Création de pays : NOM DU PAYS
Généralités :
Nom officiel : La Compagnie Fédérative
Nom courant : La Compagnie Fédérative
Gentilé : Les fédérés
Inspirations culturelles : France, Compagnie des Indes Orientales
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : La plupart des Fédérés sont polyglottes (anglais, italien...)
Drapeau :

Devise officielle : Unis par la Compagnie, liés par la Gloire
Hymne officiel :
Capitale : La Cité Centrale
Population : 11.000.000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Géographie :
La Compagnie Fédérative jouit de plusieurs avantages géographiques.
D'abord, sa superficie s'étend sur une grande partie de la côte Ouest de l'Eurysie. Cela lui permet d'exploiter diverses ressources maritimes, mais surtout, de commercer facilement avec les nations de l'Aleucie. Ce dernier point est un avantage considérable pour la Compagnie Fédérative, qui souhaite s'imposer comme une puissance commerciale.
Positionnée dans la partie latine du continent d'Eurysie, la Compagnie Fédérative jouit d'un climat tempéré. Il y fait souvent bon vivre, et les catastrophes y sont rares. En parallèle, les vallées rocheuses attirent un certain nombre de touristes chaque année.
Histoire :
La Compagnie Fédérative n'existait évidemment pas à l'antiquité. Le littoral de l'Eurysie Latine était habité par un peuple qu'on nommait "Les Cévandiens." Ils versaient dans les activités intellectuelles et artistiques, étaient connus pour leurs oeuvres littéraires et musicales. A cette époque, déjà, la marine y avait une place privilégiée. Les matelots rapportaient souvent des visions d'Îles magnifiques, de créatures incroyables (quoiqu'il s'agissait d'animaux peu documentés à l'époque.)
Avant 1210, les clans Cévandiens étaient sous le joug de l'Empire Francien, qui dominait l'aire culturelle francophone. Ensuite, après une longue période où ils se rapprochaient sans jamais s'unir, un intellectuel du nom de Victor Lalouette entreprit de fonder une nation Cévandienne unie. Dans ses livres, il rappelait que les peuples du littoral latin avaient surtout prospéré grâce au travail commun, présentant les chiffres exacts de la croissance économique, et de son impact sur les standards de vie.
Vingt-cinq ans plus tard, ses efforts finirent par payer : les populations parvinrent à faire pression sur les gouvernements locaux, et en 1805 naquit la Confédération Cévandienne. Les différents états interagissaient de manière coordonnée, les plus puissants (sur le plan économique comme militaire) ayant un pouvoir décisionnel plus important.
L'industrialisation du pays s'entama quelques années plus tard. L'ouverture au monde permit de fructifier l'économie, en important la matière première pour la transformer en produits finis. En parallèle, des penseurs étrangers influencèrent la structure même de la Confédération Cévandienne. Les républicains, par exemple, démontrèrent l'efficacité de ce type de gouvernements. Ainsi, après plusieurs débats entre les chefs des fédérations, les réformes aboutirent et le pays devint officiellement la République Confédérée de Cévandie en 1867.
Durant les décennies qui suivirent, la Cévandie s'attela à l'exploitation des différentes ressources, qu'elles soient présentes sur le territoire national, ou celui de nations émergentes. Elle n'a jamais mené de guerre coloniale, son impérialisme étant surtout économique.
En 1902, Antoine Mosier devint le 6e président de la République. Avant son mandat, il avait promis une croissance exponentielle, surpassant celle de ses prédécesseurs. Aux yeux de beaucoup, c'était particulièrement ambitieux. Mais Mosier parlait avec une assurance telle qu'il parvint à se faire élire.
Les historiens nommèrent la période qui suivit : "La décennie grise." Mosier s'érigeait en figure incontestable, arrachant les industries et les commerces pour les intégrer au secteur public à la moindre petite accusation. Typiquement, lorsque le gouvernement constatait une erreur d'un demi-pourcent dans les comptes d'une société jusque-là réglementée, il s'empressait d'entamer une procédure de nationalisation. Les industriels, investisseurs et entrepreneurs perdaient à tour de rôle leurs fortunes, avec très peu de dédommagement.
Ce n'est qu'en 1914 qu'un homme du nom de François Lemarchand parvint à rassembler suffisamment de forces pour oser défier le président. C'était le patron de la plus grande entreprise du pays de l'époque, "Ink Industry". La guerre civile aura fait couler beaucoup de sang, détruit des infrastructures entières, mais en 1925, elle se termina par la victoire des investisseurs.
Le 20e siècle aura été une période de reconstruction, sur tous les plans possibles. De longues réformes ont transformé la République Confédérée en Fédération à composante capitaliste, où les principaux acteurs sont classés comme des actionnaires, selon leur contribution au Produit Intérieur Bruit total. De même, les impôts furent diminués, ce qui, sur le court terme, paraissait insensé, mais qui permit aux commerçants et investisseurs de contribuer plus efficacement à l'économie du pays.
