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[Karty-Menkelt] Le nouveau démocrate et l'oncle raciste

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04/05/2017,


L'Etat nouveau.
Une puissance militaro-diplomatique.
Une nouvelle espérance.


L'Etat nouveau
Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty

alinéaEnfin la République Impériale de Karty achevait sa transition, les rayonnements du soleil démocratique s'annonçait. Le Royaume de Teyla fut ce pays présent dès les prémices démocratiques, seul réel pays à soutenir le projet. Un effort récompensé, les Teylais furent l'unique soutien, les seuls croyants à la déclaration Républicaine. De fait, le Royaume Eurysien est désormais le plus grand allié Kartien, et voit désormais Karty sous une démocratie.

Cet événement suscita bien des réactions sur la scène internationale, l'engouement pour certains, la critique pour d'autres. D'une part, des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques ont affiché leur soutien clair au respect populaire, l'exemple de la République Fédérale de Tanska. D'autre part, les partisans tyranniques ont plus que désapprouvé l'abdication du Tsar, l'exemple du Haut Etat d'Altrecht.

L'une des principales questions demeure la suivante, la nation Kartienne rejoindra-t-elle finalement l'OND ? Avec la déclaration républicaine, de nombreux partis se sont formés. Parmi eux, le Parti Intégration Multilatérale, fervent défenseur de l'OND...


Une puissance militaro-diplomatique
Régiment féminin Kartien

alinéaCependant, la démocratie ne se suffit pas à elle-même, il est bien nécessaire d'en obtenir et assurer les protecteurs. Lorsque certains Etats misent sur l'assurance d'une organisation internationale, la République Impériale assure sa protection par deux grands moyens clefs.

Tout d'abord, assez évidemment, la puissance militaire. Le militarisme Kartien est assumé, connu sur la scène internationale. Conférant une puissance certaine, Karty obtient un poids régional qui tendrait à s'agrandir. De fait, la République Impériale possède, avec l'Empire Raskenois, la plus grande armée d'Eurysie centrale.

Cette puissance vient se coupler au rayonnement diplomatique, l'exemple de la quasi-cinquantaine d'ambassades à travers le monde. Cela prouve avant tout la volonté de dialogue, de diplomatie et de médiation. Cependant, le gouvernement possède son cercle assez fermé d'alliances, se résumant au Royaume de Teyla, l'Empire Constitutionnel de Slaviensk et l'Empire Raskenois.


Une nouvelle espérance

alinéaLes pas du régiment féminin Kartien résonnaient, la délégation Menkelt s'apprêtait à se poser à l'aéroport de Volkingrad. Pour l'occasion, les drapeaux des deux nations étaient battus par le vent, l'orchestre impérial s'apprêtait à chanter sa mélodie. Egalement, le régiment féminin Kartien était présent. Au delà du symbole militaire, cela représentait une sincère marque d'amitié. En outre, l'égalité des sexes est une des valeurs les plus importantes en Karty. Faire défiler ce régiment en particulier relève de la tradition, une haute marque d'estime, tout comme lorsque l'hymne impérial est joué. ces deux points s'ajoutaient à la présence de la Chancelière, tout était fait pour montrer la volonté amicale. L'aéronef finit enfin par s'entrouvrir, la Chancelière s'avança, les instruments déferlèrent.

Chancelière Orlovski-"Mesdames, messieurs, la République Impériale de Karty vous salue ! Je vous souhaite personnellement la bienvenue sur nos terres, espérant de tout cœur que votre voyage fut agréable !"
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À gauche, Peter Kibener, Baron de Volzhan et Premier Ministre du Saint-Empire Menkelt ; À droite, Patrick Pearse, Ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt,
Membre du Front Impérial de Menkelt et écrivain


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Toute une division féminine qui les accueillaient. Les Kartiens n'avaient définitivement pas perdu leur sens de l'hospilaté en tout cas, pensa Peter. C'est avec un sourire jusqu'aux oreilles et sincère que Peter Kibener s'avança pour serrer chaleureusement la main de la chancelière. L'homme était grand, mais plutôt fin pour sa taille. Il était d'une pâleur extrême, même pour un menkien normal. Le premier ministre était habillé tout en noir, comme s'il était un prêtre Catholique, ou s'il était à un enterrement. Ses cheveux noirs de jais accentuait ce côté austère. Les seules choses qui donnaient un peu plus de couleur sur lui était son alliance en or et ses gros yeux bleus profonds.
Pourtant, son attitude était tout l'inverse de son style vestimentaire, il avait l'air très enjoué, sûr de lui-même, lumineux quasiment.

''La paix du seigneur soit sur vous, votre excellence Orlovski ! C'est un plaisir immense que de vous voir. Cela faisait un certain moment que je n'étais pas venu à votre magnifique capitale ! Je tenais d'ailleurs à vous féliciter en personne pour votre transition démocratique ! En espérant que votre nouveau régime contribue à une Eurysie centrale stabilisée et prospère !

