais il n'y avait pas mieux. Aucun tsar n'a été couronné depuis 1 896.

123Le couronnement du Zagroy de Morakhan est sans doute l'évènement le plus important et le plus médiatisé du pays. En effet, journalistes internationaux et nationaux se pressent pour filmer l'évènement et en faire la une de leurs articles. Pour le peuple, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre : un nouveau souverain, une nouvelle politique, de nouveau changement, en surface comme en profondeur, une nouvelle manière de penser. Pour l'Etat et le Zagroy, c'est le signe d'une nouvelle politique internationale et d'une rupture avec l'ancien régime. Effectivement, les nombreuses réformes sur le drapeau, le fonctionnement du pays, ou encore le parlement, le démontrent, et il est certains que d'autres encore suivront.
123La réussite de cet évènement est également un facteur primordial et décisif, pour le gouvernement blanc, quant à la suite des relations internationales mores. Nombreuses sont les nations prestigieuses, moins prestigieuses, amis, ou lointaines, invités, font rayonner l'évènement à l'échelle internationale, et gâcher l'évènement pourrais endommager les relations existantes où futures avec de nombreuses nations et décrédibiliser la Morakhan à l'internationale : une humiliation. Mais il est certains que cela n'arrivera pas : la Morakhan n'a d'ennemies que le président Makotan, Satan et la Listonie.

123Parmi les nations invités à la table d'honneur, nous y trouvons Slaviensk – pays slave, allié et frère monarchiste de la Morakhan –, l'Empire Uchong de la Dynastie Xin – pays lointain mais prestigieux, et dont la prestance enjouera la salle de couronnement –, la Yözidie – nation, qui, malgré la différence religieuses et les soupçons quant à son intervention en Yurtia, restera sœur de la Morakhan et avec qui, à coup sûr, les régions d'Eurysie de l'Est et du Nazum du Nord resterons calmes –, la Lermandie – nation lointaine, mais qui partage en quelque sorte la formule diplomatique more lorsqu'il s'agit du capitalislme –, l'Altrecht – pays lié par le sang avec la Morakhan, grâce au liens entre Alix Victoria Hélène Louise Béatrice Von Häering-Ansben-Alkmegen D'Altrecht (ou Alexandra Fyodorovna de Morakhan) et Nicolas II de Morakhan.
123Parmi les nations invités à la table de prestige, se trouvent la Barvynie – état qui par son idéologie repousse ses voisins, et qui s'est uni avec ses frères pour faire face au mépris et à l'isolement, que nous considérons comme chef de son camp –, Morzanov – ancienne colonie de la Morakhan, dont le destin est désormais lié à celui de la Barvynie et plus généralement de la CSN –, ainsi que, comme personne individuelle (avec son cortège bien sûr), Sa Majesté Impériale la tsarine Anastasia Rhemianov II, tsarine de Moritonie, de Petite-Moryakie et khatan de Petite-Moritonie.
123Enfin, parmi les nations invités à la table haute, se trouvent l'Azur – pays arabo-turc afaréen, avec qui la Morakhan ne possède pas de ralations, mais qui, pour elle [la Morakhan], représente bien le futur rêvé par l'Afarée : la paix et la prospérité –, la Polkême – pays d'Eurysie de l'Est au même titre que la Morakhan, mais qui, contrairement à elle, ne cherche pas à se développer, mais à profiter de son paradis utopique jusqu'à la dernière seconde avant d'être anéhanti par un missile de Carnavale –, Achos – nation insulaire et en conflit avec Velsna, qui le (?) méprise et en fait nation barbare là où les mores ont font... Achos !


