11/05/2017
22:32:15
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[Garmflüßenstein x Visonza] Un Germain et un Latin rentrent dans un bar. . .

Visonza flag Garmflüßenstein flag

Un Germain et un Latin rentrent dans un bar. . .


La météo qui accueille la délégation Garmflüßensteinoise est la même que celle qui a accueilli la délégation Raskenoise soit grise, venteuse et glaciale : un temps somme toute banal pour ces hivers de hautes montagnes allant jusqu'à geler les canaux d'Udimo et d'Alezara voir le Visonzo lui-même en ses gués et ses endroits les moins profonds.

Sur la piste, emmitouflés dans des cabans de laine noire, attendent au bout d'un tapis rouge blanchissant sous la neige les officiels Visonzans menés par le Consul Abergotti en tant que tête de la République à l'international et le Chancelier da Caliara représentant le gouvernement du premier et le pouvoir exécutif. Seule manque à l'appel le Magistrat aux Affaires des Étrangers qui a préféré fuir ses responsabilités au motif, d'ailleurs véridique, que c'est au Consul de représenter la République et que, par conséquent, sa présence est dispensable ; préférant rattraper son retard accumulé pour répondre à ses homologues étrangers. À la vérité, elle essayait, désespérément, d'offrir un verre et plus si affinité à une camarade du Club Syndicaliste qu'elle avait depuis un certain temps dans le collimateur.

Quand enfin se pose l'appareil aux couleurs Orthographistes, que ce dernier se stabilise et s'immobilise et qu'enfin sa porte latérale s'ouvre laissant sortir l'Obergrammatikführerin Alice Weinel, le Consul Abergotti s'élance alors à grandes enjambées, cela dans le but de se réchauffer, en direction de son homologue de cheffe d'État, ce afin d'effectuer les salutations d'usages avec toute la chaleur humaine, mais retenue par le protocole, dont peut faire preuve les Latins en Eurysie Méridionale. Aussi rejoignent-ils, suivis du reste de la délégation Garmflüßensteinoise, les autres officiels Visonzans dans le but de rejoindre rapidement le convoi diplomatique.

Ce dernier quitta l'aéroport international d'Udimo à, très, grande vitesse et traversa la cité à la même allure. Il faut dire que les Visonzans, n'ayant pas de code de la route parmi leurs législations nationales, sont connus dans tout le vieux continent et par-delà pour leur conduite. . . rocambolesque. Et les rues gelées de la capitale fédérale n'aidaient pas à maintenir la stabilité des pneumatiques sur les pavés.

Finalement, le convoi diplomatique parvint, malgré tout, sans encombre grâce au “professionnalisme” des pilotes Visonzans et s'arrêta sur le parvis du Palazzo du Consul, résidence et lieu de travail du Chef de l'État aussi appelé Consulat, où des majordomes viennent à sa rencontre ouvrirent les portières et couvrirent par des parapluies les officiels Visonzans et Garmflüßensteinois afin que tout ce beau monde, qui se dépêche malgré tout d'entrer se mettre à l'abri au sein du vestibule du Palazzo, ne soit pas mouillé par la neige tombante. Une fois découvert de leur cape et manteau par les mêmes majordomes, le Consul Abergotti prend les devants des délégations afin de les guider, le tout en détaillant avec entrain et passion l'Histoire du lieu et de certaines pièces d'exceptions du mobilier à son homologue, jusqu'à un salon de réception de style rococo, dont le mobilier est d'époque et la couleur thème, ou phare, est le pourpre ; probablement la volonté du premier propriétaire du Palazzo d'accentuer, par sa richesse, ses origines Rhêmiennes. Puis quand chacun a, enfin, pris place dans les fauteuils et canapés autour d'une table basse circulaire, toujours d'époque, sur laquelle est posés thés et cafés — surtout des cafés d'ailleurs : boisson phare en Visonza et que les greffiers se soient eux aussi installés en retrait, le Consul prend véritablement la parole afin de commencer cette rencontre :

« — Merci, Excellence Obergrammatikführerin Weinel, d'avoir accepté de faire le déplacement. Toute la Patrie Visonzane t'es reconnaissante de ta volonté à maintenir le dialogue en cette région troublée de l'Eurysie et ses composantes pourtant chacune bien différentes. Par ailleurs, la République, son Consulat, sa Chancellerie, son Sénat et son Congrès te demandent formellement pardon, à toi et à ta Patrie, pour l'invasion injustifiée qu'Elle a due subir de notre part pendant la guerre de Brod Flor. Commença-t-il en baissant respectueusement la tête.

Nos excuses étant maintenant présentées, cette rencontre peut, nous l'espérons, commencer sous de bons augures. Ainsi, l'ordre du jour de notre côté, et que Tu avais accepté dans ta réponse à l'Ambassadeur Barbi, commençait par l'échange de nos visions et de nos projets de et pour l'Eurysie Médiane. Aussi, étant donné que Tu es notre invitée, la parole est tienne Obergrammatikführerin Weinel. »
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