24/09/2017
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Rencontre CSN-Mouvements contestataires de Retsvinie

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Il faisait gris à Catheringrad, depuis des jours, la ville grouillait, la ville entière faisait des plans, restait sur le qui-vive, dans un but.. voir les héros qui étaient censés arriver. Nul ne sait comment la nouvelle s’était ébruitée mais au moment où les premiers signaux arrivèrent, tout le monde savait ce qui allait se passer


 Conseil Socialiste du Nazum



Commissariat des affaires étrangères du CSN, 08:12


Le soleil se levait sur Carheringrad quand la première voiture du convoi. Des vitres noires encadraient des véhicules qui n’auraient pas dépareillé dans un documentaire des années 50. Il avait fallut ruser pour que les représentants des mouvements de Résistance retsviniens atteignent les frontières du CSN. Une dizaine de changements de voitures avaient été effectués pour tromper la police secrète dictatoriale et c’est sans fanfares que le cortège avait franchi la frontière. Un brouillage radio avait même été effectué pour empêcher la trace GPS des voitures…
Trois hommes, trois voitures mais un espoir, la liberté

Le représentant issu du FRL pour les Républicains Slavis et les Social-Deocrates sorti le premier, le visage cagoule et encadré de nombreux militaires du CSN. Car la crainte d’un attentat était présente, même sur ces terres de paix. La rumeur ayant annoncé la venue des trois hommes laissait craindre des fuites importantes en haut-lieu, et même une possible trahison… Les précautions ne furent pas moindres pour le représentant du front légitimiste et pour celui du Vetlava. Les trois hommes
Ce ne fut qu’une fois réunis enfermés dans la salle de réunion du Commissariat, encadrés par une dizaine de militaires que les visages se découvrirent et que les premiers mots .
Sox hommes restèrent une fois les gardes sortis, les trois représentants Vetlaviens, le Présidium barvynien, le Chargé au CSN ouanais et ex-ministre des affaires etrangeres et un observateur pour le Morzanov

Ce fut le Présidium qui prononça les premiers mots de cette réunion historique:
«Messieurs, si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est pour marquer un grand coup. De cette réunion va naître une Retsvinie plus libre, et respectueuse de tous ses peuples. Nous ne sommes pas ici pour imposer notre vision, ce n’est pas notre réunion, c’est la votre. Nous ne sommes là que vous apporter notre soutien et vous donner plus d’informations sur le rôle que nous pourrions jouer en soutien militaire, matériel et diplomatique et ce à quelles conditions.
Afin de commencer cette réunion de manière constructive, nous souhaiterions que chacun des représentants ici présents dresse ses prérogatives afin que nous puissions trouver un terrain d’entente… Je vous cède donc la parole.»

Sur ce il se rassit et un représentant se leva et prit la parole…
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Les trois représentants conviés à Catheringrad avaient passés ces dernières heures dans un rythme plus qu'infernal : trajet en voiture, changement incessant de véhicules et de téléphones pour éviter d'être pistés par la Junte. Leur trajet était cependant devenu un peu plus calme lorsqu'ils arrivèrent en territoire slavis, où ils purent se rendre par avion en Barvynie, pour les négociations historiques qui allaient s'y tenir. Négociations historiques, car c'est la première fois qu'un projet d'alliance entre les mouvements de l'opposition n'est pas avorté avant que les négociations n'aient lieu. Aujourd'hui, c'est donc le chef du Mouvement du FRL, Mikhaïl Andreyevich Terenov qui représente également les Républicains slavis et le mouvement social-démocrate, ainsi que son allié Igor Yaroslavsky du Front Légitimiste qui participeront aujourd'hui à la rencontre en tant que leaders de l'opposition. Enfin, en ce qui concerne le Mouvement Indépendantiste de Veltava, c'est bien la cheffe du mouvement, Irina Yrjölä Korhonen qui participera aux négociations. Tous espèrent conclure une alliance, mais aucun ne partage les intérêts de son voisin...

