11/05/2017
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ă€đŸ«±đŸ»â€đŸ«ČđŸŒă€‘[Barvynie - Grand Kah] Le Petit FrĂšre, et la Grande Soeur

Le 11/03/2017 à 10 heures.Barvynie, Aéroport International Velzmegrad

Alors que l'Avion du Grand Kah s'approche de la République Socialiste de Barvynie, alors que ses derniers ne sont pas encore arrivés au-dessus de la terre barvynienne, des Avions de Chasse Morznik vont décoller des aéroports Barvynien et vont rejoindre l'aéronef du grand kah, et l'escorter tout au long de la fin de son trajet, jusqu'à arriver à l'Aéroport Internationale de Velzmegrad, avant de quitter la formation, laissant l'avion du Grand Kah alignée à une piste d'atterrissage, c'est alors que l'avion entame ça descende sur la Piste Barvynienne.

Aux sols, un grand cortÚge musical, militaire et civile est déployé, accompagné d'un grand tapis rouge, qui rejoint la zone de stationnement ou l'Avion du Grand Kah est censée stationner, pour acceuilir comme il ce doit cette invité de prestige.
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Lorsque les portes de l'avion s'ouvrirent, ce fut pour laisser descendre celles qui, au début de leur carriÚre, avaient été définies par une série de surnom mettant en avant leur jeunesse. Parfois comme une force, parfois comme une faiblesse terrible. Quinze ans plus tard, elles restaient deux avocates respectées de la "radicalité", l'un des grands courants politiques kah-tanais dont on pouvait résumer la pensée par l'exportation de la révolution. Les citoyennes Actée Iccauthli, cheffe indétrÎnable de la diplomatie kah-tanaise, et Rai Itzel Sukaretto, qui portait le nom du dernier empereur, était sa descendante directe, et avait au-delà de ça rejeté tout son héritage au profit d'une saine colÚre révolutionnaire.

Pour autant, la nature radicale de ces deux femmes ne sautait pas vraiment aux yeux, et surtout pas Ă  ceux d'une communautĂ© internationale qui ne les avait jamais connus que comme les voix et visages de programmes politiques confĂ©dĂ©raux modĂ©rĂ©s. Le terme d'usage, maintenant, Ă©tait "pragmatique". Elles rĂ©servaient gĂ©nĂ©ralement les envolĂ©es lyriques pour les rares dĂ©placements qu'elles avaient le plaisir de mener dans des pays d’obĂ©dience socialiste.

« Les militaires », commença Rai, « les fanfares, les avions de combat. Tout ce qu’il manque en fait c’est la dĂ©mocratie ! »

Actée lui lança un regard dur.

« Nous avons traitĂ© avec pires. Ce rĂ©gime est socialiste. Il peut ĂȘtre amenĂ© dans la bonne direction. De plus la convention souhaite en faire un alliĂ©.
– Je sais. Et tu sais que je prĂ©fĂšre parler avec les lorenzistes qu’avec les fascistes. Mais quand mĂȘme ! »

Lorenziste. Le terme dĂ©signait les communistes autoritaires, militaristes, impĂ©rialistes. Rien n’indiquait Ă  ce jour que la Barvynie et le super-État duquel elle faisait partie ne correspondaient Ă  cette dĂ©finition, mais la citoyenne Sukaretto n’en Ă©tait pas Ă  un abus de langage prĂšs. ActĂ©e lui sourit, et les deux femmes descendirent la rampe en direction du tarmac.

De loin, elles se ressemblaient superficiellement. Deux Nazumis aux cheveux noirs, coupĂ©s courts, abordant une certaine droiture et une assurance indĂ©niable. Pour tout le reste, elles n'avaient vraiment rien Ă  voir. La citoyenne Iccauthli Ă©tait une incarnation pure et simple de l'Ă©lĂ©gance moderne kah-tanaise. Son uniforme noire avait un design qui rappelait Ă  dessein la science-fiction contemporaine. Sa coupe de cheveux, symĂ©trique, encadrait un visage aux traits traditionnellement pensifs. Elle avait un petit quelque chose de rigide, ou de rĂ©servĂ©. À ses cĂŽtĂ©s, Rai avait des airs de rockstar. Pas sans raison : elle n'avait pas commencĂ© sa carriĂšre au gouvernement, dans l'administration ou mĂȘme dans un club politique, mais en tant que crĂ©atrice de mode et mannequin. Une Ă©gĂ©rie du style nĂ©o-punk qui s'amusait encore Ă  dĂ©fier les conventions diplomatiques d'usage, profitant pleinement de la nature inhabituelle du gouvernement kah-tanais. Des transgressions qui ne surprenaient plus grand monde, la nature atypique de l'Union Ă©tait actĂ©e depuis plus de deux siĂšcles.

Arrivées au sol, elles attendirent la fin des hymnes, puis Rai leva la main.

« Les Communes Unies du Grand Kah saluent la République Socialiste de Barvynie, et le peuple de toute la Confédération socialiste ! »

ActĂ©e se contenta d’acquiescer, puis salut Ă  son tour.
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