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[Lermandie-Rasken] Une rencontre autour d'un verre

1995
Note: scène intégré à l'événement Vers la République Impériale de Karty


20 mars 2017
22h00 (heure locale) --> à confirmer
Salle de bal, Kremlin
Volkingrad, République Impériale de Karty (anc. Saint Empire de Karty)


Dans le Kremlin, l’un des bâtiments gouvernementaux les plus prestigieux de Karty, après de nombreuses péripéties liées à la cérémonie d’intronisation, l’ancien Saint-Empire de Karty fut officiellement transformé en une démocratie renforcée, désormais nommée République Impériale de Karty.
À l’issue de la cérémonie, la Chancelière invita les représentants et chefs d’État dans une grande salle de bal, ornée de dorures et de tentures aux couleurs nationales. Dès leur entrée, les invités de marque furent accueillis par des mélodies issues du folklore kartien, jouées par un orchestre traditionnel.



Le Président Michel Duval prit soin de rappeler à son fils aîné, Nicolas Duval, de modérer sa consommation d’alcool, malgré sa majorité. Un garde du corps était chargé de veiller à ce que le jeune homme conserve sa maîtrise de soi, conformément au protocole.
Quant à sa fille de 15 ans, elle fut placée à l’écart, dans les appartements lermandienne auquel les responsables gouvernement leurs ont attribuer, à la fois pour des raisons de sécurité et pour éviter toute exposition à l’alcool.
Pendant ce temps, le couple présidentiel se détendait près de la buvette.

Lucy Duval: "Chéri, il n’y a que du vin et du champagne ?"

Michel Duval: "C’est une soirée diplomatique, pas une fête étudiante."

La femme du président souri alors.

Lucy Duval: "Oui, mais quand même… Je suis sûre que tu rêverais d’un mojito."

Michel Duval: "Tu me connais trop bien. Si tu veux, je peux demander à l’un de mes hommes s’il existe des boissons exotiques qu’on pourrait faire apporter dans nos appartements."

Lucy Duval: "Tu sais toujours comment me parler."

Elle lui déposa un baiser sur la joue gauche, avec tendresse.

Lucy Duval: "Tu as vu où est Nicolas ?"

Michel Duval balaya la salle du regard quelques instants, avant d’apercevoir leur fils en pleine conversation avec d’autres jeunes invités. Il crut également distinguer un diplomate ou un homme politique avec des cheveux blanc se dirigeant vers eux, bien que cela fût difficile à confirmer dans une salle aussi bondée.

Michel Duval: "Notre fils va bien. Il semble plutôt bien s’intégrer."
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Cela faisait maintenant plusieurs heures que la cérémonie d’officialisation de la république impériale de Karty s’était achevée, la nation faisait le deuil du saint empire mais, en parallèle de ce deuil, le pays ressortait renforcé avec l’instauration de la république impériale de Karty. Après cela, la chancelière kartienne invita les différentes délégations dans une grande salle de bal. La salle, qui impressionnait déjà de par sa taille, impressionnait d’autant plus grâce à son luxe d’une rare intensité. Au-delà du luxe, le bal était animé par un orchestre remplissant la salle de douces mélodies provenant directement de la culture kartienne. Au sein du bal, les différentes délégations déambulaient, discutant avec leurs homologues puis passant à d’autres interlocuteurs. Au milieu de cette dizaine de délégations se trouvait la délégation raskenoise, discutant avec une délégation, puis passant à une autre. Au bout d’un moment, et à force de discuter, l’empereur raskenois et le ministre des affaires étrangères se dirigèrent vers la buvette pour se désaltérer, buvette visiblement déjà occupée par une autre délégation.

Axel Orndorff (ministre AE) – Je sais que c’est une cérémonie, mais ils auraient pu proposer plus de boissons quand même, vous ne trouvez pas ?

Stanislav Schützenberger – Je trouve aussi, mais on ne va pas aller réclamer ce que l’on désire, il s’agit d’un bal et la bonne ambiance est de mise, nous n’allons pas provoquer une scène pour si peu. Je vais prendre un verre de vin, ça fait longtemps que je n'en ai pas bu.

