25/09/2017
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[Vlastie-Lermandie], contact historique

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--------Dans le cadre d’une demande de rencontre de la part de la République Démocratique de Vlastie au sujet d’une participation vlastique à l’opération humanitaire menée par la Lermandie et différents pays d’Aleucie (dont Nebrownia), la Première Ministre de la République de Lermandie Elisabeth Miller vit son appareil atterrir sur une des pistes de l’...
Aéroport de Mosvara, vue aérienne
Aéroport International de Mosvara

--------Le Premier Secrétaire du Politburo Micaël Gorbata, accompagné d’une délégation, se trouvait au pied de l’appareil. Un tapis rouge avait été déroulé à la porte de l’avion jusqu’aux voitures diplomatiques garées non loin de l’emplacement.
Accueil avec tapis rouge

--------Quand diplomates lermandiens sortirent de l’appareil, avec en point d’orgue la Première Ministre Elysabeth Miller, un groupe de musique se met à jouer l’hymne national de la Lermandie, bien que l’ayant légèrement modifié avec des détails reprenant celui de la Vlastie :

--------Michaël Gorbata s’approcha de de la Première Ministre, en lui présentant son bras, dans le but de lui serrer la main :
-------Madame la Première Ministre Miller, c’est un plaisir de vous accueillir parmi nous. Comment vous portez-vous ? Le voyage s’est-il bien passé ?
--------Le jeune politicien arborait un air des plus chaleureux et accueillant, le tout supporté par un sourire semblant être des plus sympathiques. Il arborait l’un de ses costumes les plus somptueux, dont la cravate était sertie d’une broche en or avec un diamant en son centre.
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Pour la première fois en trente ans, une délégation diplomatique représentant la République de Lermandie, conduite par la Première Ministre Elisabeth Miller, foulera le sol d’un ancien adversaire et rival historique : la République Démocratique Vlastique.
Il n’y a jamais eu de véritable dialogue diplomatique entre les deux nations, en raison de divers conflits militaires alimentés par des revendications idéologiques et territoriales tout au long du XXe siècle. La République Démocratique Vlastique fut alors alliée militairement et idéologiquement à l’ancienne République Populaire Viétique, aujourd’hui totalement absorbée par la Lermandie et Nebrownia.
Certaines blessures de ces guerres restent ouvertes tel que la destruction de plusieurs générations de citoyens lermandiens et westaliens, la démolition de bâtiments historiques, et la pollution des sols causée par l’usage d’armes chimiques.
Mais la République de Lermandie ne se plaint pas d’avoir dû se défendre, et surtout d’avoir défendu au coté de ces alliés la démocratie en Aleucie occidentale, ou Oxydent, comme aiment le dire les Vlastiques.


La République de Lermandie est consciente d’avoir tourné la page du XXe siècle, siècle de conflits armés et de luttes idéologiques, et souhaite désormais entrer pleinement dans le XXIe siècle, en refermant les blessures du passé. La diplomatie lermandienne espère que ce nouveau siècle sera celui du dialogue, malgré les tensions persistantes avec l’impérialisme de la Fédération de Stérus, dirigée par l’infâme Pandoro et, dans une moindre mesure, l’influence expansionniste de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie, qui cherche à soumettre les nations aleuciennes par la pression diplomatique, quitte à déstabiliser le continent.
Au-delà de la volonté de clore définitivement le siècle des conflits, la République de Lermandie recherche une chose essentielle : la stabilité de l’Aleucie.


Dès que l’avion de la Première Ministre Miller atterrit à l’Aéroport International de Mosvara, et fut dirigé vers un parking désigné par la tour de contrôle, la cheffe du gouvernement lermandien descendit de l’appareil, accueillie par un orchestre vlastique jouant l’hymne national lermandien.
Peu après, un jeune homme s’approcha, Michaël Gorbata, Premier Secrétaire du Politburo, que la Première Ministre reconnut immédiatement.


Elisabeth Miller: "Monsieur le Secrétaire, le plaisir est partagé. Notre voyage s’est déroulé dans les meilleures conditions."