Mikhaïl Andreyevich Terenov, Chef de file de la branche du Front Républicain Légaliste.
Mikhaïl Terenov

Après avoir été reçus à l'aéroport, les représentants des trois mouvements contestataires de Retsvinie sont arrivés dans le bâtiment du Commissariat des affaires étrangères de la Confédération, un bâtiment qui reflétait la force diplomatique de la Confédération Socialiste naissante. Le blanc et le luxe des bureaux fit traverser une pensée dans l'esprit de Terenov : "Tout ce luxe... s'ils sont vraiment égalitaires, ces communistes, alors tout le monde pourrait s'offrir ce genre de confort non ?" Il garda sa pensée pour lui, il ne fallait pas froisser les représentants qu'il rencontrait ici. Ils pourraient aussi bien d'une simple décision mettre à mort le FRL ou l'amener à la victoire. Ils s'installèrent tous à leur place dans le bureau du Commissariat des Affaires étrangères, écoutèrent la prise de parole de leur homologue nazumis puis, la dirigeante Veltavienne prononça quelques mots.
Irina Yrjölä Korhonen : C'est un honneur d'être reçus ici, cher confrères socialistes et compagnons de lutte, pour parlementer de l'avenir des relations internes aux mouvements d'oppositions, ainsi que celles de la Confédération Socialiste avec la Veltava. Je lègue tout mes espoirs à cette entrevue en lui souhaitant la plus grande des réussites, qui pourrait annoncer un changement radical en Retsvinie et en Veltava. Ce changement radical, je le crois, pourrait permettre de renverser après des décennies de guerre la Junte Retsvinienne.
Irina Yrjölä Korhonen, Secrétaire Générale du mouvement indépendantiste de Veltava, ou République soviétique de Veltava.
Irina Korhonen

En ce qui concerne les négociations, j'aimerais débuter cette rencontre diplomatique par une question qui bloque très probablement les négociations avec les mouvements de l'opposition. Je parle de la reconnaissance de l'indépendance complète de la Veltava, qui est le principal sujet de blocage pour les négociations entre nous et l'opposition. Je demande donc aux états et mouvements ici présents de répondre favorablement à une reconnaissance intégrale de l'indépendance Veltavienne, qui jouit d'une culture bien différente de la Retsvinie ou même de Slaviensk, ainsi que d'une identité depuis longtemps divergente. Sans oublier certaines différences économiques qui créeront probablement des incohérence dans la législation d'un hypothétique futur état Retsvinien, et qui renforcent la thèse d'une Retsvinie indépendante. Sur ce, je laisse ceux qui pourraient devenir mes frères d'armes prendre la parole.
Mikhaïl Andreyevich Terenov : J'aimerais rejoindre les propos de son excellence Irina Yrjölä Korhonen en ce qui concerne nos espoirs dans les espoirs pour l'avenir de la Retsvinie ainsi que ceux que nous portons à cette alliance, qui pourrait, comme l'a si bien dit Irina Yrjölä Korhonen, marquer un tournant dans la politique Retsvinienne. Désormais, en ce qui concerne la reconnaissance intégrale de l'indépendance Veltavienne, je doute que mes soutiens soient tous d'accord avec ceci, donc je préfère, comme vous vous en doutez sûrement, réclamer des concessions de la part de la Veltava. Tout d'abord, j'accepte de reconnaitre la Veltava comme indépendante maintenant et après la guerre à deux conditions
:

Il lève deux doigts pour illustrer ses propos.

Tout d'abord, nous rejetons toutes présence d'armée étrangère sur le sol Veltavien après la guerre, cela vaux pour toutes armées étrangères, y compris la notre ou celle de Slaviensk.

Il baisse un des deux doigts.

Nous craignons qu'après guerre, la Confédération Socialiste ou l'Estalie ne profite de la proximitée de la Retsvinie avec la Veltava pour y concentrer des armées et permettre de nous attaquer. Bien entendu, cette interdiction de la présence d'armées étrangères n’inclue pas une interdiction de fonder des alliances militaires avec d'autres état, que nous pensons essentielle pour leur survie sur le long terme. Ce qui est de ma deuxième condition...

Il baisse le dernier doigts qu'il avait levé.

