Création de Pays: Republik Backmeyer
Généralités :
Nom officiel : Republik Backmeyer
Nom courant : Bachmeyer
Gentilé : Bachmeyerois/Bachmeyeroise
Inspirations culturelles : Allemande
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : l’allemand
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune
Drapeau :

Devise officielle : Unité et Justice et Liberté
Hymne officiel :
Capitale : Wimer
Population : 59,000,000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La Republik Bachmeyer semble avoir atteint un certain équilibre après une période d’instabilité politique, économique et sociale qui avait marqué son début. Fondée à la suite de la chute de l’Empire, cette république a dû faire face à de graves crises : tentatives de coups d’État, inflation galopante, mécontentement populaire face au traité de Merz, et luttes entre extrémistes de gauche et de droite. Cependant, Bachmeyer connaît maintenant une période de relative stabilité.
Sur le plan économique, la situation s'est nettement améliorée grâce au plan Dowes, qui a réorganisé les paiements des dettes et a permis l’entrée massive de capitaux étrangers. Cela favorisa la croissance industrielle, la baisse du chômage et une certaine prospérité dans les grandes villes. Cette embellie économique permit également à l’État de développer ses politiques sociales, dans un esprit de modernisation et de justice sociale. Toutefois, la répartition des richesses va atteindre des sommets d’inégalités, ce qui inquiète certains économistes. De plus, il faut reconnaître qu’avant les investissements étrangers, l'économie n'allait nulle part. Mais pourquoi s’inquiéter ? Les investissements étrangers sont là maintenant, aucune raison pour s’inquiéter.
Politiquement, la République de Bachmeyer reste néanmoins fragile. Le régime parlementaire fonctionne, mais les gouvernements sont instables, souvent formés de coalitions très hétérogènes. À cause de cela, les tensions politiques restent vives, notamment à cause de la présence d’une grande diversité de partis politiques dans le gouvernement, avec libéraux, catholans, libéraux-conservateurs, et monarchistes qui doivent travailler ensemble. De plus, la droite conservatrice reste morcelée en de nombreux partis minuscules, faisant en sorte que l’électorat de droite est en constant mouvement. Et la droite n’est pas seule à être morcelée, car le pays possède 2 partis libéraux.
Socialement et culturellement, la Republik Bachmeyer est en effervescence. Les grandes villes, Scholz en tête, sont des foyers de création artistique, littéraire et intellectuelle. Le cinéma, le théâtre, la littérature et les arts plastiques connaissent une période de grande liberté et d’innovation. Cette modernité séduit une partie de la jeunesse urbaine, mais choque aussi les milieux plus conservateurs, qui y voient une décadence morale.
En matière religieuse, les luthériens représentent 69% de la population, les Catholans sont 30%, et les Juifs 1%. Les luthériens votent pour quasiment tous les partis, sauf le Z. Les Catholans sont ceux qui votent en général pour le Z, et puisque ils sont situés en général dans le sud du pays, le Z a tendance à remporter les élections là-bas. Les Juifs votent en général pour le BDP, et les partis à gauche, car ceux à droite du BDP sont plus ou moins antisémites.
Démographiquement, 75% de la population vit en ville, et 25% à la campagne. Socio économiquement, 65% de la population fait partie de la classe ouvrière urbaine. Les membres de ce groupe travaillent dans les usines, les mines, le bâtiment, et d'autres emplois mal payés. Les membres de ce groupe soutiennent en général les Socialistes ou les Communistes. 10% font partie de la classe ouvrière rurale. Les membres de ce groupe sont petits et grand propriétaires, ainsi que des laboureurs ruraux indépendants. Politiquement, ce groupe est fracturé entre de nombreux partis de la droite. 15% font partie de la nouvelle classe moyenne. Les membres de ce groupe sont des travailleurs à col blanc et des fonctionnaires. Ils soutiennent surtout les partis libéraux. 10% font partie de la vielle classe moyenne. Les membres de ce groupe sont artisans et petit bourgeois. Ils sont une base solide pour l'extrême droite.
Histoire:
Durant l'Antiquité, le pays était très fracturé. Il y avait d'innombrables tribus qui habitaient dans le pays, et il y avait aucune forme d'unité montrée par les tribus. Le contact avec l'extérieur se faisait à priori par les voies fluviales, car les Bachmeyerois n'étaient pas de très bons marins, et parce que l'intense fragmentation politique rendait l'edification de routes terrestres très compliquée. La religion centrale était une religion païenne, dont on connaît peu de choses aujourd'hui.
