Rencontre diplomatique à Salem-Aleykoum [Finejouri / Carnavale]

Salem-Aleykoum (anciennement Printemperiebourg) est la capitale de la République Actionnariale de CRAMOISIE©. Construite dans un style néo-carnavalais, elle s'illustre par son centre-ville à l'architecture étonnante, proche de l'art nouveau. Seul quelques quartiers ont eu le temps d'être bâtis, le reste de la cité se transforme rapidement en immeubles éphémères construits en préfabriqué. Les délégués du Finejouri sont accueillis par Son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont et par le PDG-Protecteur de CRAMOISIE© Camille Printempérie qui les invitent à déjeuner dans un grand restaurant très chic, privatisé pour l'occasion.


Une partie de la haute bourgeoisie luciférienne est présente ainsi que plusieurs intellectuels, artistes et mécènes qui viennent saluer les invités.

Au menu, on leur sert des mets OGM particulièrement délicieux : du lapin-dorade bleu aux champignons DALYOHA©, une salade de fruits supervitaminés et des pralines anticholéstérole. Quand tout le monde a bien mangé, Son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont prend la parole :


- "Merci aux délégués du royaume de Finejouri d'avoir répondu présent à notre appel. C'est un grand honneur pour la Société Luciférienne Carnavalaise de vous accueillir aujourd'hui à CRAMOISIE© afin de défendre des valeurs communes et d'élaborer ensemble le fondement d'un partenariat économique prospère et lucratif pour tous. L'humanité ne peut se nourrir éternellement de sable, le progrès nous émancipera de notre nature et des contraintes du territoire ! Vive le royaume du Finejouri et vive CRAMOISIE© ! Puissions nous nous élever ensemble comme des astres jumeaux !"

Départ de Finejouri – Aéroport Royal des Conseillers

L’aube se levait à peine sur la capitale royale de Finejouri, lorsque la délégation menée par Monsieur Guiguelon, Conseiller en charge de l’Économie et du Travail, fit son entrée sur le tarmac. Le ciel était clair, l’air frais, et les premiers rayons du soleil faisaient scintiller la carlingue immaculée de l’Avion Royal des Conseillers, orné des armoiries dorées de Finejouri et d’une bande écarlate sur le fuselage. M. Guiguelon, vêtu d’un costume sombre taillé sur mesure, portait au revers une épingle discrète en forme de fleur de lys, symbole d’allégeance à la Couronne. Il échangeait quelques mots mesurés avec ses collaborateurs trois hauts fonctionnaires du bureau de l'Economie et du Travail et un attaché protocolaire ayant pour mission de représenter la couronne tout en observant l’avion. Avant l’embarquement, une brève cérémonie protocolaire eut lieu. Un détachement de la Garde Royale présenta les armes, et un orchestre exécuta l’hymne de Finejouri. Les délégués montèrent à bord dans un silence solennel, conscients de la portée symbolique de leur mission.

Le vol vers CRAMOISIE©

L’intérieur de l’Avion Royal était feutré, décoré de boiseries fines et de sièges en cuir crème. On servit un petit-déjeuner léger à base de pâtisseries fines et de thé parfumé au jasmin. M. Guiguelon, assis près du hublot, observait le désert s’étendre sous lui au fur et à mesure que l’appareil gagnait l’ouest. Il repassait mentalement les grandes lignes du discours qu’il prévoyait de tenir.

Atterrissage à Salem-Aleykoum

Après quelques heures, l’avion descendit doucement dans le ciel de CRAMOISIE©. De là-haut, Salem-Aleykoum s’étendait en un centre-ville raffiné, presque onirique, aux façades sinueuses et colorées, cerné par une mer de bâtiments préfabriqués éphémères, témoins de la croissance rapide mais instable de la République Actionnariale. La délégation prit place dans un convoi de limousines noires aux vitres teintées, escortées par des motocyclistes de la garde royal de finejouri déjà sur place . Le trajet traversait des zones de constructions temporaires où l’urbanisme semblait céder à la spontanéité commerciale. À travers la vitre, M. Guiguelon observait cette capitale en mutation. Enfin, le convoi s’arrêta devant un établissement prestigieux, aux portes ornées de ferronneries et aux murs peints dans des teintes chaudes. L’air était empli des effluves de plats raffinés. Une partie de la haute bourgeoisie luciférienne, ainsi que des artistes et mécènes influents, étaient déjà présents, prêts à saluer les hôtes étrangers.