Je pense que dans un respect de la volontée populaire, j'aimerais qu'à la fin de la guerre, un référundum sur l'indépendance soit organisé, et bien que nous sommes tous d'accords ici présent pour penser que le Mouvement Indépendantiste de Veltava gagnera le référendum au vu de leur popularité localement, la nébuleuse de propagande et d'incertitudes sur les statistiques louches fournies par les différents mouvement nous convainc de nous en assurer. Ce référendum devra être sous surveillance de plusieurs puissances voisines, je pense tout d'abord au mouvement indépendantiste Veltavien, à l'opposition, ainsi qu'à Slaviensk, l'Estalie et la Confédération Socialiste.
il laissa un silence dans la pièce, attendant la réponse du Mouvement Indépendantiste de Veltava ou celui du représentant légitimiste. Puis, après quelques instants, le représentant légitimiste s'autorisa une petite réaction alors que la représentante Veltavienne réfléchissais et préférai attendre la réponse de ses partenaires socialistes.
Igor Yaroslavsky : Je suis entièrement d'accord avec les positions actuelles du représentant du FRL.

La voix de l'envoyé légitimiste rappela immédiatement quelqu'un à Mikhaïl Terenov, mais il ne se souvenait plus. Il n'avait jamais vu cette personne, il en était certains, et pourtant il lui rappela un personnage qu'il a déjà rencontré par le passé et même vu à la télé... Il s'arrêta dans ses conjectures au moment où les représentants de la Confédération Socialiste prirent la parole.
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L’ouanais était surpris, il est clair qu’il ne s’attendait pas à des propositions aussi souples de la part des Retsviniens. Il espérait que cette amabilité soit sincère et ne cache rien d’qutre. Mais ceci étant dit, il était clair que dans ces termes, les conditions semblaient tout à fait raisonnables. Après le silence qui suivit les deux interventions et dans l’attente d’une réponse de l’envoyé du Vetlava, l’ouanais prit donc la parole par ces mots:

«L’Ouaine ne peut parler au nom du Vetlava mais ces conditions me paraissent raisonnables tant qu’elles sont réciproques afin d’empêcher la reconquête du Vetlava par une potentielle Retsvinie démocratique belliqueuse. Ainsi, tant qu’un gouvernement tyrannique sera au pouvoir en Retsvinie, le Vetlava devrait pouvoir faire ce qui lui plait chez lui, y compris appeler ses allies…

L’Ouanais se tourna alors vers Khörönen mais ce fut bien le Presidium qui prit la parole à la surprise générale …
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Alors que la discussion se déroule visiblement comme sur des roulettes, le Présidium Barvynien est tout aussi surpris par les discussion, cependant le Présidium décide d’agir, si les Retsvinien réclame que la Veltava soit sans armée internationale, Nikolaï n’était pas de cette avis, il dira donc d’une voix calme au Représentant Légitimste mais aussi au Représentant de la FRL, et a la Sectétaire Générale de Veltava.

  • 💬 « Vos condition on l’air effectivemet très agréable, vous assurez la le bon déroulement de la démocratie, malgré tout, le rappatriment de tout armée serais oublier la menace potentiel que peut représenté l’Ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin, Encore une fois nous ne somme pas contre les religions, simplement que leurs intention pourrait être hostile envers la jeune nation Veltavienne... Je ne fait la qu’une observation. Libre à vous d’interpréter cette intervention. »
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Mikhail Endreyevitch Terenov : Hum, permettez moi de douter d'une intervention de l'Ordre de Wielzmin en Veltava. Bien que se pays religieux et conservateur risque très sûrement de ne pas apprécier ce futur voisinage d'extrême gauche, je doute qu'ils soient très belliqueux.

Voyant le manque d'arguments de Mikhail Endreyevitch Terenov, le représentant légitimiste pris la parole :



Igor Yaroslavsky : Effectivement l'ordre de Wielzmin ne semble pas très belliqueux. Et je tiens à faire remarquer que comme l'a dit son excellence Terenov, cette interdiction n'incluera pas les alliances militaires. Ainsi, dans le soucis de faire de cette future nation Veltavienne un pays de paix et non une nation satellite des états d'extrême gauche voisins, je pense qu'il faut interdire toute présence d'armées étrangères. Cependant, il est vrai qu'une exception à la règle devrait être mise en place pour garantir la sécurité de ce pays s'il venait à être attaqué : Si la Veltava venait à se retrouver en état de guerre sur son territoire, les armées alliées pourraient intervenir militairement sur place, pour se retirer à nouveau après guerre. Ainsi, la sécurité de la Veltava serait garantie, ainsi que la nôtre. Bien sûr, je soutien à ce que la Retsvinie puisse décider elle aussi de son sort après guerre, et je soutien également l'interdiction de la présence de forces étrangères après guerre dans les mêmes conditions que la Veltava.

