24/09/2017
22:17:12
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Activités étrangères en Khardaz

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Activités étrangères en Khardaz.

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Khardaz. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Khardaz, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
Personnages immunisés contre les tentatives d'assassinat :
(Rappel des règles)
- Tsar Arman Tsarukyan
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 Quelque part dans le monde…

Psst, tu as besoin d'armes ? N'achète pas chez des entreprises. On te fournira tout ce que tu veux, même des vedettes pour gagner les batailles navales. On fait moins cher que le marché. Tu n’as qu’à envoyer un message à ce numéro.
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Dans les plus sombres faubourgs de Kharinsk, un enfant, seul, jouait avec une vieille boîte de conserve. Sur le front d’une église il vit une ombre s’écarter rapidement et des mots apparaître. L’enfant, curieux, s’approcha et put discerner ces mots, gravés a l’encre rouge… il s’agissait d’une vieille fable qu’il avait déjà appris, petit, a l’école:



Vint un jour que deux amis se promenaient,
Soudain, le sentier parut illuminé
Une ombre apparut devant les deux surpris
Un cheval blanc apparut devant ceux-ci

Le problème commença quand un homme dit:
« Ceci est à moi », quelle sombre erreur il fit
L’autre ne se laissa compter et le dit sien.
Aussitôt, la guerre vint sur le chemin

Les allies arrivèrent et les deux camps
S’etofferent, le tout pourfendeur arrivant.
Les bannières se dressèrent menaçantes…
Les champs de blés devinrent des champs de tentes…

C’est au moment où il n’y eut plus de papier
C’est au moment où amis devinrent alliés
Que l’herbe se mit à pousser dans le rouge
Le bleu devint rouge et le rouge resta rouge

Aise fut violence, dénuement fut douleur
Et enfin, il n’en resta qu’un sans couleur
Il s’avança vers le cheval, monta
Et celui-ci d’une ruade le tua

Car le peuple n’est pas une bête de trait
On ne peut le conquérir, seulement l’aimer




Sa lecture finie, l’enfant repartit, alors l’homme sortit et lui prit sa boîte de conserve.
L’enfant pleura mais l’homme, réconfortant, lui offrit une grenade. Alors, l’enfant, heureux, partit avec sans enfance vers le barrage militaire le plus proche
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Yashosie : "Cette guerre civile a assez duré", selon le ministre des Affaires étrangères


Alors que le conflit entre communistes et tsaristes entre dans sa 60ème année, le Morzanov appelle à une intervention humanitaire avec la CSN. Un éditorial de notre correspondant dans la région. Soixante ans. Soixante putains d'années que la Yashosie se déchire. Quand j'ai commencé à couvrir ce conflit il y a quinze ans, je pensais naïvement qu'on en verrait le bout rapidement. Que l'une des deux factions finirait par l'emporter, que la communauté internationale se réveillerait, que quelque chose changerait enfin. Mais non. Rien. Le massacre continue, les civils crèvent, et le monde regarde ailleurs.

Hier, lors d'une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères Rodion Kerzhakov n'y est pas allé par quatre chemins : "Cette guerre civile a assez duré. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur cette tragédie humanitaire qui se déroule à nos portes."
Et franchement, il a raison. Depuis 1964, cette foutue guerre n'arrête pas. D'abord les tsaristes qui se révoltent à l'est, puis les communistes qui reprennent du poil de la bête dans les années 80, ensuite l'attentat de 1996 qui fait 12 000 morts d'un coup... C'est un cycle infernal.

J'ai vu les images des bombardements de 2011 sur la capitale yashosienne. Des quartiers entiers rasés, des familles entières disparues sous les décombres. Et pour quoi ? Pour savoir si c'est un tsar ou un commissaire du peuple qui dirigera ce pays dévasté ? Il faut protéger avant tous les civiles. Ce qui m'a le plus marqué dans les propos du ministre c'est son insistance sur l'aspect humanitaire. "Peu importe nos affinités politiques avec tel ou tel camp, notre devoir premier est de protéger les populations civiles yashosien­nes", a-t-il martelé.

Et là-dessus, difficile de lui donner tort. J'ai passé trois semaines l'an dernier dans les zones de combats. Des villages fantômes, des enfants qui n'ont jamais connu autre chose que la guerre, des familles qui survivent avec rien. Ces gens-là, ils s'en foutent de savoir si c'est Marx ou le tsar qui a raison. Ils veulent juste que ça s'arrête.

Marina, une réfugiée que j'avais rencontrée dans un camp près de la frontière, m'avait dit un truc qui m'est resté : "Monsieur le journaliste, moi j'ai 45 ans, ma fille en a 20. Elle a passé toute sa vie à fuir les bombes. Vous croyez que ça l'intéresse de savoir qui gouverne ? Elle veut juste pouvoir dormir sans avoir peur."

Évidemment, quand le Morzanov évoque une possible "intervention humanitaire", ça fait grincer des dents. Surtout quand on sait que le pays a discrètement aidé les communiste par le passé. Mais bon, à ce stade, est-ce qu'on a vraiment le choix ?

Le problème, c'est que cette guerre s'est internationalisée depuis longtemps. L'Empire de Slaviensk qui file des armes aux tsaristes, d'anciennes républiques socialistes qui soutiennent les communistes... Tout le monde a ses petits intérêts géopolitiques, pendant que les Yashosiens crèvent. "Nous proposons la création de couloirs humanitaires sous protection", a précisé le ministre. "L'objectif n'est pas de choisir un camp, mais de permettre enfin aux civils de vivre en paix."

Ce qui me bouffe, c'est qu'on a maintenant des gosses de 20 ans qui n'ont jamais connu la paix. Leur seule référence, c'est la guerre. Comment vous voulez construire un pays après ça ? Pavel, un médecin yashosien que j'ai interviewé l'année dernière, travaille dans un hôpital de fortune près de la ligne de front : "On reçoit des blessés tous les jours. Des soldats, mais surtout des civils. Des enfants qui ont sauté sur des mines, des femmes touchées par des bombardements... À un moment, il faut que ça s'arrête."

Et c'est exactement ça le problème. Cette guerre n'a plus de sens. Les idéologies d'origine se sont perdues dans la violence, les intérêts personnels, la soif de pouvoir. Aujourd'hui, ils se battent pour se battre. Alors oui, l'initiative du Morzanov peut paraître intéressée. Oui, c'est politiquement compliqué. Mais franchement, qu'est-ce qu'on attend ? Que ça dure encore soixante ans ?"Chaque jour qui passe, c'est des morts innocents en plus", a conclu le ministre. "L'humanité avant la géopolitique.

Pour une fois qu'un politique dit quelque chose de sensé sur ce dossier. Espérons que ça débouchera sur du concret, parce que les Yashosiens, eux, ils peuvent plus attendre.

Notre correspondant couvre le conflit yashosien depuis 2009.
Il a reçu le prix du journalisme de guerre en 2018
pour ses reportages sur les populations civiles.
20226
Yashosie : 60 ans de guerre, 60 ans de souffrance. Qui porte la responsabilité ?


image destruction ville Yashosie

Une incursion dans les documents et les souvenirs d’un conflit déchirant un peuple depuis six décennies. Une histoire de nation blessée, entre nostalgie monarchiste et idées révolutionnaires. Lorsque que l'on se promène dans Kharinsk, la capitale yashosienne, on ne peut que constater les impacts de balles sur les murs des bâtiments. Ces blessures visibles au niveau urbain portent la marque d’une histoire que beaucoup se refusent d’explorer, celle d’un pays enlisée dans la violence qui le gangrène depuis 1964. Depuis six mois, j’ai explore des archives, rencontrer des historiens, des anciens combattants des deux camps, civils résignés tout perdus. Ce mélange de passion et méthode m’a conduit à esquisser le tableau qu’on va découvrir, d’un conflit plus ancien que ne le supposent la plupart d’entre nous.

1939-1963 : L'âge d'or socialiste ?

Pour comprendre la guerre actuelle, il faut remonter à 1939. Cette année-là, après des décennies d'occupation mor, la Yashosie obtient enfin son indépendance. Le mouvement révolutionnaire qui prend le pouvoir est mené par des intellectuels socialistes."C'était un moment extraordinaire que je n'oublierai jamais", se souvient Elena Voronova, 89 ans, à la retraite que j'ai rencontrée dans son petit appartement. "Pour la première fois, on avait l'impression que notre pays nous appartenait vraiment. Fini les contremaîtres mors, fini l'exploitation. On allait construire quelque chose de nouveau, j’étais vraiment contente à ce moment là vous imaginez pas la joie que j'avais". L'alphabétisation progresse rapidement. Le développement industriel prend de l’ampleur et devient plus rapide, notamment dans les secteurs minier et métallurgique. Les conditions de vie s’améliorent. Les 40 heures et les congés payés sont mis en place. Mais la modernisation est chaotique. Les normes de production et la réforme du secteur agricole, surtout dans l’Est, bouleversent le monde rural traditionnel. Les grands propriétaires terriens, souvent de l’ancienne noblesse, voient leur domaine nationalisé et redistribué aux paysans. "Du jour au lendemain, il s'est retrouvé avec rien. Pas d'indemnisation, pas de reconnaissance pour les générations de sa famille qui avaient développé ces terres. Je comprends qu'il ait été amer."
Cette amertume, elle va couver pendant près de vingt-cinq ans dans certaines familles, certains villages de l'est. Parce que si le socialisme yashosien apporte indéniablement du progrès social et économique les statistiques sont là pour en témoigner, il se fait aussi au détriment d'une certaine tradition, d'une certaine identité que certains refusent d'abandonner.