https://www.meisterdrucke.fr/kunstwerke/300px/Unbekannt_-_The_Coronation_Ceremony_of_Nicholas_II_On_the_Red_Porch_1896_-_(MeisterDrucke-779395).jpg
123Nous sommes au matin du couronnement de Sa Majesté Impériale. Le Zagroy quitte le palais du Kremlin qu'il avait rejoins hier, accompagné de sa moitié, la Zagroyne. Il descent la Red Porch (escaliers rouges), où l'attend son escorte composé de vingt dix (32) généraux mores, qui se placent autour de lui et tiennent un dais au dessus de la tête du futur couronné. Derrière lui, la Zagroyne, qui possède son propre dais, tenu par ses domestiques, et le cortège régalière, où était disposé la régalia (couronnes [petite et grande], sceptre, orbe, bannière d’État, chaîne de l’Ordre de Saint-André, etc). Le tout était protégé par la carde impériale et l'escorte cosaque. 11 500 militaire et 6 000 policiers pour l'occasion.

https://resize-parismatch.lanmedia.fr/r/375,,forcex/img/var/pm/public/media/image/2022/03/06/21/041_AA376324.jpg?VersionId=SMpMgEjyJkplnbQoBHU4os.BizYjkuwS

https://www.meisterdrucke.fr/kunstwerke/1260px/Valentin_Aleksandrovich_Serov_-_Coronation_of_Emperor_%28Tsar%29_Nicholas_II_of_Russia_in_1894_by_Valentin_Serov_%28Ja_-_%28MeisterDrucke-1463943%29.jpg

123Puis le Zagroy, avant d'entrer dans la Cathédrale de l'Assomption, fit trois révérences, pouvant êtres qualifiés de trois prières, en direction des icônes vénérées, qui étaient disposées près des portes de la cathédrale (souvent la grande icône du Christ Pantocrator [le vrai, pas le plagiat Listonien] et celle de la Vierge). Dans la tradition orthodoxe, ces trois prières ou inclinaisons symbolisent : la Trinité (Père, Fils, Saint-Esprit), la purification avant d’entrer dans un espace sacré, l’acceptation du pouvoir comme un don de Dieu. Ensuite, le Zagroy entra lentement dans la Cathédrale, et se plaça devant les deux trônes spécialement placés au centre, pour le Zagroy et la Zagroyne (le cas échéant), étaient utilisés.
123La cérémonie débute à 10 h avec la liturgie conduite par le Métropolite de Sarkopol (la liturgie ne pouvant pas être conduite pas le Patriarche, car icelui est Patriarche du Nazum du Nord et de Morakhan, or le Zagroy n'est Zagroy que de Morakhan). Le Zagroy se met à genoux devant le Métropolite, et récite ces paroles :

« Ô Seigneur Dieu de nos pères, Roi des rois, Toi qui as créé toutes choses par Ta parole et qui, par Ta sagesse, as formé l’homme afin qu’il marche droitement et gouverne avec justice le monde que Tu as fait — Tu m’as choisi pour être Zagroy et juge sur Ton peuple. Je reconnais Ton dessein insondable envers moi, et je m’incline avec reconnaissance devant Ta Majesté. Daigne, Seigneur et Maître, me rendre apte à l’œuvre à laquelle Tu m’as appelé ; enseigne-moi, guide-moi dans ce grand service. Que la sagesse qui siège près de Ton trône soit avec moi ; envoie-la de Tes saints cieux, afin que je sache ce qui T’est agréable et conforme à Ton commandement. Que mon cœur soit entre Tes mains, pour accomplir ce qui est utile au peuple que Tu m’as confié, et pour Ta gloire ; afin que, au jour du Jugement, je puisse Te rendre compte de mon service sans reproche, par la grâce et la miséricorde de Ton Fils, qui fut crucifié pour nous, à qui reviennent honneur et gloire avec Toi et le Saint-Esprit, vivificateur, dans les siècles des siècles. Amen. »
123C'est une prière prononcée à genoux, seul, par le Zagroy, au milieu de la cathédrale, devant Dieu et le peuple. Il incarne l’idéal du souverain-prêtre selon la tradition orthodoxe more.

https://www.meisterdrucke.fr/kunstwerke/1260px/Unbekannt_-_The_Coronation_Ceremony_of_Nicholas_II_The_Anointing_1896_-_%28MeisterDrucke-780345%29.jpg