Patrick Pearse, plus pudique et avec un sourire timide, mais tout autant sincère, salua à son tour la chancelière Orlovski. Ce dernier avait des cheveux roux éclatants. Il était plus petit que Peter, environ une quinzaine de centimètre en moins. Il portait un costume moderne et donnait l'impression d'être un cadre dans une entreprise d'informatique. Plusieurs bagues avec des hornements catholiques et celtes recouvraient ses doigts. Un pin's représentant un triskel celte était sur sa veste de costume également. Il avait l'air plus introverti que son ami à côté de lui.

''Nous vous remercions pour l'accueil que vous nous réservez. Le Saint-Empire Menkelt espère avec cette rencontre renforcez les relations entre nos deux beaux pays. Mais avant toute chose, permettez-nous de vous offrir ceci.''

Le rouquin avec son air de hipster montra une belle boîte en bois. Le ministre l'ouvrit, dévoilant une icone catholique qu'il offrit aussitôt à la chancelière.


''C'est une icone de la Sainte famille faites par des moines bénédictins d'Anzhon, dans notre région de Bretonnie. Nous espérons que ce cadeau vous fera plaisir, excellence.''
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04/05/2017,
Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty

AlinéaSi le présent diplomatique du Saint Empire Menkelt portait tout son sens, en témoignait le nom même du régime, l'offrir à la République Impériale était un temps soit peu plus curieux. La religion n'est plus placée sous le sceau d'Etat, les Kartiens sont majoritairement orthodoxes, et pourtant, le présent est de nature catholique. Ainsi deux hypothèses réellement probantes se présentaient, soit les diplomates Menkiens affichaient publiquement un soutien à la culture germaine Kartienne, soit ils n'avaient point réellement analysée la portée du geste. Egalement, la Chancelière pouvait s'interroger bien plus qu'il ne le fallait... Elle n'eut guère le temps de songer à quel chemin était le bon, il fallait répondre, ce dans l'immédiat.


Chancelière Orlovski: Aussi éloignée que soit désormais la chrétienté du giron d'Etat, permettez-moi de vous remercier pour ce magnifique cadeau diplomatique. Sans doute trouvera-t-il sa place dans la cathédrale catholique de Volkingrad, n'en doute point. Dans la tradition Kartienne, il est de coutume d'échanger, si tantôt il y en a, les cadeaux diplomatiques à la fin d'une entrevue. Toutefois vous faites exception, je fais exception. De fait, voici un bijou des horlogers de la maison Galmoï, fort réputée en Karty.

montre de la maison Galmoï

Le bijou en question fut apporté, une montre élégante et sobre, peut-être épousera-t-elle le poignet d'un de ces messieurs. A l'heure, il fallait entamer l'entrevue, sortir des protocoles diplomatiques. Les notes de l'hymne impérial s'achevèrent, de même pour les marches militaires. Enfin, la délégation Eurysienne fut emmenée au classique convoi de véhicules Steinhart, faisant défiler les divers quartiers de la capitale. Le Kremlin ouvrit grand ses portes, la Chancelière invita à prendre place, elle prit la parole, de nouveau.

Chancelière Orlovski: Ma foi prenez donc place, Excellences. Nos deux nations se retrouvent finalement à la même table, passées maintes péripéties. De notre côté, notre changement politique achevé, notre démocratisation que vous avez félicitée, je vous en remercie. De votre côté... Disons les élucubrations et exactions fantaisistes de cette nation assurément terroriste de l'Empire du Churaynn... Par ailleurs vous n'avez guère manqué d'évoquer ce facteur, en vos écrits. Si ma mémoire ne me joue point de tour, vous avez sollicité nos compagnies d'armements afin de vous défendre de cet "Empire". Son Excellence Valkaryne ici présente, Ministre de la Défense Nationale, traitera de ces sujets. Pour ma part, j'analyserais les propos internationaux et politiques, tels qu'un futur partenariat ou bien une quelconque position à l'encontre d'une institution, au hasard le gouvernement du Churaynn. Ces points bâtis, vous êtes à l'origine de cette rencontre, vous avez ma plus grande attention.
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À gauche, Peter Kibener, Baron de Volzhan et Premier Ministre du Saint-Empire Menkelt ; À droite, Patrick Pearse, Ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt,
Membre du Front Impérial de Menkelt et écrivain


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''Bel ouvrage.''

Les deux représentants Menkiens analysèrent la montre de luxe comme si celle-ci était un artefact datant d'époque antédiluvienne. Le premier ministre menkien, avec un sourire narquois sur son visage, regarda son ministre des affaires étrangères.

''Cher ami ! Toi qui est toujours en retard aux réunions, je t'invite à le mettre immédiatement à ton poignet !''