Les prémices : 1963, l'année de tous les dangers


C'est l'année où tout bascule, même si à l'époque, personne n'imagine l'ampleur de ce qui va suivre. A l'est du pays, des incidents éclatent sporadiquement. Des dépôts d'armes disparaissent, des fonctionnaires sont intimidés, quelques slogans monarchistes apparaissent sur les murs. Au ministère de l'Intérieur, on ne prend pas vraiment la chose au sérieux. "639 individus fichés", lit-on dans un rapport de police de l'époque que j'ai pu consulter aux archives nationales. "Principalement des fils de propriétaires expropriés et quelques nostalgiques. Surveillance recommandée mais pas d'inquiétude majeure."Erreur. Grosse erreur.
Parce que ces 639 "nostalgiques", ils ne sont pas des rêveurs inoffensifs. Ils s'organisent, se structurent, créent des réseaux.
"Les gens avaient perdu leurs repères", analyse le professeur Dmitri Kolesnikov, historien à l'université et spécialiste de cette période. "Le socialisme avait apporté le progrès, c'est indéniable, mais il avait aussi cassé des liens sociaux, des traditions millénaires. Dans certains villages, on avait l'impression que plus rien n'avait de sens."
C'est dans ce terreau de nostalgie et de déracinement que va germer la rébellion tsariste. Pas par idéalisme politique la plupart des insurgés de 1964 ne connaissent pas grand-chose aux théories monarchistes mais par rejet de ce qu'ils perçoivent comme une modernité imposée d'en haut.

Février 1964 : l'explosion

Le 15 février 1964 restera dans l'histoire comme le jour où une révolte locale s'est transformée en guerre civile. Ce matin-là, les 639 insurgés recensés par la police sont devenus plusieurs milliers. Comment ? Pourquoi si vite ?
J'ai retrouvé Ivan Petrov, ancien lieutenant-colonel de l'armée yashosienne, aujourd'hui âgé de 82 ans. En 1964, il était jeune lieutenant stationné dans l'est du pays. Son témoignage est saisissant.
"On a été complètement pris de court. La veille, tout était normal. Le lendemain matin, on se retrouve avec la moitié de nos effectifs qui refuse d'obéir aux ordres. Pas juste les soldats les officiers aussi. Des types qu'on connaissait depuis des années, avec qui on avait fait nos classes."
Cette défection massive de l'armée, c'est le premier mystère de cette guerre. Comment des soldats formés dans l'idéal socialiste ont-ils pu retourner leurs armes contre leurs propres institutions ? Les explications sont multiples et complexes.
D'abord, il faut rappeler que l'armée yashosienne de 1964 est encore largement constituée de conscrits issus du milieu rural. Beaucoup viennent précisément de ces régions de l'est où les transformations socialistes ont été les plus difficiles à accepter. Ils portent en eux les frustrations et les ressentiments de leurs familles.
Ensuite, il y a la question du commandement. Plusieurs officiers supérieurs, notamment le général Konstantin Volkov, sont issus de l'ancienne noblesse. Ils ont fait carrière sous le régime socialiste, mais n'ont jamais vraiment adhéré à ses idéaux.
"C'était de l'opportunisme pur", estime le professeur Kolesnikov. "Ces gens-là attendaient leur heure depuis 1939. Le mouvement tsariste leur a donné l'opportunité de reprendre le pouvoir qu'ils avaient perdu."
Mais au-delà des calculs politiques, il faut aussi tenir compte de l'effet d'entraînement. Dans l'armée comme ailleurs, quand un groupe conséquent bascule, il entraîne les indécis dans son sillage. La psychologie des foules, ça marche aussi en uniforme.

La proclamation du "Tsarat de Khardaz" : un coup de force illégitime

Le 18 avril 1964, donc, les insurgés franchissent le point de non-retour. Dans une petite ville, à l'est du pays, ils proclament l'indépendance du "Tsarat de Khardaz". Une cérémonie grandiose, avec tous les fastes de l'ancien régime tsariste : costumes d'époque, hymnes monarchistes, discours enflammés sur la "restauration de l'ordre naturel".
J'ai pu me procurer l'enregistrement de cette proclamation, conservé dans les archives de Radio Yashosie. La voix du général Volkov, devenu "régent" autoproclamé, résonne encore étrangement aujourd'hui : "Frères yashosiens, l'heure de la libération a sonné. Trop longtemps notre peuple a subi le joug de l'idéologie étrangère. Trop longtemps nos traditions ont été bafouées. Aujourd'hui, nous reprenons notre destin en main."
Beau discours. Mais derrière les mots, une réalité moins reluisante. Cette "libération" se fait par la force des armes, contre la volonté de la majorité de la population yashosienne. Car il faut le rappeler : en 1964, le gouvernement socialiste jouit encore d'un soutien populaire important.
"Mon père travaillait dans une aciérie près de la capital", se souvient Natasha Smirnova, 67 ans "Quand la nouvelle de la révolte est arrivée, tous les ouvriers se sont mobilisés pour défendre les usines. Ils avaient peur que les monarchistes viennent tout casser, tout privatiser. On avait pas tort, d'ailleurs ! j'étais même d'accord"
Effectivement, dans les territoires passés sous contrôle tsariste, les premières mesures consistent à "dénationaliser" une partie de l'industrie et à rétablir certains privilèges fonciers. Pas forcément ce que souhaite la majorité des Yashosiens, y compris ceux qui n'étaient pas spécialement enthousiastes du régime socialiste.

1964-1987 : la guerre s'enlise

Les vingt-trois premières années du conflit sont marquées par une guerre de positions. D'un côté, l'armée gouvernementale, affaiblie par les défections mais soutenue par la population urbaine. De l'autre, les forces tsaristes, qui contrôlent une bonne partie de l'est rural mais peinent à étendre leur influence.
C'est une guerre sale, cruelle, où les civils paient le prix fort. J'ai rencontré de nombreux témoins de cette époque, des deux côtés de la ligne de front. Leurs récits se rejoignent sur un point : la brutalisation progressive du conflit.
"Au début, on se battait encore avec un certain code d'honneur", témoigne Mikhail Volsky, ancien combattant tsariste de 78 ans que j'ai rencontré dans un café de la capital (oui, d'anciens ennemis boivent parfois le thé ensemble c'est ça aussi, la Yashosie d'aujourd'hui). "Mais au fur et à mesure, c'est devenu de plus en plus dur. Les exécutions sommaires, les représailles contre les civils... Chaque camp avait ses atrocités."
Du côté gouvernemental, on tient un discours similaire. "Les tsaristes ont commencé à utiliser des méthodes terroristes très tôt", affirme Boris Petrov , ancien officier des forces gouvernementales. "Attaques contre les voies ferrées, assassinats d'administrateurs civils, intimidation systématique des populations qui nous soutenaient."
Cette escalade dans la violence, elle s'explique en partie par la nature même du conflit. Une guerre civile, ce n'est pas une guerre classique entre deux États. C'est un déchirement au sein d'une même société, entre voisins, parfois même entre membres d'une même famille. La haine s'accumule, se transmet, se nourrit des humiliations et des deuils.
Mais elle s'explique aussi par l'évolution des enjeux. Car rapidement, cette guerre cesse d'être purement idéologique pour devenir aussi surtout ? une lutte pour le pouvoir et les richesses.
Dans les territoires contrôlés par chaque camp, des réseaux mafieux se développent. Trafics d'armes, marché noir, racket... La guerre devient un business. Et quand la guerre devient un business, elle a tendance à s'éterniser. La quasi totalité se développe chez les Tsariste.

1987-1996 : l'internationalisation du conflit

1987 marque un tournant. Jusque-là, les deux camps se battaient principalement avec leurs propres moyens. Mais cette année-là, les forces tsaristes commencent à recevoir un soutien extérieur significatif. Officiellement, personne ne reconnaît rien. Officieusement, tout le monde sait que des armes, de l'argent et même des "conseillers" arrivent du Slaviensk.
Pourquoi cette aide ? Les motivations sont multiples. Le Slaviensk n'a jamais vraiment accepté l'émancipation socialiste de la Yashosie. Soutenir les tsaristes, c'est une façon de déstabiliser un régime qu'il considère comme hostile.
Mais il y a aussi des intérêts plus prosaïques. La Yashosie regorge de ressources naturelles : minerais, pétrole, gaz. Un régime tsariste, plus libéral économiquement, serait probablement plus ouvert aux investissements étrangers qu'un gouvernement socialiste.
Cette internationalisation change la donne militaire. De nul part, les forces tsaristes disposent d'armements modernes, de moyens de communication sophistiqués, d'une logistique efficace. L'équilibre militaire, fragile depuis 1964, bascule nettement en leur faveur.
Les forces gouvernementales reculent sur tous les fronts. En 1994, elles ne contrôlent plus que 40% du territoire national. Le moral des troupes s'effondre, les désertions se multiplient. C'est dans ce contexte que se produit l'événement qui va tout changer.

