Durant trop longtemps ces horreurs avaient duré, durant trop longtemps le monde était resté silencieux, pendant trop longtemps, les indigènes souffraient. Heureusement, cette fois-ci, les locaux pouvaient compter sur de véritables soutiens. Churayns, Antérien, Marcinois, tous avaient accourus à leur aide. Seulement, difficile de faire passer en contre-bande des chars, difficile de pouvoir armer des rebelles sans êtres vus. Néanmoins, si les Menkelts ont réussis à s’installer, ce n’est pas le cas pour leurs alliés rimauriens ou altrechtois, et ils se retrouvent isolés, encerclés par une savane en apparence silencieuse, inoffensive, mais en vérité retorse et habile. Inutile d’avoir besoin de milliers d’insurgés quand les lianes, les ronces et les moustiques font fondre l’ennemi. La chaleur et la malaria n’auraient aucun mal à décimer les oppresseurs. Seulement, il fallait donner une chance aux rebelles de ne pas voir les réserves ennemies regonfler chaque jours qui passent, il fallait pour cela mettre en place de quoi les soutenir efficacement sans pour autant donner l’impression que la libération est permise par des puissances étrangères. Et pour intervenir à distance tout en ayant un poids décisif dans cette libération, il fallait que les stocks d’hommes et d’armes ne se remplissent pas chaque fois que la forêt les vide, il fallait essouffler l’ennemi, l’affamer. La forêt réduit ses forces à néant et l’homme se charge de bloquer le ravitaillement. Un travail d’équipe, la renaissance du contrat éternel entre l’Afaréen et la Nature. La seconde offre assistance et protection en échange de son respect.
Malheureusement, les Occidentaux ont détruit ce fragile équilibre, ils ont détruit les Afaréens, et si la plupart s’en excusent, s’en repentent, d’autres l’assument ouvertement, s’en vantent. Et ces derniers devaient déguerpir, arrêter de ruiner cette pauvre Afarée, à la fois berceau des civilisations les plus brillantes, mais aussi victimes des crimes les plus abjects. Maintenant, il s’agissait d’apprendre au Grammatika que les Afaréens ne sont plus objets, et que si l’Afarée devait les chasser à coups d’obus, elle n’hésiterait pas une seule seconde. Il fallait simplement espérer qu’ils aient la présence d’esprit de ne pas immoler leurs hommes pour ce petit bout de territoire. Les fascistes construisent des bases, les coalisés réagissent promptement. « Si les Menkelts, les Rimauriens, les Altrchtois et les Grammariens veulent s’installer, pas de soucis, on les délogera au canon ! » affirmera Désiré Floubou. Marcine ne voulait pas de la guerre, mais la détresse de ses frères ne put la laisser insensible, ces hommes qui débarquaient n’étaient pas des prêtres venus confesser les locaux, mais des guerriers venus violer et massacrer les civils. Et lorsque sa famille est en danger, il est naturel de réagir promptement et violemment, un avertissement a été lancé aux membres du B.N.E, le Grammatika sait à quoi s’en tenir. S’ils refusent, ce ne sera pas quelques navires qui se présenteront devant Derdendembes, mais l’intégralité des flottes afaréennes. Et s’il fallait raser les bases eurysiennes, elles le feraient.
Les objectifs marcinois, churaynns et antériens étaient simples : empêcher les troupes ennemis de s’installer au Grammatika.
Pour ce faire, ils jouaient sur un point essentiel ; la temporalité de l’opération. Les coalisés savent de sources sûres que les fascistes allaient arriver, seulement ils ne savaient pas combien d’hommes allaient être envoyés, ils ne savaient pas non plus quelles méthodes allaient être employées, mais ils savaient qu’ils allaient prendre pied à terre. Par conséquent, il fallait faire preuve de stratégie et surtout de rapidité. Ainsi, Marcinois, Churaynns et Antériens devaient pouvoir encercler la colonie du Grammatika. Seulement, comment faire ? Et surtout, comment se montrer le plus efficace possible ?
Aimé de Kalindi-Marcine, Grand Amiral de la flotte confédérale avait ainsi réfléchi rapidement à un plan, qui comptait avant tout sur la dissuasion et la menace pour fonctionner que le combat en tant que tel.