Durant le début du Moyen-Âge, les oppidum de l'Antiquité ont commencés à s'agrandir et à dominer de plus en plus la banlieue, et la prolifération des différentes factions faisait une grande paranoïa qui incita à la fortification, créant ainsi une mosaïque de villes hautement fortifiées sur tout le territoire. C'est aussi à cette époque que la Christianisation du territoire commence, un processus qui durera jusqu'a l'an 1100. Cette lente Christianisation causera plusieurs guerres dans le pays, qui ne firent que ralentir la Christianisation, sans véritablement l'arrêter.
À l'aube du 14ième siècle, le territoire est en stagnation. Le morcèlement et la hyper militarization empêchent le développement des cités-états, qui déploient de nombreuses resources vers la défense, tels que des fortifications, milices et mercenaires. Ceci met de la pression sur la paysannerie, qui se révolte en masse à plusieurs reprises durant la première moitié du siècle. C'est dans ce contexte qu'arrive les troupes de l'Empire Kaulthe en 1354. Le territoire est morcelé, stagnant, et en proie aux révoltes. Avec ces conditions favorables, l'Empire Kaulthe s'empara du territoire entier en l'espace de 5 ans, sans livrer de bataille majeure.
La domination Kaulthe dura de 1359 jusqu'en 1708. Pendant ce temps, les Kaulthes s'efforcèrent de mettre fin au morcèlement politique en rasant de nombreuses murailles des villes. En même temps, ils développèrent les villes portuaires sur la Manche Blanche, ouvrant ainsi le pays au commerce étranger. Avec l'unité politique atteinte sous leur contrôle, un réseau routier fut enfin établi, favorisant les échanges au sein du pays. Avec la distance considérable entre la Kaulthie et le Bachmeyer, peu de nobles Kaulthes y furent installés comme membres de l'élite.
Sous la domination Kaulthe, l'aristocratie se concentrait les terres, ce qui mettait fin au morcèlement extrême d'avant la conquête, mais cela augmentait aussi la puissance des aristocrates. Éventuellement, dû au déclin relatif de l'empire Kaulthe, la croissance économique du pays, et la nouvelle alliance des aristocrates bachmeyerois, la Guerre de Reconquête commença en 1700. Après 8 ans de guerre, qui ont failli faire perdre les aristocrates bachmeyerois, les Kaulthes furent rejetés hors du pays.
Les aristocrates du pays ont décidés de rester indépendants les uns des autres après la guerre, et ils se sont battus à plusieurs reprises. Autour de 1800, des idées nationalistes commençaient à circuler, promouvant l'idée d'un seul Bachmeyer, et d'une fin au aristocrates. En 1832, des révoltes éclatèrent dans tout le pays, mais ils furent réprimés l'année suivante. Toutefois, l'idée d'utiliser une unification pour renforcer le pouvoir des aristocrates au lieu de les renverser faisait son chemin dans les gouvernements aristocratiques du pays. Après des années de négociations, en 1890, le pays fut unifié sous Hans I du Preudenland.
Sous l'Empire, le pouvoir des aristocrates et les bourgeois fut renforcé. Mais l'utilisation de l'unification pour aggraver les inégalités sociales conduisirent à une grève générale en 1938, qui résultat dans la fondation d'un Parlement pour seconder le Kaiser. Malgré cette victoire, les droits légaux restèrent très fragiles, et le vote resta pour un temps censitaire, amortissant ainsi l'effet du Parlement sur la gouvernance. Au fil des années, avec la corruption et l'inefficacité montant en tandem avec un mouvement social ouvrier, la pression pour une république devint de plus en plus forte. À partir de 2001, une série de scandales politico-financiers de la part de tout l'entourage du Kaiser et de l'aristocratie, avec une forte récession, ainsi qu'une situation financière intenable causa en fin 2008, l'abdication et la fin de la monarchie avec le concours de milieux financiers étrangers. C'est le début de la Republik.
En 2009, le traité de Merz fut signé par le gouvernement, pour régler la question de dettes et de compensation pour les nobles qui perdèrent leurs titres. Le traité fut très avantageux pour tous les participants sauf le gouvernement, et créa une immense charge sur le Trésor. Ce traité outragea de nombreux citoyens, et les rallia contre la Republik. Avec ce mécontentement, et le bouleversement de changement de régime, la violence politique augmenta, avec l'assassinat du chef de BDP qui avait soutenu le traité de Merz. C'est aussi en cette année qu'une révolte visant l'établissement d'une république socialiste éclata, et fut durement réprimée par l'armée et une force paramilitaire composée d'anciens soldats au chômage, le Kriegkorps, ancêtre de l'actuel Eisernehelm. Le fait que le SAPB, alors présent dans le gouvernement, réprime cette révolte, conduisit à la formation du KPB. En 2010, une révolte monarchiste de la part du Kriegkorps éclata contre la Republik, qui fut sauvée par une grève générale. Tel était la raison pour la survie de la Republik, les ouvriers radicaux ne pouvaient la détruire car le Kriegkorps les en empêcherait, et le Kriegkorps ne pourrait pas la détruire car une grève générale mettrait le pays à l'arrêt. Malgré cette dynamique, des combats violents dans la rue continuèrent jusqu'a la moitié des années 2010 à peu près, car c'est à ce moment la que la hyperinflation prit fin, grâce à une restructuration des dettes qui soulagea le trésor. Depuis 2014, le pays est gouverné par une coalition de droite, après la réaction électorale contre la Republik. Mais maintenant ce qouvernment est impopulaire, et nul ne sait ce qui se trouve sur l'horizon.