La Première Ministre ne pouvait s’empêcher d’admirer ce jeune homme, qui avait su gravir rapidement les échelons d’une hiérarchie politique vlastique réputée fermée. Il fallait une volonté d’acier pour évincer ses concurrents et surmonter les oppositions internes à cette rencontre diplomatique.
Après tout, les vieilles générations de politiciens en République de Lermandie, témoins du dernier conflit contre le camp communiste aleucien, sont en voie de disparition. Pourtant, le gouvernement vlastique reste dirigé officiellement par des figures politiques du passé, dont une majorité ayant gouverné la Vlastie durant le dernier conflit majeur: la Grande Guerre de 82.

En attendant, la premiere ministre se prépara à suivre cette homme politique, un homme politique qu'elle respecte mais avec méfiance.
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--------Dans son habituelle flegme, le jeune homme répondit :
-------Vous m’en voyez ravi.
--------Il pointa ensuite de la main le cortège de limousines et voitures diplomatiques.
-------Madame Miller, si vous voulez bien.
--------Ils se dirigèrent ensuite vers ledit cortège, plus précisément au sein d’une des luxueuses...
Z.I.A. 600 Poulemane
ZIA_600_Poulemane
----------------Caractéristiques :
----Moteur : V12 de 10 litres développant 900 cheveux.
----Consommation : 35,7 litres aux 100 kilomètres.
----Vitesse Maximale : 250 kilomètres-heure.
----0 à 100 km/h : en 10 secondes.
----Masse à vide : 4,5 tonnes.
----Boîte : automatique à sept rapports avec levier au volant.
----Carrosserie : limousine cinq portes.
----Années de production : 1974 -…
----Protection :
--------Carrosserie blindée de 9 centimètres.
--------Pneus en nids d'abeilles de 50 cellules indépendantes.
--------Vitres en plexiglas blindé de 7 centimètres.
--------Verrouillage des vitres avec plaques de titane déployables par une commande se trouvant sur le tableau de bord et la banquette arrière pour protéger les passagers en cas d’attaque.
--------Plaque de blindage anti-mine d’une épaisseur de 12 centimètres sous le châssis.


--------Plusieurs autres véhicules étaient présent, tout d’abord, les :
Zatra 603
Zatra_603
--------Des automobiles légendairement connues comme étant celles du Sérèse, service d’espionnage et de contre-espionnage mais aussi chargé de la protection des plus hautes autorités du pays. Plusieurs de leurs agents étaient disposés, attendant non loin de leurs véhicules.

--------Légèrement plus loin, nous pouvons trouver divers modèles de voitures de police, provenant tous de la marque :
Ghase
Ghase1
Ghase2
Ghase3
--------Elles étaient plus en retrait que les véhicules du Sérèse, gyrophares allumés, mais sirènes éteintes.


--------Les gardes du corps, détachés du Sérèse, ouvrirent les portes pour que les deux dignitaires puissent prendre place au sein de la seule des limousines disposant d’un fanion vlastique et d’un autre lermandien. Les autres véhicules diplomatiques disposaient de deux fanions identiques, du pays de la délégation qui s’y installa.
--------C’était à peine si les vlastiques cachaient leur désir plus qu’évident de faire étalage de tout le luxe de leurs productions automobiles. Le confortable intérieur semblait, à lui seul, revêtir toutes les caractéristiques des plus grands hôtels 5 étoiles d’Aleucie : des fauteuils en cuir intégrant un système chauffage-climatisation et une structure massante, des boiseries fines recouvrant les éléments interactionnels de l’habitacle et pour sublimer tout cela des ornements faits d’un or des plus délicats.

--------Le gigantesque cortège s’élança et prit l’une des immenses autoroutes à douze voies menant jusqu’à la capitale, bien que le chemin ait été préventivement balisé par des unités spéciales de motards de la police. Néanmoins, le balais des voitures diplomatiques ne prit pas la sortie vers la capitale, à vrai dire les voitures continuèrent leur chemin encore quelque minutes avant de prendre de quitter l’autoroute.
--------Encore quelque peu après, il atteignirent enfin leur destination, le :
Palais_de_Vertailles
Palais de Vertailles
--------Ce palais semblait être plus que de circonstances au vu de son passif, c’était après tout ici que Nicétas Sergio Rouchtchès avait accueilli son homologue lermandien en 1970 lors de sa visite historique de Mosvara. Le lieu servait autrefois de résidence principale à la dynastie vlastienne des Bourdons, puis de la dynastie Auzaban, lors de la Période Protectorale, avant la Première République.

