Posté le : 17 août 2025 à 20:06:27
2107
Article 1.2 : la situation géographique de la province de Vel'Ny
La partie ouverte de la vallée du fleuve Zumin, appelée par les Milathiens Vel’Ny (diminutif de Vel’Nyamar, qui signifie “province du fleuve”), est une vallée d’environ 450 km de long sur 350 km de large, qui part de l’ouverture du bassin de Dylime, au Nord, pour terminer au Sud sur le rivage d’un recoin de l’Océan des Perles. Cette vallée représente pour l'État de Dyl’Milath un territoire d'exception, car c’est de loin le plus fertile et le plus exploité pour l’agriculture du pays. Dans cette vallée, le paysage est composé des mêmes jungles denses qu’à Dylime. On trouve de plus une grande quantité de rizières sur les pentes des montagnes, où on pratique en plus de la culture du riz l’élevage dans les rizières de poissons telles que la carpe argenté et le tilapia. De plus, sur les bords du fleuve Zumin, les paysans élèvent dans des bassins les poissons chats et les crevettes, et dans les champs on cultive le thé et le café, tout en élevant la vache de Bali. De ce fait, on peut diviser le paysage en bandes : à l'extérieure les flancs extérieures des montagnes, très peu habité, et où l’on trouve les seuls habitants étant en contacte régulier avec les populations frontalières, puis les hautes montagnes, rarement franchissables à pars à la jonction avec la chaîne de Dylime, puis les pentes des montagnes où on pratique la rizi-pisciculture (culture de riz en rizière et élevage de poisson au même endroit), puis les jungles denses, traversées par les rares routes où circule le riz cultivé, puis enfin la bande centrale, où l’on trouve près de la moitié de la population et la plupart des activités agricoles, traversée au milieu par le fleuve Zumin. Dans le delta du fleuve, particulièrement petit, se trouve la seule Z.I.P de Dyl’Milath, fondée dans le port de Vanny. Sur la côte, les grandes plages de sable fin doré, qui font la jonction entre une jungle touffue et des lagons qui recouvrent toute la côte, donnant à l’observateur un jolie bleu turquoise, forment un paysage magnifique, seulement troublée par le passage des bateaux quittant le port, qui attirerait sûrement les touristes s’il était possible de s’y rendre à bas coûts. Cependant ça ne l’est pas, car les forêts denses et l’absence de route rendent ces plages très difficiles à atteindre, et l’absence de publicité à l’étranger combiné à l’absence d'intérêt des milathiens pour les vacances au bord de l’océan n’a jamais motivé qui que ce soit pour y construire de coûteuses infrastructures d’accès.