
Dans la région du Grand Dolland, en République antérienne côtière d’Ëdango, proche de la frontière anterienne, les chefs des deux plus grands groupes indépendantistes de la région d’Aklafie, au nord-ouest de la République démocratique d’Anterie (ancienne Antegrad), attendent le dirigeant d’un autre groupe indépendantiste, voisin de leur région revendiquée, le Dolland.
Depuis plusieurs années, ces trois groupes ne s’entendaient pas sur les frontières souhaitées et restaient divisés. Mais cette rencontre a pour but de régler ce différend. La récente déclaration du chef suprême anterien, Jakamé Idi Akim, rend la situation plus urgente. C’est décidé, il faut désormais s’entraider.
Les deux dirigeants aklafiens voient arriver, par un chemin de terre faisant office de route, le leader indépendantiste dollandais à bord d’un véhicule tout terrain. Il parvient jusqu’au camp Alzou, principal camp du Mouvement Indépendantiste Aklaf en Ëdango. Il est accueilli par plusieurs militaires arborant les drapeaux des deux régions, ainsi que par les chefs des deux mouvements aklafiens, qui le saluent.

Les trois dirigeants se serrent la main avec un large sourire, sans échanger un mot. Le chef du Mouvement Indépendantiste Aklaf en Ëdango, Mounda Dallas, leur fait signe de le suivre et les emmène dans une tente isolée, au centre du camp.