--------Après être sortis de leur véhicule, la Première Ministre lermandienne Elysabeth Miller et le Premier Secrétaire vlastique Michaël Gorbata furent photographiés, se serrant la main, mais également filmés par la presse vlastique, tout bien considéré une telle rencontre historique devait être immortalisée. Ils entrèrent ensuite au sein du palais.
--------Les deux hauts dignitaires s’approchèrent d’une grande double-porte avec leurs attachés diplomatiques. Les gardes du corps ouvrirent l’accès à un grand salon des plus somptueux dans lesquels les membres des délégations prirent place.
Salon Pompa-DUR

--------Plusieurs boissons, fraîches commes chaudes, avaient été disposées, accompagnées de petits mets froids, tels que des toasts ou de des canapés.
--------Une fois tous installés, Gorbata prit la parole :
-------Tout d’abord, sachez que c’est un plaisir de vous accueillir parmi nous aujourd’hui. Comme vous devez vous en douter, madame la ministre, nous avons convié votre excellence ainsi que chaque illustre membre de cette délégation au sujet des nécessités pour les citoyens de l’Empire du Nord de bénéficier d’une aide humanitaire immédiate.
--------Il prit un verre d’eau, la gorge visiblement asséchée par le long trajet en voiture.
-------En plus de laisser passer massivement les convois ferroviaires, et de s'assurer de leur protection contre tout sabotage de Carnavale grâce aux effectifs du Sérèse, nous sommes prêts à également affréter pas moins de cinq navires-hôpitaux. En effet, il est à envisager que les infrastructures sur place, nécessaires pour distribuer l’aide, puissent avoir été gravement endommagées volontairement par l’attaque.
--------Il conclut sa phrase sur ces mots, donnant visiblement le change à la Première Ministre.
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Dès qu’elle aperçut la fameuse Z.I.A. 600 Poulemane ainsi que les autres véhicules, la Première Ministre Miller eut l’impression de remonter cinquante ans en arrière. Ces voitures semblaient obsolètes et rudimentaires, mais elles avaient l’avantage d’être facilement réparables par un simple citoyen muni d’un manuel d’entretien. Un luxe paradoxal.

Elle s’imagina alors que la limousine de Léonin Frejnès, dirigeant de la République Démocratique Vlastique, pouvait bien arborer un lustre en cristal à l’arrière, agrémenté de dorures. Oui, les dirigeants vlastiques semblaient affectionner ce luxe vintage aux accents décadents.

Néanmoins, la Première Ministre Miller savait que la République Démocratique Vlastique, ancien rival sérieux de la République de Lermandie, conservait une valeur stratégique majeure, étant l’une des portes d’entrée vers l’Aleucie centrale. La Lermandie espérait une stabilisation durable des relations diplomatiques entre les deux États. Par conséquent, elle garda le silence, et accepta de monter dans le véhicule, malgré ses réserves quant à la sécurité des passagers, notamment en cas d’accident.

Peu après son arrivée dans l’un des salons les plus somptueux du palais de Vertailles, la Première Ministre s’installa sur l’un des fauteuils proposés par le Secrétaire Gorbata, qu’elle écouta avec attention tout en sirotant un verre d’eau, un verre d'eau qu’elle ne but qu’après avoir vu son interlocuteur le goûter.

Elisabeth Miller: "Le plaisir est partager Monsieur le Secrétaire, même si je doit avouer que le contexte international est fort préoccupant entre la volonté d'Etats cherchant à imposer son impérialisme sur les pays aleucien ou d'un simple Etat n'hésitant pas à exercer des massacre sur des population étrangers pour juste une simple brouille diplomatique.