123Après la prière, le Zagroy se releva et ce fut attribué par le Métropolite Pallade, des objets de la régalia : à savoir le sceptre, l’orbe, et une croix pectorale. Pour ce faire, il prononça ses paroles :

« Ô très‑craint, absolu et puissant Seigneur, Zagroy de toutes les Morakhan, cette marque visible et tangible posée sur ta tête est un symbole éloquent. Elle signifie que tu, chef de tout le peuple more, es invisiblement couronné par le Roi des rois, le Christ, par une bénédiction toute ample – car c’est Lui qui te confère l’autorité totale sur Son peuple. »
123Puis, en remettant le sceptre et l’orbe tout en invoquant la Sainte Trinité :

« Reçois le sceptre du Zagroyat : qu’il te guide avec sagesse, accomplissant pleinement les responsabilités sacrées du règne. »
123Puis le Zagroy prit lui-même la grande couronne impériale, pendant que les hymnes liturgiques et psaumes (par exemple le Psaume 100 et Isaïe) étaient chantés. Ensuite il couronnât la Zagroyne, d’abord avec sa propre couronne, brièvement, avant de lui passer sa petite couronne.

https://www.parismatch.com/lmnr/var/pm/public/media/image/2022/03/06/21/Drame-du-14-mai-1896-Nicolas-II-et-Alexandra-ont-tres-mal-gere.jpg?VersionId=5dlH7OH3Gd1fDfkEtZHDFhs0o8Avipb9
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123Lorsque le Zagroy fut conduit devant l’iconostase, un silence religieux s’installa dans la cathédrale. Revêtu de ses vêtements pourpres, il s’agenouilla devant le métropolite qui, tenant le saint chrême, commença l’onction sacrée. Le prélat oint successivement le front, les yeux, les narines, les lèvres, les oreilles, la poitrine, puis le dos et la paume des mains de Sa Majesté Impériale, en prononçant à chaque application la formule solennelle : "Печать дара Духа Святаго. Аминь." — "Sceau du don du Saint-Esprit. Amen." Ce rituel conférait au nouveau souverain une grâce spéciale, le marquant comme choisi par Dieu pour gouverner le peuple more. L’assemblée toute entière était saisie par la profondeur de cette consécration, consciente que le Zagroy, à ce moment même, recevait la charge divine de guide et protecteur. Après l’onction, le Zagroy entra dans le sanctuaire, franchissant les portes royales, et reçut la Sainte Communion, signe ultime de son union avec l’Église et de son rôle sacré. L'entrée dans ces portes était interdite au laïcs, et n'était réservé qu'aux orthodoxes.

123Ensuite, le Zagroy et la Zagroyne sortirent lentement de la Cathédrale, en s'inclinant trois fois sur le Red Porch (la tribune rouge du Kremlin) en signe d’humilité, de respect et de bénédiction envers le peuple et Dieu. Ensuite, le peuple acclame les souverains par des acclamations, mais les Zagroyes restent dans une attitude digne et recueillie, sans répondre à haute voix. La cérémonie extérieure est accompagnée de salves de canons qui retentissent dans tout Sarkopol.

Extrait de la cérémonie (reconstitution [j'ai fait avec ce que j'ai pu]).

123Voici là le temps de pause, il est 14h 30, et les invités sortent. C'est là qu'il y a une pause et que vous pouvez retourner dans vos appartements (qui se trouvent d'ailleurs dans un hôtel pas loin du Kremlin). A 20h ouvre le bal, vous avez donc 5h 30 pour vous préparer et faire vos choses. Vous pouvez donner vos impressions lors du couronnement.
1826

Tandis que la Cérémonie du Couronnement du Zagroy de Morakhan, le Présidium de la République Socialiste de la Barvynie, accompagner de Jörmungand, un serpent qui accompagne le Présidium dans ses déplacements, il s'agit là d'une tradition culturelle de la Barvynie, arrive en Avion à l'Aéroport de Sarkopol

Mais le Présidium n'était pas accompagné que d'un animal, il est également accompagné du Ministre des Affaires Étrangère du Morzanov, Rodion Kerzhakov, ainsi que des délégués Morznik et Barvynien, les délégués de la Confédération Socialiste du Nazum, vont suivre avec attention le couronnement de leur ancien seigneur lige, le régime a bien changé entre temps, mais dans les faits, les deux restes très similaires, mais la participation des Républiques Socialiste dans les couronnements du Morakhan, est une tradition de respect mutuelle, il est le symbole que l'homme peut s'entendre même dans l'opposition la plus totale, l'humain respecte son prochain.