Le Grammatika possède une colonie en Afarée, l’Afarée centrale grammarflüssteinoise. A l’heure actuelle, nous estimons que deux ou trois milliers d’hommes maximum sont probablement chargés de faire régner l’ordre sur place. D’une part car il s’agit aussi de contrôler la Métropole, connaissant des troubles avec les Monarchistes, et d’une autre pour des raisons logistiques, il est assez difficile pour un si petit territoire de pouvoir nourrir des centaines de milliers de personnes sans faire appel à des ravitailleurs. De plus, il est certains que ce besoin constant en approvisionnement concerne aussi le matériel, armes, artillerie et blindés, mais aussi la logistique plus traditionnelle ; camions et véhicules de soin. De ce fait la position de l’armée locale reste assez précaire car elle dépends presque entièrement de son port et des bases portuaires que tenteront de construire les membres du B.N.E.
En revanche, ne nous trompons pas d’objectifs. Il s’agit seulement de couper l’approvisionnement en matériel et armes pour les troupes ennemies présentes sur place afin de faciliter la tâche aux indépendantistes. Aucun acte belliqueux ne doit être tenté tant que le Grammatika n’a pas répondu à l’appel de l’Excellence chargée de la diplomatie. Mais néanmoins, nous devons pouvoir bloquer et stopper l’arrivage de renforts du B.N.E. Et c’est là notre principale tâche, qui est de loin la plus importante. En effet, privé l’ennemi de renforts, rendrait la libération du territoire du Grammarflüsstein bien plus facile, notamment lorsque des armes et des munitions seraient livrées par voies maritimes aux indépendantistes tandis que les autorités locales n’ont pas les moyens pour surveiller 170 kilomètres de côtes. Leur permettant (aux indépendantistes) de compter sur une équivalence en termes de matériel (@kami pense à préciser le nombre de rebelles) voire d’hommes. A partir de ce moment là, l’indépendance devient plus aisée, et notre intervention terrestre devient justifiées par l’agression que commet le B.N.E en violant la souveraineté nationale d’un État.
Au niveau naval, il faut savoir agir avec discernement, le golf de Derdendembes est vaste, en revanche, contrôler l’isthme fortunéen permet de contrôler les navires entrants et sortants. Par conséquent, de bloquer le trafic entre la colonie du Grammatika et l’arrivée des convois militaires. Cette stratégie doit évidemment permettre d’affaiblir les forces présentes sur place tout en, paradoxalement, renforcant les troupes indépendantistes en poursuivant un approvisionnement discrets, affamer l’ennemi tout en nourrissant les locaux. De plus, au niveau du carburant, il est nécessaire de se montrer impitoyable, aucun pétrolier ne peut passer ce territoire sans le risque de ravitailler les véhicules altrechtois présents sur place.
D’ailleurs, en évoquant le ravitaillement, rappelons qu’un pétrolier ravitailleur devrait permettre de ravitailler la flotte confédérale, tandis que la base Churayne présente à Eilesis devrait nous permettre de réapprovisionner le ravitailleur en cas de besoin, d’autant plus lorsque nous pourrions compter sur l’aide des divers membres de la coalition. Il est donc inutile de trop se préoccuper de l’approvisionnement de nos navires, vu qu’il sera assuré et par le fret entre notre pétrolier ravitailleur et le territoire nésoïen mais aussi par ceux de nos alliés. Donc le problème reste d’importance minime.
Nous tenons aussi à rappeler à tout nos commandants que notre objectif est d’assurer un blocus effectif. Par conséquent, l’Isthme sera bloqué pour les navires de guerre et de ravitaillement à destination du Grammatika. Naturellement, les vaisseaux fortunéns et de la Confédération Nazuméenne ne seront en rien inquiétés, nous tenons aussi à rappeler qu’aucun contrôle sur ces derniers ne sera effectué par les autorités confédérales, exceptés s’ils se rapprochent trop de la colonie, objet de ce blocus. Je rappelle aussi que les navires doivent rester séparés par une vingtaine de kilomètres, tandis que des vedettes légères rallieront les différents points du détroit de Fortuna afin de s’assurer qu’aucun navire ne tente de traverser le blocus.
Évidemment, nous ne pourrons rester statique, notre nombre de vaisseaux limités et la distance séparant les deux bouts de terre (environ 170 kilomètres) nous poussera à adopter le « blocus de croisière », signifiant que nous pourrons patrouiller dans un rayon d’environ une trentaine de kilomètres, nous permettant de couvrir la quasi-intégralité du détroit. En effet, nous rappelons que les radars de nos vaisseaux peuvent balayer une circonférence d’une cinquantaine de kilomètres tandis que notre relatif éloignement nous permettra de balayer efficacement la zone. Évidemment, chaque navires doivent pouvoir communiquer en permanence et un rapport devra être envoyé au vaisseau amiral toutes les heures qui passent. Afin de garantir une efficacité optimale et éviter des désagréments d’ordres balistiques.
