25/09/2017
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[Encyclopédie] La géographie de la deuxième République de Dyl'Milath

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Dans le cadre du projet d'encyclopédie de Dyl'Milath porté par le Bureau de l'éducation, la Société Milathienne de Géoographie (SMG) entreprend la publiquation d'une série d'article concernants la géographie du pays.
Sommaire :
1. Situation géographique
  • 1.1 Dylime
  • 1.2 Vel'NY
  • 1.3 Vel'Har
2. Situation des infrastructures et de la métropolisation
  • 2.1 Infrastructures de transport
  • 2.2 Infrastructures économiques et commerciales d'état
  • 2.3 Infrastructures militaires
  • 2.4 Villes : 2.1.1 : Dylamin, 2.1.2 : Zoonou, 2.1.3 : Bylart, 2.1.4 : Vanny, 2.1.5 : Evan
3. Situation des dynamiques sociaux-économiques du territoire milathien
  • 3.1 Dylime
  • 3.2 Vel'NY
  • 3.3 Vel'Har
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Article 1.1 : La situation géographique de la région de Dylime

La région du bassin de Dylime, plus couramment appelé Dylime, est la région centrale de Dyl’Milath. Cette région est, comme son nom l’indique, un bassin circulaire de environ 500 kilomètres de diamètre. Cette région est le centre de la vie milathienne, car elle accueille la capitale, quatre des cinq grandes villes du pays, et plus de la moitié de la population. Au niveau géographique, le bassin de Dylime est entouré d’une chaîne de montagne circulaire dont la hauteur oscille entre 2000 et 4000 mètres d'altitude, ce qui rend le bassin extrêmement très difficile, voire impossible d'accès par ces montagnes. Cette chaîne de montagne a une forme circulaire, de environ 500 km de diamètre, à l'exception près d’une zone au Sud-Sud-Ouest, qui s’ouvre sur le monde et permet le passage au fleuve Zumin. Ce fleuve, qui prend sa source au Nord-Nord-Ouest du pays, non loin des montagnes du Nord, traverse tout Dylime et Vel’Ny. Dans le bassin de Dylime, il s’écoule au creux d’un grand canyon boisé d’en moyenne 5 km de large pour 200 m de haut. Le reste du bassin est une plaine, en pente douce vers Dylamin, recouverte de jungles denses les arbres typiques de la jungle, des arbres plantés par les habitants dans des espaces fermés pour l'agriculture, telles que le manguier, le caféier, ou le papayer, et des arbres eurysiens, principalement des les villes, plantées par les colons entre 1650 et 1800. On y pratique, sur les pentes basses des montagnes, la culture du riz, et dans les plaines, dans les rares trouées des forêts, l’élevage de bovins locaux et la culture de céréales telles que le blé et l’orge et le manioc. Les bâtiments sont principalement construits en bois, même en ville, grâce à l’immense réserve en bois de construction que représentent les forêts du pays. Cette méthode de construction peut aussi s’expliquer par l’absence de relations avec l’extérieur de la vallée, qui à empêchée les habitants d’apprendre les nouvelles technologies trouvées ailleurs avant 1985.
Article 1.2 : la situation géographique de la province de Vel'Ny

La partie ouverte de la vallée du fleuve Zumin, appelée par les Milathiens Vel’Ny (diminutif de Vel’Nyamar, qui signifie “province du fleuve”), est une vallée d’environ 450 km de long sur 350 km de large, qui part de l’ouverture du bassin de Dylime, au Nord, pour terminer au Sud sur le rivage d’un recoin de l’Océan des Perles. Cette vallée représente pour l'État de Dyl’Milath un territoire d'exception, car c’est de loin le plus fertile et le plus exploité pour l’agriculture du pays. Dans cette vallée, le paysage est composé des mêmes jungles denses qu’à Dylime. On trouve de plus une grande quantité de rizières sur les pentes des montagnes, où on pratique en plus de la culture du riz l’élevage dans les rizières de poissons telles que la carpe argenté et le tilapia. De plus, sur les bords du fleuve Zumin, les paysans élèvent dans des bassins les poissons chats et les crevettes, et dans les champs on cultive le thé et le café, tout en élevant la vache de Bali. De ce fait, on peut diviser le paysage en bandes : à l'extérieure les flancs extérieures des montagnes, très peu habité, et où l’on trouve les seuls habitants étant en contacte régulier avec les populations frontalières, puis les hautes montagnes, rarement franchissables à pars à la jonction avec la chaîne de Dylime, puis les pentes des montagnes où on pratique la rizi-pisciculture (culture de riz en rizière et élevage de poisson au même endroit), puis les jungles denses, traversées par les rares routes où circule le riz cultivé, puis enfin la bande centrale, où l’on trouve près de la moitié de la population et la plupart des activités agricoles, traversée au milieu par le fleuve Zumin. Dans le delta du fleuve, particulièrement petit, se trouve la seule Z.I.P de Dyl’Milath, fondée dans le port de Vanny. Sur la côte, les grandes plages de sable fin doré, qui font la jonction entre une jungle touffue et des lagons qui recouvrent toute la côte, donnant à l’observateur un jolie bleu turquoise, forment un paysage magnifique, seulement troublée par le passage des bateaux quittant le port, qui attirerait sûrement les touristes s’il était possible de s’y rendre à bas coûts. Cependant ça ne l’est pas, car les forêts denses et l’absence de route rendent ces plages très difficiles à atteindre, et l’absence de publicité à l’étranger combiné à l’absence d'intérêt des milathiens pour les vacances au bord de l’océan n’a jamais motivé qui que ce soit pour y construire de coûteuses infrastructures d’accès.
1.3 : La situation géographique de la province de Vel'Har