Axel Orndorff – Je vais partir sur une coupe de champagne pour ma part.

Les deux Raskenois continuèrent à discuter entre eux puis se posèrent non loin de l’autre délégation.
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Ayant remarqué deux personnes issues d’une nation que le couple présidentiel n’arrivait pas à identifier immédiatement, et qui se dirigeaient vers la buvette, la femme du Président Duval s’adressa à l’un des deux hommes, au grand dam de son mari.

Lucy Duval: "Excusez-moi, messieurs, auriez-vous vu d’autres stands proposant des alcools variés ainsi que des amuses-bouches ?"

Le Président Duval, gêné par l’interpellation hasardeuse de sa femme envers des diplomates potentiels, intervint aussitôt.

Michel Duval: "Veuillez excuser ma femme, messieurs. Bien qu’elle ait reçu un briefing sur les protocoles diplomatiques, elle pensait avoir l’occasion de déguster des mets issus des nations représentées à cette belle soirée. Si vous voulez bien nous excuser."

Lucy Duval: "Mais enfin, chéri, ne serait-ce pas l’occasion idéale de rencontrer des représentants de nations avec lesquelles la Lermandie n’a aucun contact diplomatique ?"

Michel Duval: "Tu as raison, mais il y a des manières de s’adresser à des diplomates étrangers… D’autant plus que nous ne sommes pas en Aleucie, mais en Eurysie. Et je n’ai pas envie que ma bien-aimée épouse provoque un incident diplomatique, voire une nouvelle guerre en Eurysie, qui viendrait gâcher cette magnifique soirée."

Le Président Duval jeta un coup d’œil rapide au verre de champagne de sa femme et constata qu’il était à peine entamé. Il en conclut qu’elle était pleinement consciente de ses actes.

Lucy Duval: Allons ! Je doute que ces deux hommes représentent le régime de Pandoro ou le décadent Carnaval. Mais je suis certaine que ces messieurs sauraient répondre à une femme telle que moi."

Le Président Duval soupira face à la franchise de son épouse, une franchise qui, malgré tout, faisait partie intégrante de l’identité nationale lermandienne.
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Les deux Raskenois regardèrent d’un air surpris le couple présidentiel faisant une scène de ménage pour des boissons, ils semblaient relativement sobres pourtant. À mesure que le couple se disputait pour savoir s’il était correct ou non de demander s’il y avait d’autres boissons, ce qui fut dit confirma ce que savaient déjà l’empereur Stanislav et le ministre Orndorff : l’Eurysie avait une terrible image à l’international, malheureusement à raison. Des deux Raskenois, ce fut Stanislav qui prit la parole en premier, laissant échapper un soupir avant de répondre d’un air à la fois blagueur mais teinté d’une légère tristesse.

Stanislav Schützenberger – Carnaval ? Mon dieu, l’Eurysie est tombée bien bas pour que ce "pays" soit la première chose qui vienne à l’esprit quand un étranger de l’Eurysie entende parler du continent. Enfin bon, j’aimerais pouvoir vous dire que Carnaval est une exception, et que le reste de l’Eurysie est un havre de stabilité et de prospérité, mais je ne le peux pas. Sans être aussi extrême que l’empire des missiles, bon nombre de régions d’Eurysie sont hostiles. Mais bref, passons. Je me présente, je suis l’Empereur raskenois Stanislav Schützenberger, enchanté, et voici mon ministre des affaires étrangères Axel Orndorff.

Axel Orndorff – Enchanté.

Stanislav Schützenberger – Pour répondre à votre question, je n’ai point vu d’autres alcools ou amuse-bouches, à mon plus grand regret. Ce qui se trouve sur cette table semble être l’entièreté des alcools et amuse-bouches présents à ce bal.
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Tandis que Lucy Duval esquissa un petit sourire à l’un des invités, avec toute l’innocence du monde (bien sûr), le Président Michel Duval poussa un discret soupir. Il tenait énormément à sa femme, malgré leurs dix-huit années de mariage, et malgré le fait qu’elle semblait parfois avoir l’énergie et la spontanéité d’une adolescente.
Mais le Président Duval se montra soulagé que les deux dignitaires raskenois n’aient pas mal interprété cette petite scène.