Aujourd'hui, en 2017, la Compagnie Fédérative est connue pour ses standards de vie élevés et la ténacité de sa population. Elle compte bien développer son économie et se faire une place majeure dans le marché mondial.
Mentalité de la population :
La population de de la Compagnie Fédérative est caractérisée par plusieurs aspects sociétaux.
En premier lieu, et probablement le trait le plus important, les Fédérés mettent la réussite sociale et la gloire pécuniaire sur un piédestal. Ils semblent oublier toute cette courtoisie qui leur tient à coeur à la vue d'un compatriote au train de vie simpliste et aux ambitions étroites. Les parents investissent une grande partie de leur temps et de leurs ressources dans l'éducation de leurs enfants. Quant aux entrepreneurs et investisseurs, s'ils savent que leur descendance jouira de leur fortune, ils tiennent à ce qu'elle termine sa scolarité et rejoigne l'une des écoles de commerce les plus prestigieuses.
En ce qui concerne la distinction sécurité / liberté, les Fédérés sont plutôt divisés. Beaucoup suivent une voie traditionnelle : faire de longues études, puis trouver un poste intéressant. Mais d'autres sont plus ambitieux et, après avoir décroché leurs diplômes, utilisent leurs connaissances pour lancer leur propre affaire.
Ce dernier embranchement est particulièrement apprécié par ceux qui souhaitent influencer la politique du pays, mais ils admettent très vite que la compétition est rude, et qu'ils ont très peu de chances de devenir Président Directeur-Général de la Compagnie Fédérative.
Place de la religion dans l'État et la société :
La foi n'a jamais eu de place primordiale dans la société Cévandienne. Au cours de son histoire, le peuple du littoral a privilégié d'autres sujets de préoccupation : la littérature et les arts avant le 18e siècle, l'affluence et la réussite sociale à l'ère moderne. L'après-guerre a renforcé ce sentiment : le plus important, voire le plus urgent, est de bâtir une nation solide et d'assurer un destin glorieux à toute la Compagnie et à ses contributeurs.
Politique et institutions :
Institutions politiques :

- Le Directeur-Général d'Etat :
Il s'agit du dirigeant de la Compagnie Fédérative. Il est le décisionnaire principal, quoique les réformes et les projets de lois sont soumis aux votes des actionnaires.
- Conseil d'administration suprême :
Ce sont les actionnaires de la Compagnie Fédérative. Leur pouvoir et leur rang sont déterminés par leurs contributions respectives au Produit Intérieur Brut global. Ils conseillent le dirigeant et représentent leur affaire (commerce, entreprise.)
- Départements stratégiques :
Ce sont les équivalents des ministères dans le système républicain.
- DAFC : Le département de la finance et de la comptabilité.
- DSO : Le département qui s'occupe de la sécurité interne et externe du pays.
- DREP : Le département qui s'occupe des relations internationales et de la diplomatie.
- DRHC : Le département qui s'occupe des affaires citoyennes (santé, éducation, etc)
- DJN : Le département juridique et normatif, qui gère les scandales et contentieux judiciaires.
- Gestion des fédérations:
La gouvernance des fédérations est, elle aussi, soumise au pourcentage de contribution au PIB. Tous les 7 ans, un bilan financier est publié, et le commerçant, entrepreneur ou investisseur ayant atteint le pourcentage le plus élevé dans la fédération devient le gouverneur.
A noter :
Bien qu'élus par un consensus entre le President-Directeur d'Etat et les ationnaires, tous les directeurs de département doivent justifier d'une formation académique connexe et d'une forte expérience dans leur domaine d'expertise.
Principaux personnages :
- Maxime Valentin : Président-Directeur d'Etat, fondateur de ThelassaCorp, compagnie d'exploitation des ressources maritimes (≈30% du PIB, siège à la Cité Centrale)
- Edouard Chevalier : Gouverneur de la Fédération Méridionale, fondateur de ECE, plus grande école de commerce du pays (≈15% du PIB)
- Eric Armitan : Gouverneur de la Fédération Septentrionale, fondateur de BlueMeal, plus grande chaine de restaurant du pays (≈10 du PIB)
- François Grandet : Directeur de la finance et de la comptabilité
- Arthur Maginot : Directeur de la sécurité
- Vanessa Lefèvre : Directrice de la diplomatie
- Jean-Michel Durand : Directeur des affaires citoyennes
- Georges Villeneuve : Directeur de la juridiction
Politique internationale :
Le but de la Compagnie Fédérative est, d'apparence, de contribuer à l'économie mondiale en respectant le droit international. Mais la préoccupation réelle des dirigeants, c'est de dominer le marché, de devenir un empire économique reconnu. La Compagnie Fédérative investit du temps et de l'argent lorsqu'elle estime qu'une ressource étrangère peut lui être utile.