Igor Yaroslavsky
Commandant suprême des forces armées légitimistes depuis début Mai 2017


Il insista légèrement sur le après guerre.


Irina Yrjölä Korhonen : Si mes homologues de la Confédération Socialiste n'y voient pas d'inconvénients, j'accepte de régler cette question de reconnaissance de l'indépendance de la Veltava aux conditions énoncées par son excellence Yaroslavsky.
Irina Yrjölä Korhonen, Secrétaire Générale du mouvement indépendantiste de Veltava, ou République soviétique de Veltava.
Irina Korhonen

Igor Yaroslavsky : Bien, si la Confédération Socialiste ne souhaite pas objecter à nouveau, passons à autre chose. En ce qui concerne la reconnaissance d'un état Retsvinien annexé à l'empire de Slaviensk, ou de ce même état, libéral et démocratique, quelle est la position de la confédération ?
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L’Ouanais s’était tu pendant que les différents envoyés Retsviniens échangeaient, quelque chose le troublait, il echangea un regard avec le Presidium, lui aussi semblait quelque peu troublé.
Cependant, lorsqu’il prit la parole pour répondre, il n’en laissa rien paraître et prononça ces mots:

Je parle pour l’Ouaine mais aussi pour tout le CSN, une chose et claire, nous reconnaîtrons une Retsvinie démocratique et indépendante.
Pour ce qui est de la démocratie, nous sommes catégoriques. Par la suite, si le pays désire abdiquer son indépendance, ce sera son droit, cependant nous nous opposerons à ce que ce refus condamne la démocratie dans cet état. Je citerai Roussov: «Nul ne peut renoncer à sa liberté au nom des générations futures».
Nous pensons que la démocratie est un droit que chacun devrait avoir, et on ne peut la refuser à ses enfants pour notre propre volonté. Mais je crois que le camarade Presidium souhaiterait dire quelque chose»


A ces mots, il se tourna vers le Presidium qui prit la parole d’un air grave…
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  • 💬 « En tant que Présidium de la Barvynie, je souhaite reprendre la parole et donner mon avis. Tout comme l'Indépendance de la Veltava, nous demandons un traitement égale vis-à-vis de la Retsvinia, un Référendum d'Auto-détermination de la Population Retsvinienne, si elle souhaite être annexé ou joint à l'Empire Démocratique de Slavienks, après tout même si les factions qui soutiennent Slavienks sont si démocratiques qu'elle le prétende, le peuple doit tout de même choisir qui dirigera leur peuple ? »

Le Présidium après avoir vu l'incompréhension générale, que ce soit le visage perdu de Mikhaïl Andreyevich Terenov après avoir vue Igor Yaroslavsky, quelque chose de louche semble se découvrir, Le Présidium aussi fut après que Nikolaï est regardé Igor, il regarde un soldat et fit un geste de la tête, Le garde empresse la pièce qui s'empresse de quitter la salle, probablement des procédures banales. Alors que le Présidium réfléchit, le Soldat revient après neuf minutes d'attente, il chuchote à l'oreille du Présidium, Nikolaï n'en revient pas, il repose la question et reçoit une confirmation, il est en rogne... Et reprend la parole