L'attentat de 1996 : le basculement

1996. La plus grande base militaire gouvernementale du pays, est attaquée par un peu près commando tsariste de 1 200 hommes. L'assaut dure quatre heures. Bilan : 12 000 morts, la quasi-totalité des effectifs de la base.
Mais ce qui marque les esprits, ce ne sont pas seulement les chiffres. C'est la méthode utilisée. Pour la première fois dans ce conflit, les tsaristes ont recours massivement aux attentats-suicides. 26 kamikazes se font exploser dans différents secteurs de la base, ouvrant la voie aux assaillants.
J'ai pu consulter le rapport d'enquête militaire sur cet événement. La lecture était glaçante et c'est pour cela que je ne vais pas vous la montrer.

Comment des jeunes gens apparemment ordinaires en arrivent-ils à se transformer en bombes humaines ? La question hante encore aujourd'hui les spécialistes du conflit yashosien.
Il y a aussi, bien sûr, l'endoctrinement. Les forces tsaristes ont développé, au fil des ans, une propagande de plus en plus radicale. Le "sacrifice suprême pour la patrie et le tsar" devient un idéal vers lequel tendre. Les familles des kamikazes sont honorées. C'est juste inhumain. Mais au-delà de ces explications psychologiques, l'attentat de 1996 révèle surtout à quel point ce conflit s'est radicalisé. On est loin des idéaux de 1964. On est dans la logique pure de la guerre totale, où tous les coups sont permis, de nombreux crime de guerre on t été recensé.

Les conséquences de l'attentat : un cercle vicieux

Les conséquence sont avant tout militaires. Les armes et matériels emportés, 27 chars d’assaut, 36 chars légers, quelques centaines de lance-roquettes, des milliers d’armes légères, bien qu’une demi-douzaine d’hélicoptères de combat, mettent au mieux les tsaristes en mesure d’une offensive générale.
Mais les conséquences psychologiques sont peut-être encore plus importantes. Cet attentat marque un point de non-retour dans la spirale de la violence. Les forces gouvernementales, humiliées et en colère, durcissent à leur tour leurs méthodes. Les bombardements de zones civiles se multiplient, les prisonniers tsaristes sont de moins en moins souvent faits.
"Après 1996, on n'était plus dans la même guerre", témoigne le général Nikolaï Smirnov, ancien chef d'état-major des forces gouvernementales. "L'ennemi avait montré qu'il était capable de tout. On ne pouvait plus se permettre de jouer selon les règles."
Cette logique de l'escalade, on la retrouve des deux côtés notamment chez les Tsariste, je vais donc pas vous l'expliqué pour évite que des personnes soient choqué. Chaque atrocité justifie la suivante. Chaque escalade appelle une surenchère. C'est le cercle vicieux de la guerre civile, qu'on a vu à l'œuvre dans bien d'autres pays mais qui prend en Yashosie une dimension particulièrement tragique.

2011 : l'aide extérieure change encore la donne

En 2011, nouveau tournant. Cette fois, ce sont les bombardements de la capitale yashosienne qui marquent les esprits. Pendant trois jours, la Capitale est pilonnée par des missiles de fabrication slaviensk, officiellement tirés par les forces tsaristes mais en réalité fournis et probablement guidés par des "conseillers" étrangers.
Le bilan est lourd : 3 400 morts civils, des quartiers entiers rasés, l'aéroport et la gare principale détruits. Mais surtout, c'est un message politique qui est envoyé : les tsaristes et leurs soutiens étrangers sont désormais capables de frapper au cœur du pouvoir socialiste.
J'ai visité ces quartiers bombardés l'année dernière. Dix ans après, les traces sont encore visibles. Des immeubles éventrés qu'on n'a pas eu les moyens de reconstruire, des terrains vagues où se dressaient autrefois des écoles ou des hôpitaux.
"Ma fille avait 8 ans quand les bombes sont tombées", me raconte Svetlana Petrova, 45 ans, employée dans une bibliothèque municipale. "Elle dormait dans sa chambre au troisième étage. Le missile est passé à deux mètres de la fenêtre avant d'exploser dans l'immeuble d'en face. Le souffle a détruit notre appartement, mais on a eu de la chance : on était vivantes."
Aujourd'hui, sa fille a 19 ans. Elle ne veut plus entendre parler de politique, refuse de voter, dit qu'elle quittera le pays dès qu'elle le pourra. "Tsaristes, socialistes, elle s'en fout", soupire sa mère. "Tout ce qu'elle sait, c'est que les adultes se battent et que ce sont les enfants qui paient."
Cette génération née dans la guerre, élevée dans la violence, c'est peut-être le plus gros dégât collatéral de ce conflit. Des dizaines de milliers de jeunes Yashosiens qui n'ont jamais connu la paix, qui considèrent la guerre comme normale, inévitable.
Comment construire l'avenir d'un pays avec une jeunesse aussi traumatisée ? C'est une question que se posent de plus en plus d'intellectuels yashosiens, des deux côtés de la ligne de front.

Le rôle trouble des puissances étrangères

Car il faut bien le dire : sans l'aide extérieure, cette guerre aurait probablement pris fin depuis longtemps. Pas forcément dans le sens souhaité par chaque camp, mais elle aurait pris fin. L'équilibre militaire fragile qui permet au conflit de s'éterniser n'existe que grâce aux soutiens étrangers.
Du côté tsariste, l'aide du Slaviensk est désormais reconnue, même si elle reste officiellement "humanitaire". Armes, munitions, carburant, financement... Sans ce soutien, les forces du "Tsarat de Khardaz" n'auraient jamais pu tenir soixante ans.
Cette internationalisation du conflit pose des questions dérangeantes. Dans quelle mesure cette guerre sert-elle encore les intérêts du peuple yashosien ? Ne s'est-elle pas transformée en guerre par procuration entre grandes puissances, où les Yashosiens ne sont plus que des pions sur un échiquier géopolitique ?
"C'est exactement ça", confirme le professeur Alexeï Malkovik, politologue à l'Institut des relations internationales de Kharinsk. "Cette guerre n'a plus grand-chose à voir avec les idéaux de 1964. C'est devenu un moyen pour les puissances régionales de s'affronter indirectement, sans prendre de risques directs."
Le paradoxe, c'est que cette situation arrange finalement tout le monde... sauf les Yashosiens. Le Slaviensk maintient la pression sur un régime qu'il juge hostile sans s'impliquer militairement. Alors que le Morzanov et la CSN envoie des aide humanitaire que sa soit au Tsariste ou Socialiste. Qui perd dans cette affaire ? Les populations civiles, bien sûr. Celles qui fuient les combats, qui perdent leurs proches, qui voient leurs enfants grandir dans la violence. Mais aussi, plus largement, l'avenir même de la nation yashosienne.

2017 : où en sommes-nous ?

Aujourd'hui, en 2017, le conflit semble figé dans un équilibre instable. Les forces tsaristes contrôlent environ 70% du territoire voir 80%, principalement rural, mais les forces gouvernementales tiennent toujours les principales villes et les zones industrielles.
Les populations ont appris à vivre avec la guerre. Dans certaines régions, des cessez-le-feu tacites permettent même un commerce transfrontalier. J'ai vu des paysans tsaristes vendre leurs légumes sur les marchés gouvernementaux, des ouvriers gouvernementaux travailler dans des mines tsaristes.
"Au quotidien, on s'arrange", explique Dimitri, chauffeur de taxi qui préfère taire son nom de famille. "Moi, j'ai de la famille des deux côtés. Mon frère vit en territoire tsariste, ma sœur ici. On se voit pour les fêtes, on évite de parler politique. La guerre, c'est pour les dirigeants et les soldats. Les gens normaux, ils veulent juste vivre tranquilles."
Cette fatigue de la guerre, on la sent partout. Dans les sondages quand ils existent , une majorité de Yashosiens des deux camps se disent favorables à des négociations de paix. Mais les dirigeants, eux, campent sur leurs positions notamment les Tsariste qui refuse la négociation. Du côté tsariste, on réclame toujours la "restauration complète de l'ordre légitime" et le "jugement des criminels socialistes". Du côté gouvernemental, on exige la "reddition inconditionnelle des sécessionnistes" et le "retour à l'ordre constitutionnel".