Mentalité de la population :
La mentalité de la population de la Republik Bachmeyer reflète à la fois un désir de stabilité et une profonde incertitude face à l’avenir. Après les années chaotiques de l’hyperinflation du début des années 2010, une relative prospérité économique a temporairement apaisé les tensions sociales. Une partie de la population, surtout dans les grandes villes comme Scholz, aspire à la modernité, à la liberté individuelle et à une culture plus libérale, marquée par l’émergence de nouveaux courants artistiques, de modes de vie plus ouverts et de revendications féminines. Cependant, derrière cette façade de modernité, subsistent des inquiétudes profondes : le rejet du traité de Merz, la peur du chômage, de l'inflation, et la méfiance envers la démocratie parlementaire. Cette ambivalence nourrit à la fois l’enthousiasme pour le progrès et une vulnérabilité face aux discours extrémistes, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Place de la religion dans l'État et la société :
Sous la Republik Bachmeyer, la religion occupe une place ambivalente dans la société et dans les institutions de l'État. La Constitution de Wimer, avait instauré un régime laïque tout en maintenant une certaine coopération entre l’État et les Églises. Ainsi, bien que la liberté de religion est garantie, les Églises chrétiennes – principalement l’Église luthérienne et l’Église catholane – conservent une influence importante, notamment dans le domaine de l’éducation et de la morale publique. L’État reconnaît les communautés religieuses comme des entités de droit public, leur permettant de percevoir un impôt ecclésiastique et de gérer leurs affaires internes. Dans une société marquée par les tensions politiques et économiques, la religion représente pour certains un repère moral et identitaire, tandis que d’autres, notamment dans les milieux socialistes ou communistes, remettent en question son rôle et son influence sur la vie publique.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La Republik Bachmeyer repose sur la Constitution adoptée en 2009, qui instaure un régime parlementaire, tout en conservant certains éléments de pouvoir fort. Cette Constitution vise à garantir les droits fondamentaux des citoyens, l’équilibre des pouvoirs et la représentation politique du peuple. Elle établissait un système fédéral, dans lequel les Länder (États régionaux) conservaient une certaine autonomie, notamment en matière d’éducation et de culture.
Au sommet de l’État se trouve le président, élu au suffrage universel pour un mandat de sept ans. Il dispose de pouvoirs étendus : chef de l’armée, possibilité de dissoudre le Nationalrat, nomination du chancelier, et surtout l’article 48 de la Constitution, qui lui permet de gouverner par décret en cas de crise, suspendant les libertés fondamentales. En ce moment, le président est Oskar von Hundenburg, une figure conservatrice respectée mais ambiguë quant à son attachement à la démocratie parlementaire.
Le pouvoir législatif est exercé principalement par le Nationalrat, chambre élue au suffrage universel direct à la représentation proportionnelle. Cette méthode de scrutin favorise la multiplicité des partis, et rend les majorités parlementaires instables. Dans le Nationalrat actuel, le Sozialistische Arbeiter Partei Bachmeyers (SAPB) est la première force politique du pays, mais il est exclu du gouvernement.
Le chancelier, chef du gouvernement, est nommé par le président mais doit obtenir la confiance du Nationalrat pour gouverner. Il dirige les ministres et mène la politique intérieure. En ce moment, Werner Max, un Centriste, occupe cette fonction. L’instabilité gouvernementale due à la fragmentation politique, les pouvoirs étendus du président, et l’usage potentiel de l’article 48 créent une tension permanente entre démocratie et autoritarisme.
Comme dans tout régime parlementaire, il existe un grand nombre de partis politiques dans le pays, voici ceux qui sont représentés dans le Nationalrat.
SAPB- Sozialistische Arbeiter Partei Bachmeyers (Parti Socialiste des Ouvriers du Bachmeyer) – C’est un parti socialiste et démocratique de la classe ouvrière. Il est le principal défenseur de la République. Il détient 26.5% de sièges dans le Nationalrat actuel. Il est en opposition au gouvernement actuel.