Je tiens encore une fois à rappeler que l’objectif est de pouvoir contrer l’approvisionnement en armes et en matériel de la colonie du Grammatika, par conséquent, il sera nécessaire de se coordonner rapidement pour couvrir une large zone. En partant de ce postulat, j’ai rappelé que les forces de la Marine Confédérale pratiqueront le « blocus de croisière », autrement qu’ils patrouilleront sur une trentaine de kilomètres pour permettre à leurs radars (couvrant une cinquantaine de kilomètres) de balayer un large périmètre, et comme dit plus tôt, quatre vedettes rapides patrouilleront en marge de nos vaisseaux pour s’assurer que nos poissons ne passent par aucune mailles de notre filet.
Néanmoins, je pense qu’il va être nécessaire d’adopter une double ligne pour éviter que les potentiels vaisseaux ayant réussis à tromper la vigilance de nos navires ne puissent tout de même joindre la colonie du Grammatika. De cette manière, même en ayant traversé la première ligne de défense, l’ennemi devra tout de même traverser la seconde ligne de défense. Chose bien plus ardue, vu que cette dernière sera composée par les flottes du Churaynn et de l’Antérie. De plus, au niveau la première ligne, que nous surveillerons, il faut prendre en compte la division des forces confédérales en deux groupes :
-Le Premier Groupe de Sécurité (P.G.S), composé par quatre patrouilleurs et deux vedettes rapides. Leur mission sera de patrouiller entre le comptoir fortunéen et l’autre rive. Ils seront tous dotés de radars pouvant balayer une quarantaine de kilomètres et seront espacés par une dizaine de kilomètres chacun, leur permettant de surveiller (grâce aux radars) une bonne partie du périmètre donné. Les deux vedettes servant, comme rappelé plus tôt, à relier les différents points afin d’assurer une liaison visuelle continue entre les différents bâtiments de surface. Ces vaisseaux n’auront qu’un seul objectif ; avertir le groupe principal en cas d’intrusion dans le périmètre de sécurité. Patrouilleurs et vedettes sont chargé d’avertir le vaisseau qu’il sera contrôlé et qu’il est prié de s’arrêter. Si ce dernier est seul et refuse de se plier aux ordres, les vedettes ou le patrouilleur sont libres de le prendre en chasse, tandis que le groupe principal les rejoindra.
- Le Groupe de Chasse et d’Interception (G.C.I), composé par le Navire-Amiral (le N.S.M Saint Michel, la frégate de sixième génération), par deux corvettes ainsi que par deux autres vedettes. Ce dernier sera chargé de la prise en chasse des cargos se dirigeant vers le Grammatika qui refusent de se faire contrôler par les patrouilleurs voire de la destruction de ces dernier si nécessaire. Ils seront disposés en « flèche », autrement dit le Navire Amiral sera la pointe de la-dite formation et ses arrières seront assurés par les deux corvettes tandis que les vedettes assureront elles-mêmes la sécurité de ces dernières. Le G.C.I sera en blocus « fixe » autrement dit ils ne bougeront qu’en cas d’intrusion du périmètre et ne seront donc pas chargés de seconder le P.G.S.
Si une interception s’avère nécessaire, les commandants devront à tout prix prioriser le dialogue et les échanges. Tenter de convaincre les capitaines de se plier à leurs injonctions. Si malheureusement les diverses tentatives pour entrer en contact ou raisonner le capitaine ont échoué, les patrouilleurs sont libres d’utiliser la force brute pour stopper le navire, si ce dernier est trop rapide, chose peu probable, le G.C.I se chargera de le couler à l’aide des canons longue portée ou des torpilles des vedettes rapides. Le G.C.I pourrait même être appelé à des opération de bombardement des bases militaires côtières si cela s’avère nécessaire, même si la Confédération compte sur la sagesse de Weinel.
