Nom courant : Gondavie
Gentilé : Gondave
Inspirations culturelles : Roumanie et Haïti (pour la métropole), Angola, Guinée-Bissau, Mozambique, Royaume Bamoun (Pour la région Afaréenne), Portugal et Espagne (pour les politiques coloniales)
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Gondave
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : le luandave (créole), le yurtt, le Luakongo
Drapeau :

Devise officielle : Dieu, Patrie et Famille
Monnaie nationale : le gon
Capitale : Rakhsplavia
Population : 19 654 123
Présentation du pays :
Hymne :
Hymne indépendantiste :
Bien que le nom Gondavie soit historiquement enracinĂ©, de 1933 Ă 2002, le pays fut rebaptisĂ© YenĂź Rejim (Nouveau RĂ©gime), Ă©galement surnommĂ© dictature nemernique, du nom de son dirigeant emblĂ©matique : Nemern. Ce rĂ©gime, en rĂ©alitĂ© fantoche, avait garanti Ă lâEmpire Morakhan lâabsence de toute rĂ©sistance en Ă©change du maintien de ses droits dâexploitation sur les colonies afarĂ©ennes.
Ce quâil ne faut pas oublier dans lâhistoire gondave, câest quâavant mĂȘme la crĂ©ation du YenĂź Rejim, les Mors appliquaient dĂ©jĂ sur une grande partie du territoire une politique de rĂ©pression violente, qui a drastiquement rĂ©duit la population de la mĂ©tropole. Pour combler ce dĂ©ficit dĂ©mographique, lâEmpire Morakhan procĂ©da Ă la dĂ©portation massive de millions dâAfarĂ©ens vers la rĂ©gion. Câest ce passĂ© qui explique aujourdâhui le mĂ©tissage marquĂ© de la population gondave, bien plus important que dans les autres pays du continent.
PrĂ©sente depuis 1634 sur les littoraux de Luassau et du Mozola, la Gondavie transforma ses anciens comptoirs en colonies corporatistes dĂšs 1918, en annexant ces deux petits Ătats. Câest dans ce contexte expansionniste quâĂ©mergea le YenĂź Rejim, qui sâenfonça rapidement dans des guerres coloniales coĂ»teuses et une rĂ©pression brutale, engendrant le dĂ©but de sa propre fin dĂšs 1947 avant dâĂȘtre renversĂ© en 1950. S'il est important de noter 1950 comme la fin de la dictature, il ne faut pas oublier que les rĂ©volutionnaires ont hĂ©ritĂ© d'un appareil politique et coloniale qu'ils ne restructureront qu'en 2002. De ce fait, on peut dire sans trop se bruler qu'Ă son Ă©chelle, la Gondavie agit comme ses anciens colons en refusant de rendre leur souverainetĂ© aux rĂ©gions d'outremer etc...
Si la plupart des anciennes colonies afarĂ©ennes ont depuis recouvrĂ© leur indĂ©pendance, la Luassau et le Mozola restent toujours sous domination gondave, au nom du Gondotropicalisme, une idĂ©ologie affirmant lâunitĂ© historique, spirituelle et civilisationnelle entre la mĂ©tropole et ses territoires tropicaux.
Mais aujourdâhui encore, malgrĂ© un rapprochement avec le communisme international, la Gondavie continue de rĂ©primer violemment les mouvements indĂ©pendantistes lualaĂŻtes (nom donnĂ© aux indĂ©pendantistes et habitants de Luassau et du Mozola). Cette situation rend le soutient de ses alliĂ©s relativement fragiles, ces derniers commençant Ă prĂ©fĂ©rer les revendications des indĂ©pendantistes, tout en condamnant la posture opportuniste de l'actuelle gouvernement Gondave.
Place de la religion au sein de l'Ătat :
Bien que la Constitution gondave proclame la sĂ©paration de lâĂglise et de lâĂtat depuis 2002, la rĂ©alitĂ© est bien plus ambivalente. Lâappareil religieux, historiquement infĂ©odĂ© au pouvoir depuis lâĂšre nemernique, demeure un outil de lĂ©gitimation idĂ©ologique du rĂ©gime. Les grandes fĂȘtes religieuses sont largement instrumentalisĂ©es Ă des fins de propagande, et les hauts dignitaires du clergĂ© sont souvent nommĂ©s en accord avec le ComitĂ© Central. Dans certaines rĂ©gions rurales, les sermons sont mĂȘme soumis Ă validation politique, et des opposants ont rapportĂ© que les lieux de culte servaient parfois de relais pour la surveillance idĂ©ologique.
Depuis l'arrivĂ©e au pouvoir de Marcelin CÄtÄnÄu, une tendance Ă neutraliser lâinfluence religieuse directe est amorcĂ©e, notamment en milieu urbain et universitaire. Toutefois, ce processus reste trĂšs inĂ©gal, et certains analystes estiment que la religion continue d'agir comme un instrument dâordre moral et de contrĂŽle social, en particulier dans les territoires tropicaux, oĂč l'encadrement spirituel est souvent mĂȘlĂ© aux politiques de pacification coloniale.