  • 💬 « Je viens d'être informé d'une nouvelle qui me saisie le cœur, Tout d'abord, je souhaiterais exprimer le point de vue de la Secrétaire Générale Barvynienne et également, le mien, Nous sommes aujourd'hui par évidence pour conclure des accords, mais nous estimons que les représentants de la Coalition, ne sont là que pour leurs intérêts personnels, et c'est bien dommage, Tout d'abord, Considérez-vous l'intervention Barvynienne et Estalienne comme une violation du sol Veltaviens ? Dans ce cas, pourquoi insistez-vous, pour que nos troupes déguerpissent, quelque chose n'est pas net, en quoi ce sont vos affaires ? Si le peuple et le gouvernement Veltaviens estime que notre présence est nécessaire pour assurer le bon déroulement de l'instauration du régime en Veltava ? Si vous êtes là, c'est parque vous nous fait confiance non ? Dans ce cas, en quoi devrions-nous plier à vos exigences ? J'ai des questions d'ailleurs, pourquoi toutes les factions membres de la Coalition sont aux frontières de Slavienks ? Et pourquoi tous ses membres militent pour la réintégration à un Empire ? Si vous êtes si démocratique, Pourquoi n'avez-vous pas proposé cette affaire de Référendum sur le Sol Retsvinien vous-même ? Je sais bien pourquoi... C'est simple, aussi pur sont vos intentions, vous êtes tous gouvernés par Monsieur Igor Yaroslavsky. Monsieur Igor, de son vrai nom Lev Yaroslavsky, Ministre de la Défense de l'Empire Démocratique de Slavienks, mais que fait le Ministre dans cette salle ? Pourquoi n'avez-vous pas exprimé directement vouloir participer ? Cher Représentant du Front Légitimiste, Ou plutôt, de l'offensive de l'Empire Slavienks, Avec tout le respect que je vous dois à vous et a l'Empereur Alexei IV, Puisse-t-il vivre le plus longtemps possible, vous n'êtes pas Légitime à être ici, vous n'êtes la preuvent évidente de l'impérialisme slavienks... Je suis déçu ! Je vais prendre congés ! Je dois réfléchir à tout ça au calme ! Je vous pris de m'excuser pour ses manières franches et irrespectueuse ! JE SUIS TOUT SIMPLEMENT HORS DE MOI ! »

Le Présidium quittera la salle dans une colère folle, et claquera la porte avec une rage non dissimulée. Cette interruption et cette révélation sera-t-elle une rupture des relations amicale entre la Barvynie et Slavienks ? Ou trouverons t'il les mots juste pour limiter la casse.Vous le découvrirez en suivant le prochain épisode, de Cauchemar en Politique !
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Tout les représentants furent secoués par la dernière intervention du Présidium, aucun ici ne s'attendait qu'il se permettrait une telle explosion dans cette rencontre. Une fois que le Présidium revint dans la pièce, le Ministre de la défense et Commandant suprême des armées légitimistes prit la parole.