De plus, les formations G.C.I et P.G.S seront suppléer par un soutien aérien. Les différents avions n’ont qu’un seul objectif, assurer la protection des différentes composantes de la flotte confédérale en bombardant si nécessaire les cibles, notamment les navires de surface ; il est aussi chargé de prioriser les navires cargos se dirigeant directement vers la colonie du Grammatika. Le support aérien sera aussi chargé d’attaquer les avions (civils ou militaires) se dirigeant vers la colonie. Ces derniers se ravitailleront sur l’enclave nésoïenne et verront le nombre initial (à savoir une trentaine d’avions) divisé par deux afin des rondes qui se relaieront et optimisé leur efficacité. Autrement, dit une quinzaine d’avions sillonneront les cieux à la recherche de navires ennemis et seront chargés de les bombarder si nécessaire. Encore une fois, ils devront passer par les voies diplomatiques au préalable.
Si l’ennemi avance avec une flotte imposante, allant de quelques frégates à un Groupe Naval complet, alors la Flotte confédérale les laissera passer, tout en s’assurant qu’aucun navire ne suive. La force navale complète suivra à distance le Groupe du B.N.E et sera chargée de fermer la tenaille si la flotte fasciste tente de lancer les hostilités contre les navires coalisés. L’aviation sera chargée de bombarder en priorité les cargos et de couler ces derniers, tandis que les navires de surface devront tirer à boulets rouges sur la flotte ennemie. Naturellement, la flotte coalisée ne devra que répondre aux tire du B.N.E tout en bloquant leur avancée. En vertu du protocole de Marcine.
Néanmoins l’objectif de la mission est clair, affamer l’ennemi tout en alimentant les rebelles en armes et en munition. Une armée ne se bat pas le ventre vide, elle ne sa bat pas non plus sans carburant. Car le Grammatika refuse l’offre des coalisés et des troupes rebelles, dès lors le blocus sera intégral et visera cargos civils et militaires (exceptés les navires de l’Amirauté fortunéenne ou de la C.S.N ainsi que des États membres de l’O.N.D et de l’O.N.C ainsi que des États afaréens. De plus, il est important de saisir que cette opération peut être vouée à l’échec si la Communauté Internationale considère cette dernière comme illégitime ou ouvertement impérialiste, ce qui est évidemment faux.
De cette manière, nous devons tout de même compter sur l’assentiment, voire la participation directe de certaines nations, des puissances économiques, des puissances militaires ou des États influents. L’objectif n’est pas tant de pouvoir faire consensus mais de pouvoir compter sur une base de puissance qui pourraient être disposées à intervenir en notre faveur, ou du moins ne pas être indisposées par nos méthodes. De ce fait, nous devons compter sur le Kah, qui nous soutiendra probablement en raison de la proximité stratégique entre nos deux États. L’Azur, véritable influenceur de l’Afarée, qui ne doit être en aucun contrarié par nos opérations, qui devrait, si possible, les soutenir dans les faits ou du moins ne pas s’y opposer frontalement. C’est une question d’ordre capitale qui décidera dans les faits si l’Afarée voit cette opération d’un bon œil. Les puissances des principaux blocs, à savoir l’O.N.C et l’O.N.D, en vérité, la nature de l’opération, c’est à dire moral, et sa zone, c’est à dire ce petit détroit, ne mets ni le commerce mondial en danger, tandis que les motivations de cette opération défendent les Droits Humains. L’alliance entre l’Antegrad et Sylva rends une condamnation onédienne encore moins probable.
De cette manière, les risques d’une condamnation internationale poussant les coalisés à se retirer restent minimes, du moins de mon point de vue. Il est aussi à noter que la probabilité que le Menkelt, la Rimaurie l’Altrecht ou le Grammatika soient forcés à s’asseoir à la table des négociations est élevées, si à l’heure actuelle nous savons que seuls Neufs milles hommes sont actuellement en transit (ou sont arrivés, au choix du modo, et ce malgré la différence de 10 jours Irl entre la missive menkelt et la missive altrechtoise, laissant supposer de la mauvaise foi…) il est fort probable que les membres du B.N.E soient plus nombreux que prévus. Heureusement l’attrition et l’enfer logistique se profilant devraient jouer en notre faveur, las de perdre des dizaines d’hommes à cause de la famine ou d’attaques surprises d’un ennemi insaisissable et d’un continent de plus en plus hostile. De cette manière l’ennemi sera vite épuisé et le débarquement de quelques centaines de combattants monarcho-indépendantistes pour des opérations coups de poing face aux envahisseurs du B.N.E ne fera qu’achever leur désarroi. Ainsi, il faudra poursuivre le blocus jusqu’à ce que l’ennemi, vaincu sur terre, incapable de se replier, demande la paix pour sauver ses hommes. L’attrition peut devenir la meilleure arme des rebelles.