Z- Le Zentrumspartei (Parti du Centre) est un parti catholan de centre-droit, favorable à la République, qui a historiquement soutenu nombre de priorités socialistes en matière de travail, de protection sociale et d'anti militarisme. Il a souvent formé des coalitions avec les socialistes. Il détient 17.8% de sièges dans le Nationalrat actuel. Il fait partie du gouvernement actuel.
BDP- Le Bachmeyer Demokratische Partei (Parti Démocrate Bachmeyerois) est un parti libéral de gauche, populaire auprès de l'intelligentsia et de la classe moyenne instruite. Cependant, il a évolué vers la droite au fil des ans. Il a souvent formé des coalitions avec les socialistes. Il détient 6.5% de sièges dans le Nationalrat actuel. Il fait partie du gouvernement actuel.
BVP- Le Bachmeyer Volks Partei (Parti Populaire Bachmeyerois) est un parti conservateur-libéral fondé par Gerald Stressman, soutenu par les classes moyennes, la bourgeoisie et les industriels. L'aile industrielle et droite du parti a gagné en influence ces dernières années, Stressman se désintéressant des affaires du parti. Il détient 10.3% de sièges dans le Nationalrat actuel. Il fait partie du gouvernement actuel.
[BNVP- Bachmeyer National Volks Partei (Parti National du Peuple Bachmeyerois) – un parti nationaliste-conservateur de droite, aux tendances autoritaires, monarchistes et racistes. Il est soutenu par l'ancienne aristocratie, les propriétaires fonciers ruraux et les luthériens conservateurs. Il détient 20.9% de sièges dans le Nationalrat actuel. Il fait partie du gouvernement actuel.
KPB- Kommunistische Partei Bachmeyers (Parti Communiste du Bachmeyer) - une branche radicale de gauche du SAPB qui a émergé au lendemain de la révolution de 2009, il s'oppose à la démocratie parlementaire en faveur d'une révolution. Il détient 9.1% de sièges dans le Nationalrat actuel. Il est en opposition au gouvernement actuel.
NBP- National Bachmeyer Partei (Parti National Bachmeyerois) - un parti nationaliste et antisémite d'extrême droite. Dirigé par Adam Hüttler, il tenta un piètre coup d'État en 2013, ce qui lui valut d'être interdit, mais fut depuis légalisé. Il détient 3% de sièges dans le Nationalrat actuel. Il est opposé au gouvernement actuel.
Autres Partis- Il existe une multitude de petits partis conservateurs, comme le Parti économique de la classe moyenne bachmeyeroise, le Parti paysan, la Ligue agricole, etc. Leur positionnement politique se situe généralement entre le BVP et le BNVP. Ils détiennent 5.9% de sièges dans le Nationalrat actuel. Ils sont en opposition au gouvernement actuel.
Ce pays est plutôt instable, et il est donc doté de forces paramilitaires, les voici.
Nationalbanner- Le Nationalbanner est une organisation affiliée à tous les partis républicains – le SAPB, le Z et le BDP –, mais principalement au SAPB. Historiquement, il s'agit d'une organisation non armée.
Membres: 2,000,000
Militarization: Nonexistante
Rotfrontkämpferbund (RFB)- La « Ligue des combattants du Front rouge » est associée au KPB.
Membres: 130,000
Militarization: Moyen
Der Eisernehelm- Organisation nationaliste d'extrême droite composée principalement d'anciens combattants de la monarchie, issue des Kriegkorps apparus après la guerre. Associée au BNVP.
Membres: 500,000
Militarization: Moyen
Sturmabteilung (SA)- Il s’agit du groupe paramilitaire du NBP.
Membres: 30,000
Militarization: Moyen
Principaux personnages :
Oskar von Hundenburg: Président conservateur de la Republik
Werner Max: Chancelier de la Republik et Chef du Z
Oskar Band: Ministre Président de Preudenland, et membre du SAPB
Ernst Doch-Veser: Chef du BDP
Gerald Stressman: Chef du BVP
Rudolf Helferding: Chef du SAPB
Albert Hambach: Chef du BNVP
Erich Thielmann: Chef du KPB
Albert Hüttler: Chef du NBP
Adolf Higenburg: Le plus riche homme du pays
Politique internationale :
En ce moment, une coalition de droite est au pouvoir. Cette coalition cherchera sûrement à nouer des relations plus proches avec des pays de droit. Le Zentrumspartei va sûrement pousser pour renouer les relations avec la Catholagne. Le BNVP, à cause de ses tendances monarchistes, va pousser pour des meilleures relations avec les pays monarchistes. Il faut toutefois se rappeler que des nouvelles élections législatives auront lieu bientôt, et qu’un nouveau gouvernement pourrait peut être y émerger et commencer une nouvelle direction pour la politique étrangère du pays.