En effet, il est vrai que l’attaque subie par l’Empire du Nord de la part de la Principauté de Carnaval semble d’une monstruosité indescriptible. Nos personnels civils et militaires ont relevé un bilan tragique, avec près de deux millions de victimes civiles, ainsi qu’un nombre considérable de dégâts sur les bâtiments et infrastructures.
Nos experts, en collaboration avec plusieurs spécialistes internationaux, ont confirmé la destruction d’infrastructures vitales à Estham, notamment les réseaux ferroviaires et les systèmes d’eau potable.
Dans ce cadre, les Forces Armées Lermandiennes, dans le cadre de l’Opération RED ANGEL, ont réhabilité l’Aéroport International d’Estham afin d’assurer la sécurité logistique par voie aérienne.
Concernant la logistique de l’aide humanitaire, nous avons confié cette mission à l’État de Nebrownia. Sachez que mon gouvernement vous est reconnaissant d’avoir accepté le passage de ces convois sur vos lignes ferroviaires nationales.

En ce qui concerne les navires-hôpitaux, je dirais que l’Empire du Nord acceptera toute aide proposée par les nations volontaires. Toutefois, je ne suis pas habilitée à parler au nom du gouvernement provisoire de l’Empire du Nord.
C’est pourquoi j’invite votre gouvernement à prendre contact rapidement avec les autorités nordistes afin d’obtenir un droit de mouillage dans leurs ports. Bien entendu, les troupes lermandiennes présentes sur place peuvent garantir que ces ports soient suffisamment sécurisés et viables pour accueillir vos navires."

La Première Ministre répondit à la volonté affichée de la Vlastie d’aider l’Empire du Nord, bien qu’elle soupçonnât que cette aide ne soit pas totalement désintéressée. Elle savait pertinemment que le Secrétaire Gorbata ne l’avait pas invitée uniquement pour lui faire part du désir de son gouvernement de soutenir un pays démocratique et libéral.
Elle s’attendait donc à ce que cet homme politique rebondisse rapidement sur d’autres sujets, qui concerneraient directement les relations entre la Lermandie et la Vlastie.
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--------Michaël Gorbata eut un léger rictus sur le coin de la lèvre quand il remarqua qu’Elysabeth Miller l’avait longuement observé avant de commencer à boire son verre, après tout, concernant le passé de l’ère talinienne... comment pourrait-on lui en vouloir ? pensa-t-il.
--------Ledit rictus disparut quand la Ministre prit la parole. Gorbata écouta attentivement ce que lui disait la Première Ministre Miller, du début jusqu’à la fin, et ne cachait pas son intérêt pour le contenu des paroles de celle-ci. Sur ce, il lui répondit :
-------En effet, une aide est plus que nécessaire, de même il est également nécessaire de montrer un certain respect de la souveraineté de l’Empire du Nord en demandant l’autorisation pour se joindre aux aides humanitaires. Il est sûr qu’au vu de leur situation ils les accepteront, mais le geste symbolique est important.
--------Il se râcla la gorge avant de reprendre :
-------Aussi, au vu des dangers qui menacent notre grand continent, la Crise des Aleumissiles est assez... "impromptue", dirons-nous. Nous sommes loin de la crise des Missile placés en Viétie et en Nebrownia connue en 1972, mais l’échange d’ambassades pourrait être plus qu’opportun pour nos nations respectives.


--------Il marqua un léger temps de pause, avant de reprendre :
-------Également, il serait de bon ton de voir leurs excellences le camarade Secrétaire Général Léonin Frejnès et le président Michel Duval montrer leur désir d'illustrer leur envie de perpétuer l’idée de Coexistence Pacifique, cela malgré la Course aux Armes de Destruction Massive... Après tout, il vaut mieux honorer les mémoires de l’illustre Nicétas Sergio Rouchtchès et de son homologue lermandien Marcel Boulot.
--------Il conclut ensuite :
-------Qu’en pensez-vous, madame la Première Ministre ?
--------Michaël Gorbata attendait la fin de ces discussions afin de passer à la suite de l’accueil prévu. Il fallait dire qu’une telle entrevue, bien qu’étant inédite, ne pouvait servir que d’une petite entrée en matière pour quelque chose de bien plus grand.
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La Crise des Aleumissiles fut un événement historique majeur opposant l’ancienne Entente Aleucienne, composée de la République de Lermandie, de la Grande République de Westalia et de l’État de Nebrownia, au Pacte de Gelestal, une alliance regroupant la République Démocratique Vlastique et l’ancienne République Populaire Viètique.