La province de Vel’Har (diminutif de Vel’Harendo, qui signifie “province de la lande”) est un territoire plat situé au Nord-Ouest de Dylime. Cette région est constituée d’une plaine immense, sans relief significatif, avec des arbres, des grands lacs et des grandes plaines. Le paysage est morne, toujours le même, plat, triste, mais il regorge de richesses invisibles pour le visiteur inattentif. En effet, le sous-sol de cette région est extrêmement riche en minerais en tout genre et en hydrocarbures, ce qui met l’exploitation minière au premier plan économique dans la province. Les habitants de cette région sont peu nombreux et habitent pour la quasi totalité dans les villes créées par les mines. Ils sont tous soit mineur, soit ouvrier dans les usines raffinant les minerais et hydrocarbures, soit, s’ils ont la chance de ne pas travailler dans ce secteur, agriculteurs. Aujourd’hui, le paysage est pollué par les nombreuses usines et mines, où s'agglutinent des villages d’ouvriers pauvres. On peut voir partout les colonnes de fumées relâchées par les raffineries, et le terrain est couvert de chemins de fer.
Carte de la Géographie de la Deuxième République de Dyl'Milath
Légende :
  • Vert claire : état de Dyl'Milath
  • Vert foncé : jungles dense, rendant l'activité humaine compliquée
  • Beige : montagnes peu élevées (-1500m)
  • Marron : montagnes élevées (1500 - 4000 m), impossible à franchir sans équipement adapté, dont les Milathiens ne disposes que depuis 1986
  • Marron foncé : montagnes très élevées (+4000m), nécessitant du matériel de pointe et des connaissances profondes en alpinisme pour être franchies
  • Bleu : le fleuve Zumin
carte
Article 2.1 : les transports de la Deuxième République de Dyl'Milath

Les infrastructures de transport intercités (hors des villes) sont nombreuses à Dyl’Milath. En effet, le gouvernement tient tout particulièrement à ce qu’il soit possible de se déplacer vite et à peu de frais. Cependant, en raison du PIB/hab extrêmement bas dans le pays, les modes de transports individuels entre les villes sont très rares, laissant place aux transports en commun.

Le train, tout particulièrement, pour sa rapidité, et son prix, est très apprécié auprès de la population milathienne, qui l’utilise dans plus de 80% de ses voyages entre les villes. Le réseau ferroviaire milathien suit une logique simple : des lignes entre les grandes villes et les points importants du pays, sur lesquels circulent des trains rapides, qui ne s’arrêtent que dans les grandes villes, et des trains lents, qui eux s’arrêtent également dans tous les villages traversés. L'infrastructure ferroviaire milathienne n’est pas un chef d'œuvre technologique, mais elle est dirigée par des hommes et des femmes capables de produire un service de transport peu cher, rapide et fiable dans l’entièreté du pays.

Du côté du transport aérien, il faut dire qu’il y a un gros contraste. En effet, Dyl’Milath ne possède que trois aéroports, tous placés dans des grandes villes. On compte en tout trois lignes aériennes régulières. De plus, la chaîne de montagne entourant le bassin de Dylime rend complexe le transport aérien, car l'état interdit par mesure de sécurité aux avions civiles de la survoler.
Dylamin-Bylart : elle permet aux gens fortunés de se rendre rapidement de Bylart (ville la plus peuplée par les riches) à Dylamin (ville la plus importante pour le tertiaire, et ville où vie la haute société).
Dylamin-Vanny : elle permet aux gens fortunés de se rendre en vacances sur la côte, et aux grands patrons des industries d’aller rendre visite à leurs employés de temps en temps.
Bylart-Xiaoyun (au Baïshan) : seule ligne internationale de Dyl’Milath, elle permet aux rares touristes qui viennent à Dyl’Milath de se rendre dans le pays depuis le Baïshan, cette ligne survole la Ramchourie.
Attention, ces lignes, bien que régulières, sont toutes dotées de deux avions, et permettent trois vols vers une destination par semaine. Ils sont tous gérés par la compagnie aérienne nationale, Air Milath.

En termes d’infrastructures routières, le pays est très mal doté. Les routes urbaines sont très bien entretenues, mais il n’en est pas de même pour les routes de campagne, les villages comptent en général deux à trois routes goudronnées, et celles-ci ne relient pas les villages entre eux. Il n’existe pas d’autoroute, et si l’on veut faire un trajet en voiture entre deux grandes villes, on passe le plus clair de son temps sur des routes de terre, qui ne sont que très légèrement entretenues.
Carte des infrastructures de transport de la Deuxième République de Dyl'Milath

Légende :
  • Traits noirs : ligne ferroviares, suivies parrallèlement par des routes en terres. La plupart des gros villages modernes sont construits autours de ces lignes de trains pour pouvoir assurer le déplacement des populations et des marchandises.
  • Traits rouges : lignes aériennes reliant entre eux les trois aéroports milathiens et l'aéroport de Xiaoyung, au Baïshan.
carte des transports intercités
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