Les vraies victimes : les civils


Car au final, qui paye le prix de cette interminable guerre civile ? Pas les généraux, pas les politiques, pas les puissances étrangères qui tirent les ficelles. Ce sont les civils ordinaires, ceux qui n'ont jamais demandé à choisir entre un tsar et un commissaire du peuple.
J'ai passé une semaine dans un camp de réfugiés près de la frontière. Officiellement, il abrite 8 000 personnes. En réalité, on est plutôt autour de 15 000, dans des conditions épouvantables.
"J'ai fui avec mes trois enfants il y a deux ans", me raconte Katarina, 34 ans, ancienne comptable. "Notre village était pris entre deux feux. Les tsaristes nous accusaient de collaborer avec les gouvernementaux parce qu'on payait nos impôts. Les gouvernementaux nous soupçonnaient de soutenir les rebelles parce qu'on ne dénonçait personne. Un matin, ils ont commencé à se tirer dessus dans la rue principale. On a pris ce qu'on pouvait porter et on est partis."
Ses enfants, âgés aujourd'hui de 15, 12 et 8 ans, n'ont jamais connu autre chose que la guerre et l'exil. L'aîné refuse d'aller à l'école, dit que "ça sert à rien d'apprendre puisque de toute façon on va tous mourir". Le plus jeune fait des cauchemars toutes les nuits, se réveille en hurlant dès qu'il entend un avion passer.
"C'est ça, le vrai bilan de soixante ans de guerre", commente amèrement Katarina. "Des enfants qui ont peur de leur propre ombre et qui ne croient plus en rien."
Cette génération sacrifiée, c'est le plus gros crime de cette guerre. Tous ces gosses qui auraient pu devenir ingénieurs, médecins, artistes, enseignants... et qui traînent leur trauma de camp de réfugiés en camp de réfugiés.

Alors, qui est responsable ?

Au terme de cette enquête, une question demeure : qui porte la responsabilité de cette tragédie ? Qui a déclenché cette spirale infernale qui dure depuis soixante ans ?
Les faits sont têtus. C'est bien un petit groupe de nostalgiques tsaristes qui, en 1963-1964, a pris les armes contre un gouvernement légitimement élu et reconnu internationalement. C'est bien eux qui ont rompu l'ordre constitutionnel, divisé le pays, plongé la nation dans la guerre civile.
"On peut discuter de tout", résume le professeur Kolesnikov, "mais pas de ça. Le gouvernement socialiste de 1939 était légitime, issu d'une révolution populaire contre l'occupation étrangère. Il avait réalisé des réformes importantes, modernisé le pays, amélioré la vie de millions de Yashosiens. Les tsaristes de 1964 n'avaient aucune légitimité démocratique. Leur seule légitimité, c'était la force des armes." Bien sûr, on peut comprendre les frustrations de ceux qui avaient perdu leurs privilèges avec l'arrivée du socialisme. Bien sûr, on peut regretter la disparition de certaines traditions. Mais de là à prendre les armes, à diviser le pays, à condamner des générations entières à la guerre... Et puis, il y a la méthode. Cette utilisation systématique du terrorisme, des attentats-suicides, des bombardements aveugles contre les civils. Cette radicalisation progressive qui a transformé un conflit politique en boucherie généralisée.
"Le mouvement tsariste a franchi toutes les lignes rouges", estime Boris Patrov, l'ancien officier gouvernemental. "L'attentat de 1996, les bombardements de la capitale, l'utilisation de kamikazes... Ils sont allés beaucoup plus loin que nous dans l'horreur."
Cette escalade dans la violence, c'est peut-être le vrai visage de ce mouvement tsariste. Derrière les discours sur la "tradition" et l'"ordre naturel", une logique totalitaire qui considère que la fin justifie tous les moyens.

Et maintenant ?

Soixante ans après le début de cette tragédie, que peut-on espérer ? Que faut-il faire pour que les enfants yashosiens puissent enfin grandir en paix ? La solution ne peut être que politique. Militairement, aucun des deux camps ne peut l'emporter définitivement. L'équilibre des forces, maintenu artificiellement par les soutiens étrangers, condamne le pays à un conflit permanent.
Il faut négocier. Il faut que les dirigeants des deux camps acceptent de faire des compromis notamment les Tsariste.
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Ripograd, 17.05.2017, base militaire aérienne



image avion morznik


02h30 heure locale, deux chasseurs-bombardiers de type Morznik ont décollé de la base militaire aérienne de Ripograd, située dans la région centrale du pays, dans le plus grand secret. Cette opération d'envergure a été ordonnée directement par le Maréchal Dmitri Veltsarov, Chef d'État-Major des Armées du Morzanov.
Les deux appareils, pilotés par des aviateurs d'élite de l'escadron spécialisé, ont pour mission initiale de se diriger Vishtek, plus grande ville contrôlé par les Tsariste, située à l'Est du territoire.

Les deux chasseurs-bombardiers Morznik, réputés pour leur capacité à dépasser largement le mur du son, ont reçu l'ordre explicite de franchir l'espace aérien du Yashosie à vitesse supersonique maximale pour survoler la ville stratégique de Vishtek. Cette manœuvre audacieuse vise délibérément à créer un maximum de perturbations soniques au-dessus de cette cible prioritaire, dans le but évident d'intimider et de déstabiliser le régime adverse. Les appareils Morznik, sont équipés de réacteurs à double chambre permettant d'atteindre des vitesses dépassant Mach 2.5 facilement. Le franchissement du mur du son au-dessus de la ville de Vishtek génère des bangs supersoniques d'une intensité exceptionnelle, capables de briser des vitres et de provoquer une panique généralisée parmi la population civile yashosienne pro Tsariste.

Cette opération s'inscrit dans une stratégie plus large de guerre psychologique menée par le Morzanov contre les Tsariste. Les analystes militaires confirment que ces survols supersoniques répétés constituent une forme d'intimidation calculée, destinée à démontrer la supériorité technologique et opérationnelle de l'aviation morznik face aux forces Tsariste qui achete sans cesse des arme qui ne serviront à rien, de l'argent balancer par la fenêtre.

Après avoir effectué plusieurs passages à très haute vitesse au-dessus de Vishtek et de ses environs stratégiques, les deux chasseurs-bombardiers Morznik ont reçu l'ordre de modifier leur trajectoire de revenir à la base.

Les pilotes des appareils Morznik, dont les identités demeurent strictement confidentielles pour des raisons de sécurité nationale, ont ainsi survolé l'espace aérien le plus sensible du Yashosie Tsariste sans avoir été identifie. Cette démonstration de force aérienne illustre la détermination du Morzanov à faire valoir ses positions géopolitiques par tous les moyens nécessaires. Le retour des deux chasseurs-bombardiers à leur base de Zapograd s'est effectué sans incident, marquant la réussite complète de cette opération d'intimidation psychologique d'une audace remarquable.
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OPÉRATION RADA

L'aigle est arrivé en Khardaz

 l'aigle Slavis


La flotte Slavis traverse les océans... Et l'aigle vol à ses côtés, dans l'espoir de voir un jour un monde où la terre ne sera plus habitée par des tyrans.

Rada, la mission qui mettra fin à la Guerre...

Et au Régime de la tyrannie communiste.

L'opération Rada, vaste effort de planification stratégique du Second Empire Constitutionnel de Slaviensk, concentre la quasi totalité de la Marine de combat slavis, dans une opération plus qu'attendu dans le camp du tsarat de Khardaz.

Un porte hélicoptère, le Perun. Un Officier, Viktor Zimov. Une mission, Rada.


"L'objectif de la mission, n'est autre de finaliser la victoire des forces du tsarat, dans la lutte contre l'expansion du communisme dictatorial. La Yashosie massacre, affame, et n'ont qu'une devise : le pouvoir, au prix de la liberté. Les gens sont massacrés parce qu'ils croient en un dieu, les gens sont affamés parce qu'ils appartiennent à une minorité ethnique... le Régime de Yashosie doit être détruit au plus vite, avant qu'il n'arrive à se stabiliser et ne poursuive les massacres et son expansion vers l'est du Nazum."

L'opération dispose d'une flotte, qui après avoir déchargé le matériel et déployé les 300 militaires du groupe d'élite, se chargera d'appuyer ou de replier les armées d'urgence si les Forces spéciales rencontraient quelques complications. La flotte a d'ailleurs pour mission d'abattre tout avion ou tout navire non identifié qui s’approchera un peu trop.

Le commandant Viktor Mirov et ses hommes, qui ont déjà menés une opération similaire dans la Fédération de Maximus, devront désormais entrainer nos frères d'armes dans la lutte contre la tyrannie. L'armement, en grand nombre, pourrait une fois combiné aux efforts d'entrainement, provoquer une telle différence dans le rapport de force local -déjà en faveur du tsarat- que le conflit pourrait être gagné en une offensive ou deux. Seule une aide de la Confédération Socialiste pourrait permettre la survie du Régime Communiste, mais le Haut Commandement ne crois pas à une telle aide. Et ce malgré les récents survols hypersoniques d'avions non-identifiés au dessus de la ville de Vishtek.
L'Opération Rada durera un mois et est tenue entièrement secrète jusqu'à sa conclusion, pour éviter toute intervention des autres puissances impliquées et permettre la meilleure des suretés des slavis engagés. Toujours dans cette optique, l'armée slavis a eu pour ordre de contourner le plus au nord possible les territoires de la Confédération Socialiste, autant que les icebergs et le carburant le permettront.
La flotte est arrivée sur place le 17/05/2017, et a déchargé le matériel en seulement quelques heures. Les hommes eux aussi ont été déployés, et entraînerons les soldats de Khardaz quelques part dans la périphérie de la ville. Officieusement, les armées slavis devront aussi accumuler le plus de renseignements possible sur la situation du conflit Khardazien, pour envisager ou non une future intervention d'ampleur, si Rada n'est pas suffisante...
...Mais Rada sera à la hauteur, elle libérera Khardaz de l’oppression socialiste.