Évidemment, nous n’agirons que sur leurs ordres, et tant qu’ils nous demandent de ne pas faire feu, nous ne ferons pas feu. Notre stratégie dépend entièrment de l’assentiment des forces indépendantistes. Encore une fois messieurs, nous ne jouons pas en bordure de terrain, nous jouons avec les monarcho-indépendantistes et nous nous plierons à leurs ordres. C’est, encore une fois, la base de notre opération. Ainsi, ne provoquons personne et n’agissons que sur ordre des rebelles. Si nous devons faire feu, la faute devra nécessairement revenir au B.N.E. Tirer sur Marcine revient à tirer sur le Kah, tirer sur le Churaynn revient à tirer sur l’Azur, tirer sur l’Antérie revient à tirer sur Sylva. De cette manière, nous devons rester dans une posture purement défensive, et ce malgré le caractère intrusif d’une telle opération.
Évidemment, nous devons rester en constante communication avec les troupes antérienne et churayn. Le succès de l’opération repose entre autre sur la bonne intelligence de nos services stratégiques et sur notre capacité à collaborer activement. Ainsi, ce plan d’action sera aussi distribué en duplicata aux Churayns et aux Antériens. Nous les prions par ailleurs de nous fournir leur stratégie ou à défaut de suivre nos conseils ou bien s’inspirer de nos stratégies. Pour les côtes de la colonie du Grammatika.
En résumée, notre objectif est de bloqué l’approvisonnement des troupes du B.N.E en encourageant les navires cargos à faire demi-tour. De par cette mesure purement défensive, qui éviterait que les insurgés n’aient à affronter des masses humaines trop nombreuses et trop bien équipées, Marcine et les coalisés comptent bien ne pas céder face à la tentative de répression féroce qui est actuellement en cours.
Nous pouvons pour ce faire compter sur un soutien aérien et naval conséquent. Tandis que des avions pourraient être mobilisés pour suppléer les bâtiments et les aéronefs encore en service. De plus, la base churaynne présente au Nésoï permettrait de ravitailler rapidement les aéronefs confédéraux.
Nous devons néanmoins garder à l’esprit que l’opération est avant tout défensive, et que des moyens diplomatiques permettraient au Grammarnazistein de céder tandis que l’Afarée elle-même pourrait se mobiliser en notre faveur. Il est aussi à noter qu’en cas d’attaque balistique, Marcine pourrait appeler son nouvel allié, en l’occurence le Kah, à l’aide, tandis que cette agression sonnerait comme une déclaration de guerre vis à vis de la Confédération et de ses alliés ainsi que pour les différents états coalisés. Ainsi il est nécessaire que l’utilisation de la force soit vue comme la dernière chose à faire pour pouvoir se riposter en état de légitime défense (chose capitale à rappeler aux Churayns !!)
Avec cette fiche de route dans les mains, les commandants se mirent en formation, le N.S.M Saint Michel en formation et prêt à dégainer ses armes anti-missiles tandis que les services diplomatiques marcinois se tenaient prêts à hurler à l’agression si un seul obus touchait les navires de la Confédération et à appeler les Kah tanais au secours si nécessaire.


- En noir la zone de blocus du Churaynn et de l'Antérie, (en attendant indication contraire de Djoko ou de Bob)
- En blanc, le trajet des avions de chasse, qui se relaient.
- En diverses nuances de bleu la force de la Marine Confédérale.
- En rouge (les traits longilignes), les deux principales zones de blocus, la fameuse stratégie à "deux lignes".

-En bleu,le Navire Amiral Confédéral.
- En noir, les corvettes escortant le Navire Amiral.
- En rouge, les vedettes rapides escortant les corvettes et chargées de lâcher les torpilles en cas de problèmes.
- Une frégate de sixième génération, le N(avire de) S(a) M(ajesté) Saint Michel.
- les N.S.M Louis le Grand, le N.S.M le Resplendissant, le N.S.M Grandiose, le N.S.M Implacable, tous des patrouilleurs de sixième génération.
- Le N.S.M Kalindi et le N.S.M le Batailleur, tous des corvettes de troisième génération.
- Le N.S.M Fringant, pétrolier ravitailleur de première génération.
Soutien aérien.
-10 avions de chasse de sixième génération.
-10 avions bombardiers de sixième génération.
-10 chasseurs-bombardiers de troisième génération.
(1) : Afarée libre.