Lorsque M. Guiguelon entra dans la salle, il sentit une légère tension mêlée d’anticipation. La table, dressée avec un soin extrême, étincelait de verres taillés et d’argenterie. L’instant avait le parfum d’un moment historique ici, dans cette pièce, Finejouri et CRAMOISIE© allaient tracer les premières lignes d’une nouvelle ère économique commune.


Après le discours de Bartholoméon de Petipont le consseilé prit la prarole.
Discours de M. Guiguelon, Conseiller en charge de l’Économie et du Travail du Royaume de Finejouri

Au nom de Sa Majesté le Roi de Finejouri et de l’ensemble de notre gouvernement, je tiens à exprimer toute notre gratitude pour l’accueil chaleureux que vous nous réservez aujourd’hui, dans cette capitale à l’architecture singulière et vibrante, qui témoigne de l’ingéniosité et de l’audace de vos bâtisseurs.

Le Royaume de Finejouri a toujours cru en la force des ponts que l’on érige entre les nations. Nos peuples partagent une proximité linguistique et culturelle qui nous rapproche, et vos côtes ne sont séparées des nôtres que par un souffle d’océan. Aujourd’hui, cette rencontre incarne la volonté mutuelle de bâtir une coopération solide, fondée sur le respect, la confiance et une prospérité partagée.

Nous savons que CRAMOISIE© est animée par un dynamisme économique rare et une capacité d’adaptation hors du commun. Finejouri, de son côté, met à disposition son savoir-faire artisanal, ses industries émergentes et ses ressources humaines qualifiées. Nous voyons dans cette échange l’opportunité de faire de nos nations non pas seulement des partenaires commerciaux, mais de véritables piliers d’un développement régional durable et stratégique.

Vive le Royaume de Finejouri, vive la République Actionnariale de CRAMOISIE©, et puisse notre entente devenir un modèle pour le monde.

Après son discours le conseillé se dirige vers ça table avec toutes les autres personnalités présentes.

Image du conseillé dans l'avion.

- L'humanité est bâtie de ponts entre les hommes, entre les peuples, et entre les nations. Chaque pont qui n'est pas construit est une faute contre-nature. J'aimerai inviter le royaume de Finejouri et la RAC© à se rapprocher sur le plan commercial et culturel. Le français est notre langue commune, elle doit permettre de faciliter les échanges. En favorisant son apprentissage, nous rapprochons nos peuples et nos commerçants.

Mais la RAC© aura besoin du Finejouri pour l'importation de matières premières que l'on ne trouve pas dans le désert rouge. Des produits manufacturés et du matériel informatique. La Principauté de Carnavale ne peut pas être notre seule partenaire et nous comptons sur le Finejouri pour nous permettre de diversifier nos marchés en faisant jouer la concurrence, et de nous intégrer au marché afaréen. Je propose donc un abaissement réciproque des droits de douanes sur les secteurs mutuellement vitaux pour nos économies. Un pays doit pouvoir profiter à bas coût de tout ce qui lui est nécessaire pour son développement, l'établissement d'un marché des premières et immédiates nécessités serait un grand pas en avant pour l'Afarée.