Lev Yaroslavky : Votre excellence, tout d'abord veuillez m'excuser que ma présence dans cette pièce n'a pas été claire et comprise par toutes les représentants ici présents. Ensuite, je demande également à ce que j'ai en face de moi des homologues qui comprennent les paroles de l'opposition : Vous dites que l'opposition n'est pas si démocratique qu'elle le prétend car ne permet pas un référundum d'autodétermination, mais qu'ai-je dit il y a 5 minutes ? Nous acceptons d'être soumis aux mêmes conditions que la Veltava. Et, sur le même sujet, vous me demandez si l’intervention d'armées Barvyniennes et Estaliennes sur le sol Veltaviens seraient considérés comme des violations du traité. Mais n'ai-je pas dit que cette clause entrerait en vigueur après guerre ? De plus, vous me demandez, à moi, en quoi est-ce nos affaires, alors même que les Estaliens ne se privent pas de renverser les régimes voisins qui ne sont pas alignés sur leur politique ? Ensuite, Concernant votre argument en ce qui concerne le fait que les dirigeants de la coalition œuvrent pour leur propre intérêt, je réclame des explications. Il est vrai que j'ai pris un autre nom, Igor, qui n'est autre que celui donné par mes frères d'armes en Retsvinie. Si j'aurai voulu cacher ma présence en tant que Commandant suprême depuis ce mois-ci, je ne serai tout simplement pas venu. Vous doutez de ma légitimité à être présent dans cette pièce, et pourtant je représente bien le mouvement des Légitimistes, qui je tient à le rappeler est le mouvement le plus populaire de Retsvinie ainsi que le troisième plus puissant militairement de ce pays. Vous dites que ma présence est intolérable, mais je suis ici en tant que Commandant suprême et membre du Conseil de Régence de l'armée légitimiste. Mon titre de Ministre de la Défense de l'Empire de Slaviensk ne me permet pas de parler diplomatie, à l'inverse de celui de commandant suprême. Ensuite, vous me parlez d'un "Impérialisme slavis"... où est l'impérialisme, lorsque cet Empire de Slaviensk a refusé l'intervention d'un régiment de la Grande armée aux frontières de votre partenaire Morznik, justement pour éviter tout accident avec la Confédération Socialiste ? Où est cet Impérialisme, lorsque les estaliens envoient leurs armées en Veltava, territoire qui n'a rien à voir avec eux ? Où est cet impérialisme, alors même que les avions de la Confédération ont suvolés les armées de Khardaz ? Oui, je l'assume, Slaviensk soutien Khardaz. Et comme vous l'aviez fait remarquer par le passé à travers votre diplomatie, le Gouvernement communiste n'est pas digne de soutien. Car massacre sans cesse les populations Khardaziennes, les privant au passage de toute liberté. En réalité, vous cachez votre impérialisme destructeur derrière des idéaux révolutionnaires, là où ceux de Slaviensk sont cohérent à des liens historiques et culturels. Si nous intervenons en Retsvinie et que nous sommes aussi populaires sur ce territoire, c'est tout simplement parce que les Retsviniens rêvent d'un territoire en paix et prospère, à l'image du Second Empire, mais aussi de l'ancien Empire avant l'arrivée du fou sur le trône, qui par le passé était un des états les plus puissants et les plus riches d'Eurysie de l'est, et toujours aujourd'hui d'ailleurs. Alors, si vous le permettez, reprenons cette rencontre où nous y étions, au delà du simple constat que le représentant légitimiste est aussi Ministre de la Défense slavis. Après tout, en quoi est-ce que cela apporte du changement ? Je représente la diplomatie légitimiste, et ne représente pas celle de Slaviensk. Comme vous le pensiez au début. J'appelle donc au retour au calme, au delà de votre explosion émotionnelle insensée.

Lev Yaroslavsky
Commandant suprême des forces armées légitimistes depuis début Mai 2017
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Ce fut cette fois le représentant ouanais qui prit la parole après l’allocution de leur «nouvel» interlocuteur:

« Comprenez bien que vos cachoteries ne nous ont pas particulièrement mis en joie mais puisque vous pouvez parler en tant qu’Estalien ET, dit-il en insistant bien sur ces mots, en tant que résistant retsvinien parlons.
Votre double casquette ne change rien en effet. Je vous propose de clarifier ce qui va se passer:
La Retsvinie, comme le Vetlava, aura un référendum pour geler l’état des choses une fois leur souveraineté stabilisée. Pour le Vetlava il s’agira de voter pour l’indépendance, pour la Retsvinie aussi. D’ici à ce référendum,
la Retsvinie et le Vetlava seront considérés comme indépendantsLes référendums seront bien entendus encadrés par états tiers.
Pas de problème ?, bon, je continue,
dit il devant l’absence de remarque,
Ensuite, les deux états signeront un pacte de non-agression et d’interdiction d’accueillir de nouvelles troupes tiers, sauf menace majeure.
Si nous sommes d’accord sur ces points, il ne nous reste plus qu’à prévoir un plan de bataille pour les semaines à venir. Des élections ont lieu sous peu en Retsvinie, cela pourrait être une bonne occasion de lancer une action
Je vous cède la parole si vous avez des points à modifier ou déjà des plans établis… »

Il se tourna alors autour de lui, attendant une prise de parole…
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Le Présidium Barvynien va répondre après l'interlocuteur Ouanais pour répondre à ses affirmations, la situation semble davantage plus tendue que par le passer, les nouvelles en Khardaz, l'ont rendu récemment hors de lui, alors que le Ministre Slavis vienne en Barvynie se moquer du malheur Yashosien alors que les Tsaristes ne sont qu'une bande de sauvages dégénérés, c'était légèrement provocateur. D'une voix plus détendue, mais tout aussi répondante.