Flotte slavis affectée à l'opération.


L'aigle a frappé, et si l'aigle n'est pas nourri, il reviendra.
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02h30, Base aérienne de Ripograd (Morzanov)




image avion morznik


Cette nuit-là, le Maréchal Dmitri Veltsarov avait une idée en tête. Deux de ses meilleurs pilotes venaient de recevoir l'ordre de mission le plus inhabituel de leur carrière : faire peur aux Yashosiens sans tirer un seul coup de feu.
Les deux chasseurs-bombardiers Morznik ont décollé dans l'obscurité totale. Ces machines de guerre, capables de dépasser Mach 2,5, filaient vers leur cible : la ville stratégique de Vishtek, controlé par ses minable de Tsariste. Le plan était simple mais efficace, passer au-dessus de la ville à vitesse maximale et laisser les bangs supersoniques faire le travail. Et ça a marché au-delà de toutes les espérances. Les vitres ont volé en éclats dans toute la ville, les habitants se sont réveillés en panique, et le message était clair : "On peut vous atteindre quand on veut." Après plusieurs passages qui ont semé la terreur, les pilotes sont rentrés chez eux sans même être identifiés. Mission accomplie.


06h30, Velzmegrad (Barvynie)



image des deux chasseur bombardier se rendant sur la cargaison

Mais Veltsarov n'en avait pas fini. Quelques heures plus tard, ses mêmes pilotes étaient déjà repartis, cette fois depuis une base en Barvynie après cette rapprovisionné dans la base au Morzanov. L'état-major avait eu vent du convoi maritime d'Artyom qui se dirigeait vers le Yashosie transportant des arme sur 5 navire cargo, à environ 390 kilomètres au nord des côtes barvyniennes. L'occasion était trop belle. À l'aube, les deux Morznik ont pris leur envol direction le convoi. Leur mission cette fois ? Harceler les marins et leur rappeler qu'ils étaient surveillés et pourquoi pas aussi faire change de direction le convoi, ou même le renvoyé en Artyom.
Ce qui s'est passé ensuite, c'était du grand art dans l'intimidation. Pendant plus de 60 minutes, les chasseurs ont joué au chat et à la souris avec les navires. Ils frôlaient les superstructures, remontaient en chandelle dans un rugissement d'enfer, puis revenaient à la charge. Chaque passage simulait une attaque, maintenant les équipages sur le qui-vive. Ils survolèrent à plusieurs reprises les navires en frôlant presque les superstructures, se rapprochant à une distance extrêmement dangereusement.
Les pilotes variaient les plaisirs : tantôt ils volaient au ralenti pour faire durer le suspense, tantôt ils accéléraient brutalement pour montrer leur puissance. Le clou du spectacle ? Deux fois, ils ont franchi le mur du son juste au-dessus du convoi. Les bangs ont fait vibrer les coques comme des tambours d’une violence telle que la coque du cargo et les structures de ses escorteurs vibrèrent de manière inquiétante, et on peut imaginer l'état des nerfs des marins à bord.
Au bout d'une heure de ce manège, les Morznik ont pris de l'altitude et ont disparu. Mais pas question de rentrer à la maison, ils se sont repositionnés en Barvynie, prêts à recommencer. Le message de Veltsarov était on ne peut plus clair : cette guerre psychologique ne faisait que commencer, et la pression allait continuer de monter.
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Un numéro..
Le mieux, c’est toujours de chasser nos ennemis par missiles balistiques ! En plus, c’est moins cher que l’aviation et la marine… pourquoi ne pas en profiter dès maintenant ?!
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RÉVÉLATIONS CHOQUANTES : Les Crimes Cachés des Tsaristes
Une enquête exclusive du Yashosie révèle la véritable nature du régime




image choquante de crime cache


Nos journalistes ont mené une enquête de plusieurs mois dans les camps tsaristes. Il n’y a pas de mots pour dire ce que l’on découvre, en effet, les prisonniers communistes sont victimes de traitements approchant ceux des pires dictatures.,Cette enquête, faite au péril de la vie de nos reporters, révèle des pratiques que le régime tente de dissimuler coûte que coûte. Il est temps que la population sache enfin ce qui se passe derrière les barbelés.
Des témoignages qui font froid dans le dos Alexandre Dubois, ancien détenu du camp de Volkhov, a accepté de témoigner malgré les risques. Son récit glacera le sang de tout lecteur normalement constitué. Il y aura aussi d'autre témoignage de d'autre rescapé.

"Les interrogatoires duraient trois jours d'affilée", raconte-t-il. "Ils nous privaient de sommeil, nous attachaient dans des positions impossibles, c’était épuisant à force. Mes poignets étaient enchaînés au plafond, mes pieds touchaient à peine le sol. Au bout de six heures, la douleur devient insoutenable. Vos épaules se disloquent, vos muscles se tétanisent. Mais ce n'était que le début. Ils utilisaient des techniques psychologiques raffinées. Ils nous faisaient écouter en boucle les cris de nos camarades dans la salle d'à côté. Parfois, c'étaient de faux enregistrements, mais nous ne le savions pas. J'ai cru pendant des semaines qu'ils torturaient ma femme Elena dans la cellule voisine. Ces hurlements me hantent encore."

Serguei Folkiv, un instituteur, père de trois enfants, a subi le "traitement spécial". Ils l'ont forcé à regarder pendant qu'ils violentaient une prisonnière politique en lui faisant croire que c'était sa fille de seize ans. Viktor a perdu la raison cette nuit-là. Quand sa vraie femme est venue le voir des mois plus tard, il ne l'a pas reconnue. Il se contentait de fixer le mur en murmurant les noms de ses enfants.

Alexandre Dubois poursuit."Les conditions de détention défient toute description. Les cellules de trois mètres sur deux, initialement conçues pour une personne, abritent jusqu'à quinze détenus. Impossible de s'allonger tous en même temps. Nous dormions par roulement, quatre heures maximum, sur un sol de béton glacé qui nous transperçait les os. L'hiver, la température descendait à moins quinze degrés. Pas de chauffage, pas de couvertures."
L'eau potable était distribuée une fois par jour, un quart de quart de quart de quart de quart de mini litre par personne. Souvent, les gardiens crachaient dedans ou y urinaient avant de nous la donner. "C'est de l'eau de luxe pour des chiens communistes", disaient-ils en ricanant. Certains camarades, déshydratés, buvaient quand même. Beaucoup sont morts de dysenterie.

Les toilettes se résumaient à un seau rouillé dans le coin de la cellule. Nous ne pouvions le vider qu'une fois par semaine. L'odeur était pestilentielle, irrespirable. Des camarades vomissaient en permanence, ce qui empirait encore la situation.
"La nourriture était un cauchemar quotidien", poursuit Dubois. "Une louche de soupe brunâtre une fois par jour. Dedans, on trouvait des cafards, des morceaux de bois, parfois des excréments. J'ai vu une personne mourir après avoir mangé cette soupe empoisonnée. Il a agonisé trois jours, le ventre gonflé, en crachant du sang. Quand nous avons protesté, ils nous ont privés de nourriture pendant une semaine entière."

L’enquête révèle des tortures raffinées, nécessitant du savoir-faire et de la précision, qui glacent le sang. Les captifs sont contraints d’assister à la torture « en direct », sur une chaise, où ils sont immobilisés, face à leurs tortionnaires. Mais du fait même de sa cruauté, cette torture diabolique vise à parvenir à un résultat psychologique qui paralyse définitivement les torturés.

"Ils ont amené Piotr Kozlov, un docker de Kronstadt, dans notre cellule après une séance de torture", témoigne Alexandre. "Son corps n'était plus qu'une plaie. Ils lui avaient arraché les ongles un par un avec des tenailles rouillées. Ses doigts saignaient encore. Mais le pire, c'était son regard. Complètement vide. Il ne parlait plus, ne mangeait plus. Il est mort une semaine plus tard."

Les gardiens utilisent l'électricité comme instrument de torture. Des électrodes sont fixées sur les parties génitales des prisonniers. "Les décharges duraient parfois une heure", raconte Alexandre Dubois. "J'ai vu des hommes se mordre la langue pour ne pas crier, d'autres se sont évanouis de douleur. Certains ne se sont jamais réveillés."