Dans le but d’obtenir un avantage militaire contre la Lermandie, le gouvernement communiste viètique avait produit et militarisé plusieurs armes de destruction massive (ADM), qu’il avait équipées sur ses missiles balistiques. En réponse, dans le cadre du PROJET : MILRA, un programme militaire dédié aux missiles balistiques né durant la Grande Guerre de 58, la République de Lermandie installa en 1972 plusieurs ADM lermandiennes sur le sol nebrownien, dans une logique de dissuasion.

Cette période fut marquée par une peur profonde de la mort et une anxiété généralisée au sein de la société civile lermandienne. Lors de la Grande Guerre de 82, la République Populaire Viètique n’osa heureusement pas lancer ses missiles, probablement en raison de la pression diplomatique exercée par la République Démocratique Vlastique, qui refusa de s’engager dans le conflit. Cette décision fut influencée par les relations complexes entre la Viètique et Maximus, une nation alors sous domination fasciste durant la Guerre Lermando-Maximilienne.

Elisabeth Miller: "Au moins, vos anciens alliés viètiques n’ont pas osé appuyer sur le fameux bouton rouge, contrairement à la Principauté de Carnaval. Quoi qu’il en soit, je ne vois aucun inconvénient à une rencontre officielle entre le Président Duval et le Secrétaire Général Frejnès. Ce serait peut-être l’occasion d’aborder la fin de cette course aux armes de destruction massive."

L’évocation de la rencontre historique entre l’ancien Secrétaire Général Rouchtchès et le Président Boulot, 14e Président de la République de Lermandie, dont l’assassinat déclencha la Grande Guerre de 82, demeure un moment clé dans les relations entre la République de Lermandie et la République Démocratique Vlastique. Cette rencontre permit une stabilisation diplomatique, malgré l’absence d’échanges réguliers, et peut-être jusqu’à aujourd’hui.

Elisabeth Miller: "Concernant l’échange d’ambassades entre nos deux grandes nations, je ne pense pas que le Président Duval y verrait d’inconvénient, d’autant plus que cette initiative s’inscrirait dans la continuité de la diplomatie portée par l’ancien Président Boulot. Et dans le cadre d’un futur renforcement diplomatique, il serait peut-être pertinent d’envisager la reprise du commerce entre nos deux pays, en mettant fin à nos politiques respectives d’embargo commercial."
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--------Michaël Gorbata eut un léger sourire, semblant être un tantinet crispé et gêné, concernant les paroles de la Première Ministre lermandienne Elysabeth Miller quand celle-ci parla de la Viétie.
--------Il fallait dire que la décision du Secrétaire Général du P.C.V. (Parti Communiste Vlastique) Léonin Frejnès de ne pas soutenir l’allié historique qu’était la Viétie avait fait grand bruit, et même polémique, à l’époque, que ce soit au sein du Parti, du Comité Central ou même du Présidium, de même qu’à l’international. Néanmoins, cette décision s’inscrivait clairement dans son idée selon laquelle "Le communisme est atteint", sous-entendant la fin de la nécessité d’étendre l’influence du pays à l’internationale, telle que prononcée à son arrivée au pouvoir en 1979.
--------Gorbata répondit sur ce point à la ministre, pour ne pas rester sur un non-dit :
-------En effet, l’affirmation d’une neutralité vlastique a pu permettre de mettre fin de façon préventive à toute escalade concernant les armes de destruction massive.


--------Il prit néanmoins le temps de réfléchir quelque peu avant de répondre aux propositions supposées de la Première Ministre :
-------Je pense que de telles mesures seraient plus que profitables, madame Miller, mais dont le symbolisme ne doit pas être ignoré. Ce refroidissement de la Guerre Froide, voir cette plausible seconde Détente, pourrait marquer une nouvelle période de prospérité.

--------Il se râcla la gorge et reprit son souffle :
-------Cela dit, nous pouvons annoncer que, d’hors à présent, le sujet de la Course aux Armements a été abordé, pour être approfondi dans le futur dans diverses réunions. Néanmoins, nous pouvons d’hors et déjà signer de manière symbolique les objectifs de l’entrevue entre leurs excellences le camarade Secrétaire Général Léonin Frejnès et le président Michel Duval.
--------Il se tourna vers un de ses envoyés diplomatiques tout en s’adressant toujours à la Première Ministre :
-------Monsieur Valérien Federer ici présent, conseiller diplomatique, pourra rédiger de manière parfaitement dactylographiée cet accord-cadre symbolique, et ce malgré le temps réduit.