  • 💬 « Je ne signerais pas de "pacte de non-agression & de pacte d'abandon en Veltava" après la guerre civile. Vous n'êtes pas en position de Négocier quoique ce soit contre les Velatviens, La Barvynie souhaite s'entendre sur un plan d'attaque contre les Fascistes, pas négocier des accords qui avantageraient les Slavis, Cependant nous ne somme pas opposé au Référendum. Nos troupes et les troupes Estaliennes resteront sur le sol au bon désir de Veltava, pendant ou après la guerre, vous n'avez pas votre mot à dire. Par ailleurs, il est inutile de proposer l'équivalent en Retsvinia, vu que ses provinces seront annexées par l'Empire Slavis après votre Référendum, nous n'allons pas démilitariser la Retsvinia tout de même ? Le peuple Retsvinien ou plutôt, le "Peuple Slavis" qui aura précédemment été dominé par un Régime Fasciste, se sentiraient "menacer"... N'est-ce pas ? Non, nous soutenons le Yashosie pour la simple et bonne raison, car nous, nous ne souhaitons pas faire couler le sang d'innocent, nous souhaitons du changement ! Directement à l'intérieur du gouvernement en place et légitime, pas réalisé des actes barbares et terroristes à l'échelle internationale comme le fait si bien les Khardaz, finalement les Khardaz son pour nous équivalent au gouvernement de la Junte, incapable de s'entendre avec nous tout ça à cause de nos idées politiques, contrairement à l'Empereur Alexei IX qui est plus mature politiquement que beaucoup d'empereur. J'ai hâte de voir les Khardaz utiliser des armes chimiques ou de destructions massives contre nous. Vous soutenez ses barbares et cette nation pour qu'elle soit sous votre influence ! Vous n'êtes pas capable de nous faire confiance pour restaurer une nation stable et réellement Libre, nous ne soutenons pas l'Autoritarisme ! Après tout, Si vous ne nous avez pas organisé de rencontre pour les questions Yashosienne & Khardazienne, entre le bloc Impérial & Communiste, c'est bien parque vous ne souhaitez pas de la paix, vous ne voulez pas que les Communistes s'entendent avec l'Empereur Alexei IV, vous ne souhaitez que faire glorifier les intérêts Slavis ! La preuve en est ! La C.S.N a proposé des aides humanitaires conjointes au deux nations, et vous ? Vous soutenez entièrement les Tsaristes sans prendre contacte avec les Communistes ou même la C.S.N. La Diplomatie Slavis me dégoute… Nous ne continuerons pas ses discussions sûres ce sujet Yashosien qui n'a pas de rapport avec cette réunion, car il semblerait que cela ne nous désolidarise plus qu'autre chose. De plus, nous ne retirerons jamais nos hommes pour le "désir" des Slavis... »
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Lev Yaroslavsky
Commandant suprême des forces armées légitimistes depuis début Mai 2017

Yaroslavsky ne savait plus quoi dire, ces deux homologues le perturbait au plus haut point. Non seulement il ne cessait de répéter des choses pour qu'ils ne l'enregistrent pas, mais en plus la CSN n'était pas capable de parler d'une voix unique ! Il s'arrêta quelques instants, dégluti puis repris la parole d'une voix calme.