Celui-ci voulu se justifier, mais se rétracta aussitôt, son ami n'avait pas vraiment tord.

''Je vous remercie de votre cadeau, votre excellence.''

S'avouant vaincu, il mit la montre à son poignet, cela-dit cette montre kartienne lui allait comme un gant. Sans plus s'attarder, les deux hommes suivirent la chancelière pour se rendre au Kremlin.


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En s'installant sur confortables fauteuils en cuirs du palais impérial, les deux hommes écoutèrent attentivement la Chancelière, qui présenta la ministre Valkaryne. Les deux hommes saluèrent chacun leur tour cette dernière. Patrick, avec un air involontairement plus stressé que d'habitude, s'adressa à la ministre.

''Via cette crise dans la colonie grammatikaine, nous avons remarqué une certaine faiblesse dans notre armement naval. Nous essayons en ce moment de moderniser à tout prix notre Marine. D'une certaine manière, nous avons délaissé notre flotte aérienne. En conséquence, notre état aimerait acquérir des avions de chasse auprès de votre pays.''

Peter Kibener, tout en croisant ses longs doigts de ses deux mains, intervint à son tour.

''L'état voyou du Churaynn ne représente pas, fort heureusement, une menace directe, du moins sur notre territoire. Ni même en fait en Afarée Centrale puisque la crise de la colonie Grammatikaine va bientôt être réglée via le sommet entre la Pacte Afaréen et le B.N.E. Nous avons bon espoir de bientôt régler la crise dans de très brefs délais.''

Après avoir établi ces faits sur la table, le premier ministre tourna sa tête assez brutalement vers la Chancelière. C'est avec une certaine intensité qu'il regarda celle-ci.

''Autant être direct avec vous votre excellence, ce monde est dangereux, nous sommes encerclé d'états bolcheviques, communaliste, hostiles à nos traditions, notre façon de vivre et qui financent à tour de bras des révolutions partout dans le monde. Je pense qu'un simple partenariat n'est pas assez pour nos deux nations. Nous vous proposons, en plus de notre achat d'armement d'envisager la possibilité d'établir un traité d'amitié entre nos deux nations.''

Le ton se fit un peu plus honnête qu'il aurait aimé transparaitre. Mais au moins c'était direct, les Kartiens aimaient bien l'honnêteté après tout non ?

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Ministre de la Défense Nationale, Dame Lüna Valkaryne


AlinéaVoyant que ses interlocuteurs Menkiens semblaient se tourner vers elle, Lüna écouta d'une certaine passivité, mais elle n'en restait pas moins attentive. L'actuelle Ministre de la Défense était bien connue pour sa froideur, en aucun cas elle ne représentait une diplomate. Ainsi, lorsqu'elle entendit l'exposé Menkien, un léger sourire amical naquit. Elle appréciait très sincèrement la franche honnêteté présentée, elle tâcha donc de répondre pour elle, pour la Chancelière aussi, mais surtout et avant tout pour Karty.

Ministre de la Défense Nationale Lüna Valkaryne-"Si je devais vous donner raison sur un point, monsieur, ce serait sur cette analyse militaire. Souvent, pour ainsi dire, investir dans un domaine fait défaut à l'autre. L'armée peut s'avérer un véritable gouffre financier, la République Impériale en est bien consciente. Notre militarisme est désormais maîtrisé, ce dernier se développe depuis bien des années. Lorsque vous optez pour la marine en délaissant l'aviation, nous faisons exactement l'inverse. Peut-être observerons-nous là une certaine complémentarité...

Que ce soit la cause du Churaynn, d'un tel pays ou d'un autre, la défense est un domaine nécessaire, c'est là notre vision. Vous parlez du Churaynn, à juste titre, un véritable gouvernement de décérébrés. Toutefois, et je vous donne encore raison, ce pays terroriste n'est pas une menace. Pour preuve, lorsque nous avions opéré une frappe balistique à leur encontre, nous n'avons observer aucune réponse. Un pays dont le gouvernement parle beaucoup mais ne fait rien, en résumé.
"

Chancelière Angèle Orlovski-"Il est également nécessaire de modérer nos propos, nos positions, voyez-vous. L'avancée bolchévique est une chose, nous ne prendrons pas les armes pour autant. L'un des principes qui nous est cher, Excellence, demeurera à tout jamais de protéger notre peuple. En aucun cas, sous aucune forme de prétexte, nous nous permettrons de mettre ce peuple en danger. Votre précision va en ce sens, afin de prémunir l'insécurité, s'entourer de pays alliés est une solution adéquate. Simplement, il s'agirait là d'une coopération militaire, politique ou que sais-je, non d'une sorte d'alliance anti-rouge. Qu'en dites-vous, Excellences Menkiennes ?"
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