Politique internationale :
La politique Ă©trangĂšre gondave oscille entre opportunisme gĂ©ostratĂ©gique et affirmation identitaire post-coloniale. Membre observateur de lâUnion Communiste Transcontinentale (UCT), la Gondavie entretient des relations fluctuantes avec les grandes puissances idĂ©ologiquement proches, tout en maintenant des accords Ă©conomiques discrets avec des Ătats capitalistes afin de garantir la survie de son Ă©conomie miniĂšre et agricole.
LâĂtat gondave se positionne comme un hĂ©raut du Gondotropicalisme sur la scĂšne internationale, dĂ©fendant farouchement lâunitĂ© avec ses territoires dâoutremer. Cette posture est toutefois de plus en plus critiquĂ©e, notamment par ses partenaires afarĂ©ens, qui dĂ©noncent une forme nĂ©ocoloniale dĂ©guisĂ©e. La Gondavie rĂ©pond Ă ces critiques par un discours anti-impĂ©rialiste virulent, accusant les puissances Ă©trangĂšres de semer lâinstabilitĂ© dans les rĂ©gions autonomes.
Mentalité de la population :
La sociĂ©tĂ© gondave est marquĂ©e par une double conscience historique : celle dâun peuple mĂ©tissĂ©, forgĂ© par la douleur des colonisations croisĂ©es, et celle dâune population habituĂ©e Ă vivre sous un pouvoir fort, voire autoritaire. Ce passĂ© ambigu gĂ©nĂšre une culture politique mĂ©fiante mais rĂ©siliente, oĂč lâadhĂ©sion au rĂ©gime se mĂȘle souvent Ă la lassitude ou au pragmatisme.
Dans la mĂ©tropole, les gĂ©nĂ©rations urbaines cultivĂ©es tendent Ă dĂ©velopper une forme de cynisme politique, oscillant entre conformisme social et activisme discret. Ă lâinverse, dans les territoires tropicaux, la population, plus jeune et confrontĂ©e Ă des inĂ©galitĂ©s plus criantes, adopte une posture plus radicale, alimentant Ă la fois les mouvements culturels de rĂ©appropriation et les luttes indĂ©pendantistes.
Institutions politiques :
1. Présidence de la République populaire gondave
RĂŽle : Chef de l'Ătat, garant de la Constitution, commandant suprĂȘme des forces armĂ©es, nomme les hauts fonctionnaires et les ambassadeurs, peut dissoudre lâAssemblĂ©e.
Nomination : Ălu au suffrage universel direct Ă un tour contrĂŽlĂ© (scrutin dit "confiance populaire").
Durée du mandat : 7 ans, renouvelable une seule fois (mais souvent contourné par des révisions constitutionnelles).
Pouvoir réel : Fort. Le président concentre une partie du pouvoir exécutif.
2. Haut Conseil Populaire (HCP)
RÎle : Chambre unique du pouvoir législatif. Vote les lois, approuve les budgets, peut théoriquement mettre en accusation le président.
Composition : 180 membres.
Nomination : 120 élus au suffrage universel direct, 60 désignés par les conseils régionaux et syndicats affiliés au Parti unifié.
Durée du mandat : 5 ans.
Remarque : TrĂšs encadrĂ© par le pouvoir exĂ©cutif. Lâopposition y est tolĂ©rĂ©e dans une fonction symbolique.
3. Comité Central du Parti Populaire Unifié Gondave (PPUG)
RÎle : Organe de direction idéologique et politique du pays. Il supervise les politiques nationales, propose les grandes réformes, oriente la diplomatie.
Composition : Environ 45 membres permanents, issus du Parti.
Nomination : Cooptation interne par les délégués régionaux du Parti.
DurĂ©e du mandat : IllimitĂ©e (jusquâĂ rĂ©vocation ou retraite).
ParticularitĂ© : Le ComitĂ© Central est souvent perçu comme le vĂ©ritable centre du pouvoir, au-dessus mĂȘme du prĂ©sident.
4. Cour suprĂȘme populaire
RÎle : Haute juridiction du pays. InterprÚte la Constitution, statue sur les conflits de compétence, juge les affaires politiques majeures.
Nomination : Les juges sont nommĂ©s par le prĂ©sident avec lâaval du ComitĂ© Central.
Durée du mandat : 12 ans, non renouvelable.
Indépendance : Théoriquement garantie, mais fortement influencée par le Parti.
5. Conseil des Peuples Afaréens
RÎle : Institution consultative dédiée aux minorités afaréennes. Rend des avis non contraignants sur les lois touchant Luassau, Mozola et les peuples yurtt.
Nomination : Délégués élus au suffrage régional + désignés par le PPUG
Durée du mandat : 3 ans.
Critique : Principalement symbolique ; ses recommandations sont rarement suivies.
Principaux personnages :
Marcelin CÄtÄnÄu : PrĂ©sident.
Amilian CarbalÄu : Leader de la lutte armĂ©e LualaĂŻte.
CÄlin Merihal : Leader de la guĂ©rilla urbaine en mĂ©tropole.
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