Lev Yaroslavsky : Hum, excusez moi, il semble qu'il y ai un mal-entendu. Vous nous dites que je représenterai Slaviensk en plus que les légitimistes, mais c'est faux, comme je vous l'ai déjà précisé. Je ne peut pas représenter la diplomatie Impériale mais que celle du front légitimiste, étant Ministre des affaires étrangères... De plus, Je préférerai que pour un bon déroulement des négociations, les membres de la CSN puissent être d'accord l'un et l'autre. L'Ouaine est d'accord avec nos conditions, mais pas la Barvynie, qui refusent "d'abandonner la Veltava pour l'Empire de Slaviensk" mais il n'a jamais été question d'abandons, mais d'interdiction d'exercer une pression militaire sur les territoires Retsviniens via la Veltava. Cette interdiction qui serait mise en pause lorsque celle-ci serait en guerre, pouvant ainsi recevoir une aide alliée. Ensuite, vous me demandez si la Retsvinie devrait être un territoire démilitarisé en cas d'annexion slavis, mais messieurs, j'ai parlé d'armées étrangères, mais si la Retsvinie est Slaviensk, Slaviensk sera t-elle une étrangère ? Je reviens donc à mon appel de revenir à des négociations calmes et constructives. Il ne sert à rien de s'engueuler ici alors qu'une Junte militaire dictatoriale martyrise son peuple. Si nos conditions ne vous plaisent pas, j'écoute vos contre-propositions, mais la question de la démilitarisation Veltavienne à l'égard des armées étrangères reste une condition que je ne peux pas retirer. Bien sûr, l'armée Veltavienne pourra toujours être entrainée et armée par des nations étrangères.
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Nikolai Mikhaïlovitch Bowsarev : Et bien, c'est pourtant simple, vous n'êtes pas les seuls sur terre, il suffirait qu'un voisin de la Veltavienne accepte le passage d'une armée étrangère pour attaquer le Veltava et il en n'est finie de cette nation, qu'elle passe par Slavienks, par Rus've ou Wielźmin, et votre proposition est caduque, car si aucune armée étrangère ne défend la Veltava directement, dans ce cas, sa capacité industrielle ne lui permettrait pas de se défendre, de plus, L'administration Ouanaise, grande organisatrice de cette rencontre, et merci à elle, à oublier un détail lors de cette réunion, Mais oui, ou sont les représentants Estaliens, et les autres nations soutenant ? Qui par conséquent, ne serait pas influencé par un traité qu'ils n'auront pas signé un quelconque accord, ce qui rend votre argumentaire impossible, et, je le pense, que cette rencontre n'aura donc aucune possibilité d'avoir un rapport concluant, vu que votre proposition inchangeable ne peut être signée, vous comprenez bien là que ce n'est pas parce que, nous sommes alliés avec quelqu'un que nous pouvons usurper son identité, n'est-ce pas ? C'est tout pour moi, si vous n'êtes pas en conditions de signée un traité changé, nous pourrons probablement tenter une approche d'un point de vue économique, et non politique, pour éviter que tout ceci n'est servie à rien.

Dira le Présidium d'une voix posée, alors que ce dernier a compris depuis le début les problème actuel de cette rencontre qui n'embranche à rien du tout, les légitimistes sont venu avec un seul but, désarmée la Veltava de tout armée suffisamment puissante pour lui assurée une souveraineté vis-à-vis de ses potentiels voisins belliqueux, car un pays pacifiste d'hier, peut tourner en une machine de guerre de demain.
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Lev Yaroslavsky :Encore une fois, nous n'avons pas interdit les alliances entre Veltava et d'autres puissances. Mais vous semblez avoir des problèmes de surdités qui vont empêchent d'assurer correctement vos fonctions. Soit. Je n'avais que peu d'espoirs en cette rencontre, et il s'avère que mes pressentiments soient justifiés. Sur ce, si vous ne voulez pas d'accords avec les conditions légitimistes, je prend congé de vous. Il ne sert à rien de m'attarder ici. Les légitimistes n'ont pas besoin de la confédération socialiste pour vaincre. Nous pouvons même isoler vos forces en Veltava si nous le souhaitons, et ce d'un simple claquement de doigts.
Lev Yaroslavsky
Commandant suprême des forces armées légitimistes depuis début Mai 2017

Après ces quelques mots, le représentant légitimiste, Lev Yaroslavsky quitta la salle après avoir fait signe au représentant du FRL de le suivre. Après quelques secondes d'hésitation du représentant, il resta, bien qu'il semblait un peu tendu.
Mikhail Endreyevitch Terenov : Vos excellences, je reste avec vous pour discuter d'une alliance. Faire sans les légitimistes sera compliqué, mais je veux bien écouter vos proposition pour arriver ne serait-ce qu'à la reconnaissance d'une Veltava indépendante. Mais bien sûr, il va falloir que Veltava et CSN soient prêts à des concessions, et c'est là que les négociations entre vous et les Légitimistes ont échouées.
Mikhaïl Andreyevich Terenov, Chef de file de la branche du Front Républicain Légaliste.
Mikhaïl Terenov
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