[RP] Le calme avant le maelstrom

Nous sommes en décembre 2016 au ministère de la défense, des armées et de la guerre. Friedel Bockstaller, le secretaire du ministre, s'interroge sur la formation de 180 000 soldats supplémentaire pour l'armée d'Artyom. Il demanda à son supérieur, Leon Brandt, qui était en train de travailler :

- Monsieur Brandt, je viens de voir qu'une formation de 180 000 soldats vient d'être lancée alors que notre ministère n'a rien demandé.

- Monsieur Bockstaller, c'est parce que le budget des armées est voté tout les cinq ans et la dernière fois c'était en 2014 sous l'ancien gouvernement. Il prévoit tout les recrutement de militaires des inq ans à venir.

- Mais ne trouvez-vous pas que 180 000 soldat est un peu excessif ?

- Effectivement ce chiffre me parait beaucoup trop grand, je pense qu'il y a un problème de virgule. Contactez le chef d'Etat major des armées pour corriger ce chiffre.

Le secrétaire attrapa le téléphone et composa un numéro et après quelques échange au téléphone il raccrocha.

- Monsieur Brandt, Peleon Cornell vient de me confirmer en personne qu'il y avait bien 180 000 militaires en formation, ce n'est pas une erreur.

- Voilà autre chose, rechercher cette commande de 180 000 hommes dans le dernier budget de l'armée.

Friedel Bockstaller s'exécuta et pianota sur son clavier d'ordinateur pour enfin dire :

- Monsieur Brandt, cette commande n'existe pas ou alors le fichier la concernant a été supprimé de la base de donnée gouvernementale.

- C'est grave, très grave, prévenez le premier ministre de tout cela dites aussi qu'il ne vaut mieux pas annuler cette formation elle est trop grosse et cela pourrait provoquer un scandale.

- Bien monsieur.

- Demandez lui aussi l'autorisation d'ouvrir une enquête sur mon prédécesseur Frederic Jeanjean, je pense qu'il n'est pas tout blanc dans cette histoire.

La veille du nouvel an, le premier ministre, Gérard Dupin, ayant été averti de cette mystérieuse commande de 180 000 militaires discutait de ce sujet avec Léon Brandt dans un couloir du palais impérial.

- Ce que vous m'avez rapporté là est très grave monsieur Brandt, vous insinuez que votre prédécesseur ait fait cette commande à des fins malveillantes, mais avez-vous quelque chose pour le prouver ?

- Malheureusement non c'est seulement une intuition et une déduction. Pourquoi aurions-nous eu besoins d'une telle quantité d'homme à cette époque ? Pourquoi les fichiers concernant cette commande ont tous été supprimé de la base de données ministérielle ?

- Je comprends vos inquiétudes mais voyez-vous cette commande tombe à point nommée, Carnavale à bombardée la capitale de l'Empire du Nord. Cette levée d'homme rassurera la population, j'ai d'ailleurs fait modifier le discours de l'Empereur pour qu'il parle de faire reconstruire "une grande armée impériale".

- Vous ne trouvez donc pas ça louche mais normal ?

- Evidement que je trouve ça louche j'ai d'ailleurs démissionné de mon poste de premier ministre dans le gouvernement précédent car je trouvais que l'ambiance y était malaisante mais nous sommes dans une posture compliquée autant nationale qu'internationale et cela ne ferait qu'aggraver les choses, il y aurait des fuites dans la presse et cela ferait sans doute un scandale. Essayons d'abord de sortir de cette mauvaise passe et ensuite nous règlerons ce problème.

- C'est d'accord monsieur Brandt

Quatre mois plus tard avec sa discussion avec le premier ministre, Léon Brandt était toujours intrigué par cette commande de soldats dont personne ne voulait connaitre la raison. Il décida donc de faire appel à son ami et collègue le ministre de la sécurité intérieure, Alexandre Fretigny, ainsi qu'au directeur des Services de Renseignements Intérieurs, Torsten Wagner.

- Je vous ai contacté pour que vous ouvriez une enquête sur l'ancien ministre Frédéric Jeanjean. En fin d'année dernière j'ai pris connaissance d'un recrutement de 180 000 hommes ce qui est beaucoup trop pour une armée comme la nôtre or cette commande a été faite lorsque Monsieur Jeanjean était encore en poste et tous les fichiers concernant cette commande ont été supprimé.

Le ministre de la sécurité intérieure lui répondit :

- Mais nous ne pouvons rien faire sans une autorisation du premier ministre ou de l'Empereur.

- Le premier ministre m'a donné son accord.

Torsten Wagner ajouta :

- Il a raison ce qu'il dit ressemble à la préparation d'une armée pour une guerre ou un coup d'état. Nous ne devons pas prendre de risque c'est une potentielle menace pour la sécurité du pays.

- Vous vous occupez de l'affaire Monsieur Wagner.

- Oui monsieur le ministre le ministre je mets mes hommes sur coup immédiatement.

En juin, Torsten Wagner avait rassemblé une équipe de 10 agents autour d'une table pour enquêter sur le Frederic Jeanjean.

- Il y a dans ses dossiers vos ordres de mission avec une présentation de la cible et les consignes à respecter. Vous travaillerez par groupe de deux et je veux un rapport de votre mission dans 4 mois. Des questions ? Non, parfait. Victor et Franck vous vous occuperez de surveiller et d'enregistrer les conversations téléphoniques de la cible, Frederic Jeanjean. Lennard et Magnus vous vous analyserez les conversations textuelles de la cible et également sa carte universelle. Kasper et Soren vous suivrez et surveillerez la cible sur le terrain veillez à ce qu'elle ne quitte pas le territoire et identifier toutes les personnes avec lesquelles elle parle. Anna et Erik vous fouillerez dans le passé de la cible pour trouver des informations. Mikkel et Sándor vous installerez des micros et des caméras chez lui et vous analyserez les résultats en temps réel. Vous pouvez disposer.

Torsten Wagner envoya un message à Leon Brandt : "La mission est attendons maintenant le mois d'octobre".