- Les paroles que vous venez de prononcer résonnent profondément avec l’esprit qui anime le Royaume de Finejouri. Oui, l’humanité se bâtit de ponts entre les hommes, entre les peuples, et entre les nations. Refuser de les construire serait renoncer à notre propre vocation. Au nom de Sa Majesté le Roi, j’exprime notre accord et notre enthousiasme à l’idée de rapprocher nos deux nations, non seulement sur le plan commercial, mais aussi sur le plan culturel. Le français, notre langue commune, est déjà un lien puissant ; nous avons tout intérêt à le renforcer, afin qu’il devienne l’outil privilégié de nos échanges, qu’ils soient diplomatiques, économiques ou artistiques. Le Finejouri est prêt à soutenir la République Actionnariale de CRAMOISIE© dans l’importation des matières premières qui lui sont nécessaires, tout comme il saura lui fournir des produits manufacturés et du matériel technologique adaptés à ses besoins. En retour, nous voyons avec intérêt votre proposition d’un abaissement réciproque des droits de douane dans les secteurs vitaux à nos économies respectives. Une telle mesure, appliquée avec discernement, garantirait non seulement l’accès aux biens de première nécessité à un coût abordable, mais ouvrirait aussi la voie à une véritable intégration économique au sein de l’Afarée.

Nous acceptons donc pleinement cette vision commune qui est celle d’un partenariat stratégique, équilibré et porteur de prospérité mutuelle. Puissions-nous, ensemble, tracer ce chemin et faire de Finejouri et CRAMOISIE© deux piliers de la coopération régionale.

C'est un grand jour pour nos deux nations ! Comme lors de l'ancien temps des colonies, nous renouvelons l'alliance entre l'Eurysie et l'Afarée : chacun apporte à l'autre ce qui lui manque. Carnavale pourvoira le continent en esprits brillants et le Finejouri en matières premières. Y a-t-il accord plus honnête et profitable ? Je lève mon verre à notre accord ! Vive le Finejouri ! Vive CRAMOISIE© !

En effet, c’est un grand jour, et je vous rejoins pleinement, vive CRAMOISIE© et vive Finejouri. Cependant, très chers, avant que nous regagnions notre royaumes afin de rédiger notre accord et de l’inscrire dans nos textes officiels, j’aimerais vous soumettre une question. Nous avons été informés que l’État de Churaynn vous a déclaré la guerre. Comment vous dire que nous nous trouvons, pour ainsi dire, dans une situation comparable à la vôtre concernant nos relations avec cet État, que nous qualifions de rebelle et de perturbateur de la paix sur notre continent.Ma question est donc la suivante,

comment envisagez-vous de gérer cette épine que vous avez désormais dans le pied ?

Vous abordez là une question très intéressante cher ami. Tout d'abord gardons à l'esprit que le Churaynn n'est même pas un tigre de papier, c'est une oie de cire : elle cancane fort mais aux premiers rayons du soleil elle changera de forme.

Depuis que nous avons commencé à discuter avec lui, l'Empire de Churaynn a changé au moins trois fois de camp et de doctrine, la moitié de ses déclarations sont caduques depuis le mois dernier, il a aboyé contre Karty et Karty l'a renvoyé à la niche. Il n'y a pas grand chose à craindre de pareils roquets. Ils font rire leurs ennemis et embarrassent leurs amis.

Par ailleurs, le Churaynn se trouve de l'autre côté du continent afaréen, un mouvement de flotte ou d'aviation serait repéré des milliers de kilomètres et amont. Enfin, c'est une armée faible, sans moyen de débarquement, sans alliés régionaux ni bases de ravitaillement. Une flotte qui, à peine arrivée, devra faire demi-tour pour ne pas s'échouer faute de vivres et de carburant. N'oubliez pas également que ce sont des islamistes, ces gens croient être protégés par un dieu imaginaire, ils ne croient ni en la science ni au progrès ce qui les voue à la barbarie. En un an CRAMOISIE© a fait du désert rouge une oasis tandis que le Churaynn existe depuis deux millénaires et n'a réussi à construire que des bidonvilles.

J'ai eut vent des déplacements navals que ce pays a fait dans vos eaux. Ils me navrent au plus au point, sachez que si le Finejouri demande l'aide de CRAMOISIE© pour se défendre, votre royaume pourra compter sur notre aide.

Après cette échange la délégation ainsi que le conseillé salua et remercia leur hôtes pour cet accueille chaleureux:
et l'aboutissement plus que positif de cet rencontre. Ils regagnèrent l'escorte en direction de l'aéroport ou attendez l'avion du Royaume puis ils décolèrent vers leur mère patrie pour pouvoir acter dans nos textes cet évènement majeur.