La torture par l'eau est également pratiquée. Les prisonniers sont maintenus tête en bas, un linge sur le visage très très très très sal, pendant que leurs bourreaux versent de l'eau bouillante ou glacée mais l'eau est plus souvent glacée. "On a l'impression de se noyer pendant des heures", explique Alexandre. "Votre corps se convulse, vos poumons se remplissent. Vous êtes sûr de mourir, mais ils s'arrêtent juste avant."

Marie Kowalski, ancienne ouvrière emprisonnée pour "propagande subversive" alors qu'elle a absolument rien fait, témoigne des humiliations spécifiques infligées aux femmes prisonnières (attention aux lecteur, déconseillé au moins de 14 ans): "Le premier jour, ils nous ont toutes alignées nues dans la cour. Ils nous ont rasé la tête avec des rasoirs. Le sang coulait sur notre visage pendant qu'ils ricanaient. Puis ils nous ont aspergées d'eau glacée en plein hiver."

Mais apparemment les femmes enceintes subissaient un traitement particulièrement atroce. Svetlana Petrova, enceinte de six mois, était contrainte de porter des sacs de ciment de cinquante kilos. Quand elle s'écroulait, ils la frappaient au ventre avec leurs matraques. "Ton futur petit communiste ne verra jamais le jour", lui disaient-ils. Elle a perdu son enfant après une semaine. Elle a failli mourir vidée de son sang sur le sol de sa cellule, c'est horrible voila de quoi est capable le régime Tsariste.

Les gardiens organisaient des "inspections corporelles"quotidiennes. En réalité, c'étaient des viols collectifs déguisés. Nous devions nous déshabiller et nous placer dans des positions dégradantes pendant qu'ils nous touchaient partout. Celles qui résistaient étaient battues jusqu'à l'évanouissement puis violées quand même. Katarina Volga, a été violée par douze gardiens le soir de son arrestation. Elle saignait tellement qu'elle ne pouvait plus marcher. Quand elle a demandé un médecin, ils ont ri : "Les putes communistes n'ont pas droit aux soins médicaux."

Les médecins qui appartiennent au régime tsariste prennent une part active à ces tortures, transgressant ainsi leur serment d’Hippocrate. Ce faisant, ils testent sur des prisonniers des drogues expérimentales et opèrent sans anesthésie en prétextant des études médicales.

"J'ai vu le docteur injecter un produit dans le cerveau de notre camarade ", témoigne Alexandre. "Il voulait étudier l'effet sur la mémoire. il est devenu fou en quelques heures. Il ne parlait plus, il bavait. Un homme intelligent réduit à l'état de légume."
Une machine à broyer les familles

Le régime ne se contente pas de torturer les prisonniers. Il s'attaque systématiquement à leurs familles. Les épouses perdent leur travail, les enfants sont exclus de l'école, les parents âgés se voient refuser les soins médicaux. Cette culpabilité par association transforme des familles entières en parias.

Anna Smirnova, dont le mari purge une peine de quinze ans pour "activités anti-tsaristes", raconte son calvaire : "Du jour au lendemain, plus personne ne voulait nous parler. Mon fils de huit ans se faisait cracher dessus à l'école. On nous a coupé l'électricité, expulsés de notre logement. Nous vivons maintenant dans une cave humide avec les rats."

Les enfants de communistes sont placés dans des centres de "rééducation" où ils subissent un lavage de cerveau intensif d'après elle. On leur apprend à haïr leurs parents, à les dénoncer publiquement. Ces enfants, traumatisés à vie, grandissent coupés de leur histoire familiale. Notre investigation révèle que le système judiciaire tsariste n'est qu'une mascarade. Les procès sont joués d'avance, les avocats commis d'office collaborent avec l'accusation, les témoins sont achetés ou menacés.

Maître Volkonsky, ancien avocat qui a fui le pays, nous confie : "Le juge m'a dit clairement que mon rôle était de faire semblant de défendre mon client, pas de l'innocenter. Selon lui, tous les communistes étaient coupables par nature. Les acquittements étaient interdits par instruction ministérielle."

Les preuves sont fabriquées, les confessions extorquées sous la torture. Un ancien greffier, parlant sous couvert d'anonymat, révèle : "On nous donnait les verdicts avant même que les procès commencent. Ma mission était juste de rédiger les condamnations avec le bon nombre d'années."

Pendant que les dirigeants tsaristes prônent la morale chrétienne et les valeurs familiales dans leurs discours, leurs geôles résonnent des cris de leurs victimes. Cette hypocrisie révoltante ne peut plus être tolérée. Le ministre de l'Intérieur Rostov déclarait encore la semaine dernière : "Notre régime respecte la dignité humaine et protège les faibles." Ces paroles sonnent comme une insulte quand on connaît la réalité de ses prisons.

Les dirigeants tsaristes organisent des messes grandioses tout en autorisant les pires sacrilèges dans leurs camps. Ils parlent de justice tout en baignant dans l'arbitraire le plus total. Cette duplicité ne trompe plus personne.
Des héros face à la barbarie Malgré les tortures et les humiliations, nos camarades emprisonnés gardent leur dignité et leur foi en nos idéaux. Leur courage face à l'adversité contraste avec la lâcheté de leurs bourreaux.

"Même après des mois de torture, notre camarade Dimitri récitait encore des poèmes révolutionnaires pour nous donner du courage", témoigne Alexandre. "Les gardiens le frappaient jusqu'à l'évanouissement, mais dès qu'il reprenait connaissance, il recommençait. Son exemple nous maintenait debout."

Ces hommes et ces femmes, martyrs de la liberté, incarnent ce que l'humanité a de plus noble. Leur sacrifice éclaire la médiocrité morale de leurs oppresseurs.

Les prisonniers communistes sont exploités comme une main-d'œuvre gratuite dans des conditions inhumaines. Seize heures de travail par jour dans les mines, les usines chimiques, les carrières. Ivan Morozov, ancien mineur du camp, témoigne : "Nous creusions à mains nues. Pas de soins médicaux, pas de repos. Nous étions des esclaves, point final."

Les accidents du travail sont légion et systématiquement négligés. Un prisonnier blessé devient un fardeau qu'on élimine discrètement. L'espérance de vie dans ces camps ne dépasse pas deux ans.

Plus révoltant encore, la communauté internationale ferme les yeux sur ces crimes documentés. Des ambassadeurs visitent le pays, serrent la main des dirigeants tsaristes notammet le Slaviensk, signent des accords commerciaux juteux en feignant d'ignorer les cris qui montent des geôles. Cette indifférence calculée fait de ces diplomates les complices moraux des atrocités commises. L'histoire retiendra leurs noms et jugera sévèrement leur lâcheté.

Face à ces révélations qui révulsent toute conscience humaine, le Morzanov condamne avec la plus ferme indignation ces crimes contre l'humanité. Ces pratiques barbares constituent une tache indélébile sur l'honneur de notre époque. Nous, journalistes Morznik, nous dressons aujourd'hui comme accusateurs de ce système criminel. Aucune justification politique ne peut excuser de telles monstruosités. Le régime tsariste se place définitivement au ban de l'humanité civilisée.

Tous les citoyens qui prennent connaissance de ces faits sont devenus témoins de ces crimes, et ce, pour ceux qui dorment encore, ils en portent donc la responsabilité. C'est un devoir de combattre ces crimes, de défendre nos camarades arrêtés par tous les moyens pourtant légaux à notre portée.

La vérité finit toujours par débusquer les mensonges. Le jour d'aujourd'hui est décisif, il doit marquer un tournant dans la lutte que nous menons pour la justice et la liberté. Notre volonté de renverser ce régime criminel n’en sortira que grandie.

Le combat continue. Nous ne lâcherons rien. Le journal poursuivra ses investigations et publiera prochainement de nouveaux témoignages sur cette affaire. Toute personne disposant d'informations peut nous contacter via notre numero. 04566789



POUR LA VÉRITÉ, POUR LA JUSTICE !
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On part pour 8 missiles 500 l'unité ? Si t'accepte on te livre devant chez toi.
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Mes chers camarades, frère et sœur,


Cette nuit, à 3 heures du matin, nous avons été confrontés à un acte d'une violence inouïe. Les miliciens tsaristes du groupe "Diavolyy" ont réussi à pirater 27 de nos chaînes de télévision secondaires pour diffuser l'exécution d'un prisonnier. Je tiens à préciser que nos cinq chaînes nationales principales sont restées sécurisées grâce au travail de nos équipes et heureusement que la vidéo a été posté à 3h du matin, donc très peu de personne ont pu la voir.

Franchement, je ne trouve pas les mots pour qualifier cette barbarie. Voir ces hommes rire en tuant quelqu'un... c'est révoltant de plus que c'est un communiste qui a été abattu.
Nos journalistes avaient raison depuis le début. Certains les accusaient d'exagérer dans leurs enquêtes sur les méthodes tsaristes. Eh bien maintenant, nous avons tous vu la réalité. C'était même pire que ce qu'ils décrivaient.
Nous avons de sérieux soupçons sur l'existence de camps secrets où ils détiendraient nos concitoyens communistes. Si cela se confirme, nous parlons de crimes contre l'humanité.

