24/05/2017
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République Démocratique Centrafaréenne

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Création de pays : Centrafarée

Généralités :


Nom officiel : République Démocratique Centrafaréenne
Nom courant : Centrafarée
Gentilé : Centrafaréen(e)
Inspirations culturelles : Sénégal, Guinée, Bénin, Centrafrique
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Arabe, Bambara, Peul
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune
Drapeau :
Drapeau
"Afarea Mugu"
Devise officielle : Travail Force Combat
Hymne officiel :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0QmI1POu9Xo&list=OLAK5uy_lpM-FWaSuQBUUEECDvLEON2X9dfWoIUy[/youtube]
Monnaie nationale : Dhurr-CAC (Dhurr de la colonie afaréenne churaynn)
Capitale : Pandin
Population : 1 800 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

La Centrafarée s’étend le long d’un fleuve colossal, qui a permis à une civilisation antique prospère de durer des siècles sans jamais chercher l’expansion militaire. Ses plaines fertiles, ses ports fluviaux et ses ressources minières faisaient la richesse de ses habitants bien avant la colonisation churaynn. Cette indépendance naturelle prit fin lorsque l’Empire islamique de Churaynn, en quête de main-d’œuvre servile après avoir été condamné pour ses exactions ailleurs, découvrit cette région stratégique dans le golfe d’Émeraude. Les Churaynns soumirent rapidement les Centrafaréens : massacres des récalcitrants, destruction des bibliothèques et temples, interdiction des langues locales à l’écrit. L’histoire précoloniale fut presque totalement effacée, rendant aujourd’hui impossible de retracer avec précision les origines de la Centrafarée. Le fleuve, jadis moteur du commerce, devint la route impériale pour réduire drastiquement les durées de transport entre deux mers.

Pendant plus d’un siècle, lz Centrafarée fut maintenu dans un statut flou : jamais officiellement intégré à l’Empire de Churaynn comme Yuthipista, mais soumis à son influence directe. Les ressources or fluvial, épices, pierres rares furent monopolisées par des familles marchandes proches du pouvoir impérial, en particulier la dynastie Sayyid. Bien avant l’indépendance, Salah Sayyid, prince héritier de l’Empire, détenait déjà 79 % des richesses exploitables du pays, ancrant une domination économique générationnelle.

Les atrocités furent nombreuses : le 5 août 1974, un quartier d’affaires noir fut entièrement pillé par des colons churaynns ; d’autres épisodes virent des incendies volontaires, des pendaisons publiques et la destruction méthodique de villages soupçonnés de soutenir des mouvements indépendantistes. La Centrafarée obtint son indépendance secrète en 1987, mais resta dépendant économiquement : la monnaie nationale, le Dhurr-CAC, était encore imprimée à Walemir, assortie de lourdes taxes pour des billets quasi sans valeur. Les premières années d’indépendance furent marquées par la corruption. Le président Namingwe Youssouf, élu puis réélu, tenta de réformer la République : ouverture d’écoles, assouplissement de certaines lois et renforcement de l’administration. Ces réformes irritèrent Walemir, qui voyait d’un mauvais œil une Centrafarée trop autonome. En 2009, l’ancien chef des armées Apoue Al-Samma, soutenu par une partie de l’armée et les « Koulous » gangs rebelles pillards lança un coup d’État. L’opération échoua, il fut condamné à mort, mais un avocat influent de Walemir obtint la commutation de sa peine en huit ans de prison. À sa libération, il reprit les armes et attaqua plusieurs villes, déclenchant une guerre civile toujours en cours.

Aujourd’hui, la Centrafarée est divisé en zones d’influence : certaines aux mains du gouvernement, d’autres contrôlées par les Koulous. La peur et la méfiance règnent. Posséder une arme à feu, autrefois illégal, est devenu presque légal.


Frise chronologique de la Centrafarée


18ᵉ siècle (date approximative)
L’Empire islamique de Churaynn, en quête de main-d’œuvre après avoir été condamné par la communauté internationale, explore le golfe d’Émeraude.
Découverte d’une civilisation fluviale prospère en Centrafarée.
Soumission violente : massacres, destruction des temples et archives, interdiction des langues locales à l’écrit.
Le fleuve devient une route commerciale stratégique pour Churaynn.

19ᵉ siècle
La Centrafarée reste hors du statut officiel de province, mais est totalement contrôlé par Churaynn.
Les ressources sont accaparées par des familles alliées à la dynastie impériale Sayyid.
Début d’un siècle d’exploitation économique intense.

5 août 1974
Pillage du quartier d’affaires noir de Pandin par des colons churayns.
Destruction de plusieurs quartiers et exécutions sommaires.

Années 1970–1980
Salah Sayyid, prince héritier de Churaynn, détient 79 % des ressources du pays.
Influence économique directe de la famille impériale sur la politique Centrafaréenne.

1987
Indépendance secrète de la Centrafarée.
Maintien du Dhurr-CAC comme monnaie, imposée par Walemir avec de lourdes taxes.

1987–2000
Gouvernements successifs corrompus.
Tensions croissantes avec Churaynn malgré la dépendance économique.

2000 & 2005
Namingwe Youssouf élu puis réélu président.
Lancement de réformes sociales et administratives.
Irritation de Walemir face à une Centrafarée plus autonome.

2009
Coup d’État manqué d’Apoue Al-Samma, ancien chef des armées.
Condamné à mort, sa peine est commuée à 8 ans de prison grâce à un avocat influent de Walemir.

2017
Libération d’Apoue Al-Samma.
Attaque de plusieurs villes avec les « Koulous », gangs rebelles pillards.
Début de la guerre civile : zones d’influence partagées entre gouvernement et rebelles.

2017–présent
Conflit prolongé, atrocités contre les civils, économie de pillage.
La Centrafarée reste isolé diplomatiquement, sous la menace constante d’une ingérence de Churaynn.

Mentalité de la population :

La société est fracturée : partisans du gouvernement et partisans de la guerre civile s’opposent violemment. Dans les zones contrôlées par les rebelles, l’économie de pillage domine. La méfiance envers les étrangers, et particulièrement envers tout ce qui vient de Churaynn, est profonde. Les plus jeunes grandissent dans la peur et la survie.

Place de la religion dans l'État et la société :
52 % TunTun
46 % Sahur
2 % Autres


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Parlement : 180 députés
Maison-Ébénée : siège du président et résidence officielle de la République

Principaux personnages :
Président : Namingwe Youssouf
Premier ministre : Coubal Fofane
Ministre de l’Économie : Sa Ado
Ministre des Affaires étrangères : Anekodor Tantouran
Salah Sayyid : prince héritier de l’Empire islamique de Churaynn, homme le plus riche du pays, contrôle 79 % des ressources nationales
Apoue Al-Samma : ancien chef des armées, instigateur d’un coup d’État raté, aujourd’hui chef rebelle soutenu par des diplomates étrangers

Politique internationale :

La Centrafarée reste l’un des pays les plus instables de la région. Sa pauvreté extrême l’oblige à se soumettre à certaines règles imposées par Walemir pour obtenir un minimum de financement. La guerre civile menée par Apoue Al-Samma isole encore davantage le pays sur la scène internationale.
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