--------Il prit une légère gorgée d’eau :
-------J’espère que vous estimez tangible notre avis et la façon dont notre gouvernement pense la suite probable, et même souhaitable, des événements concernant les relations diplomatiques vlasto-lermandiennes.
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La Première ministre Miller hocha la tête pour exprimer son approbation envers le Premier Secrétaire concernant les armes de destruction massive. En effet, cette proposition vise à favoriser la stabilité du continent aléucien par le biais de la diplomatie et du commerce. Toutefois, elle est consciente que les deux gouvernements ne procéderont pas à la neutralisation complète de leurs arsenaux, en raison de leur utilité stratégique, du coût astronomique d’un démantèlement total des ADM, ainsi que de la présence d’États utilisant ces armes de manière plus ou moins disproportionnée, tels que la Principauté de Carnaval.

Elisabeth Miller: "Nous pouvons convenir que les armes de destruction massive constitueront l’un des sujets clés, sinon le sujet majeur, qui sera abordé entre le Président Duval et le Secrétaire Général Frejnès.

Ainsi, sans négliger les aspects économiques et diplomatiques, nous acceptons que Monsieur Feder, votre conseiller, rédige une ébauche d’accord-cadre permettant d’initier un dialogue plus permanent et régulier entre la République de Lermandie et la République Démocratique de Vlastie. Ah, et peut-être serait-il judicieux d’ajouter une clause à cet accord-cadre encourageant nos deux pays à échanger des ambassadeurs qui les représenteront."
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--------D’un léger signe de la tête, Michaël Gorbata montra son approbation aux paroles de la Première Ministre.
-------En effet, au vu de la place de ces armes dans la diplomatie internationale, nous ne devons pas sous-estimer leur importance.
--------Il se râcla la gorge avant de reprendre :
-------Concernant les autres aspects de la rencontre et les échanges d’ambassades, nous ne saurions être plus en accord avec la normalisation des relations entre nos pays.


--------Pendant ce temps, Valérien Federer, quant à lui, était sorti de la pièce avec un autre membre de la délégation vlastique, ainsi qu’un homologue lermandien. Ils sortirent juste à la suite des paroles de d’Elysabeth Miller et d’un geste d’approbation fait par le Premier Secrétaire
--------Après quelque instants, ils revinrent tous les trois dans la pièce. Monsieur Federer tenait un document ainsi qu’un stylo :
-------Voici l’accord-cadre, comme prévu.
--------Michaël Gorbata lui répondit :
-------Merci pour votre aide.


--------Il fut placé sur une table de manière à ce que chacun puisse le lire, un des diplomates lermandiens se mit à le lire à voix haute:
Accord-Cadre d’objectifs futurs a écrit :--------Par la présente, le Premier Secrétaire du Bureau Politique vlastique Michaël Gorbata et la Première Ministre lermandienne Elysabeth Miller, respectueusement au nom de la République Démocratique de Vlastie et de la République de Lermandie, signent l’entente stipulée ci-dessous.
--------La République Démocratique de Vlastie et la République de Lermandie s’engagent à suivre les conditions suivantes :
-------Leurs excellences le Secrétaire Général du P.C.V. (Parti Communiste Vlastique) Léonin Ilyas Frejnès et le président lermandien Michel Duval se rencontreront en personne, au cours de deux entrevues :
----------------une des réunions devra se dérouler en Lermandie.
----------------une des réunions devra se dérouler Vlastie.
-------Les sujets abordés par les deux dirigeants comprendront, entre autres :
----------------la course aux Armements de Destruction Massive et les événements relatifs à la Crise des Aleumissiles.
----------------les diverses relations diplomatiques et économiques vlasto-lermandiennes.
-------Des ambassadeurs permanents lermandien et vlastique prendront leur fonction dans des ambassades, respectivement échangées à Mosvara et Bradis, à la suite des deux rencontres dont il est question ci-dessus entre Léonin Ilyas Frejnès et Michel Duval.