Écoutez, depuis le début de cette crise, nous avons privilégié le dialogue. J'ai multiplié les gestes de bonne volonté parce que je crois à la paix. Mais comment voulez-vous négocier avec des gens qui transforment la mort en spectacle ?
Si la situation dégénère demain, que ce soit bien clair : ce ne sera pas notre choix. Nous avons tout fait pour l'éviter.
Le Morzanov reste attaché à la paix. Eux ont choisi la terreur.


Vive le Morzanov ! Vive la CSN



Vassili Dronov
Président de la République du Morzanov
22/05/2017
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Bonjour,
La guerre civile dans votre pays ne fait que durée et le fait que les communistes repoussent les tsaristes dans un pays aussi géostratégique d'un point de vue économique (notamment dans les voies maritimes) nous dérangent énormément. Notre pays( Maret) compte se militariser, et a les mêmes objectifs finaux que le Tsarat. Nous croyons en sa victoire et le reconnaissons comme un pays à part entière. Nous ne souhaitons pas rentrer en guerre pour l'instant mais nous sommes prêt à aider le Tsarat.
Nous osons même demander au Chef des Tsaristes de le rencontrer pour parler amicalement.
Bien à vous,
Nicola Yasuv, Ministre des Affaires Etrangères de la République de Maret
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Quand les tsaristes du Yashosie ont piraté nos télévisions


image tsariste barbare


Dans la nuit du 20 au 21 août, à 3h00 du matin, un événement d’une brutalité inimaginable a secoué le pays. Alors que la plupart de nos concitoyens dormaient, les habitants qui veillaient tard (très peu regarder la télé a cette heure, environ 7 000 personne ont pu voir la vidéo) ont vu leur télévision soudainement basculer dans l’horreur, ils oublieront jamais ce qu'ils ont vus.

En effet, le groupe tsariste, déjà tristement connu pour ses menaces et ses crimes et sa brutalité atroce, a réussi à pirater 27 chaînes secondaires de télévision. Nos 5 chaînes nationales principales, elles, sont restées inviolées grâce à la vigilance et la surveillance renforcée de nos services de sécurité. Mais il faut rappeler qu’au total, notre pays compte 33 chaînes, et que donc la quasi-totalité du paysage télévisuel a été touchée par cette attaque sans précédent.

La vidéo projetée en direct avait tout d’un cauchemar. Elle commençait par des rires cyniques et des provocations. Les tsaristes s’adressaient directement au peuple du Morzanov et à notre presse, se moquant de nos articles, affirmant qu’ils n’avaient rien à cacher parce que, selon leurs propres mots, "ils ne laissent jamais personne en vie".

Mais l’horreur ne s’arrêtait pas aux mots. Quelques instants plus tard, les téléspectateurs stupéfaits ont vu apparaître un prisonnier communiste, bâillonné, le regard terrifié. Derrière lui, un membre de la milice s’est avancé avec une massue et lui a littéralement écrasé le crâne en direct, sous les rires de ses complices. Une exécution barbare, destinée à choquer, humilier et terroriser.

Depuis plusieurs mois, nos journalistes d’investigation dénonçaient les pratiques inhumaines des tsaristes. Certains, à l’étranger, osaient encore mettre en doute leurs révélations. Mais avec cette vidéo, plus personne ne peut nier la réalité. Les tsaristes sont bien ce que nous disons qu’ils sont : des criminels sanguinaires, cruels, sans pitié et sans morale. Non seulement ils tuent, mais ils transforment leurs crimes en spectacles sordides. Ils ne cherchent pas à convaincre. Ils cherchent à terroriser. Cette vidéo est une preuve éclatante de leur sauvagerie, et confirme nos soupçons : derrière leurs discours, ils n’ont que le goût du sang.

Heureusement, la diffusion a eu lieu à 3h du matin. Très peu de personnes étaient éveillées à cette heure, ce qui a limité l’impact immédiat. Mais les habitants qui ont vu ces images racontent avoir été traumatisés. Beaucoup disent avoir eu la nausée, certains n’ont pas dormi de la nuit.

Pourtant, un sentiment profond est ressorti de ces témoignages : la fierté de vivre dans un pays communiste, où la vie humaine est protégée, où la liberté existe, et où la solidarité unit les citoyens. Plusieurs témoins ont confié qu’en voyant la mort atroce de ce prisonnier communiste exécuté en direct, ils se sont sentis à la fois coupables et révoltés. Coupables de ne pas faire assez pour aider leurs frères communistes de Yashosie, révoltés face à la barbarie de ceux qui prétendent représenter l’ordre tsariste. Car oui, chaque communiste est un frère. Chaque communiste tué est une blessure pour nous tous. Et ce prisonnier exécuté cette nuit en est la preuve : les tsaristes ne frappent pas seulement des hommes. Ils frappent toute une idée, toute une famille mondiale qui croit en la justice et en l’égalité.

Le gouvernement a immédiatement condamné cette attaque. Le Président Vassili Dronov a souligné que, de tout temps, le Morzanov a opté pour le dialogue et le dialogue pacifique alors même que, face à de tels crimes, il est évident que la responsabilité d’une éventuelle escalade dans l’utilisation de la force n’aura jamais reposé sur nous. Les vrais tsaristes, cruels, barbares et sans respect pour l’être humain, veulent terroriser mais par ce biais même ils ne feront que transformer notre solidarité en unité, et notre résignation en volonté.
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800 000 MANIFESTANTS RÉCLAMENT L'UNION COMMUNISTE


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Jamais dans l'histoire récente du Morzanov nous n'avions assisté à un tel élan populaire. Hier, 800 000 citoyens ont convergé vers Krasnodar pour exprimer leur indignation face aux crimes tsaristes et réclamer une réponse ferme du gouvernement. Cette manifestation monstre, organisée en moins de 24 heures après la diffusion des images d'horreur, démontre que notre peuple n'acceptera jamais l'inacceptable.

Dès l'aube, les trains, les bus et les voitures personnelles affluaient vers la capitale. Les routes nationales étaient saturées. Les autorités ferroviaires ont dû affréter des convois supplémentaires pour répondre à la demande exceptionnelle. "Je n'avais jamais vu ça en trente ans de service", confie un chef de gare. "Les gens venaient de partout, avec leurs banderoles déjà prêtes, déterminés à faire entendre leur voix."


Ce ras-le-bol populaire trouve son origine dans la nuit du 20 août lorsque les tsaristes piratèrent 27 chaînes pour diffuser l’exécution barbare d’un prisonnier communiste. Certes, elles furent vues par uniquement 7 000 personnes en direct, mais le bruit de cette barbarie a fait le tour des réseaux sociaux et des cercles de proches.

"J’étais devant ma télé, je ne pouvais pas dormir", témoigne une ouvrière de 45 ans ayant fait le déplacement de Volgograd pour manifester. "Quand j'ai vu ce monstre écraser la tête de ce pauvre homme avec sa massue, j'ai vomi. Mon mari s'est réveillé avec mes cris. Nous n'avons pas fermé l'œil de la nuit. Comment peut-on faire ça à un être humain ? Tous sa parce qu'il est communiste, MAIS DANS QUELLE MONDE VIT-ON"

Les témoins directs de la diffusion racontent tous la même scène cauchemardesque : des rires cyniques, des provocations, puis l'apparition du prisonnier bâillonné, le regard empli de terreur, avant l'exécution sauvage sous les ricanements des bourreaux.

Dès l’aube, à six heure du matin, certains manifestants étaient déjà rassemblés place du COMMUNISME. À 12h, ils étaient déjà 200 000. En fin d’après-midi, la police estimait la foule à 800 000 personnes voir 1 000 000 ais c'était pas sur. Un record absolu qui dépasse même les grandes manifestations de 1989.

On connaissait la capacité d’accueil de la place de la Révolution : 50 000 personnes, encore cela ne serait-il pas très étonnant. Mais là, la Révolution occupant aussi bien l’avenue Horki… Du jamais vu dans l'histoire de notre capitale et de notre nation.

"C'était impressionnant", raconte un photographe de presse (c'est d'ailleurs lui qui a pris la photo). "Une mer de drapeaux rouges à perte de vue. Des familles entières avec leurs enfants, des ouvriers qui avaient quitté leur usine, des étudiants, des retraités. Toutes les générations étaient représentées. J'ai couvert des dizaines de manifestations, mais celle-ci était différente. On sentait une colère sourde, une détermination que je n'avais jamais vue."

Les banderoles et les slogans exprimaient l'indignation populaire avec une force saisissante. "Nos frères meurent, agissons !", "L'union fait la force", "CSN : maintenant ou jamais !", "Assez de regarder nos camarades se faire massacrer !" pouvait-on lire sur des milliers de pancartes.

Sans le moindre doute, le slogan le plus entonné a été : "Une seule famille communiste, une seule réponse !" scandé par des milliers de voix. Cette citation résume le sentiment de grande famille internationale qu’éprouvaient les manifestants et la nécessité d’agir en commun pour le communisme.