Alors que le cortège du Zagroy arrive enfin devant la grande Cathédrale de l'Assomption, les délégués de la Confédération rentrent dans l'Église Orthodoxe, évidemment Jörmungand reste en dehors avec un responsable Barvynien, la Cathédrale était magnifique, tout comme la cérémonie, Nikolai Mikhaïlovitch Bowsarev eu la chance de privilège de rejoindre la seconde partie de l'église, étant orthodoxe, il fut autorisé dû à son appartenance à la religion dominante du Zagroyat de Morakhan, même si cela n'était pas très égalitaire, il s'agissait là d'une tradition Mor, la cérémonie fut tout de même très majestueuse, alors que la cérémonie se clôture paisiblement, les délégués de la CSN vont rejoindre leurs appartements non loin du Kremlin pour se préparer.



[Préparation a rédigé]


Le temps passa et à 20 heures, les délégués de la CSN rejoignent ainsi le Bal du nouveau dirigeant du Zagroyat de Morakhan, la délégation est composée de la même manière que pendant la cérémonie de couronnement, a la différence de la présence de Jörmungand, les discussions débute entre les délégués socialistes, qui sait si quelqu'un se joindra à eux ?

[ Discussion à insérer ]

1936
Murad Hama al-Kaysari frissonnait malgré son épais manteau au col de fourrure. Le vénérable ouléma, deuxième personnage de l'Etat dans l'ordre protocolaire, représentait l'Azur pour le couronnement du souverain de Morakhan. Il levait les yeux vers les dorures de la basilique, sa coupole où était peinte la figure du Christ. Les icônes relevées de couleurs vives et de feuille d'or scintillaient à la lumière des cierges, comme si une neige cuivrée était entrée par l'extérieur et, telle un voile délicat, avait tapissé l'intérieur du monument avant la cérémonie.

L'ambassadeur était auprès de lui. Il risqua un coup d'oeil vers les autres délégations étrangères, y apercevant les visages bariolés d'une grande variété de pays. Lorsqu'une détente apparut après la messe solennelle, indiquant un creux dans la journée de festivité, il sentit une tension dans ses épaules se relâcher. Il serra une main longue et chaleureuse avec l'un des évêques métropolites de l'église orthodoxe, qui comme ses corréligionnaire, affectionnait les vêtements chargés de broderie, les chapeaux de brocart, et le port de la barbe. A l'extérieur un temps blanc illuminait le ciel et le sol maculé de givre.

Saluer les représentants de l'Eglise orthodoxe était l'une des raisons essentielles de sa venue. En tant que conservateur musulman, Kaysari comptait sur de bonnes relations avec l'institution morakhane pour avancer sur certains dossiers moins religieux que politiques, en particulier en matière de relation entre les communautés musulmanes et chrétiennes au Nazum du Nord. La montée du communisme demandait aux branches religieuses abrahamiques de mettre quelques différents de côté pour se retrouver sur l'essentiel : la défense du sacré, des valeurs morales et des traditions, face à la menace d'une subversion laïque et antispirituelle. Il était notamment question d'harmoniser les échanges de bonnes pratiques, de permettre une meilleure implantation des réseaux soufis, et de valoriser à nouveau les monastères, véritables petites forteresses de la foi dans cette région de toundra et de montagnes.

Kaysari n'échangea cependant que quelques mots à ce sujet, et ce fut seulement avec l'un des assistants du pope métropolite ; la journée devait être réservée aux réjouissances.
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