--------À Vertailles, le 18/04/2017
Signatures :--------------------

--------Après la lecture, Michaël Gorbata prit ledit stylo que lui tendait Valérien Federer, puis c’est la parole qu’il prit :
-------De ce qu’il y a à lire, tout me paraît en ordre...
--------Il se tourna ensuite vers Elysabeth Miller, avant de lui tendre le stylo :
-------Et vous, madame la Première Ministre ?
--------Michaël Gorbata semblait vouloir laisser l’honneur à son interlocutrice d’être la première à signer l’accord symbolique, bien qu’historique.
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La Première Ministre Miller parcourut attentivement le fameux accord-cadre, un texte diplomatique non contraignant destiné à poser les bases des prochaines discussions entre le Président Michel Duval et le Secrétaire Général Léonin Frejnès.
La cheffe du gouvernement lermandien acquiesça avec satisfaction au contenu de ce document, qu’elle considérait comme une étape importante vers la reconsolidation diplomatique entre la République de Lermandie et la République Démocratique Vlastique.


Elisabeth Miller: "Eh bien… Au vu de ce que j’ai lu, je ne peux qu’être satisfaite de ce premier texte diplomatique historique entre nos deux grandes nations. Je vous remercie de m’accorder l’honneur de le signer."

La Première Ministre apposa sa signature sur le document, puis le tendit à Secrétaire Gorbata pour qu’il le signe à son tour.

hrpÉtant donné la longueur du sujet, je suis favorable à démarrer la rencontre entre le Président Duval et le Secrétaire Général Frejnès dans ce même topic.
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--------Le Premier Secrétaire du Comité Central du P.C.V., Michaël Gorbata, prit le stylo et imposa sa signature à la suite de celle de la Première Ministre Elysabeth Miller :
C’est une signature, tu crois quoi ? Y’a rien de spécial à dire dessus 😐
--------Il rétorqua ensuite :
-------Voilà une bonne chose de faite.
--------Valérien Federer, semblant être fier de son travail, réagit également :
-------À la bonne heure !



--------Une fois le stylo rendu à son propriétaire, Gorbata s’adressa à la Première Ministre :
-------Si je puis me permettre, excellence, il serait de bon ton de fêter un tel événement. Comme stipulé au sein de la demande diplomatique, nous avons prévu quelques festivités pour l’occasion.
--------Peu après, des domestiques vlastiques ouvrirent une autre des double-porte du bureau, ceux-ci avaient visiblement été briefés (peut-être par monsieur Federer), possiblement dans le but de ne pas trop attendre les convives.
--------N’étant qu’en fin d’après-midi, il n’était visiblement pas encore question d’un banquet, mais plutôt d’un réception, au sein de la :
Ouaip, la monarchie vlastique était ultra classe sa mère (mais la facture avait fait mal au cul)
Galerie aux Milles Reflets
--------Chose assez intéressante, c’est ici, à la fin de la Grande Guerre de 1925 qu’avait été signée la défaite de la Vlastie après le suicide d’Edouard Rinochet (voyant la débâcle poindre). Un signe extrêmement fort au vu du symbole de puissance que représentait un tel lieu, transformé en véritable manifestation de la reddition en 1928.
--------Il est assez pertinent de souligner le fait qu’en 1932, Valérie Lainin se fit nommer en tant que "Vlast Suprême" au moment elle déclara la République Démocratique de Vlastie. C’était une sorte de moyen, pour les Rouges, de faire du palais un symbole de la victoire idéologique du communisme en Vlastie.

--------Pour en revenir à la salle, elle était décorée de banderoles magnifiques bouquets, proches de tables sur lesquelles se trouvaient divers toasts à base de caviars, saumon fumé… accompagné de bouteilles de champagne. Des mets réservés à l’élite de l’élite en vlastie.
--------HRP--------Oui, je sais, c'est pas sur la photo originale, mais ça va : celle où il y avait ce que je décris datait des années 60 et n'était pas disponible en couleurs (je le dis avant que tu commences à me taquiner 👀). Aussi, je suis d'accord pour mettre fin à cette rencontre et commencer celle entre Duval et Frejnès.

--------Une fois les festivités terminées, Michaël Gorbata et les autres diplomates vlastiques raccompagnèrent les membres de la délégation lermandienne. Le jeune Premier Secrétaire serra la main à son homologue étrangère :
-------Madame la Première Ministre, c’était un plaisir.
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