Michel Duval: "Enchanté, Messieurs. Je suis Michel Duval, Président de la République de Lermandie. Et voici mon épouse, Lucy Duval."

Lucy salua chaleureusement les deux représentants raskenois.

Michel Duval: "En ce qui concerne la réputation de l’Eurysie, il faut savoir que la République de Lermandie n’a commencé que récemment à étendre ses relations diplomatiques au-delà de l’Aleucie occidentale. Le Royaume de Teyla constitue une exception, en raison de notre passif historique avec cette puissance.
Je suis sincèrement désolé que votre continent souffre d’une image d’instabilité chronique, si je puis dire. Mais pour vous rassurer, ou du moins relativiser, l’Aleucie elle-même abrite plusieurs États aux tendances impérialistes, qui n’hésitent pas à soumettre des nations indépendantes, quitte à provoquer des conflits nuisibles à la stabilité régionale."

La femme du Président Duval s'exprima alors avec entrain:
Lucy Duval: "Ce qui n’empêche pas notre beau pays de faire du commerce, bien sûr ! Et nous avons, sans aucun doute, le meilleur fromage et les meilleures omelettes du monde. "

Le Président se tourna vers sa femme, l’observant avec un sourire amusé.

Lucy Duval: "Bah, qu’y a-t-il ? Je ne fais que promouvoir la gastronomie lermandienne, voyons."

Le Président Duval laissa échapper un léger rire, puis se tourna de nouveau vers les dignitaires raskenois.

Michel Duval: "J'avoue que ça fait du bien de rire un peu malgrès le contexte mondial. Quoi qu’il en soit, la République de Lermandie est constamment à la recherche de nouveaux partenaires, dans le but de favoriser les échanges culturels et économiques, avec l’espoir de promouvoir la paix et la prospérité dans le monde, et ce, peu importe l’attitude belliqueuse de certains États."
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À l’écoute du président lermandien, le dirigeant raskenois se dit que finalement la violence et l’instabilité n’étaient pas uniquement en Eurysie et, même si elles l’étaient dans des proportions bien moindres, les autres continents avaient également leurs problèmes à gérer.

Stanislav Schützenberger – Je vois, au final, où que l’on aille, il y aura toujours des États pour déstabiliser des régions, cependant, pour déstabiliser une région, faut-il encore qu’elle soit stable à l’instant T, dans le cas de l’Eurysie, je ne crois pas me souvenir d’une seule année de stabilité.

Avant qu’il n’ait le temps de continuer, la femme du président lermandien prit la parole vantant la gastronomie de son pays, affirmant que le meilleur fromage et les meilleures omelettes du monde se trouvent dans son pays. L’empereur n’était pas tellement un grand fan d’omelette, à vrai dire, c’était l’un des plats qu’il aimait le moins, en revanche pour le fromage c’est une autre histoire.

Stanislav Schützenberger – Le meilleur fromage vous dites, j’en goûterai à l’occasion, cependant, si le meilleur fromage vient de Lermandie, alors la meilleure charcuterie et les meilleures saucisses viennent assurément de Rasken. Ce n’est pas juste un plat dans mon pays, c’est une institution, une tradition.

Vous dites être à la recherche de partenaires commerciaux, nous sommes dans la même situation, Rasken est sans doute l’un des pays les plus industrialisés du monde si l’on exclut Drovoslki. En effet, de par les politiques libérales et pro-industrie mises en place sur la fin du règne de ma grand-mère l’impératrice Kristina Schützenberger puis de mon père Andrij Schützenberger, l’industrie a littéralement explosé, allant jusqu’à représenter 52 % de l’économie en 2004 avant de diminuer pour se stabiliser aujourd’hui autour de 40 %. À ce titre, nous importons des quantités importantes de matières premières, mais nous exportons encore plus de produits finis, comme des voitures, des médicaments ou de l’industrie chimique. Dernièrement, avec les vastes découvertes de pétrole sur le plateau de Crystal, notre pays s’est positionné comme l’un des leaders en matière d’exportations pétrolières. Quelle est la situation économique au sein de votre pays, monsieur Duval ?
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