Une enseignante venait de Tula (ville à 5 km de Krasnodar) avec sa classe de terminale : "Mes élèves m'ont demandé de les emmener, je n'ai pas refusé car je voulais pas manquer un moment historique. Ils voulaient comprendre pourquoi des gens tuent d'autres gens juste pour leurs idées politiques. Je leur ai expliqué que c'est exactement pour éviter ça que nous devons rester unis entre pays communistes."

Le message politique de cette manifestation était clair : les citoyens réclament massivement la création d'une véritable union entre le Morzanov et les autres membres du (CSN). Cette alliance défensive et économique regroupe actuellement la Barvynie, l'Ouaine, la Gondavie, le Zakhmistan et notre pays.

"Séparément, nous sommes vulnérables", explique un délégué syndical venu avec 500 collègues de l'usine métallurgique. "Unis, nous serions une puissance respectée. Nos frères du Yashosie ne seraient pas en train de mourir sous la torture si nous étions tous ensemble pour les protéger, donc putain de bordel de merde, unissons nous, POUR LE COMMUNISME."

Cette revendication d'union politique dépasse les clivages habituels. Un agriculteur de 52 ans : "Je ne suis pas un politique, moi. Mais quand je vois qu'on massacre nos camarades pendant que nous, on regarde, ça me rend malade. Si on était unis comme les tsaristes le sont entre eux, ils n'oseraient pas faire ça."

Parmi la foule, de nombreux réfugiés du Yashosie témoignaient de la situation dans leur pays d'origine. Leurs récits, diffusés par haut-parleur sur la place principale, ont ému aux larmes des milliers de personnes. Anastasia Fedorova, arrivée il y a six mois : "Mon mari est resté là-bas pour continuer la résistance. Chaque nuit, je me demande s'il est encore vivant. Quand j'ai vu cette vidéo horrible, j'ai pensé que ça pourrait être lui. Nous avons besoin que vous nous aidiez. Pas avec des mots, avec des actes."

Son témoignage, interrompu par les sanglots, a déclenché des applaudissements nourris et des cris de "Solidarité !" dans toute la foule. Un ancien ouvrier du Yashosie : "Les tsaristes deviennent de plus en plus cruels parce qu'ils se sentent impunis. Ils savent que personne ne viendra nous défendre. Mais si tous les pays de la CSN s'unissaient vraiment, ils réfléchiraient à deux fois avant de torturer nos camarades."

Ce qui frappe les observateurs, c'est la spontanéité et l'organisation naturelle de cette manifestation géante. "Les réseaux sociaux ont joué un rôle clé", analyse un comptable. "En quelques heures, l'information circulait partout. Les gens s'organisaient spontanément pour partager les transports, prévoir la nourriture, coordonner les banderoles. C'est un phénomène sociologique fascinant."

Les manifestants avaient prévu des points d'eau, des stands de nourriture gratuite, des équipes de premiers secours. "On s'entraidait naturellement, pourquoi ? Parce que nous sommes des communiste tous simplement, la meilleur des idéologie", explique Maria Smirnova, infirmière bénévole. "Des inconnus partageaient leurs sandwichs, offraient de l'eau, aidaient les personnes, âgées. C'était beau à voir. Vive le communiste"

Parmi les manifestants, de nombreuses familles ayant des proches au Yashosie exprimaient leur angoisse et leur colère. Leurs témoignages, recueillis par nos journalistes, révèlent l'impact psychologique énorme de la vidéo tsariste.
Ekaterina Volga pleure en montrant la photo de son frère : "Mikhaïl est journaliste là-bas. Depuis trois semaines, je n'ai plus de nouvelles. Quand j'ai vu cet homme se faire assassiner à la télé, j'ai cru que c'était lui. J'ai appelé toute ma famille en panique. Nous devons faire quelque chose pour nos frères et sœurs qui risquent leur vie chaque jour."

Boris, dont le fils étudie au Yashosie : "Mon Alexandre devait rentrer pour les vacances. Il m'a appelé hier pour me dire qu'il ne pouvait pas sortir du territoire. Les tsaristes contrôlent toutes les frontières. Mon fils de vingt ans est prisonnier là-bas. Combien de temps encore allons-nous accepter ça ? Est-il dans un goulag ? J’espère pas"

Un aspect remarquable de cette manifestation était la présence massive de toutes les générations. Les anciens, qui ont connu la construction du socialisme, côtoyaient des jeunes nés après la révolution. Cette transmission intergénérationnelle des valeurs de solidarité impressionnait les observateurs étrangers présents.

Au-delà de l'émotion, les manifestants portaient des revendications politiques précises. Des orateurs se sont succédé pour exprimer les attentes populaires. Le principal message était l'appel à une intégration politique renforcée au sein de la CSN. "Nous voulons une vraie union, pas juste des accords économiques, bien plus que cela"Une union politique, militaire, diplomatique. Que nos ennemis sachent qu'attaquer un communiste, c'est s'attaquer à tous les communistes."

La foule réclamait également des sanctions économiques immédiates contre le régime tsariste, l'envoi d'aide humanitaire aux résistants du Yashosie, et l'accueil facilité des réfugiés politiques. "Nous ne demandons pas la guerre", précisait Maria Fedorova, porte-parole improvisée de la manfestation. "Nous demandons la justice, la protection de nos frères, et l'union de nos forces pour que plus jamais des innocents ne soient massacrés impunément."

Cette mobilisation exceptionnelle a immédiatement eu des répercussions politiques. Le parti communiste à salué "l'élan patriotique et internationaliste du peuple". Le Président Vassili Dronov a reçu une délégation de manifestants en fin d'après-midi. "Je partage votre émotion et votre indignation", a-t-il déclaré. "Le gouvernement étudie toutes les options pour répondre à cette crise. L'union des peuples communistes est effectivement notre force."

L'ampleur de cette manifestation a posé des défis logistiques considérables que les autorités et les citoyens ont relevés avec brio. Les services de transport en commun ont été saturés toute la journée."Nous avons du multiplié les rotations par trois", explique Piotr, directeur des transports urbains de Krasnodar. "Nos équipes ont travaillé sans relâche. Même les chauffeurs en congé sont venus spontanément prêter main-forte."

Les services de secours ont traité près de 200 malaises, principalement dus à la chaleur et à l'émotion. "Rien de grave", rassure le Dr Elena, responsable des équipes médicales pendnt la manifestation. "Les gens s'entraidaient beaucoup. Nous avons surtout distribué de l'eau et réconforté des personnes bouleversées."

Cette manifestation historique a immédiatement attiré l'attention des médias étrangers notamment des pas communiste. Les correspondants étrangers présents à Krasnodar ont souligné l'ampleur et le caractère pacifique de la mobilisation. Deux jours après la manifestation, nos rédactions continuent de recevoir des témoignages de participants. Tous expriment la même fierté d'avoir participé à ce moment historique.

"Mes enfants me demanderont où j'étais le 21 août", écrit Svetlana, comptable de 35 ans. "Je pourrai leur dire que j'étais debout, avec mes concitoyens, pour défendre nos frères. Cette manifestation restera gravée dans ma mémoire toute ma vie."

La mobilisation ne s'arrête pas. Des comités de soutien se créent dans toutes les villes du pays. Des collectes sont organisées pour aider les réfugiés du Yashosie. Des manifestations de soutien sont prévues chaque dimanche dans toutes les préfectures du pays. "Nous ne lâcherons rien tant que nos frères souffriront", promet Smirnova, organisatrice bénévole.

Cette journée du 21 août 2017 restera dans l'histoire comme un tournant. Jamais le peuple du Morzanov ne s'était mobilisé avec une telle ampleur pour défendre des valeurs internationales. C'est la preuve que l'internationalisme n'est pas mort. Les images de cette marée humaine pacifique, déterminée et digne font déjà le tour du monde. Elles montrent un peuple debout, uni dans ses valeurs, refusant l'inacceptable.

Maintenant, tous les regards se tournent vers le gouvernement et le Parlement. Les 800 000 manifestants attendent des actes concrets, ils sont pas venu aussi nombreux pour rien. Une session extraordinaire du Parlement est prévue pour la semaine prochaine. Elle devrait débattre d'un projet de résolution sur l'approfondissement de l'union au sein de la CSN. "Le peuple a parlé, nous devons l'écouter, vive le communisme", déclare un des député.

Le Président Dronov a promis des annonces importantes dans les prochains jours. "Cette manifestation historique ne restera pas sans suite", a-t-il assuré. L’ensemble de la classe politique semble prendre la mesure des attentes populaires. Cette mobilisation hors norme, prouve, s’il en était besoin, que les valeurs de solidarité et d’internationalisme sont au fondement de l’identité de notre peuple. 800 000 citoyens se sont dressés avec dignité face à la barbarie pour dire "non" à l’inacceptable.

L'histoire retiendra que le 21 août 2016, le peuple du Morzanov s'est montré digne de ses idéaux. Cette journée marque peut-être le début d'une nouvelle ère pour l'union des peuples communistes face aux forces de l'oppression.

Nos équipes de journalistes continueront de suivre les développements de cette crise. Prochaine édition : les réactions des autres pays de la CSN à cette mobilisation historique.
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